La bokor
Admin
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Faceclaim : Twinny + Lupita Nyong'o
Age : 103
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#Ven 19 Juin - 14:19
Time for Gay Pride !
Gonna have fun !
Samedi 13 juin 2020
Depuis la veille, la Gay Pride bat son plein à la Nouvelle-Orléans, attirant des milliers de particpants à ses nombreuses activités et défilés. Et ce soir, ils sont encore plus nombreux présents à travers les rues du Vieux Carré pour participer à la traditionnelle Marche des Fiertés, arborant tous des habits multicolore, prêt à danser, boire et s'amuser. Le soleil n'est pas encore couché à 19h, que déjà la parade commence, avec des personnes défilant à pied, d'autres sur des chars, lançant au passage des accessoires au public (colliers et chapeaux aux couleurs LGBT+). Il fait doux et beau, une belle soirée s'annonce. Alors prêt à vous amuser ?
Informations: Ce TC est libre d'accès, vous pouvez RP comme vous le souhaitez ! Aucun nombre de mots minimum demandé ! Alors amusez vous
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#Lun 29 Juin - 15:33
Invité
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#Mer 29 Juil - 3:30
Eleonora commence doucement à sortir de chez elle. Ayant repris récemment la danse à un rythme professionnelle, elle doit faire attention à sa santé. Elle contrôle avec encore plus de sévérité les repas qu'elle avale, le temps passé à l'extérieur, sa souplesse et la quantité d'activité physique journalière. Après chaque journée passée au conservatoire, la danseuse rentre chez elle a pied, ignorant la douleur. La douleur est une bonne chose. La douleur est la preuve que tu progresses. Depuis toute petite, Eleonora a été conditionné pour accepter et rechercher cette sensation. Seulement, aujourd'hui, elle n'a pas mal. Son après-midi a été gâchée par des réunions administratives, des rencontres, des prises de mesure pour les costumes et pour cause ; après l'accident d'une des danseuses, c'est la Danoise qui se voit confier son rôle. Après tout, si elle a été danseuse étoile à Paris, elle peut bien remplacer une collègue dans un conservatoire de Louisiane. Elle n'a pas encore retrouvé son niveau d'antan, mais elle se débrouille bien et met du cœur à l'ouvrage. Le directeur n'a aucun doute sur le fait qu'elle sera à la hauteur pour le soir de la première.
Eleonora n'a tellement pas mal qu'elle fait un détour sur son chemin, cherchant l'origine de la musique qu'elle devine. Elle a déjà vu qu'il y avait un événement en ville, elle ne s'est juste pas demandé de quoi il s'agissait. Vous devinez sa surprise quand elle tombe nez à nez avec un défilé de chars et une foule compacte, alcoolisée et haute en couleur. Elle n'est pas effrayée, bien au contraire. Ca la fait sourire et elle s'approche sans timidité. Ils ont l'air de tellement s'amuser, elle veut en faire partie ! Elle pénètre dans la foule, vibre au même rythme qu'elle, hurle en cœur avec elle.
Eleonora n'a tellement pas mal qu'elle fait un détour sur son chemin, cherchant l'origine de la musique qu'elle devine. Elle a déjà vu qu'il y avait un événement en ville, elle ne s'est juste pas demandé de quoi il s'agissait. Vous devinez sa surprise quand elle tombe nez à nez avec un défilé de chars et une foule compacte, alcoolisée et haute en couleur. Elle n'est pas effrayée, bien au contraire. Ca la fait sourire et elle s'approche sans timidité. Ils ont l'air de tellement s'amuser, elle veut en faire partie ! Elle pénètre dans la foule, vibre au même rythme qu'elle, hurle en cœur avec elle.
- Hors RP:
- Hello Eleonora est là seule et j'ai absolument rien de défini pour la suite, alors n'hésitez pas à venir la poker si vous avez peur de vous retrouver seul dans le tc
Invité
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#Mer 29 Juil - 8:06
« FREEEEEEEEE CWWWWWWWWWWWWWWTCH! »
Est-ce tout ce rhum qu’on t’a fait avaler, avant cette séance de bénévolat? Les consonnantes galloises glissent, avec leur « R » et leur longueur sur ta langue avec cette aisance que tu n’as jamais vraiment connue. Ta voix, pourtant toute douce, se fait entendre, au travers du brouhaha de la foule. Est-ce l’atmosphère festive qui règne autour de toi, Sebastian? Les chars et les parades colorées passent, sur la rue, plus audacieux les uns que les autres?
Ton regard concupiscent glisse, bien malgré toi, sur le fessier dénudé d’un homme mature qui avance entre ses compères, vêtus de cuir. Le matériel souligne ces angles aigus dont tu raffoles et fait courir le sang au travers de tes veines. Tu en as vu de toutes sortes. Trop, sans doute. Cette période, où la douleur comblait le vide, est révolue, pour toi. Il ne reste que des effluves qui te tressaillent un moment les sens. Tu te connais, maintenant. Ce n’est pas pour toi. Tu laisses ton regard explorer un instant toute cette geométrie brute avant de te retourner de nouveau vers les passants. Vers ces âmes humaines qui ne demandent qu’un calin pour remplir leur propre trou, dans la poitrine.
« FREE HUGS!!!! »
Chaque année, on te retrouve à la gay pride, Sebastian. Que ce soit pour une organisation X ou, ce qui coup-ci, pour le Petit théâtre du Vieux-Carré. Tu arbhotes le carton, sur ton torse avec fierté et enlasses une touriste asiatique de toutes tes forces. Les « cwtch » ne sont pas des calins réguliers. Oh non. Ta mère te l’a bien appris. Un « cwtch » est l’endroit, entre les bras de l’autre où on se sent en sécurité. Où on peut être soit. Et c’est ce que tu tentes de donner, comme à chaque année, Sebastian.
Parce que tout le monde devrait se sentir en sécurité d’être lui-même.
Chaque année, tu es là, les bras grand ouverts, pour accueillir tout ceux qui en veulent. Tout ceux qui en ont besoin. Tout ceux qui ont vu leur père les maudire, comme toi. Tout ceux qui se sont fait chasser de chez eux, pour une simple différence. Sous la menace du Sida. Sous la menace de la honte. Sous la menace d'être seul et décadent. Pour aimer la mauvaise personne. Pour toutes sortes de raison, vraiment. Tu sais qu'il n'y a pas que l'homosexualité qui laisse les gens en marge. Tu le sais très bien. Tu connais leur douleur. Tu connais leur chagrin. Tu connais le vide que ça fait, de se retrouver seul.
Et le bien-être d’un seul foutu calin, au travers de tout ça. Même de la part d’un étranger. Surtout de la part d’un étranger qui vous aime tel que vous êtes.
« FREE HUUUUUUUGS! »
Et tu vois cette frêle blonde, perdue, devant tous ces chars. Tellement menue, tellement fragile. Tellement seule aussi. Quel est son passé, à elle? Tu penches la tête de côté et la regarde, d'un air songeur.
« Je vous donne un calin? »
Est-ce tout ce rhum qu’on t’a fait avaler, avant cette séance de bénévolat? Les consonnantes galloises glissent, avec leur « R » et leur longueur sur ta langue avec cette aisance que tu n’as jamais vraiment connue. Ta voix, pourtant toute douce, se fait entendre, au travers du brouhaha de la foule. Est-ce l’atmosphère festive qui règne autour de toi, Sebastian? Les chars et les parades colorées passent, sur la rue, plus audacieux les uns que les autres?
Ton regard concupiscent glisse, bien malgré toi, sur le fessier dénudé d’un homme mature qui avance entre ses compères, vêtus de cuir. Le matériel souligne ces angles aigus dont tu raffoles et fait courir le sang au travers de tes veines. Tu en as vu de toutes sortes. Trop, sans doute. Cette période, où la douleur comblait le vide, est révolue, pour toi. Il ne reste que des effluves qui te tressaillent un moment les sens. Tu te connais, maintenant. Ce n’est pas pour toi. Tu laisses ton regard explorer un instant toute cette geométrie brute avant de te retourner de nouveau vers les passants. Vers ces âmes humaines qui ne demandent qu’un calin pour remplir leur propre trou, dans la poitrine.
« FREE HUGS!!!! »
Chaque année, on te retrouve à la gay pride, Sebastian. Que ce soit pour une organisation X ou, ce qui coup-ci, pour le Petit théâtre du Vieux-Carré. Tu arbhotes le carton, sur ton torse avec fierté et enlasses une touriste asiatique de toutes tes forces. Les « cwtch » ne sont pas des calins réguliers. Oh non. Ta mère te l’a bien appris. Un « cwtch » est l’endroit, entre les bras de l’autre où on se sent en sécurité. Où on peut être soit. Et c’est ce que tu tentes de donner, comme à chaque année, Sebastian.
Parce que tout le monde devrait se sentir en sécurité d’être lui-même.
Chaque année, tu es là, les bras grand ouverts, pour accueillir tout ceux qui en veulent. Tout ceux qui en ont besoin. Tout ceux qui ont vu leur père les maudire, comme toi. Tout ceux qui se sont fait chasser de chez eux, pour une simple différence. Sous la menace du Sida. Sous la menace de la honte. Sous la menace d'être seul et décadent. Pour aimer la mauvaise personne. Pour toutes sortes de raison, vraiment. Tu sais qu'il n'y a pas que l'homosexualité qui laisse les gens en marge. Tu le sais très bien. Tu connais leur douleur. Tu connais leur chagrin. Tu connais le vide que ça fait, de se retrouver seul.
Et le bien-être d’un seul foutu calin, au travers de tout ça. Même de la part d’un étranger. Surtout de la part d’un étranger qui vous aime tel que vous êtes.
« FREE HUUUUUUUGS! »
Et tu vois cette frêle blonde, perdue, devant tous ces chars. Tellement menue, tellement fragile. Tellement seule aussi. Quel est son passé, à elle? Tu penches la tête de côté et la regarde, d'un air songeur.
« Je vous donne un calin? »
Invité
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#Jeu 13 Aoû - 3:21
Eleonora s'approche des chars, attiré comme un papillon par de la lumière. Elle rigole avec les gens autour d'elle, danse au rythme de la musique. Au diable ses douleurs et la fatigue. Elle se sent transportée par l'événement ! Elle voudrait qu'Ambroise soit là. Pas sûr qu'il apprécie de se retrouver au milieu de plusieurs centaines de personnes ou de devoir supporter un tel niveau sonore, mais Eleonora, elle voudrait partager ce moment de bonheur avec lui. Mais elle n'a pas le temps de s'attarder sur ses souvenirs. Un inconnu s'approche et lui propose un free hug
L'homme fait sensiblement la même taille qu'elle, mais à l'air moins perdu, voir carrément dans son élément. D'ordinaire, elle répugne les câlins et les américains bien trop tactiles. Mais là, l'ambiance si prête alors elle le regarde avec un immense sourire. « Avec plaisir ! » Elle ouvre les bras et se serre sans pudeur contre l'inconnu. Elle fait durer l'étreinte, tant elle s'y sent bien. Ca fait longtemps, vraiment longtemps que personne ne l'a enlacée de la sorte. Elle se demande pourquoi cette personne lui a proposé aussi naturellement un câlin, mais elle ne va pas s'en plaindre. C'est la magie de cet endroit. Tous les comportements bizarres ont l'air si banals, dans cette foule. C'est absolument merveilleux !
Puisque l'inconnu à l'air si bien dans cette foule, elle se dit qu'il est la bonne personne à qui poser sa question. « Vous savez de quoi il s'agit ? » Eleonora connaît le principe de la pride, difficile de ne pas avoir entendu ce nom, mais elle ne s'est jamais retrouvé au cœur de l'événement. À Paris, bien que le parcours se trouvait à mi chemin entre l'Opéra et son appartement, elle travaillait toute la journée et rentrait le soir sans faire attention à ce qu'il se passait dans les rues. Sa vie dorée l'avait tenue à distance de toutes ces formes d'amusements populaire sans qu'elle ne s'en aperçoive. Elle regarde tout autours d'elle avec des yeux émerveillés. Ces couleurs, ces tenues, cette musique, l'ambiance. Tout le monde a l'air de s'amuser. Elle veut en être !
@Sebastian Page
L'homme fait sensiblement la même taille qu'elle, mais à l'air moins perdu, voir carrément dans son élément. D'ordinaire, elle répugne les câlins et les américains bien trop tactiles. Mais là, l'ambiance si prête alors elle le regarde avec un immense sourire. « Avec plaisir ! » Elle ouvre les bras et se serre sans pudeur contre l'inconnu. Elle fait durer l'étreinte, tant elle s'y sent bien. Ca fait longtemps, vraiment longtemps que personne ne l'a enlacée de la sorte. Elle se demande pourquoi cette personne lui a proposé aussi naturellement un câlin, mais elle ne va pas s'en plaindre. C'est la magie de cet endroit. Tous les comportements bizarres ont l'air si banals, dans cette foule. C'est absolument merveilleux !
Puisque l'inconnu à l'air si bien dans cette foule, elle se dit qu'il est la bonne personne à qui poser sa question. « Vous savez de quoi il s'agit ? » Eleonora connaît le principe de la pride, difficile de ne pas avoir entendu ce nom, mais elle ne s'est jamais retrouvé au cœur de l'événement. À Paris, bien que le parcours se trouvait à mi chemin entre l'Opéra et son appartement, elle travaillait toute la journée et rentrait le soir sans faire attention à ce qu'il se passait dans les rues. Sa vie dorée l'avait tenue à distance de toutes ces formes d'amusements populaire sans qu'elle ne s'en aperçoive. Elle regarde tout autours d'elle avec des yeux émerveillés. Ces couleurs, ces tenues, cette musique, l'ambiance. Tout le monde a l'air de s'amuser. Elle veut en être !
@Sebastian Page
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