HautBas
What's new?
MAJ n°39
Découvre les nouveautés par ici !
+
  • Le recensement c'est par ici !
  • Summer Fair Festival c'est par là !
  • Loterie RP viens t'inscrire à la loterie RP !
Sweet Home Louisiana
Le Deal du moment : -17%
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 ...
Voir le deal
249.99 €

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant
La bokor
La bokor
Admin
Notes remplies : 1371
Faceclaim : Twinny + Lupita Nyong'o
Age : 103
#Lun 19 Aoû - 21:16
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Are we safe ?


L'ouragan Donald arrive sur la Nouvelle-Orléans, avec plus d'un jour d'avance par rapport à ce que les météorologues ont annoncé. La ville n'est pas totalement prête à l'affronter, l'évacuation des habitants n'est pas terminé, alors ceux qui sont encore là, cherchent refuge dans les lieux les plus proches. Mais vous, vous avez eu de la chance, vous avez évacué de la Nouvelle-Orléans à temps, et vous voici à Bâton-Rouge, où vous avez trouvé refuge dans un immense gymnase ouvert pour les réfugiés. Près de mille personnes ont trouvé refuge dans ce gymnase où l'Etat fourni denrée, couvertures et lits d'appoints en attendant que la tempête passe. C'est un lieu bruyant, remplis de cris et de pleurs d'enfants, mais aussi d'adultes inquiets, tandis que dehors le vent souffle. Ici pas d'ouragan, mais de la pluie et des vents violents qui effrayent malgré tout.

@Faith Fitzgerald ; @Bellamy Chandler ; @Leo Fibonacci ; @Leon Abberline

Faith tu as évacué avec la gouvernante des Fitzgerald, tes cousines et ton cousin. Ta tante Meg est restée à la Nouvelle-Orléans, ainsi que ta tante Caitlyn, qui doit vous rejoindre normalement, et tu n'aimes pas ça, surtout que tu n'as aucun moyen de les joindre, les réseaux de téléphonie ne fonctionnant plus. Tu paniques légèrement, mais essaye de rester calme, notamment pour les plus jeunes de ta famille.
Bellamy, tu n'avais pas de lieu où te réfugier à la Nouvelle-Orléans, et Faith t'a proposé de venir avec sa famille pour te mettre en sécurité à Bâton-Rouge, ce que tu as accepté après une légère hésitation.
Leo tu as évacué plus pour faire plaisir à ta famille qu'autre chose. Tu connais le passé de Juliet vis-à-vis des ouragans et pour sa tranquilité d'esprit tu as accepté de l'accompagner avec tous tes autres frères et soeurs. Surtout que ton père lui, est resté à la Nouvelle-Orléans pour s'occuper des animaux au Zoo. Tu as évacué avec Leon.
Leon avec Milo vous avez quitté la Nouvelle-Orléans en compagnie des Fibonacci, et désormais tu es auprès d'eux dans le gymnase de Bâton-Rouge, plein de bruits. Pas facile avec un bébé aussi jeune.

+ Tous les quatres vous êtes installés sur des lits d'appoints qui sont proches, si bien que vous pouvez faire connaissance facilement.


Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a pas de réseau téléphonique, les communications par téléphone ou SMS sont donc impossible.
+ Vous êtes tous les uns à côtés des autres dans ce grand gymnase rempli de cris et de pleurs
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

code (c) rainmaker

Anonymous
Invité
Invité
#Mar 20 Aoû - 1:33
Are we safe ?

Feat Faith, Leo and Leon
Le sarcasme te brûle le fond de la gorge quand tu repenses à tes propres mots, quelques jours plus tôt. Quand tu avais dit au père Gabriele que le malheur engendrait le malheur et que, malgré toutes les précautions prisent par le gouvernement, on ne pouvait pas contrôler les éléments… Haha, je vais réellement finir par croire que Dieu aime l’humour noir.

Comme beaucoup, tu t'étais retrouvé pris au dépourvu. Malgré l'appartement barricadé, malgré la conscience qu'un ouragan allait très prochainement frapper vos côtes. Ton salut, tu ne le dois qu'à Faith. Faith et sa générosité, Faith et son don certain pour te sortir de la bouse dans laquelle tu t'enfonces. T'as pas eue la force de dire non, sayons francs : tu n'as pas eu l'envie non plus. Ton père n'était pas dans la région, par chance, à cause de son travail et tu avais beau faire le fier, une partie de toi se sentait moyennement prête à affronter la tempête dans la plus grande des solitudes. Barry, Donald, t'attendait Joseph, Mao et Adolphe au tournant.

Vous aviez trouvé refuge dans un gymnase, au milieu des cris des enfants et des murmures inquiets. Tu aurais pu avoir la migraine juste en les écoutant, Bell. Mais t'as mis ton caractère d'ours mal léché de côté, ton amour pour le calme aussi. Tu t'étais fait une raison et… Tu étais loin d'être le plus à plaindre, dans ce foutu gymnase. T'as tourné la tête vers Faith après avoir observé une nouvelle fois ta barre de réseau. C'était plus violent que ce que tu avais imaginé, la pluie, le vent, t'es inquiet pour Hatem et sa famille, t'es inquiet pour le père Gabriele et l'église. T'imagines qu'elle est inquiète elle aussi, elle ne montre rien, elle prend sur elle, mais elle est inquiète… Tu sais qu'une de ses proches est restée en ville. Tu n'aimes pas la voir comme ça. Tu détournes le regard, maladroit, cherchant furieusement dans le fond de ton crâne les mots qui pourraient la sortir un peu de son angoisse. Mais t'es pas un poète Bellamy, les mots ne viennent pas. Tu cherches, cherches autre chose… Jusqu'à trouver. Dans ce qu'on vous a distribué à l'entrée, il y avait des barres énergétiques. T'hésites une… Deux secondes. Doucement, un peu incertain, tu viens poser une main sur l'épaule de ta camarade.

« Hé, reste pas l’estomac vide, mange un peu. Tiens, on partage. » Fis-tu en cassant la barre en deux pour lui en donner une moitié plus que généreuse. Tu ne veux pas lui donner l’impression d’avoir pitié d’elle, parce que tu sais qu’elle n’aime pas ça et tu penses que ce n’est pas ce dont elle a besoin. Tu veux juste… Aussi maladroit que ce soit, lui offrir un peu de réconfort, un peu de chaleur. Elle t’avait fait sortir de la brume toxique de l’angoisse plus d’une fois, tu voulais lui rendre la pareille. Tu sors deux autres barres, vous n’êtes pas seuls, vous êtes en vérité quatre, relativement proches. T’es pas vraiment du genre entreprenant mais peut-être qu’un peu de discussion pourra aider Faith à se sortir de sa panique. « Vous en voulez ? Tenez. »





Anonymous
Invité
Invité
#Mar 20 Aoû - 15:22
J’ai rechigné à quitter la ville, mais j’ai fini par céder, je voulais rester avec mon père, l’aider, mais il a clairement refusé. On est tous parti avec juliet et j’ai emmené Léon aussi avec. Je ne voulais pas le laisser tout seul avec son fils. Je n’ai pas envie qu’il leur arrive quoi que se soit. Je tiens beaucoup trop à eux et je tiens beaucoup trop à Leon pour le laisser seul, je tiens peut-être d’ailleurs trop à lui. On a trouvé des lits de camps vide et je suis resté avec lui, non loin de ma famille pour que je puisse toujours avoir un œil sur eux. Je regarde Juliet de temps à autre et je lis l’inquiétude sur son visage. Elle lit surement la même chose sur le mien. Milo n’a pas l’air franchement rassuré, ce petit bonhomme va connaître son premier ouragan comme beaucoup d’autres et ce n’est jamais évident. Je ne sais pas tellement comment tout ça va se passer, mais je sais qu’on ne peut qu’attendre. Il n’y a pas de réseaux, j’ai beau essayer de savoir ce que fait mon père, rien ne passe ce qui augmente encore mon inquiétude. Je lève la tête vers un des garçons avec nous. Je ne le connais pas, pas plus que la demoiselle à ses côtés qui a l’air tout aussi angoissé que nous. Je fais non de la tête, je suis incapable de manger quoi que se soit pour le moment.

« Merci, je n’ai pas spécialement faim, mais c’est gentil. »

Je ne sais pas tellement quoi dire d’autre, le reste de la journée va être terriblement long. J’aurais pu partir avec les membres de l’équipe, j’aurais peut-être dû, mais je n’ai pas voulu. Je voulais rester avec ma famille, je ne pouvais pas partir sans eux et puis ce n’est pas le premier ouragan, ça ne sera pas le dernier, on commence à être habitué, même si ce sont toujours les mêmes angoisses qui se représentent. Peut-être que Leon lui aura plus d’appétit et qu’on trouvera de quoi donner à son petit bonhomme. J’ai pris un biberon avant de partir, au cas où, mais je n’ai pas tellement eu le temps de prendre beaucoup d’autres choses.
Faith Fitzgerald
Faith Fitzgerald
Kindness and family
Notes remplies : 1955
Faceclaim : Kiernan Shipka © Astro
TC ~ Are we safe #2 De6960e4c12c96c4f85c213f58d12a6c5d6805ce
DC : Alex Lake & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 23 Lieu de vie : Garden District, dans une grande maison avec ses tantes Megane et Caitlyn, et leurs enfants Occupation : 3ème année d'université en Journalisme Statut civil : célibataire
#Mar 20 Aoû - 15:51

Dans mes oreilles bourdonnaient un son étrange qui n’avait rien à voir avec le bruit de la tempête. Ce son, je le connaissais bien : celui de l’angoisse. Tapie dans l’ombre. Elle était en train de contaminer tout mon corps, doucement mais sûrement.

Bâton-Rouge. C’était un nom inconnu qui ne m’inspirait aucune confiance. Où était Megane ? Où était Caitlyn ? Pourquoi étais-je seule ici avec Maelle et les cousines, pourquoi n’étions pas toutes réunies ? Que me réservait le destin, encore une fois ? Je sentais des fourmis jusque dans le bout de mes doigts, que je ne cessais de plier et déplier. Heureusement, il y avait Bell. Dès que j’avais su pour l’ouragan, je l’avais supplié de venir s’abriter avec nous, je ne voulais pas prendre le risque, je ne voulais pas m’inquiéter pour lui, s’il te plaît. Il serait mieux avec nous. Sa présence me rassurait, même si je me doutais bien qu’il n’en menait pas large. Depuis que nous étions arrivés ici, dans cet immense gymnase plein à craquer, j’avais l’impression que la situation s’empirait de minute en minute. Parce que j’étais peut-être à l’abri — mais tout le monde ne l’était pas. Et j’avais renoncé à pouvoir me servir de mon téléphone, après avoir demandé à tout le monde ici présent s’ils avaient des barres de réseau.

Une main sur mon épaule me fit sursauter et je levai les yeux. Prostrée contre un mur, j’essayais de vider mon cerveau pour ne pas le laisser être submergé par le stress. « Hé, reste pas l’estomac vide, mange un peu. Tiens, on partage. » Bell me tendit quelque chose que je pris sans vraiment comprendre, avant de percuter. À manger… Je n’avais rien avalé depuis des heures mais j’en étais bien incapable… Je croquai tout de même dedans et me forçai à mâcher. J’avais très envie de pleurer. Je lui lançai un petit merci. « Vous vous appelez comment ? » demandai-je timidement, la voix tremblotante, aux garçons qui étaient là avec nous. Il fallait passer le temps
FRIMELDA





I TOOK THE STARS FROM OUR EYES ☽ and then I made a map and knew that somehow I could find my way back ; then I heard your heart beating, you were in the darkness too; so I stayed in the darkness with you

Anonymous
Invité
Invité
#Mer 21 Aoû - 17:49
Putain de merde. Pourquoi son paternel avait décidé de déménager ici déjà? Non mais franchement, quitte a avoir und météo merdique, autant ne pas en avoir une qui essaie de tuer tout ce qui bouge. Alors oui, certes, c'est mérité les humains c'est pourri et la planète essaie de faire du ménage… mais si c'est pour butter qiatre couillons qui décide de surfer dans les rues mère nature pourrait trouver mieux. Donc non seulement Leon se retrouvait coincé dans un gymnase qui puait, avec beaucoup trop de gens et en plus milo qui allait très certainement casser les oreilles de tout le monde pendant longtemps. Pff… il aurait dû retourner a Brighton, au moins là bas ce qui fait les plus gros dégât c'est les touristes. Vivement la fin. Leon a déjà du mal à supporter les pleurs de son propre fils mais alors les enfants des autres… putain il aurait du partir quelques jours loin de tout ce merdier. Au moins il a un lit d'appoint c'est pas le cas de tout le monde et qu'on essaie même pas de lui piquer sa place ou il risque de mordre. Y'a déja des meres qui essauent de chourrer des lits pour leurs gosses, ces machins là ça dors partout qu'elles les laissent par terre. Enfin, au moins Leo était là alors tout n'était pas si horrible. En partant il avait attrapé le petit sac qui trainait sous la poussette, c'était pas grand chose, mais deux couches, une dose de lait en poudre et un paquet de gateau entamé c'était mieux que rien. Pour le coup Leon se remerciait d'avoir eu la grosse flemme de ranger tout ça. P't-etre même qu'au fond il pourrait trouver un sachet de gummy bears fondus…  

Il gardait milo près de lui le berçant. Au final c'était ça le plus stressant, faire en sorte que le petit ne pleure pas. Ouais chacun ses priorités. En même temps sa famille était en sécurité, du moins aux dernières nouvelles. Et puis eux aussi. Donc ouais ce qui l'inquiétait c'était son fils. Et à savoir s'il n'allait pas butter un ou deux gosses qui faisaient beaucoup trop de bruit histoire de calmer le reste. Le mec à côté d'eux leur proposait de la bouffe. 

"Garde les, on sait jamais, si l'apocalypse arrive t'en auras besoin! J'ai encore de la bouffe dans mon sac!" 

Ouais! Quoi de mieux que des cookies toout cassés et tout secs? La gamine à côté leur demande leur noms. Génial ils sont tombés à côté de monsieur gentil et madame piplette. Bon c'était peut-être pas le moment de causer des problème. 

"Leon… et le petit monstre là, c'est Milo." 

Ouais il présente son fils comme un petit monstre, mais c'est vrai. Les enfants à son âge sont un peu comme des gremlins.

Anonymous
Invité
Invité
#Jeu 22 Aoû - 22:07
Are we safe ?

Feat Faith, Leo and Leon
Impuissant, voilà ce que tu étais dans la situation présente. C'était frustrant, mais tu étais pieds et poings liés, tu étais dans l'incapacité d'agir ou de changer ne serait-ce qu'un peu la donne : après tout, on ne pouvait pas se battre face aux éléments. Il pleut toujours aussi fort, le vent souffle toujours aussi violemment. Tu guettes le moindre signe d'un apaisement extérieur mais les pleurs des enfants et l'agitation ambiante t'empêche de clairement déceler la moindre évolution. Tu ne pouvais qu'attendre, impuissant. Tu te rends compte qu'on se sent réellement con quand on est impuissant. Mais bon, quitte à être un con impuissant, autant être un con impuissant qui sert à quelque chose.

T'offres un léger sourire à Faith et ne t'offusques pas le moins du monde quand on refuse tes barres énergétiques. Toi-même, tu as l'estomac un peu noué, tu te forces à avaler plus par nécessiter de faire quelque chose que par réelle envie. Il faut que tu t'occupes, vous devez vous occuper. Il te semble que Faith va exploser en sanglot si tu ne trouves pas rapidement un moyen de la détourner de l'angoisse qui la ronge. Heureusement, les deux types en face de vous sont assez prévenants. Ils ont l'air assez jeunes, à vue de nez, tu parierais sur la vingtaine. Ils n'ont pas l'air bien vieux, sans doute sont-ils dans le même cas que vous avec des parents absents et de la famille ou des proches en ville. En fait, tu ne serais pas étonné s'il s'avérait que vous étiez nombreux dans ce cas. Ils n'ont pas l'air vieux, cependant l'un d'eux à un enfant avec lui, peut-être son cadet ? T'oses pas trop poser la question.

« Léon et Milo. » Répètes-tu dans un souci de ne pas les appeler Truc, machin ou Jean-Michel d’ici une demie heure. « Moi c’est Bellamy. » Tu désignes du pouce Faith à côté de toi. « Et Faith. On est lycéens. »






Anonymous
Invité
Invité
#Ven 23 Aoû - 19:05
C’est un peu étrange de faire connaissance ici, en pleine tempête. J’aurais préféré être ailleurs, être avec mon père. L’aider avec les animaux du zoo, mais il n’aurait pas voulu. Je m’inquiète pour lui. Je n’ai pas envie de le perdre, Juliet non plus. Je ne supporterais pas qu’il lui arrive quoi que se soit et je m’imagine toujours le pire. Il est trop tôt et on n’est pas prêt à le laisser partir, jamais. Notre mère nous a déjà abandonné, si il arrive quoi que se soit … mais il vaut mieux ne pas penser à ça maintenant.
Je tourne la tête vers la demoiselle, Faith, joli prénom. J’aurais pu craquer pour elle il y a quelques années, du moins le faire croire. C’est le genre de fille avec qui je suis sorti un moment pour cacher que j’étais gay et au final j’ai fait tout ça pour rien. Peu importe, ce n’est pas le moment d’y penser.

« Et moi c’est Leo. »

A une lettre près on a le même prénom, enfin une lettre … c’est juste mon surnom, je le dis rarement parce que je n’ai pas trop Leonardo, je trouve que ça fait trop vieux. Ils sont lycéens. Pas beaucoup moins jeune que nous. Parler nous fera passer un peu le temps, même si le vent qui souffle dehors me préoccupe toujours autant.

« Je suis footballeur. »

J’aime ben le dire, je suis fier de ça, certains penseront que c’est de l’arrogance et je m’en fou. Si je ne l’avais pas été un peu je ne serais pas arrivé là ou j’en suis, mais heureusement je n’ai pas la grosse tête. Je me demande ce que Leon va leur répondre … je ne crois toujours pas à son histoire de gardin de nuit.

« Votre famille est avec vous ? »


Je ne sais pas si c’est la question est posé, mais ils ont l’air jeune quand même et seul alors je la pose quand même.
Faith Fitzgerald
Faith Fitzgerald
Kindness and family
Notes remplies : 1955
Faceclaim : Kiernan Shipka © Astro
TC ~ Are we safe #2 De6960e4c12c96c4f85c213f58d12a6c5d6805ce
DC : Alex Lake & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 23 Lieu de vie : Garden District, dans une grande maison avec ses tantes Megane et Caitlyn, et leurs enfants Occupation : 3ème année d'université en Journalisme Statut civil : célibataire
#Sam 24 Aoû - 18:56

Je ne croyais pas en Dieu, mais j'aurais pu remercier n'importe qui là-haut pour la présence de Bell à mes côtés. Parce que là, en cet instant, le monde me paraissait tellement chamboulé que je n'avais plus pieds, je perdais prise, je paniquais, je le sentais. Les conseils de ma psy pour mes crises d'angoisse refusaient de sortir de ma tête, et c'était bien compréhensible. Comment aurais-je pu, en un tel moment ? Et outre le fait que mes tantes étaient potentiellement en danger, c'était toutre notre ville et toute sa population qui risquaient tellement... L'Apocalypse ne me semblait pas ressembler à autre chose que ça. Je mis un temps fou à avaler ma bouchée, toute délitée entre mes lèvres. Et dans mes mains la barre commençaient à fondre, tellement je la serrais de toutes mes forces. Je me concentrai sur les voix. Leon, Milo. Qu'il était jeune pour avoir un enfant ! Je lui lançai un pauvre sourire, mais j'étais heureuse qu'il soit ensemble, à l'abri ici... Si tant est que nous l'étions vraiment. Bell fit les présentations et je lui en fus reconnaissante, j'avais bien du mal à parler. Le quatrième était Leo. Sa question manqua de me faire craquer définitivement. « Votre famille est avec vous ? » Je retins un sanglot, le plus bravement possible. Et je fis non de la tête. « Seulement mes cousines et mon cousin. » Tant bien que mal avec mes doigts qui tremblaient, j'enveloppais le reste de la barre pour plus tard. « Nous avec Bell, on est encore au lycée. Tu joues pour quelle équipe, Leo ? Et toi Leon, tu fais quoi ? » J'essayais de puiser en moi des forces de la Faith qui n'avait peur de rien ; elle devait bien être quelque part. Le plus discrètement possible, j'attrapais le bras de Bell et le serrai fort. J'avais besoin de soutien, de sa présence. « J'aimerais tellement me rendre utile pour quelque chose. Vous pensez qu'ils ont besoin d'aide ? » Il y avait tellement de monde dans le gymnase, et tellement d'enfants...


FRIMELDA





I TOOK THE STARS FROM OUR EYES ☽ and then I made a map and knew that somehow I could find my way back ; then I heard your heart beating, you were in the darkness too; so I stayed in the darkness with you

Anonymous
Invité
Invité
#Sam 24 Aoû - 20:35
Un ouragan, c’était vraiment casse bonbons. En soit est-ce que rester chez eux aurait été vraiment dangereux, l’appart étaient pas au premier étage, il allait résister. Enfin, promis, la prochaine fois il quitte la ville loin de cette merde, et il emporte Leo avec lui, juste pour être sûr qu’il soit en sécurité dans un chambre d’hôtel, et pas dans un gymnase bondé, odorant et bruyant. Et s’il refusait, il l’endormirait à coup de chloroforme et se débrouillerait pour le mettre dans la voiture. En attendant, pour cette fois, ils étaient coincés ici avec des lycéens qui selon Leon posaient trop de questions. Qu’est-ce que ça pouvait bien leur faire de savoir ce qu’il faisait dans la vie. Qu’ils continuent de poser des questions à Leo, c’était une star montante du football, dans vingt ans il raconteront à leur enfants et petits enfants qu’ils étaient coincé avec le meilleur joueur de football que l’état a connu, et même l’amérique pendant un ouragan!

“J’suis gardien dans un magasin.”


A ce qu’il l’aime ce mensonge, le meilleur de tous. En même temps sortire ‘j’me prostitue pour payer mes études’ c’est pas le top, surtout pour des lycéens qui doivent sûrement commencer à réfléchir à ce qu’ils vont faire après. Après, s’ils sont friqués, ils n’auront pas à faire comme lui, ou subir trois jobs étudiants en plus des études. Les études c’est bien plus flippant et stressant qu’un petit ouragan. La gamine demande s’il elle pourrait aider. Il n’y a qu’un façon de le savoir.

“T’as qu’à leur demander. Doit bien y avoir des trucs à faire.”

Lui voulait juste attendre, sans rien faire, et si les gosses se calmaient, il pourrait même piquer un somme. C’est pas une catastrophe naturelle qui allait l’empêcher d’avoir son sommeil réparateur. Déjà qu’il n’avait pas sa trousse de toillettes, ses dizaine de crèmes, et il devait avoir une tête hideuse. Et même pas un peu de fond de teint pour cacher ses cernes.
Anonymous
Invité
Invité
#Dim 25 Aoû - 19:21
Are we safe ?

Feat Faith, Leo and Leon
Un footballer, un gardien et deux lycéens : autant dire que vous étiez parés pour faire face à la fin du monde. Ou pas. Enfin, comme quoi il y avait de tout dans ce gymnase. Ça te ramène aux réflexions que tu as eues avec le père Gabriele : tous égaux face au ciel. Qu’importe le métier, l’âge, la situation financière ou matrimoniale on ne pouvait pas se battre contre les éléments. Vous étiez tous les quatre là, coincés, à attendre la fin d’un ouragan qui allait certainement causer du dégât, à attendre le constat, à anticiper ce que vous alliez trouver quand il serait temps de rentrer. Est-ce que ton immeuble serait encore en place ? Est-ce que tu apprendrais la disparition de certains visages ? Il y avait toujours des drames quand un ouragan passait, t’en étais venu à te dire qu’il fallait savoir se satisfaire de ne pas faire partir du lot des victimes.

Toi, tu as la chance d'avoir ta seule famille encore en vie loin de la région. Ton père était sur les routes, en sécurité, là où le vent ne souffle pas, là où il ne pleut pas. Là-bas, et tu te fiches bien où c'est, tu sais qu'il ne risque rien et ça t'avait suffi à aborder la tempête à venir de façon plus ou moins optimiste. Ce ne serait pas la fin du monde, du moins pas la fin du tien. Mais à Algiers, il y avait le père Gabriele, il y avait la famille d'Hatem. Tu ne sais pas s'ils ont pu trouver un abri, tu ne sais pas si, eux, ont eu la chance d'évacuer à temps. Tu sais ton cartier fragile, tu sais que s'il y a un endroit qui doit tomber sous la force du vent, c'est bien celui-là. L'endroit où on ne traîne pas, l'endroit où on regroupe les invisibles, ceux qui ne comptent pas. T'es inquiet pour eux Bell, et tu n'as aucun moyen de prendre de leur nouvelle. Tu ne pourras le faire qu'à la fin du cataclysme. C'est affreux de devoir attendre, d'être aussi impuissant. C'est le léger sursaut de Faith et son bras qui s'enroule autour du tien qui te fait lever la tête… Faith. Non, Bellamy, tes propres craintes devront attendre. Tu n'es pas impuissant, tu peux agir, là, tout de suite. Tu ne peux peut-être pas changer le cours des choses, mais tu peux essayer de rendre le passage de la tempête plus agréable. Pour elle. Spécialement pour elle. Tu te reprends, il le faut. C'est le moment d'être courageux, Bellamy.

« Je suis sûr que tout ira bien. » Déclares-tu en essayant de te faire le plus optimiste possible. « Les maisons sont barricadés et les autorités ont mis en place des dispositifs pour faire face à ce genre d’emmerde, ce n’est pas la première fois que ça arrive, ce sera pas la dernière, et on s’est toujours relevé à chaque fois. »

C’était un gros mensonge. La Nouvelle Orléans ne s’était pas toujours relevée des ouragans. Il y a un nom particulier qui tourne dans ta tête, Bell, un nom maudit. Mais en l’état actuel des choses mieux vaut ne pas considérer Donald comme un égal de Katrina.

« J’ai la chance d’avoir mon père en déplacement pour son boulot, il est routier, loin de tout ça. C’est cool. Et vous ? »

Tu presses doucement le bras de Faith de ta main. T’es là. Tu seras toujours là, autant qu’elle en ressentira le besoin. Tu ne peux peut-être pas chasser l’ouragan mais tu peux chasser autre chose. Se montrer courageux, Bell, être un roc. C’est ce qu’avait dit ton père, une fois, pendant ses phases philosophe de comptoir, quand il buvait un peu trop. Ça arrivait souvent. Il t’avait dit : « Le rôle d’un homme, fils, c’est d’être un roc pour les siens ! On se fout de ce que tu gagnes, du nombre de conquêtes que t’as eu, non, non, fils, c’est pas comme ça qu’on mesure la valeur d’un homme. Un homme, un vrai, il sait prendre soin de sa famille, il sait encaisser, arrêter les vagues pendant la tempête. T’as compris, Bell ? Faut être un roc. » un discours qui t’avais paru quelque peu gonflé, quand le seul roc de votre famille était une femme. Encore plus gonflé, parce que malgré tous ses efforts, on ne pouvait dire que ton père avait pu reprendre le flambeau après elle. Au lieu d’un roc, il était plus un petit rochet insolent qui n’arrêtait pas les vagues, mais finissait toujours par sortir la tête hors de l’eau. Tu ne penses pas avoir ce qu’il faut pour être le roc de qui que ce soit, tu ne penses pas être un « vrai » homme, si la définition de ton paternel bourré était la bonne. Mais tu pouvais essayer. T’allais essayer. Parce qu’à défaut d’être un roc, t’étais comme du gravier, particulièrement doué pour coller au pied.

« Ça ne coûte rien d’aller demander. Tu veux qu’on essaye, Faith ? »




La bokor
La bokor
Admin
Notes remplies : 1371
Faceclaim : Twinny + Lupita Nyong'o
Age : 103
#Dim 25 Aoû - 21:18
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Are we safe ?


Le gymnase est bruyant, pleins de cris, parfois de pleurs et de conversation, mais ça n'empêche pas d'entendre à l'extérieur le vent qui souffle fortement. D'ailleurs les rafales plus violentes que les autres, celles qui sifflent lors de leur passage, rappelant plus un long cri qu'un sifflement, ont tendances à faire crier les plus jeunes présents. 
Tandis que le groupe des quatre jeunes adultes discutent, se demandant s'ils pourraient aider, un groupe de la protection civile s'approche pour distribuer des plats chauds aux réfugiés qui le souhaitent. Et alors qu'ils arrivent à la hauteur du groupe, la radio du chef, seul moyen de communication fonctionnant actuellement, se met à cracher un drôle de son avant qu'une voix s'élève. 

- Tempête... Krrkrrr... sur Nouvelle-Orléans... Krrrkrr... Faut préparer les secours... Krrrkrrr... Des volontaires ? Ca souffle dur là bas et beaucoup de dégâts... Krrrkrrr... Aide bienvenue...

Le message, les quatre jeunes l'entendent, mais personne ne fait attention à eux. Le chef et un autre membre du groupe partent, laissant une femme seule pour finir la distribution des repas. Que se passe-t-il donc à la Nouvelle-Orléans ? Comment vont ceux qui sont restés là-bas ? Voilà les questions qui viennent à l'esprit de ceux qui ont tout entendu... Mais aucune info n'est officiellement donné.

Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a pas de réseau téléphonique, les communications par téléphone ou SMS sont donc impossible.
+ Vous êtes tous les uns à côtés des autres dans ce grand gymnase rempli de cris et de pleurs
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

code (c) rainmaker

Faith Fitzgerald
Faith Fitzgerald
Kindness and family
Notes remplies : 1955
Faceclaim : Kiernan Shipka © Astro
TC ~ Are we safe #2 De6960e4c12c96c4f85c213f58d12a6c5d6805ce
DC : Alex Lake & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 23 Lieu de vie : Garden District, dans une grande maison avec ses tantes Megane et Caitlyn, et leurs enfants Occupation : 3ème année d'université en Journalisme Statut civil : célibataire
#Lun 26 Aoû - 11:35

Gardien dans un magasin. C’était moi, où Leo inspirait une certaine hostilité ? Je hochai la tête, oui on pouvait leur demander, et c’était bien ce que je comptais faire. Je ravalais mes questions. Déjà que j’étais à bout de nerfs, il fallait que je m’évite de trop cogiter. Il avait bien le droit d’être de mauvais poil, après tout, nous étions tous sous le stress, nous risquions tous beaucoup, nous étions tous inquiets. Heureusement, Bell était là. Sa main sur mon bras me fit du bien. Il ne fallait pas qu’il me lâche, sinon, et je me connaissais trop bien, j’allais finir en crise d’angoisse, et je détestais me donner en spectacle de la sorte. Discrètement, je commençai à faire des exercices de respiration. C’est ce que ma psy m’aurait conseillé, j’entendais sa voix dans ma tête. « Je suis sûr que tout ira bien. Les maisons sont barricadés et les autorités ont mis en place des dispositifs pour faire face à ce genre d’emmerde, ce n’est pas la première fois que ça arrive, ce sera pas la dernière, et on s’est toujours relevé à chaque fois. » Il fallait que je lui fasse confiance. Que je leur fasse confiance, à tous ces gens qui vivaient dans une région où les ouragans n’étaient pas exceptionnels. J’aurais pu me mettre une claque en me rendant compte tout d’un coup qu’ils avaient tous déjà vécu ça, à plus ou moins grande échelle — pas moi. « C’est la première fois que je vis ça » murmurai-je du bout des lèvres, comme pour m’excuser de mon comportement. Je ne rajoutai rien de plus, parce que je ne voulais pas en plus passer pour la petite citadine de New York qui ne connaissait rien à la vie. Bell savait, au moins. « J’ai la chance d’avoir mon père en déplacement pour son boulot, il est routier, loin de tout ça. C’est cool. Et vous ? » Je les laissai répondre, parler de mes tantes m’auraient mis encore plus les entrailles à l’envers. Et je continuai de respirer à rythme régulier. Autour de nous, il me semblait que le bruit du gymnase s’amplifiait : les enfants pleuraient, les parents criaient pour avoir à boire, à manger, les gens s’inquiétaient. Mais tous cherchaient à s’entraider et cela me réchauffait le cœur. « Ça ne coûte rien d’aller demander. Tu veux qu’on essaye, Faith ? » « Oui ! » m’exclamai-je, sauvée par le gong. Je le remerciai mentalement d’aller dans mon sens. Mais à demander à qui, et demander quoi ? Nerveusement, je me mis à triturer une mèche de mes cheveux, étudiant la meilleure attitude à adopter pour avoir ne serait-ce que l’impression de me rendre utile. C’est alors qu’un groupe en uniforme passa près de nous, ceux qui distribuaient la nourriture et les boissons. Le grésillement de leur radio coupa court notre conversation et je sus sans les regarder que, tous, ils écoutaient les mots crachotés par les petites enceintes. Préparer les secours… Des volontaires… Ça souffle dur, des dégâts… Mon sang ne fit qu’un tour. C’était comme si un énorme poids s’était décroché de ma cage thoracique et m’était tombé dans les talons. J’en eus un vertige. Mon cerveau envoyait des SOS en signaux continus. Je devais être blanche comme un linge. Je sautai sur mes pieds. « Il faut que j’aille aux toilettes ; je reviens » dis-je principalement à l’adresse de Bell. J’étais obligée de mentir, parce que si je ne le faisais pas, il allait se mettre en travers de mon chemin. Je partis en direction des toilettes, au fond du gymnase, dépassant les gens sans les regarder. Je marchai mais j’aurais voulu courir, de toutes mes forces. Arrivée dans les toilettes, je me précipitai vers les lavabos pour me passer de l’eau sur le visage. Effectivement, j’étais pâle à faire peur. Mais mon cœur me faisait atrocement mal, tellement l’inquiétude l’affolait. J’étudiais la situation : comme je l’avais imaginé, il y avait une porte de secours. Après avoir pris une grande inspiration, je poussais la barre qui le maintenait fermée. Un coup de vent la rabattit si fort contre le mur que je crus que les gonds avaient cédé. Je fis un pas dehors, deux pas. La tempête me coupa le souffle. Elle était si fort que je sentais la violence du vent sur chaque parcelle de ma peau ; je tanguais, au milieu du parking, j’étais en plein cauchemar. Mais je n’avais qu’une seule idée en tête : je ne pouvais pas rester ici. C’était au-dessus de mes forces. Si le monde s’effondrait à la Nouvelle-Orléans, je voulais retrouver mes tantes et vivre l’enfer avec elles. Je me fichais bien de ce qui pouvait m’arriver.
FRIMELDA





I TOOK THE STARS FROM OUR EYES ☽ and then I made a map and knew that somehow I could find my way back ; then I heard your heart beating, you were in the darkness too; so I stayed in the darkness with you

Anonymous
Invité
Invité
#Lun 26 Aoû - 18:39
J’ai l’impression de me retrouver au lycée dans une salle de sport, sauf que dehors c’est l’apocalypse. Je regarde mon téléphone sans arrêt, mais la barre reste toujours vide. Il n’y a pas de réseau. Je ne saurais pas si mon père va bien, pas plus que Juliet. Je hausse un sourcil à la réponse de Leo, gardien dans un magasin, je m’attendais à ce qu’il dise gardien de nuit. Il faudra vraiment que je lui pose des questions. Je ne sais pas ce qu’il fait réellement et je me demande vraiment pourquoi il ne m’en parle pas. Je tourne la tête vers les deux autre et vers la jeune fille qui me demande dans quelle équipe je suis.

« Les saints »

C’est l’équipe de la ville. Je ne suis pas là depuis longtemps, mais on a déjà joué un match et ça a été une des plus belles parties de ma vie, même si tout n’était pas parfait, loin de là. Je me demande pourquoi je n’ai pas insisté pour qu’un hélico nous prenne avec ma famille, voir un jet, après tout maintenant j’ai les moyens et je sais que certains feraient n’importe quoi pour moi.

Faith à l’air chamboulée quand je lui parle de famille, peut-être que je n’aurais pas du poser cette question, mais elle a l’air autant attaché que moi au siens. Je tourne la tête en entendant le grésillement d’un talkie-walkie du groupe de protection. Mon sang ne fait qu’un tour et je dois ne pas être mieux que Faith qui change de couleur. J’aurais bien trouvé la même excuse que la demoiselle, mais je me contente de poser ma main sur celle de Léon et de la serrer. C’est presque instinctif. J’ai besoin d’être rassuré. Je ne veux pas qu’il arrive quoi que se soit à mon père, ni à personne d’autre d’ailleurs. Besoin de secours … pourquoi je ne suis pas resté avec lui ? Je sens mon cœur battre à tout rompre dans ma poitrine. Je ne peux rien faire d’ici, mais on ne peut pas non plus sortir, ça serait trop risqué, même si ce n’est pas l’envie qui m’en manque. J’espère que la demoiselle va bien et je ne peux pas m’empêcher de demander à son ami :

« Tu crois que ça ira ? Elle a l’air de ne pas très bien gérer tout ça, on devrait peut-être aller la voir ? »

On aimerait être tout seul dans ces moments-là, mais c’est justement ce qu’il ne faut pas faire, peut-être qu’il devrait juste y aller lui.
Anonymous
Invité
Invité
#Lun 26 Aoû - 20:33
Il n’y a plus qu’une seule personne qui distribue les repas, les autres sont partis aider ailleurs. Cool, cool, cool. Clairement tout va bien! Le vent et la pluie se font bien entendre, c’est vraiment flippant comme bruit, faudrait enregistrer et l’envoyer à un studio qui fait des films d’horreurs, ça pourrait servir. Ca va pas être simple pour dormir avec tout ce boucan. La jeune fille qui demandait il y’a quelques minutes à peine si peut-être les bénévoles avaient besoin d’aide avait sa réponse, clairement oui. Leon qui pensait qu’elle allait sauter sur l’occasion pour aider c’était bien trompé. A la place elle court aux toilettes. C’est pas là bas qu’elle va aider. Leo s’inquiète pour elle.

“Elle va bien finir par revenir, les toilettes d’un gymnase c’est quand même la partie la plus dégueux.”

Il plaignait les agents d’entretiens, ça devait être l’horreur de bosser dans ce genre d’endroit. Surtout après le passage d’autant de personne dans un tel espace. Il préfère mille fois son métier à celui de ces agents. Il aurait eu vite fait de gerber ses tripes en moins de deux. Les gens sont des porc, quand il devait faire les toilettes dans les cafés où il bossait, il avait tout le temps envie de vomir, et c’est arrivé plus d’une fois. Enfin, ce n’est pas un souvenir qu’il a envie de se rappeler.

“De toute façon, faut bien qu’elle s’y fasse, au moins elle est en sécurité ici… même si les cris des gamins c’est chiant.”

Ce qui stressait le plus Leon c’était les cris, et son propre fils. Si l’endroit était utilisé comme refuge, c’est que c’était plutôt sécure. Si seulement tout le monde pouvait se calmer. En fait, dans ce genre de situation, il faudrait distribuer un bédo à tout le monde, ça se passerait beaucoup mieux. C’est sûr les gens s’inquiètent pour leurs proches, mais bon, en soit, ils vont bien avoir trouvé un refuge, et puis de toute il n’y a rien qu’ils peuvent faire. Alors que les gens arrêtent de paniquer, ou à la limite, qu’ils paniquent en silence.

"Elle a juste besoin de souffler un peu. Et elle va revenir! Faut juste lui dire que ça va aller. Le gymnase à survécu au précédents ouragans, il va tenir contre celui-là!"

La seule chose qu'il y a à faire, c'est attendre que ça passe. C'est peut-être plus facile à dire qu'à faire, mais pas le choix.
Anonymous
Invité
Invité
#Lun 26 Aoû - 22:50
Are we safe ?

Feat Faith, Leo and Leon
Les bruits qui parviennent de la radio sonnent comme un douloureux rappel à l'ordre. Tu avais dit que ça irait. Tu avais dit qu'il n'y avait rien à craindre, parce que ce n'était pas la première tempête… Parce que ce ne serait pas la dernière. C'était un mensonge, et tu le savais. Tu le savais, et pourtant que cet élément extérieur le rende officiel te révulse, fait naître en toi un sentiment d'anxiété et de colère que tu peines à maîtriser. Tu penses au père Gabriele, à l'église, à Hatem et sa famille. De lourds dégâts qu'ils avaient dits, un besoin de renfort. Et merde. Tu te fais violence pour garder ton calme, Bellamy, tu penses qu'en l'état actuel des choses, c'est la meilleure carte que tu puisses jouer. Tu as voulu te montrer optimiste, si toi tu commences à paniquer, comment s'en sortir ? Tu te le devais, pour garder la face, l'image intacte. Tu avais le sentiment que tu n'avais pas le droit de laisser la peur et l'angoisse prendre le dessus. Ton regard dérive sur Faith. Ouais, il fallait être courageux.

Elle se lève, tu la sens tremblante, ébranlée par les mots crachés de la radio. Tu sais qu'elle angoisse, tu sais qu'elle doit imaginer le pire en ce moment, tourner en boucle des images, des scénarios qui lui font plus de mal que de bien. Tu le sais et pourtant, tu te sens con, parce que tu ne sais pas quoi dire. Toi-même l'angoisse de tort les boyaux. Tu repenses à ta discussion avec le père Gabriele, à ce sentiment confus que tu avais ressenti… Et si tu t'étais trompé ? Si tu avais dû rester en ville ? Être avec les gens du quartier ? Si tu… Non. Rester rationnel, tu te devais de rester rationnel. Tu ne pouvais rien faire, que tu sois là où ailleurs quelle importance… On ne peut pas lutter contre les éléments. Ça ne servait à rien de tourner en boucle, encore et encore, le problème, ça ne servait à rien. Tu regardes Faith, impuissant. Sans doute, a-t-elle besoin de lâcher du lest, d'aller pleurer un bon goût. Tu prends son départ pour un besoin brusque d'intimité et si tu meurs d'envie de la suivre parce que l'angoisse ne te quitte pas, tu penses qu'il est nécessaire de respecter cela. Parfois, il faut être seul face à soit même pour ordonner ses idées, arrêter les faux-semblants et juste mettre ses sentiments à nu, un bon coup. Tu détournes le regard quand tu la vois disparaître, passe une main fatiguée sur ton front.

« Putain quelle merde… » Lâches-tu enfin.

Les mots de Léo, t'arrachent une expression d'impuissance, un regard incertain. Oui… Oui, peut-être que tu devrais ? Tu ne sais pas. Là, tout de suite, tu n'es plus sûr de rien. Tu ne sais pas si tes mots l'atteindraient. Tu ne sais pas si elle s'énerverait de te voir briser son intimité. Tu pouvais comprendre la nécessité de la solitude pour la ressentir excessivement souvent. Tu pouvais comprendre pourtant, ce serait mentir que de dire que tu ne t'inquiètes pas. Tu as un mauvais pressentiment. Le même qu'à l'église, quelques jours plus tôt. Est-ce que ce serait égoïste et mal de te lever ? D'aller voir ? Tu sais que ce n'est pas pour elle que tu te lèverais, parce que tu penses qu'elle a sincèrement besoin d'être seule. Si tu lèves, tu sais que ce sera pour toi, pour satisfaire le besoin égoïste de la voir, d'être rassuré, de chasser ce mauvais pressentiment qui tord, de plus en plus les boyaux. Tu restes silencieux quelques secondes, à côté de Léo, Léon donne aussi de la voix. Il faudra bien qu'elle s'y fasse…

« Je le sais bien mais ce n’est pas aussi simple… » Tu soupires, tu sens que tes nerfs lâchent, doucement mais sûrement. Tu ne sais pas comment ils vont, eux deux, surtout Léon, pour se maîtriser. C’était peut-être ça la différence entre des mômes et des adultes. Ils ont le courage en plus. Tu soupires, te lèves d’un bond. Puis merde, au pire elle t’enverra bouler, au mieux tu pourras souffler. « Je vais aller voir. »

Tu pousses la porte des toilettes avec un léger déglutissaient. Tu ne sais pas si tu seras assez fort pour affronter le spectacle d’une Faith en pleur ou en pleine crise. Tu n’as jamais été très patient. Tu n’as jamais été très adroit avec les gens. En fait, tu n’avais jamais affronté ce genre d’épreuve. Les crises, c’était toi qui en piquait, les rares fois où ça arrivait. Tu rentres, tu t’attendais à tout. Sauf à ça. Tu contemples, incrédule, les toilettes vides, silencieuses.

« Faith ? »

L’espace d’une seconde, tu restes con, statique, t’en viens à te demander si tu ne t’étais pas trompé, si tu n’avais pas rêvé cette Faith qui s’enfuit quémander sa dose de solitude. Pourtant non, t’es pas fou, pas encore à ce point du moins. Tu arpentes à pas incertains la pièce, tu n’entends rien. Rien du tout. Juste le bruit du vent qui souffle derrière la porte… La porte. La por...

« … Non. »

L’idée qui traverse ton esprit te glace, tu sens ton corps frémir d’horreur, la peur soudaine te torde l’estomac, te marteler le cœur. Faith était rentrée dans cette pièce mais il n’y avait personne, rien, nada, sauf une porte. Une porte de secours. Une porte qui menait à l’extérieur. L’extérieur, en pleine tempête.

Ton sang ne fait qu'un tour, la panique fait mouvoir tes membres raidis par l'effroi. Tu te précipites, pousse la porte d'une force que tu ne te connaissais pas. Le vent s'engouffre, violent, t'aveugles l'espace d'une seconde. T'ouvres les yeux, le sang bat tes tempes, Bellamy. Tu vois au loin cette silhouette qui a l'air d'un coup si fragile, il te semble qu'elle pourrait s'envoler ou disparaître à la moindre bourrasque. Tu fais un pas, la porte encore retenue. Tu ne sais pas si c'est de la panique ou de la lucidité, mais ton premier réflexe est d'hurler pour appeler à l'aide, tu hurles à t'en déchirer les cordes vocales, en espérant que quelqu'un entende ton appel.

« QUELQU’UN EST DEHORS J’AI BESOIN D’AIDE ! »

Tu pourrais rester là, mais tu vois Faith s’éloigner et ton corps bouge tout seul. Tu ne sais pas si c’est du courage ou de l’inconscience, tu as cessé de réfléchir en cet instant. Tu entends la lourde porte claquer derrière toi, le vent te déséquilibre mais tu ne fais plus attention à rien. Tu as le regard rivé sur Faith. Faith qui avance. Faith qui se met en danger. Tu cours maladroitement.

« ATTENDS MOI FAITH ! » Tes pas s’accélèrent. Tu dois la toucher. Tu dois la ramener. Vite. Vite. Tu tends la main, agrippe son épaule. « MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS ?! » Tu hurles, autant bien pour couvrir le bruit du vent que pour laisser exploser la peur qui te retourne la tête. « TU VEUX MOURIR IMBÉCILE ? C’EST CA TON PLAN DE GÉNIE ? PARTIR A PIED JUSQU’A LA VILLE ?! PARCE QUE TU PENSES QUE JE VAIS TE LAISSER FAIRE ?! » Tu la force à se retourner, à te faire face, ton expression est un mélange de peur, de colère, de panique, tu ne t’es plus vu comme ça depuis très longtemps Bellamy. « C’EST DANGEREUX, TU VAS TE TUER ! TU NE POURRAS AIDER PERSONNE SI TU MEURS, IL FAUT RENTRER, OK ? »

[HRP : C'EST EXTRÊMEMENT LONG JE SUIS DÉSOLÉE]




Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum