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TC ~ Help center

Sweet Home Louisiana :: Pause :: Intrigue Ouragan

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1, 2

Jade K. Pham

I swear i'm a dude

Présence : En douce remise en route
Notes remplies : 1994
Faceclaim : Pierre Xo | Ava : bibi & CS : Elina ♥
TC ~ Help center - Page 2 9w25

DC : Eleonora M., Sheamus W. et Kjaran V. Age : 33 Lieu de vie : Chez Christopher Hawkins aka Devon (Lakeview) Occupation : Styliste et serveur au Hunk Oasis Statut civil : Célibataire / Polyamoureux

#Mar 3 Sep - 1:21

♫ ♪Help Center

@Ezekiel Davis ; @Ruben A. Leary ; @Luka Oliveira

Jade sentait la panique le gagner, lentement mais sûrement. La foule l'entourant commençait à s'agiter. Si même les habitants, que le serveur imaginait habitués à ce genre d'évènement n'étaient pas rassurés, c'est que ça devait être sacrément la merde dehors.

« Je vais avec Ezekiel. » Dit-il soudainement, après avoir écouté d'une oreille ce qui se passait autours d'eux. Il avait besoin de s'occuper l'esprit au lieu de tourner comme un rat en cage. Il passa le bras dans bretelle de son sac à dos (il était terrifié à l'idée de se faire voler les quelques affaires qu'il avait emporté) et s'éloigna avec l'homme.

Plusieurs fois, il manqua de se prendre les pieds dans les meubles ou les affaires d'autres rescapés. Grognant, il sorti son téléphone de sa poche et lança la fonctionnalité lampe-torche, lui permettant de regarder où il mettait les pieds. « J'veux pas vous contrarier, mais vous êtes... Je sais pas, psy
? Consultat ? Bref, vous êtes biens des choses, mais pas ingénieur en bâtiment. Vous en savez rien du tout. » Jade avait mis de côté sa règle "toujours être gentil avec les gens beaux" pour exprimer ce qu'il avait sur le coeur. Il était terrifié à l'idée d'un bout de toiture se barre, les laissant sans protection face à la pluie torrentielle.

Il suivit Ezekiel en silence, jusqu'à une petite pièce sans fenêtre. Les étagères métalliques tremblaient et tapaient contre le mur, produisant un bruit aussi répétitif qu’insupportable. Le serveur n'avait pas compris ce qu'ils cherchaient et se contenta de rester près de la porte, éclairant un maximum la pièce grâce à la faible lumière de son téléphone. « Au fait, je me souviens de vous ! Vous étiez passé à l'Oasis, nous parler des dangers de l'alcool et tout. C'était cool. D'habitude les mecs avec une aussi belle gueules que la vôtre viennent surtout pour danser sur scène. » Jade manquait décidément de subtilité.

Malgré les bruits provoqués par l'Ouragan, il pouvait entendre la foule s'agiter dans la pièce principale. Il n'avait absolument pas hâte de retrouver tout le monde. Bien au contraire. Il aurait préféré passer la nuit seul enfermé dans un placard. Puis une voix forte prononça un discours dont il ne pu saisir que des brides et un semblant de calme revenu. Une poignée de minutes plus tard, plusieurs faisceaux de lumières éclairaient la pièce, indiquant que des lampes commençaient à être distribuée. Jade en profitant pour observer, toujours de loin, s'il parvenait à localiser sa colocataire, perdue de vue depuis leur dispute, mais aucun visage ne ressemblait au sien.

« Vous trouvez ce que vous cherchez ou vous avez besoin d'aide ? » Finit-il par demander, tournant la tête vers Ezekiel et le bordel encombrant la pièce. « Dîtes, je peux vous demander si vous étiez là pour Katrina ? Tout le monde en parle comme d'un putain de traumatisme. Vous pensez qu'on est en train de vivre un truc comparable ? » Sa voix était bien moins assurée que précédemment, mais encore une fois, dire ce qu'il avait sur le coeur lui faisait le plus grand bien.

code by exordium.

Hors RP:

- Best trio -

Invité

#Dim 8 Sep - 1:38

@Ruben A. Leary ; @Jade K. Pham ; @Luka Oliveira

On se séparait finalement en petit groupe histoire d’essayer de couvrir du terrain plus rapidement, de pouvoir essayer de trouver tout ce dont les gens avaient besoin pour s’en sortir et surtout essayer d’aller mieux avec cette grosse panne aussi! C'était difficile de garder les gens calme quand tout devient noir! On marchais , Jade et moi en essayant de ne pas se faire mal ou quoi que ce soit...Même avec ma lumière de portable ce n'était pas évident!

Vous avez raisons je ne suis pas ingénieur, mais je connais quand même pas mal le bâtiment pour devoir payer les gens qui en prenne soins et je tente de m’assurer que ce soit un endroit sécuritaire!

Je n’avais pas mal pris son commentaire bien au contraire, il avait raison je ne suis pas ingénieur mais je dois entretenir le bâtiment quand même donc je sais que je fait les travaux régulièrement pour m’assurer que tout est en ordre et tiendras bien! Je sais que nous sommes dans une régions à risque des ouragans alors je tente de la renforcer dès que je le peu, essayer d’avoir un endroit vraiment sécuritaire pour les moments comme ça...Je souriais amusé quand même du nouveau commentaire que le jeune homme qui me suivait me fit.

Et bien je suis content que la conférence vous est été intéressante! Je pense qu'elle n'aurait pas été autant agréable si je serais monté sur scène,. je n’est pas grand talent à la danse!

Je n’avais pas rajouté sur le compliment qu’il m'avait fait, simplement parce que...Que dire la dessus? J’étais bien embêtée de faire quoi que ce soit! On entendait les vents qui soufflaient de plus en plus fort, la pluie qui frappait violemment les murs extérieur et en plus de tout ça , une voix forte retentit aussi..On entendait le policier qui tentait comme il le pouvait de rassurer tout le monde, d’essayer de garder les gens le plus calme possible...

Malheureusement je ne trouve pas encore...C'est une petite génératrice qu’on pourrait au moins concentrée dans la grande pièce pour avoir un peu de lumière..

Je lui donnais les indices pour essayer de l’aider à chercher, je ne savais pas si elle fonctionnera encore super bien mais ça pouvait valoir la peine de la trouver et l’essayer! On aurait peut-être un peu de chance….

Je suis arrivé la même année ou il y a eu Katrina en fait...Je suis arrivée plusieurs mois avant donc j’étais présent oui…

Je me souviens quand Katrina avait été annoncé , j’avais réellement songé à retourner chez moi! Mais j’avais plutôt décidé d'affronter tout ça et d’aider du mieux que je le pouvais...Ce qui n'avait quand même pas été vraiment génial….

Honnêtement, c'est beaucoup moins fort, Katrina était…..Un vrai désastre...Il annonce celle-ci beaucoup moins forte que Katrina, normalement on devrait s’en sortir avec beaucoup moins de dommage...Katrina a mis beaucoup de gens à la rue , beaucoup de maladie on éclater ensuite...Je comprend que plusieurs est vécu un grave traumatisme!

[/quote]

Invité

#Lun 9 Sep - 16:20

Wake me when it’s over

Distract me from my thoughts
'Cause I'm sinking lower
Sinking lower
It's getting hard to breathe
Don't wake me till it's over
Till it's over

I'm not too far away
But I keep it close
This distance that I hold
It keeps me all alone
My hands begin to shake
When storms approach
From my memories
It'll be okay at most

△ Vorsa - Wake me when it’s over

Ruben & Luka & Jade & Ezekiel

Ca ressemble quand même à un film d’horreur, c’est ce que je pense en slalomant avec prudence entre les gens. Chacun a peur, chacun a sa petite histoire. Un doudou lapin abandonnés sur le sol. Une chaussure. Tiens, des déchets. Des bras qui se serrent et rassurent leurs proches. Des regards qui se lèvent lorsque je passe.

J’arrive enfin vers le cartons alors que Luka est en plein milieu de son discours. Ceux qui contiennent les bouteilles d’eau ont déjà été ouverts et la distribution a commencé. Je fais de mon mieux pour ouvrir les cartons plonger mes mains pour en découvrir le contenu. Comme ça elles s’occupent au lieu de trembler. Avec d’autres volontaires, on se relaie pour que tout le monde puisse posséder une lampe-torche. Dehors le vent continue de souffler. Tiens bon, Ruben. Encore quelques heures. La seule chose qui me fait tenir c’est la perspective de pouvoir terminer tout ça et d’aller noyer mes neurones survivants dans la bouteille d’absinthe que j’ai apporté. Ma bouée. Mon phare. Quand je serai murgé, tout ça ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Je sais. Quelle ironie quand on est planqué dans un centre pour aider les toxicomanes. Luka vient me surprendre dans mon dos, une main compatissante sur l’épaule. Je hoche la tête, murmurant toujours d’une voix blanche en me retournant vers lui:

« Ouais - ouais ça va…toi ?»

Un grand boum se fait entendre. Plus fort qu’un coup de tonnerre. Comme une bombe.

BOMB. Budger of history. Brake of time

Je sursaute de surprise; lâchant par ailleurs ce que je tenais en main, yeux fermés, les poings serrés contre mes oreilles.

« BOLLOCKS !»

Je me pince les lèvres après avoir laissé sortir cette insanité.C’était quoi ça ? Déjà les murmures se soulèvent en vagues entrecoupés de petits cris. C’est moi où on entend la pluie frapper plus fort ? Je garde les poings serrés, muscles contractés pendant un moment. Je maudis tous les dieux. Je me maudis.

Cette ville va me tuer. Elle veut ma peau.
Je m’y noie déjà.

« Désolé»

Je ramasse la lampe torche que j’ai fait tombé et je l’allume. Miracle elle fonctionne encore. Quel boulet. je force néanmoins un petit sourire pour essayer de changer de sujet. Un peu de distraction ça me ferait du bien.

«Je parie que vous n'avez pas des tempêtes comme ça au Canada !»

:copyright:️️BESIDETHECROCODILE @Luka Oliveira @Jade K. Pham @Ezekiel Davis

Invité

#Mer 11 Sep - 13:39

@Ezekiel Davis @Jade K. Pham @Ruben A. Leary

Welcome to Hell

Maintenir l’ordre et la sécurité de chacun alors que tout le monde est en effervescence et au bord de la crise de nerf, vaste programme qui relève presque du miracle. Un immense poids qui pèse sur les épaules de Luka. Bien qu’il ne soit pas le seul policier sur les lieux, il prend très à cœur la tâche qui lui incombe. S’il arrive quoi que ce soit à l’un des rescapés présent entre ces murs, il en sera responsable. Une chance qu’il sache mettre de côté ses propres émotions pour s’occuper des autres. Son discours terminé, les gens un minimum rassurés, il peut rejoindre Ruben près des cartons. Les lampes torche sont finalement trouvées et quelques personnes aident à la distribution. A présent, des flashs de lumière éclairent un peu partout. On y voit un peu plus clair et cela rassure les plus effrayés. Les enfants notamment. Le vent souffle toujours et Luka serre les dents, priant de toutes ses forces pour que le bâtiment tienne bon.

Main sur l’épaule de son ami et Ruben lui assure qu’il va bien. Moyennement convaincu, Luka. Mais il ne peut pas le blâmer. Lui non plus n’est pas serein à cent pour cent. Un grand bruit se fait entendre, l’empêchant de répondre à sa question. Sous la surprise, le lieutenant ne peut s’empêcher de resserrer ses doigts sur l’épaule de l’agent immobilier. Celui là était violent. Le sursaut passé, Luka jette un œil autour de lui, éclairant les environs avec le flash de son téléphone pour s’assurer que tout va bien. Les gens ont eu peur, le brouhaha reprend, mais rien d’alarmant. A priori. Dans le même temps Ruben se met à hurler, lâchant tout ce qu’il tenait dans ses mains. Luka dépose son téléphone sur la table devant lui pour pouvoir poser ses deux mains sur les épaules de son ami. « Ce n’est rien, Ben. La tempête a surement envoyé un truc contre l’un des murs. » Même si, étrangement, le bruit du vent et de la pluie se fait plus pressant.

Il s’excuse, ramasse sa lampe et change de sujet. Soit. Luka s’efforce de sourire, même si le cœur n’y est pas vraiment. « Non en effet. Nous à part la neige… L’hiver c’est assez galère d’ailleurs pour circuler. Il ne neige jamais ici ? » Pas vraiment le même climat. « J’adorais jouer dans la neige quand j’étais petit. On faisait des bonhommes de neige, des batailles de boules de neige avec mon frère… » Ah Cali… Cette belle époque est révolue. En repensant à son jumeau, l’angoisse lui tiraille les entrailles. Il doit se faire violence pour ne pas se laisser submerger par le stress. « On passe Noël en short ici ? » Change de sujet, ça vaut mieux. Il est déjà venu dans cette ville, Luka, par le passé. Mais n’a jamais passé les fêtes de fin d’année à la Nouvelle-Orléans. S’efforce même de maintenir une conversation pleine de légèreté pour aider Ruben à se détendre. « Tu n’es jamais venu au Canada ? Tu as déjà voyagé ? » Mieux vaut s’occuper l’esprit et tenter de chasser tout ce stress qui ne fait que monter de minute en minute.

AVENGEDINCHAINS

Jade K. Pham

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#Mer 11 Sep - 16:35

♫ ♪Help Center

@Ezekiel Davis ; @Ruben A. Leary ; @Luka Oliveira

L'homme ne releva pas le compliment et Jade, bien qu'un peu déçu, n'insista pas. Ce n'était pas le bon lieu pour improviser une séance de speed dating, quoi que l'obscurité aurait donné une nouvelle dimension à l'idée de blinde date. D'ordinaire, le serveur aurait relancé avec un commentaire sur le fait qu'il se désignait volontaire pour donner à Ezekiel quelques leçons de danse, mais non. Il resta silencieux et hocha la tête lorsqu'on lui décrit ce qu'ils étaient venu chercher dans cette pièce. Jade quitta l'encadrement de la porte pour s'approcher des étagères. Beaucoup de cartons, de dossier et de bordels en tous genres.

« Cette journée ressemble déjà à l'apocalypse. J'ai du mal à imaginer du vent plus fort. » Il se rendait compte que sa réponse était certainement ridicule. Le genre de trucs que seuls les nouveaux arrivants pouvaient dire, mais tant pis. Il n'avait rien trouvé mieux et le silence lui foutait les jetons, laissant beaucoup trop de places aux hurlements du vent.

Jade navigua dans la pièce, observant tout mais sans oser toucher. Il ne voyait rien qui ressemblait de près ou de loin a un générateur. Finalement, il s'approcha et déplaça les objets afin d'observer ce qui se trouvait derrière. Après plusieurs longues minutes, ses doigts s'arrêtèrent sur une sorte de moteur, ou de batterie. Ce n'était pas ses connaissances en mécanique qui lui permettraient d'identifier la nature de l'objet. « Hey ! Je crois que je l'ai. » Il se décala d'un pas afin de laisser le maître des lieux venir voir s'il ne s'était pas trompé. « Du coup, on en fait quoi ? » Dit-il en regardant nerveusement en direction de la pièce principale. Les bruits étranges de l'extérieur ne s'affaiblissaient pas, bien au contraire, et Jade s'inquiétait pour sa colocataire ; elle ne connaissait certainement personne dans ce bâtiment, et il l'imaginait déjà tapis dans un coin à trembler de peur et de rage à son encontre.

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- Best trio -

Invité

#Lun 16 Sep - 2:04

@Ruben A. Leary ; @Jade K. Pham ; @Luka Oliveira

Je me souviendrais toujours que les premiers jours de Katrina, j’avais maudit ma venu ici. J’aimais beaucoup l’endroit mais j’aurais préféré ne jamais connaître ce genre de choses dans ma vie.. Ce n’est pas un événement qui devrait arriver un jour à qui que ce soit honnêtement..C'est simplement horrible et plein de gens en ressorte complètement traumatisé en fait...Je comprends que beaucoup de gens encore présent dans la salle aujourd’hui ici même avait connu cette expérience et ne voyais dans ce nouvel ouragan que plein de souvenir négatif...Je souriais légèrement quand le jeune homme avec moi me disait qu’il avait du mal à imaginer des vent plus fort..

Difficile à imaginer oui en ce moment , mais clairement c'était encore plus fort...J’espère que tout le monde a trouver un refuge quand même parce que je ne voudrais pas être dehors dans cette température!

Je ne pouvais même pas imaginer ce que les gens qui sont dehors, si il y en a , doivent ressentir...J’avais quand même eu de la chance dans la vie et jamais jusqu’à présent malgré tout et j'espérais que la vie continue comme ça….Pour le moment, ce que je voulais le plus était de trouver cette fichu génératrice! Je savais que ca n’allais pas faire de miracle, mais si au moins ça pouvait aider à allumer quelque lumière dans la grande salle, ça réconforterais un peu les gens! Je cherchais de mon côté et Jade commençait ces fouille aussi, jusqu’à ce que finalement il me disait qu’il l'avait! Je m’approchais de lui pour voir effectivement la génératrice!

Génial!

Je posais une main amical sur l’épaule du jeune homme comme pour le remercier! J’étais bien content de voir cette mini sauveuse du moment!

On va l’apporter dans la grande salle , il y a des lumière qu’on pourras brancher dessus et ca devrait aider!

Bon ce ne sera pas non plus comme une lumière de plein jour,mais c'est quand même mieux que rien! On apportait alors la génératrice dans la pièce ou je me dépêchais d’aller placé la ou besoin et j’allumais au moins une lumière qui étais assez forte pour éclairer au moins un peu tout le monde...Je ne savais pas combien de temps ça allait durer, mais au moins le temps qu'elle fonctionnera ce serait déjà ça de gagner! Je retournais ensuite vers les autres.

C’est le mieux que j’ai pu trouvé pour nous faire un peu de lumière, mais je ne garantis pas qu’elle survivrait des heures puisqu’elle n’est pas trop grosse!

Invité

#Mar 17 Sep - 21:35

Wake me when it’s over

Ruben & Luka & Jade & Ezekiel

J’inspire, je déglutis. J’essaie de me reprendre et de cacher mes tremblements. Je déteste cette sensation. Il y a une moiteur qui me colle contre la nuque.Spectre moite et glacé des doigts des noyés. J’ai les nerfs en pelote. Je m’accroche comme je peux, même si c’est à une lampe-torche inutile. Il y a de la tension, de l’électricité dans l’air qui semble se raréfier. Tout le monde retient un peu sa respiration dans le noir, moi aussi. Luka tente de me rassurer, faisant appel à la physicalité de son geste pour me ramener dans le moment présent. Mais le moment présent n’a rien d’enchanteur, d’agréable ou de vivant. Je veux le fuir. Courir loin. Que le sol s’ouvre en deux et que je puisse disparaître. Au moins je serai à l’abri du vent.

Je hoche la tête. Oui la tempête a sûrement envoyé un truc contre les murs. Mais quoi ? Dans quel état on va retrouver la ville ?

Luka.
Accroche-toi à Luka.

C’est quand même mieux qu’un vague souvenir, qu’une danse fantômatique avec le démon de la bouteille. Allez Ruben du nerf, bon sang ! C’est que mon père dirait s’il était là. Ooh...Il serait si déçu.

« Il a neigé une fois...en 2004. Ca n’a pas tenu.»

9 mois avant Katrina. Je m’en souviens. J’avais été transporté par l’euphorie. On était tous sortis dehors. Je m’en souviens de la grâce paresseuse avec laquelle la neige tombe, les cristaux cotonneux qui valsent, aussi léger que des plumes. Le gris sur le gris du ciel. Le baiser froid des flocons dans mon cou avant de mourir et les perles d’eau glacée qui me faisaient frissonner en se faufilant le long de ma clavicule. Ca ne te rappelle pas quelqu’un, Ruben ? Quelqu’un qui te rappelle la neige et la pluie ?

J’étais si heureux à ce moment-là de ma vie. Je m’attendais certainement pas à ce que tout bascule deux saisons plus tard. Dieu donne, et Dieu reprend. C’est ce que maman dirait. Si elle était là.

« Ca devait être fun. Les noëls blancs, comme dans les films»

Je peux facilement les imaginer. Luka en train d’envoyer une boule de neige en plein dans le visage de son jumeau qui prend la mouche et qui se met à le poursuivre. Je peux presque entendre les éclats de rires et la neige qui crépitent sur leurs chaussures. Emmaillotés tous les deux sous écharpes, bonnets et manteau gonflés de plumes. Une vraie carte postale...Passer noël en short ? Je force un léger rire et un sourire tout en reprenant ma tâche.

«Ahah. Toi tu pourrais ! Short, lunettes de soleil et chemise hawaïenne avec un bonnet de père de noël.»

Tu parles trop, Ruben.

« J’suis jamais allé plus loin que l’Ohio - pour voir ma soeur.» Je reprends, un peu plus détendu par les images agréables implantées dans ma tête.« Mais j’aimerai partir un jour. Voir l’Irlande. Visiter l’Europe. Et toi ?»

Avant de mourir. Il y a tant de choses que je veux encore faire...avant de mourir. Ecrire des poèmes, des pages, des romans.
Aimer vraiment.

Soudainement le clignotement des néons se fait entendre. Tout le monde relève la tête alors que la pénombre s’enfuit. Une lumière qui s’allume et tout de suite c’est plus cosy et moins menaçant comme atmosphère. Je regarde Luka et soupire :

« Voilà c’est déjà Noël !» je marque une pause, agitant les lampes torches que je déballais.« Lumière et cadeaux...Bonne année ! »

Moi un brin cynique ? J’essaie, ok.

Du coin de l’oeil j’observe les deux autres volontaires de tout à l’heure qui reviennent vers nous. Mais si c’est pas la joie, j’essaie de garder la tête hors de l’eau:

« Bien joué c’est….déjà bien mieux que rien.»

Voyons le bon côté des choses.

:copyright:️️BESIDETHECROCODILE @Luka Oliveira @Jade K. Pham @Ezekiel Davis

La bokor

Admin

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#Dim 22 Sep - 21:44

Storm on New-Orleans

Katrina is back ?

Help Center

Le retour de la lumière au sein du refuge rassure les personnes présentes. Enfin de quoi voir, et tout de suite la tension descend d'un cran, mais guère plus car dehors, le vent souffle toujours fortement, et par moment l'impression que la bâtisse bouge est présente. Le générateur est ramené dans la pièce principale, et les petites lampes distribuées rapidement à tout le monde, ainsi que des vivres ramenés par les autorités. Et le temps passe. Lentement. Trop lentement.

La tempête balaye la ville, des bruits non identifiables se font entendre dehors. Sûrement une voiture qui s'est faite soufflée. Ou bien un arbre qui a chuté non loin. Ou encore autre chose. Tout est possible. Et puis soudainement, le vent baisse avant de se taire, tout comme le bruit de la pluie sur la bâtisse. Le coeur du cyclone. Un instant de calme avant le retour à la tempête. Certains des réfugiés pensent même que c'est la fin de l'ouragan, mais non. Ils ne peuvent pas sortir. Et puis soudainement les téléphones longtemps silencieux se font entendre. Le réseau est revenu. Faible, et quasi peu présent mais pendant ce calme, il est là, permettant aux uns et autres de recevoir des messages, ou d'en envoyer. Mais cela ne dure quelques petites minutes. A peine trois. Mais suffisamment pour se rassurer dans les nouvelles de proches. Et puis la tempête revient, doucement, avec les vents qui redeviennent violent. Fin l'oeil du cyclone et le calme. La dernière phase de la tempête est entamée. Plus que quelques heures à tenir.
La porte d'entrée bouge sous le vent, au point que quelques hommes, menés par Ezekiel décident de renforcer la porte, au cas où. Juste au cas où. Mais pas assez rapide visiblement, car soudainement la porte est soufflée, frappant au passage Ezekiel et les hommes l'accompagnant. Désormais du vent s'engouffre dans le refuge, tout comme de la pluie. Il fait froid, c'est violent, et il faudrait ramené les blessés près de la porte d'entrée qui a volé dans la pièce principale, et barricadée la porte de celle-ci. Mais pour l'instant seul la peur et les cris se font entendre, les gens ont peur et personne ne peut les blâmer.

@Ezekiel Davis ; @Ruben A. Leary ; @Jade K. Pham ; @Luka Oliveira

Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a pas de réseau téléphonique, du coup les communications sont impossibles. Il est revenu quelques minutes mais désormais c’est fini.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoires dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ S’il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

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Invité

#Jeu 26 Sep - 2:57

@Ezekiel Davis @Jade K. Pham @Ruben A. Leary

Welcome to Hell

Ils semblent si loin, les Noëls passés sous la neige au Canada. Comme s’ils appartiennent à une autre vie. Une autre dimension. En y repensant, Luka entend encore les éclats de rire de son frère. La neige craquer sous ses pas. Ce froid glaçant de la poudreuse contre son visage. Souvenirs tellement lointains mais pourtant impérissables. Sourire nostalgique et en proie à une certains tristesse étire les traits inquiets de son visage. Il donnerait tout pour retourner à cette époque bénie, Luka. Absolument tout, pour revoir son frère baigné de joie de vivre. « Ça l’était, oui. » Autrefois. A présent les Noëls ne sont qu’amertume et sensation de vide. Fin sourire se dessine tout de même sur ses lèvres face à la plaisanterie de Ruben. « Chemise hawaïenne, ce n’est pas trop mon style ! » Certes, Luka n’a pas les goûts vestimentaires de son frère mais il y a des limites. Lorsque son ami évoque l’Europe, encore une fois ses pensées se tournent vers Cali, inlassablement. « Mon frère aussi rêve de visiter l’Europe. Quand on était petits, on s’était fait la promesse d’y aller ensemble un jour. » Chose qui ne s’est jamais réalisée, évidemment. « J’aimerais bien y aller aussi. » Avec lui, bien sûr.

La conversation n’a pas vraiment l’occasion de continuer. Soudainement, la lumière jaillit sous les cris soulagés de la foule. Enfin une bonne nouvelle. Il peut ainsi éteindre la fonction lampe torche de son téléphone pour le glisser dans la poche arrière de son pantalon. Sourire réapparait sur son visage, en même temps que la pseudo bonne humeur de son vis-à-vis. « On va se contenter de la lumière dans un premier temps. » Pour la bonne année, mieux vaut tous sortir vivants de cet endroit avant d’y penser. Jade et Ezekiel réapparaissent également. « Bien joué ! » A présent, les choses devraient s’améliorer, non ? Maintenant que la lumière est de retour, des vivres sont distribuées aux réfugiés. Il n’y a plus qu’à attendre que l’ouragan passe, n’est-ce pas ? En attendant, Luka ne s’éloigne pas trop de Ruben, tente de venir en aide aux personnes qui en ont besoin. Essaye de se rendre disponible et faire comme s’il avait quatre bras.

Le vent siffle et souffle toujours, projetant inlassablement des débris et autres objets non identifiés contre les parois du bâtiment. Au bout d’un moment, la situation semble se calmer. Est-ce une bonne chose ? Luka n’a jamais été confronté à un cyclone de ce genre. Tout ce qu’il connait, ce sont les tempêtes de neige. Or, ce n’est pas vraiment la même chose. Un déluge de sonneries inonde le silence revenu dans la bâtisse. Le policier en profite pour jeter un œil à son téléphone et répondre aux divers messages qu’il a reçu. Evidemment, il n’a pas le numéro de son propre frère. C’est fâcheux. J’espère que tu vas bien, Cali, où que tu sois. Prière qu’il répète en boucle dans son esprit. Le calme avant la tempête, littéralement. Mère Nature n’en a pas fini avec la Nouvelle-Orléans. Ezekiel et quelques hommes partent vérifier la solidité de la porte à l’entrée du hall principal. Luka, lui, se tourne de nouveau vers ses acolytes. « Ça va ? » Regard qui se pose un peu plus longtemps sur Ruben. Pas de réponse en retour. Pas le temps. Un grand fracas retentit. Des cris. Le vent, terriblement plus bruyant soudainement. Dans la précipitation, Luka se tourne vivement vers Ruben pour l’attraper et l’enfouir dans ses bras, protégeant sa tête comme si un projectile était soudainement envoyé vers lui. Qu’est-ce qu’il vient de se passer ? La panique. Le chaos envahit l’espace.

Il desserre son étreinte, le policier, pose ses mains sur les épaules de son ami pour capter son regard. « Ruben, regarde-moi, ça va aller. » Jette un rapide coup d’œil derrière lui pour estimer les dégâts. Reporte son attention et son regard dans les prunelles d’émeraude de l’agent immobilier. Vite. Attrape finalement son visage entre ses mains. « Ruben, je vais devoir y aller. Si tu ne te sens pas capable d’aider, reste ici, assis-toi dans un coin. D’accord ? » Vite, Luka. Il retire sa veste pour la lui mettre dans les bras. « Garde ça pour moi, tu veux bien ? Je reviens ! » Peut-être qu’avoir quelque chose à quoi se raccrocher l’aidera à garder les pieds sur terre. Lui qui semble le terrifié aux alentours. Dernier sourire, le plus réconfortant possible, et Luka s’élance vers les blessés, appelant au passage n’importe qui susceptible de les aider. Quelques personnes s’activent. Le collègue policier de Luka est là aussi pour donner un coup de main et lorsqu'Ezekiel et ses hommes sont ramenés à l’intérieur du hall, les policiers s’occupent de barricader la porte principale tandis que d’autres gèrent les blessés. Après tout, chacun son job. Même si l’aîné des Oliveira a à cœur de sauver la veuve et l’orphelin, il n’est pas médecin.

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Jade K. Pham

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#Jeu 26 Sep - 22:26

♫ ♪Help Center

@Ezekiel Davis ; @Ruben A. Leary ; @Luka Oliveira

De la lumière. Jade se sentait fier d'avoir aidé à ramener le générateur : pour une fois, il ne se terrait pas dans un coin en attendant que les ennuis passent d'eux-mêmes. Les rapides félicitations du policier lui arracha un grand sourire niais. C'était donc ça que ressentait Superman après chacune de ses missions ? Il pourrait s'y habituer facilement.

Le serveur avait tout de même besoin de se reposer après un tel exploit. Il accepta les vivres qu'on lui distribua et resta planté au milieu de la pièce pour avaler ce goûter bien mérité. Ce n'était pas très bon, même un brin sec, mais ça lui permettrait de rester en vie en attendant la fin de la tempête. Dans un coin de la pièce, il lui semblait reconnaître la silhouette et la classe internationale de sa coloc mais jugea qu'il était encore trop tôt pour la rejoindre. Elle était encore en train de ruminer, ça se lisait sur son visage fermé. A quelques occasions, le jeune homme tenta de lancer la conversation avec les autres mais tout le monde semblait stressé et perdu dans leurs pensées. Dans quel état serait leur maison ? Que vont-ils avoir perdu ? Jade avait entendu des histoires. Des dossiers médicaux perdus, des actes de naissance dissous dans les inondations. De quoi lui filer des cauchemars.

Malgré les bruits incessants de l'extérieur, l'atmosphère semble s'apaiser lorsque les téléphones captent à nouveau. Jade se précipice sur son petit appareil, espérant avoir des nouvelles d'Aaron ou de ses autres connaissances louisianaises. Rien, a part des appels manqués de ses parents.Il pianota un rapide message qu'il envoya au jeune homme du bar et eut un soupire de soulagement lorsque le mot "envoyé' s'afficha en dessous. Peu de temps après, le réseau s'était éteint à nouveau, plongeant Jade dans une solitude étrange. La technologie lui semblait particulièrement inutile. Une source de frustration immense. Il rangea rageusement l'appareil dans la poche arrière de son pantalon, juste au moment où le vent revint en force. Du coin de l'oeil, Jade voit Ezekiel s'éloigner vers la porte, mais n'y prête pas attention avant que cette dernière ne flanche. La surprise le fait bondir. « Oh putain ! » Cria-t-il avant de s'élancer vers Ezekiel blessé, obéissant à l'ordre de Luka rameutant la foule. « Ca va ? Tu m'entends ? T'es conscient ? Putain, putain, putain. On fait quoi là ? Hein ? » Il tourna sur lui-même, cherchant une personne semblant capable de gérer ce bordel. Le vent et la pluie s'engouffrait dans le bâtiment et, en quelques secondes, le serveur pouvait sentir l'eau imprégner ses vêtements et le faire frissonner de froid. Ses cheveux se collaient à son visage, obstruant son champs de vision. Le bruit était devenu assourdissant. La foule semblait se réfugier dans la seconde salle. « Mec ? Tu te sens capable de bouger ? Faut vraiment qu'on se barre de là. » Il hurlait à plein poumon, espérant que l'homme l'entendrait. Des bras supplémentaires arrivèrent, l'aidant à soulever l'homme et le transporter à l'abri. Le serveur aida comme il le pouvait malgré son manque de force et fut soulager lorsqu'ils le déposèrent enfin. Immédiatement, une femme s'approcha pour l’ausculter et Jade recula d'un mètre afin de lui laisser l'espace nécessaire.

Son regard croisa celui du policier et il s'approcha vers lui en trottinant. « Je peux encore aider à quelque chose ? »

code by exordium.

- Best trio -

Invité

#Dim 6 Oct - 0:47

Wake me when it’s over

Ruben & Luka & Jade & Ezekiel

La conversation coule et avec un peu de lumière pour éclairer les murs ternes du bâtiment, ça va déjà un peu mieux. La sensation de mort imminente s’éloigne doucement. Dans ma poche, la sonnerie de mon téléphone retentit en même temps que celle de tout le monde dans le centre. Comme d’un seul homme, tout le monde fixe sa petite dalle lumineuse et s’empresse de répondre aux messages reçus. Mon père a cherché à me contacter une bonne quinzaine de fois, la panique transpire dans ses textos. Ma soeur aussi. Je leur réponds en premier pour leur expliquer la situation et m’inquiète ensuite de Gus et d’Anjali et des autres. J’envoie des messages comme les naufragés des bouteilles à la mer, sans savoir si elles atteindront leur destination. La lèvre mordue je fixe l’écran dans l’attente d’une réponse, hypnotisé. Est-ce que j’ai bien réussi à tout envoyer ?

«Ca va ?»

La voix de Luka me fait relever la tête, me rappelle au présent. J’ai pas le temps de lui répondre que la violence de l’ouragan perce les murs. Tout vient en même temps. Le vacarme qui éclate comme un coup de tonnerre. La clameur de la foule et les cris. C’est trop pour moi. Le vent qui déchire tout sur son passage, froid et humide.

Tu réagis.
Baisse la tête, plie tout ton corps pour te préparer à un éventuel assaut. Ferme les yeux, passe tes mains sur tes oreilles pour tenter de t’enfuir dans une réalité où tu serais pas en danger de mort. Tu trembles malgré la chair faible et chaude qui tente de te maintenir et de te protéger. Tu serres les dents, noyé dans le vacarme, t’entends plus que ta voix qui résonne dans ta propre tête, qui hurle comme le vent.

Ses mains envahissent tes joues pour te forcer à relever la tête vers lui. Ses lèvres murmurent des mots que tu ne comprends pas mais tu acquiesces quand même. T’as rien compris. T’aimerais juste que ça s’arrête, tout ce bruit, tout ce vent. Tu serres la veste que Luka t’as fourré dans les bras et tu ne bouges pas. T’oses même pas relever les yeux pour savoir ce qui se passe. Tu restes prostré, la tête dans tes épaules à essayer de respirer sans avoir l’impression que tu vas couler.

T’aimerais vraiment pouvoir te redresser, lever les yeux vers les autres et aider. Mais tes pieds restent cloués au sol.

:copyright:️️BESIDETHECROCODILE @Luka Oliveira @Jade K. Pham @Ezekiel Davis

La bokor

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#Mer 23 Oct - 19:04

Storm on New-Orleans

Katrina is back ?

Help Center

Le vent reprend sa force au point de faire voler la porte d'entrée du centre malgré le renforcement de fortune effectuée sur celle-ci, blessant au passage les hommes qui s'attelaient sur celle-ci. Ezekiel et plusieurs autres sont projetés sous la force de la rafale et tombent au sol comme des marionnettes désarticulées, tandis que le vent s'engouffre désormais dans l'abri, tout comme la pluie.
Rapidement, des personnes présentes se ruent comme ils peuvent au secours des blessés, afin de les ramener dans la pièce principale et d'en fermer la porte pour la barricader et rester à l'abri autant que possible jusqu'à la fin de la tempête. Les hommes, dont Ezekiel, étaient pour plusieurs inconscients, assommés par le choc qu'ils venaient de subir, mais guère blessés, hormis des coupures. Enfin, de l'extérieur ils ne semblaient pas avoir grand-chose.

Les bras furent nombreux à porter les blessés au fond de la salle qui servait d'abri, avant qu'ils ne s'attèlent à fermer la porte, difficilement, le vent opposant une forte résistance. Des débris volèrent même vers eux, frappant au passage Jade au niveau du front, qui s'en sortit avec une égratignure saignante. Luka lui évita la planche de justesse, alors qu'elle allait s'échouer plus loin dans la salle, au pied de Ruben, traumatisé par ce qu'il vivait. Il fit même un bond en sentant la planche l'effleurer dans sa chute, se retenant de lâcher un cri au dernier moment.
La porte fermée fut barricadée à l'aide des meubles et objets imposants présents autour des réfugiés tandis que des couvertures supplémentaires furent roulées en boule contre l'embrasure en bas pour empêcher le souffle du vent de passer. Mais retrouver le calme et la paix était désormais impossible, malgré les tentatives des autorités présentes. Les réfugiés étaient effrayés et n'avaient plus confiance en ce lieu qui leur servait de refuge, tandis qu'à l'extérieur le vent sifflait et soufflait toujours avec une force incroyable.

La tempête dura encore plusieurs heures, durant lesquelles Ezekiel et les autres blessés, ainsi que Jade reçurent des premiers soins grâce aux trousses médicales fournies par la ville. Heures durant lesquelles les réfugiés étaient à fleur de peau, apeurés et traumatisés par ce qu'ils avaient vécu et continuaient de vivre. Mais comme toute chose, l'ouragan finit par prendre fin, et commença alors la pire période pour des personnes prisonnières d'une tempête: l'attente des secours. Les policiers libérèrent la porte, enlevant les meubles qui servaient de barricades, avant de s'aventurer légèrement à l'extérieur, sans aller trop loin: cela était impossible, les rues étaient remplies d'eau qui coulait à vive allure, signe des violentes pluies qui s'étaient abattues sur la ville.
Les secours finirent par arriver quelques heures plus tard, se chargeant d'abord d'évacuer les blessés avant de prendre en charge tous les réfugiés pour les amener dans des gymnases et stades couverts en bon état au sein de la ville, où vêtements et nourritures seront distribués dans l'attente de l'accord des autorités pour retourner chez soi.

@Ezekiel Davis ; @Ruben A. Leary ; @Jade K. Pham ; @Luka Oliveira

Résumé rapide

+ Ezekiel: violemment projeté par le souffle d'une rafale tu as été blessé et perdu connaissance. Quand tu es revenu à toi, les secours venaient d'arriver et t'ont transporté à l'hôpital, blessé pour y découvrir un léger traumatisme crânien en plus des nombreuses plaies.
+ Ruben: tu n'as pas été blessé mais grandement traumatisé par cet événement, néanmoins tu remercies au fond de toi Luka d'avoir été là.
+ Luka: tu t'en sors sans la moindre blessure, et en ayant accompli le devoir pour lequel tu étais missionné: s'occuper des réfugiés. Néanmoins tu te rappelleras toujours de cet ouragan.
+ Jade: outre une légère blessure à la tête, tout va bien pour toi, si ce n'est que comme tout le monde, l'épreuve t'a traumatisé.

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