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La bokor
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#Sam 19 Sep - 14:34
Cinema
No time to die !

Il fait chaud dehors. Peut-être un peu trop chaud même, alors certains ont choisi de venir profiter de la fraîcheur des salles de cinéma pour se faire un bon film. D'autres sont venus pour décompresser et passer un bon moment, et d'autres encore sont venus en tant que cinéphiles. La salle est en tout cas bien remplie pour une heure matinale, une séance qui commence avant midi. Le film démarre. Les actions s'enchaînent, les musiques aussi, tout comme les sons de fracas. Tous les spectateurs, ou presque, sont captivés par les images qui défilent sous leurs yeux. A tel point que certains ne font même pas attention aux coups de feu qui retentissent dans le hall du cinéma. Certains pensent même que ceux-ci viennent du film d'action qu'ils regardent. Mais non. Car soudainement un homme armé d'une arme de gros calibre pénètre dans la salle toujours plongée dans le noir, et se met à tirer dans la foule. Ainsi commence le cauchemar. Les gens se mettent à hurler en comprenant que leur vie est menacée, en grand danger. Les premiers corps tombent au sol, blessés ou morts, d'autres se réfugient au sol, sous les fauteuils, se cachent comme ils peuvent, tandis que certains tentent de s'enfuir par l'issue de secours au bout de la salle, mais peu y arrivent, la plupart de ceux qui tentent tombent sous les balles du tireur. Un tireur qui rit et hurle de joie, alors que vous, vous hurlez, vous pleurez, vous essayez de faire le moins de bruit possible. Que va-t-il se passer maintenant ? Car il est toujours là le tireur fou, à rôder dans les allées, tirant par moment alors que des cris de douleur se font entendre, et que le film continue sa diffusion, la salle toujours dans le noir.

Participants à ce TC: @McKenzie S. Cox - @Wesley E. Karlson - @Heather Williams - @Sacha Jones

+ Wesley et McKenzie vous avez choisi d'aller ensemble au cinéma pour voir le dernier film à la mode, et passer une bonne journée. La suite de celle-ci n'est d'ailleurs pas programmée. Et heureusement vu ce qu'il se passe soudainement alors que vous êtes en plein milieu du film. Il vous faut du temps pour comprendre qu'un homme est entré en tirant dans votre salle. McKenzie est la première à s'en rendre compte quand elle voit la femme assise devant elle s'effondrer, touchée par une balle qui a sifflé à son oreille au passage.

+ Heather, en ce beau dimanche, avec tes amies, vous vous êtes données rendez-vous pour une journée entre copines, qui a commencé par un peu de shopping à l'ouverture des boutiques, avant de continuer au cinéma, sur un coup de tête de l'une d'entre vous. Un coup de tête qui va peut-être vous coûter cher avec l'arrivée d'un tireur. Une de tes copines s'effondre d'ailleurs en quelques secondes en hurlant, blessée, quant à toi, une balle érafle ton bras droit avant de finir sa course dans le fauteuil devant toi.

+ Sacha tu ne savais pas quoi faire en ce dimanche matin, alors tu as décidé d'aller au cinéma pour te faire le dernier film d'action. Finalement, tu aurais peut-être dû rester chez toi, car soudainement des coups de feu se font entendre, des gens tombent, d'autres tentent de se cacher, le tout en hurlant. Et toi, que vas-tu faire ?


Quelques informations sur l'intrigue

+ Vous ne pouvez quitter la salle de cinéma pour le moment néanmoins vous êtes libres de vos actes dans celle-ci.
+ Vous avez bien entendu du réseau, et donc la possibilité de passer des appels ou d'envoyer des SMS, mais attention le tueur est là, dans la salle, peut-être tout près de vous.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez !
+ La Bokor peut intervenir à tout moment.
+ Si il y a un souci ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant.
Anonymous
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#Dim 20 Sep - 15:44
EVENT - CINEMA

Ça avait commencé comme un dimanche normal. Mckenzie s'était réveillé avec les ronronnements de son chat, et avait pris le temps de réviser un de ses cours de solfège pendant son petit déjeuner, avant de partir de chez elle pour rejoindre Wesley au centre commercial. Ils avaient résolu de se retrouver au cinéma puis de passer le reste de l'après-midi ensemble, juste histoire de se retrouver de nouveau après ces quelques mois pendant lesquels ils s'étaient éloignés. Mac n'avait pas fait très attention au choix du film - elle était plutôt du genre à utiliser ses abonnements à Netflix et à Amazon Prime et n'était donc pas très au courant des films qui sortaient en ce mois de septembre.

Il y avait un peu trop d'action à son goût, mais le scénario était assez sympathique et ne nécessitait pas trop de réflexions, ce qui n'était pas plus mal après une longue semaine de cours à l'université. Elle essayait de se concentrer sur la scène de combat à l'écran, qu'elle voyait assez mal puisque sa voisine de devant avait un chignon qui empiétait un peu trop sur sa vision - le genre de coiffure pas du tout adapté à un cinéma ou un spectacle quel qu'il soit.

Pourtant, ce fut l'absence soudaine de ce chignon qui l'embêtait depuis le début que Mckenzie sortit du film pour prendre conscience de l'agitation dans la salle. Sa voisine de devant s'était effondrée, après un sifflement qui retentissait encore dans les oreilles de Mac. Quand elle se retourna, ce fut pour voir une silhouette armée semblant tirer au hasard dans la foule, et elle ne put s'empêcher de la regarder fixement pendant quelques instants, sa main lâchant les popcorns qu'elle venait d'attraper, avant qu'elle ne réalise le problème.

Elle se laissa soudainement tomber de son siège, espérant que le fait d'être au sol lui permette de passer à peu près inaperçue, avant d'attraper la main de Wesley pour le convaincre de se baisser lui aussi. Ils étaient trop loin de l'issue de secours pour courir vers là-bas, et Mac n'était pas persuadée que ce soit une bonne idée de se lever dans la salle - ils se transformeraient trop rapidement en cible.

« C'est quoi ce bordel » marmonna-t-elle, les dents serrées.

Elle avait soudainement envie de vomir, les sucreries dans son estomac semblant bien lourdes. Le fait d'être recroquevillée entre deux sièges à écouter anxieusement autour d'elle - malgré le léger acouphène qui subsistait, la rendant moins concentrée sur son environnement - n'aidait pas non plus à faire passer la sensation de malaise qui l'avait envahie...
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#Dim 20 Sep - 18:01

Now I'm in exile seein' you out. I think I've seen this film before and I didn't like the ending.

Ces derniers jours s’étaient écoulés comme si ils n’avaient jamais eu lieu. La vie allait trop vite et Wesley n’avait l’impression d’en capter que quelques secondes à chaque fois. Depuis sa dernière rencontre avec Mckenzie, il avait essayé de recoller les pots brisés. Cette amitié naissante qu’il avait laissé mourir dans l’œuf, le brun savait que c’était sa faute. Alors il voulut se rattraper.

Il l’invita à se revoir. Pour on ne sait quelle raison, Wesley avait toujours été du genre à laisser le destin parler à sa place. Depuis qu’il avait sa nouvelle petite bande, il préférait suivre leur conseil. C’était ainsi qu’il avait proposé à Mckenzie de passer l’après-midi avec lui. On lui avait conseillé un film d’action à la mode, celui dont tout le monde parlait. Wesley était un peu perdu, c’était la première fois qu’il allait au cinéma.

Il n’avait évidemment pas osé l’avouer à Mckenzie.

Wesley appréciait l’ambiance, plein de gens avec qui partager ce petit moment. C’était assez sympathique, même s’il n’arrivait pas vraiment à accrocher au film qui tournait. C’était peut-être… trop pour lui, mais il s’y prenait. C’était sympa à regarder et plus intéressant que de regarder une nouvelle fois son film préféré tout seul dans son salon.

Les premiers coups de feu se mêlèrent à l’image, il n’en prit pas conscience. C’était un effet cinématique ? Un truc qu’on retrouve qu’au cinéma ? Son cœur se mit à battre la chamade quand la salle fut prise d’une agitation inquiétante. Il eut un regard dans la foule, la peur au ventre, la main de Mac et Wesley se baissa in extremis pour se cacher avec son ami.

C’était pas ça, c’était pas ça… C’était pas ça qu’il voulait !

Wesley avait l’impression d’être devenu sourd, l’angoisse le rongeait tout entier. Il n’entendait plus rien, un sifflement sans fin. Il était térrorisé, qu’est-ce qu’il venait de se passer ?

— C’est quoi ce bordel.

Les mots de Mckenzie le firent revenir sur terre. Il échangea un regard avec elle, sans savoir quoi lui répondre. Wesley avait cette mauvaise sensation que son estomac dévorait le reste de ses organes, il était rongé par une peur indescriptible. Il fronça les sourcils une nouvelle fois, il allait mourir ?

C’était ça qui l’attendait, alors ?
Une mort affreuse dans une salle obscure, après avoir vécu un mois dans le néant ?

Anonymous
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#Lun 21 Sep - 1:17

TC - Cinema


Toute ta vie tu avais toujours eu tendance à enchaîner les mauvaises décisions sans t’en rendre compte : insulter la mauvaise personne, le genre de personne qui était capable de faire les choses en grand pour se venger, oublier de fermer la porte des toilettes quand tu t’apprêtais à y faire des choses inavouables, vendre ton corps pour perpétuer l’illusion d’un passé mort et enterré, t’affamer pour te persuader que rien n’avait changé, alors ce n’était pas si étonnant ce qu’il s’était passé ce dimanche là au fond, juste une décision supplémentaire qui n’avait pas été la bonne, une erreur de plus à ajouter à ton ardoise si seulement tu y survivais.

Ce n’était rien pourtant en toute objectivité, quoi de plus banal que de sortir voir un film au cinéma quand on a ton âge et rien d’autre à faire pour tuer le temps, quoi de plus normal que de chercher à fuir la réalité quand son reflet dans le miroir nous écœure tellement qu'on a envie d'y incruster son poing et que les murs blancs autour de nous nous donnent l’impression d’être en train de se rapprocher pour nous enterrer vivant.
Ce film n’était même pas bon en plus, loin des choses raffinées et sophistiquées que tu appréciais dans ta vie d’avant, c’était un film d’action classique, courses poursuites, explosions, fusillades, blockbuster pour la plèbe, le genre de films que les autres semblaient apprécier mais que toi tu ne regardais que pour réussir à faire taire tes pensées, les empêcher de t’emmener encore plus loin dans les pulsions autodestructrices qui te happaient.

Il durait depuis un petit temps déjà, impossible de dire combien de temps, suffisamment pour que tu aies déjà essayé de regarder l’heure sur ta montre -Hermès parce que Rolex c’est démodé- une bonne dizaine de fois, lorsque soudain quelque chose avait mis tes sens en alerte sans que tu ne réussisses bien à comprendre quoi avant que le bruit ne se reproduise une seconde fois.
Tu n’avais passé que quelques mois, une année tout au plus en école militaire avant d’en être renvoyé mais c’était suffisant pour être capable de distinguer le son d’une véritable arme lorsqu’il se produisait à proximité.
Immédiatement tu avais senti ton pouls s’accélérer sans être encore capable de réagir pour autant, paralysé sur ton siège à tenter de te calmer parce qu’après tout, ça ne pouvait pas être vrai, ça n’arrivait qu’aux autres ce genre de choses, c'était forcément ton cerveau qui avait juste définitivement craqué, ce ne fut que lorsque tu vis la première personne s’effondrer et que tu entendis les premiers cris que tu repris enfin le contrôle de ton corps et de ton esprit.

Et maintenant quoi ? Tu avais certes été entraîné pour des situations d’urgence et tu n’étais pas stupide au point d’avoir déjà tout oublié mais dans les dites situations d’urgence tu étais armé, entraîné, aujourd’hui tu n’avais guère que tes poings et un corps que tu avais tellement malmené ces dernières semaines qu’il ne t’était d’aucune utilité.
Un second cri plus bas, ainsi que le bruit d’une nouvelle salve de coups de feu vers l’endroit où le néon indiquant l’issue de secours éclairait faiblement la salle de sa lumière blafarde, te poussèrent à réagir finalement et pas forcément de la manière la plus intelligente et logique.
Te levant de ton siège, tu pris une grande inspiration avant de crier à l’adresse des autres, ceux qui ne comprenaient pas, ceux qui restaient paralysés, ceux qui fuyaient.

“Couchez vous. Tous. Essayez surtout pas de sortir, ça fait de vous des cibles”

Et ce que tu venais de faire en faisait une de toi, certes, mais étrangement l’idée de ta propre mort ne t’émouvait pas plus que ça.



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#Lun 21 Sep - 19:58
TC- Cinema

Tu avais décidé de faire un tour au cinéma. Enfin, on t'avais obligé d'aller y faire un tour. Mais qui donc ? Trois amies que tu connais depuis déjà quelques années. Une est encore en étude à la fac en cinéma, et les deux autres bossaient tout comme toi. Elles passaient souvent te voir dans le bar où tu travaillais mais tu éviter de trop leur parler lorsque tu étais en service. T'avais pas vraiment envie de te faire renvoyer. Sinon tu devrais chercher un autre boulot. Et il faut dire que tu te plaisais bien là où tu étais en ce moment.  Tu n'avais pas trop de problème avec les clients et lorsque tu en avais, tes collègues les viraient du bar. Tu n'avais rien à faire pour les virer de là. Aujourd'hui tu ne travaillais pas et tes trois amies t'avaient poussés pour aller au cinéma. Qu'il y avait un film d'action qu'elles voulaient voir à tout prit. C'était pas trop ton genre les films d'actions mais bon pourquoi pas. Après tout tu étais en compagnie de trois amies que tu connais depuis quelques années. Avant d'arriver au cinéma, elles t'avais emmené dans plusieurs boutiques pour acheter de nouveaux vêtements. Cela ne te dérangeai pas du tout. Tu te demandai bien de quoi parlait le film. Peut-être allez vous commenter le film au lieu de vraiment le regarder. Bien sur en faisant ça vous allez gêner les personnes autour de vous mais cela ne vous dérangeai pas. Au contraire. Tu fis la queue avec tes trois amies. Une fois à l'intérieur, tu demandas un grand pop corn sucré. Tu allais partager avec les trois autres filles bien sur. Tu ne pourrai pas manger tout ce pop corn à toi toute seule.  Une fois les tickets donnés à la personne concernée, vous vous dirigèrent vers la salle adéquate. Il y avait quelques personnes mais la salle n'était pas vraiment remplie. Heureusement. Tu t'assis au milieu de la salle, pas trop près ni pas trop loin, parfait pour profiter du film. Au bout d'une dizaine de minutes de pub, le film commença. Tu espérai ne pas trop t'ennuyer devant le film. Au pire tu parleras à tes amies en chuchotant. Et au diable les autres personnes. Les minutes passèrent. Il y avait pas mal d'action. Des morts. Des blessés. Est ce qu'il y avait une histoire d'amour au moins ? Alors que tu regardai le film, plongeant ta main dans le grand sachet de pop corn, tu entendis un cri féminin. Une femme avait-elle prit une balle dans le film ? Le cri était proche de toi. Ton amie avait-elle réagit devant tant de violence ? Tu ne pensai pas qu'elle était aussi chochotte.  Alors que tu allais tourner la tête vers une de tes trois amies pour lui demander ce qu'il se passait, tu la vis sur le sol, allongée. Tu vois du sang tâcher sa robe. Elle cri. Qu'est ce qu'il s'est passé ? Tu sursaute, faisant tomber ton sachet au sol. Qu'est ce que t'en avais à faire du pop corn à ce moment là ! Alors que tu t'accroupis vers elle, tu sent quelque chose errafler ton épaule. Qu'est ce qu'il se passait bon sang ! Tu entends tes deux autres amies crier. Tu déchire un bout de ton haut à manche longue et appuie sur la blessure pour essayer d'arrêter l'hémorragie. Tu entends d'autres personnes crier autour de toi. Tu entends une voix masculine dire de rester coucher. De ne pas sortir. Il parle de cibles. Mais qu'est ce qu'il raconte ?! Tu vois une personne pas très loin de toi. Tu lui murmures : "Qu'est ce qu'il se passe ?"  




@Sacha Jones, @Wesley E. Karlson, @Mckenzie S. Cox
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#Mer 23 Sep - 16:30
EVENT - CINEMA

Le film continuait de jouer sur l'écran, malgré les coups de feu bien trop réels qui éclataient autour d'eux. La bande-son empêchait les spectateurs de savoir où était le tireur, et l'idée qu'il puisse être juste au-dessus d'elle, visant son dos avec son arme, tétanisait littéralement Mac. Elle tremblait, malgré les rangées de fauteuil autour d'elle et de Wesley, sursautant à chaque nouveau tir. Elle était trop paniquée pour réussir à se concentrer suffisamment longtemps et estimer leur distance par rapport à sa position.

L'agitation semblait cesser doucement autour d'eux, sans que Mckenzie ne sache si c'était parce que ceux encore en vie avaient compris qu'il valait mieux se terrer dans un coin en restant immobile ou si c'était parce que le tireur s'éloignait du cinéma pour attaquer un autre endroit. Elle n'osait relever la tête pour savoir ce qu'il en était ou si leurs voisins les plus proches allaient bien. Elle se contenta donc d'enfouir les mains dans ses poches, cherchant de quoi se rassurer. A part un mouchoir glissé là, quelques centimes et son téléphone portable, elle n'avait pas grand chose à quoi se raccrocher...

Par réflexe, elle resserra quand même ses doigts autour de son portable. Elle ne pouvait pas le sortir pour l'utiliser - il y avait fort à parier que la police était déjà au courant de la fusillade, et de toute manière, la lumière blanche de l'écran attirerait beaucoup trop l'attention sur eux.

« On a quand même un sacré timing de merde » murmura-t-elle à Wesley.

Elle se redressait doucement, tentant de regarder autour d'eux pour apercevoir quoi que ce soit, sans faire de bruit. Mais malgré l'écran sur lequel le film continuait de se dérouler, elle ne voyait pas grand chose de plus que des rangées de sièges vides, et elle ne tarda pas à se réinstaller dans leur "cachette".

C'était ironique, de penser au fait que son père avait un cancer et probablement plus beaucoup de mois à vivre, mais qu'elle serait peut-être la première d'eux deux à mourir. Cette réalisation la glaça un peu plus, et elle dut se forcer à respirer doucement pour ne pas paniquer. Elle voulait juste rentrer chez elle et se blottir contre ses parents, mais il lui était impossible de juste sortir du cinéma pour le moment...

« Tu crois qu'on devrait essayer de se rapprocher des autres spectateurs ? » demanda-t-elle à Wesley.

D'un côté, bouger vers les autres pouvait faire d'eux des cibles. De l'autre, peut-être que de voir tout un groupe de personnes pourrait freiner le tireur... Après, il fallait aussi qu'elle réussisse à bouger. Pour l'instant, elle était juste immobile, les muscles tendus par la peur, la respiration encore un peu erratique. Pas sa meilleure forme, et elle n'était certainement pas en état de courir s'ils devaient s'échapper de quoi que ce soit.
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#Sam 26 Sep - 22:26

Now I'm in exile seein' you out. I think I've seen this film before and I didn't like the ending.

À quoi pense-t-on quand la mort vient frapper à la porte ? Wesley était tétanisé par la peur. Son cœur pouvait s’arracher de sa poitrine que la douleur ne ferait que s’atténuer. Ses premières pensées se tournèrent vers sa mère. À quelques jours… Allait-il la rejoindre ? Cela faisait bientôt un an qu’elle avait disparu, c’était sa malédiction ? Suivre le chemin de la seule personne qui ne l’avait jamais aimé ?

Son souffle se bloqua au fond de sa gorge.

Il pensa à son oncle… Ces derniers jours il avait été si détestable avec lui… Particulièrement arrogant et insupportable, il s’en voulait horriblement. Wesley ne voulait pas le quitter comme ça, pas sur une dispute qu’il n’aurait jamais provoquée si il n’avait pas absolument voulu changer.

Il se mit de nouveau à respirer, difficilement, s’étranglant pour ne pas faire de bruit.

— On a quand même un sacré timing de merde.

Wesley échangea un regard perdu avec elle, c’était à cause de lui qu’elle se retrouvait ici. À cause de sa connerie qui l’avait fait atterrir ici, il devait le dire. Il détestait les cinémas.

— J’aurais jamais dû te faire venir ici. C’était même pas mon idée ! Je déteste ce genre de films...

Sa voix basse se perdait dans le silence. On lui avait proposé de sortir voir ce film, tout le monde en parlait. Il ne voulait juste pas être perdu comme au lycée… Quel idiot il faisait, maintenant. Wesley laissa Mckenzie inspecter les sorties possibles derrière eux. Le brun préféra se calmer sur le moment, fermer les yeux et réfléchir à ce qu’il devait faire. Tout était compliqué, il n’allait pas abandonner Mckenzie, mais il ne savait pas comment agir…

— Tu crois qu’on devrait essayer de se rapprocher des autres spectateurs ?

Wesley leva de nouveau les yeux, restant accroupi caché derrière les sièges. Ils pouvaient ramper silencieusement jusqu’au fond de la rangée… Attendre le bon moment et fuir ? Il devait faire de son mieux pour se cacher, pour disparaître.

— On ne sait pas où il est Mckenzie, on peut que longer notre rangée, mais je sais pas de quel côté il est… C'est trop dangereux.

Ses mots n'étaient que des murmures, mais si le tueur n’était pas seul ? Si ils étaient plusieurs ? L’idée la plus logique était de rester cacher sous les sièges et d’attendre la fin. C’était une sensation horrible qu’il ressentait au fond de sa poitrine… Tout allait de travers dans sa vie… Il ne pouvait rien faire de plus.

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#Dim 4 Oct - 18:14
Cinema
No time to die !

Allongés à même la moquette du cinéma, pas toujours très propre d'ailleurs, les uns à côtés des autres, vous entendez le tireur continuer son carnage. Des balles sifflent au dessus de vous, des cris résonnent toujours, tandis que le film continue. Ce putin de film continue de passer comme si de rien n'était alors que vous, vous vivez peut-être vos derniers instants. Et soudainement, le tireur qui était en plein milieu de la salle, prend la direction de la porte par laquelle il était entré, non sans lâcher quelques rafales de balles au passage. Une touche même Sacha dans l'omoplate gauche. Puis l'homme armé disparaît. Un moment de répit pour vous ? Ou juste une ruse de sa part ? En tout cas, vous pouvez pour le moment bouger dans la salle, aider les blessés ou trouver une meilleure cachette.

@McKenzie S. Cox - @Wesley E. Karlson - @Heather Williams - @Sacha Jones

+ Sacha la balle qui t'a touché n'a touché aucun organe vital.

Pour info: vous ne pouvez pas sortir de la salle de cinéma.
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#Mar 6 Oct - 21:27

TC - Cinema


Après avoir crié aux autres de rester au sol, tu restas toi debout sans esquisser le moindre geste, soudainement absent de ton propre corps, ce ne fut que lorsque le tireur se mit en mouvement que tu réalisas la stupidité de ta propre réaction, te dépêchant d’obéir à ton propre ordre et te jetant au sol dans ta rangée.
Trop tard visiblement à en juger par la douleur qui te déchira soudain l’omoplate gauche alors que le son de nouvelles rafales se faisait entendre avant de laisser place à un silence seulement brisé par le bruit de quelques gémissements, quelques sanglots, qui s’éternisa, t’amenant à une seule conclusion.

Il était parti.

Couché dans l’allée tu attendis pourtant encore, par prudence, par peur qu’il revienne, essayant de te retenir d’exprimer oralement ta douleur.
Dans les films tu voyais souvent les héros continuer leur chemin après s’être fait tirer dessus, assurant que puisqu’aucun organe vital n’avait été touché tout allait bien, aujourd’hui tu pouvais assurer que pour ça comme pour le reste la fiction n’était que très peu à l’image de la réalité, tu avais beau avoir conscience que tu ne mourrais probablement pas d’une balle dans l’épaule -remercions le seigneur, le monde devrait donc encore supporter la présence de Sacha Jones- la douleur était cuisante et chaque seconde qui s’écoulait te donnait envie d’insulter l’univers, dieu, le karma ou peu importe qui était responsable du merdier ici présent.

Quelques minutes passèrent, le visage collé bien trop près d’une moquette probablement infestée d’acariens ou pire encore et, entendant finalement que les autres commençaient à bouger, venant en aide aux blessés, cherchant une manière de fuir ou un nouvel endroit où se cacher, tu finis par te décider à te mettre en mouvement à ton tour, longeant sans oser te mettre debout les allées les plus proches de toi avant d’en repérer une où étaient accroupis deux jeunes gens (@Wesley E. Karlson, @Mckenzie S. Cox) que tu rejoins rapidement.

“Eh vous deux, vous allez bien ?”

Le choc avait été tellement violent que pour la première fois depuis une éternité tu t’exprimais  sans le moindre accent.


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#Jeu 8 Oct - 20:57
TC- Cinema

Tu es en train de parler à une personne à côté de toi. Elle ne te répond pas, trop tétanisée par la peur, assise au sol, recroquevillée. Tu ne voulais pas laisser ton amie toute seule alors qu'elle était blessée. Qu'est ce que tu devais faire...Tu entendais d'autres tirs autour de toi, entremêlés par le son du film qui continuait. Mais pourquoi n'arrêtaient-ils pas le film ? Le bruit commençait à t'énerver. Alors que tu restais proche du sol, évitant de bouger un maximum pour ne pas te faire voir par le tueur en série, tu entendis alors les tirs devenir moins fréquents. Le tueur était parti ? Tu ne sais pas. Il était peut être encore là, caché parmi les sièges. Tu restes bien une minute ou deux proche du sol puis tu te relève enfin. Tu vois d'autres personnes se relever tout comme toi. Mais pas ton amie. Elle est toujours en sang. Tu ne sais vraiment pas quoi faire. Tu la touche du bout de tes doigts, ceux-ci commençant à devenir de plus en plus rouge. Puis tu te met alors à pleurer.  




@Sacha Jones, @Wesley E. Karlson, @Mckenzie S. Cox
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#Ven 9 Oct - 9:57
EVENT - CINEMA

Mckenzie ne savait pas si c'était réel ou juste une impression augmentée par son angoisse, mais elle avait l'impression que leurs murmures retentissaient dans toute la salle. Pourtant, ils murmuraient à peine, et n'entendaient leur interlocuteur que parce qu'ils étaient collés l'un à l'autre, entre les deux rangées de siège. Et en même temps, paradoxalement, ça lui faisait du bien de parler avec Wesley. Au moins, tant qu'ils en étaient capables, ça signifiait qu'ils étaient vivants et à peu près en état.

Même si entendre Wesley lui dire combien il détestait le cinéma et le film qu'ils étaient venus voir lui faisait se demander ce qu'elle faisait là. Elle avait pensé qu'il voulait vraiment voir ce film, puisqu'il était celui qui l'avait invitée. Finalement, ils auraient sans aucun doute été bien mieux sur le canapé de son salon, devant Netflix. Et au moins, il n'y avait pas de cinglé armé dans le Vieux Carré.

Quoi que la raison faisant qu'ils étaient coincés ici importait peu. Ça n'allait pas changer l'histoire et les sauver miraculeusement. Maintenant, il fallait qu'ils arrivent à savoir s'ils étaient en sécurité et s'ils pouvaient sortir, ou s'ils allaient rester blottis là jusqu'à l'arrivée des autorités. Et ce n'était pas qu'elle n'appréciait pas Wesley - même si elle n'était pas fan de cette personnalité de type populaire qu'il essayait de se créer - mais rester dans le noir, apeurée n'était pas exactement la façon dont elle avait envie que leur sortie se déroule.

« Je crois que je vais devenir folle si on doit rester immobile là » marmonna-t-elle, bougeant inconfortablement.

Elle sentit son téléphone vibrer dans sa main, et elle s'empressa de le serrer contre eux, résistant à l'envie de l'allumer pour savoir qui lui envoyait un message. Peut-être ses parents, pour savoir à quelle heure elle rentrait, ou Louisa pour parler de leur prochain entraînement musical. A moins que la nouvelle des tireurs au centre commercial soit déjà connue dans la ville - mais Mac ne l'espérait pas. Elle n'avait pas envie que son entourage s'inquiète sans qu'elle ne puisse les rassurer...

Les rafales de balles s'arrêtèrent brusquement, attirant l'attention de Mckenzie. Elle essaya de tendre l'oreille, râlant intérieurement contre le film qui continuait de passer et l'empêchait de suivre le bruit des pas du tireur. Il semblait pourtant que les spectateurs étaient maintenant à l'abri de la menace - mais pour combien de temps ?

Elle regarda avec appréhension un inconnu, aux cheveux d'un blond presque blanc s'approcher d'eux. Si elle avait été prête à se relever pendant la fusillade, elle était étrangement suspicieuse maintenant que le tireur était parti. L'idée qu'il se soit caché pour les laisser bouger et savoir où étaient les rescapés la tétanisait.

L'homme inconnu semblait pourtant mal en point, se déplaçant lentement et comme s'il était douloureux. Il avait sans doute été touché, et il prenait quand même le temps de venir se préoccuper des autres, une pensée qui tira des larmes d'émotions à Mckenzie - elle avait l'impression d'être sur un roller coaster, passant du rire aux larmes, incapable de gérer le flot d'adrénaline qui courait dans ses veines.

« Plutôt bien vu les circonstances » répondit-elle dans un murmure. « Et vous ? Vous voulez qu'on allume nos téléphones et qu'on vous aide à vous soigner ? »

L'idée qu'il y ait des blessés à soigner la ramena à ce soir de mai où elle avait récupéré une Selena toute choquée, et sa jambe en sang après son accident de skate. Elle se souvenait de la nausée à l'époque, de sa peur de mal faire... Bizarrement, elle se sentait là un peu plus calme, même si ses doigts tremblaient légèrement sous le stress...

De loin, par dessus l'épaule de Wesley, elle vit une petite blonde pleurer par dessus un corps étendu. Sûrement quelqu'un qui avait vu un ami mourir... Mckenzie serra le bras de Wesley par réflexe, s'imaginant difficilement le perdre d'un coup, si brusquement, même s'ils n'étaient pas très proches.

Doucement, prenant garde à ce que personne ne revienne par les portes de la salle, elle se releva et se dirigea vers la jeune femme. Elle ne savait pas quoi dire ou quoi faire, se contentant de s'agenouiller à ses côtés et de poser sa main sur l'épaule de la blondinette. Difficile de trouver quoi dire dans ces circonstances. Elle se sentait juste complètement inutile.
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#Dim 11 Oct - 21:29

Now I'm in exile seein' you out. I think I've seen this film before and I didn't like the ending.

Wesley n’avait jamais connu situation plus stressante. La mort il l’avait déjà côtoyé, il pensait y être préparé… mais là… Il ne pensait pas y être confronté un jour. Ce sentiment d’impuissance qui faisait battre son cœur à l’envers. Cette envie de vomir, de hurler, de pleurer… C’était terrifiant et le pire… Le pire ! C’était qu’il n’était pas seul.

 Je crois que je vais devenir folle si on doit rester immobile là.

Évidemment ils devaient avancer, fuir, mais où ? Comment ? Le tireur était là quelque part, peut-être derrière eux ? Wesley n’osait pas regarder au-dessus de son épaule. Il aurait voulu avoir plus de courage sur l’instant, il n’avait jamais vraiment été courageux avant ? Peut-être… Il ne savait même plus quoi faire et les rafales s’arrêtèrent brusquement.

C’était terminé ?

Non, impossible. Wesley fronça les sourcils et se redressa légèrement, toujours caché derrière les fauteuils, mais assez haut pour regarder autour de lui. Il y avait du monde… Trop de monde, certains étaient touchés, d’autres comme lui et Mckenzie avaient été chanceux. C’était peut-être le moment d’avancer, de ramper jusqu’au bout ?

— Eh vous deux, vous allez bien ?

Un homme apparu du fond de l’allée, derrière Mckenzie. Wesley échangea un regard avec lui, il était seul, étrange, mais surtout blessé. Le film tournait encore à n’en pas finir, est illuminait de temps à autre l’épaule meurtri de cet inconnu. Wesley eut une grimace affreuse.

 Plutôt bien vu les circonstances. Répondit Mckenzie, la première. Et vous ? Vous voulez qu’on allume nos téléphones et qu’on vous aide à vous soigner ? 

— Vous devriez éviter de trop bouger… marmonna-t-il derrière son amie, ça pourrait empirer votre blessure, ça a l’air grave…

Wesley avait connu de nombreuses blessures sur la route, que cela soit les siennes, celle de sa mère ou d’un ami de passage. Des bras écorchés dans la forêt, des genoux accidentés sur le goudron, une tête ensanglantée après un mauvais coup dans les montagnes. Il n’avait pas peur du sang, pas peur des blessures, mais là… C’était une vision abominable, une balle était si… angoissante.

— Il faut… Il faudrait que vous appuyiez sur votre blessure… Vous allez perdre trop de sang.

Les idées commencèrent à reprendre leur place dans l’esprit de Wesley. Le brun retira son hoodie zippé noir, au plus discrètement possible pour s’approcher du jeune homme. Il ne savait pas si il le laisserait faire, mais il savait qu’une blessure devait être prise en compte dès les premières minutes. Il passa l’une de ses manches autour de la blessure et fit un nœud avec la seconde pour appuyer fermement dessus et garder une pression avec son vêtement. Ses mains étaient tremblantes et ensanglantées, Wesley se reprit difficilement :

 J’espère que ça suffira, faites attention.

Ce n’était pas très bien fait, ni très beau à voir, mais cela devait aider pour éviter de se retrouver avec un nouveau corps autour d’eux. La seconde d’après, Wesley se retourna vers Mckenzie, elle s’était rapprochée de la jeune blonde qui était à quelques sièges d’eux. Il décida de la suivre, mais ce n’était pas une bonne idée de rester en groupe ? Cela devenait plus simple de se faire avoir par l'assassin ? Peut-être… Peut-être pas… Mais Wesley n’osait pas rester loin de Mckenzie.

S'il lui arrivait quelque chose, il ne le se pardonnera jamais.

Anonymous
Invité
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#Jeu 15 Oct - 23:36

TC - Cinema


Sans faire cas du regard suspicieux que t’adressait la jeune fille -après tout vous étiez tous en train de traverser un événement extrêmement traumatisant et violent- tu te rapprochas des deux jeunes gens, tellement soulagé en entendant qu’ils se portaient bien que tu oublias momentanément la douleur cuisante de ton épaule et la tâche de sang qui s’élargissait de seconde en seconde sur ta chemise hors de prix, secouant simplement la tête en signe de dénégation lorsqu’elle te demanda si tu souhaitais qu’ils allument leurs téléphones pour t’aider à te soigner.

“C’est mieux d’éviter de se rendre trop visible”

Parce que si le tireur était vraisemblablement parti pour le moment, tu étais bien incapable de savoir s’il allait revenir ensuite et si tel était le cas se rendre visible n’était pas conseillé, ce serait juste lui dessiner des cibles pour qu’il puisse mieux viser.

Cette pensée te fit frissonner, jamais auparavant tu ne t’étais senti aussi vulnérable, aussi nu...Nu, c’était exactement la sensation que tu avais celle d’être complètement dénudé, démuni, celle de n’être qu’une enveloppe corporelle trop fragile qu’on pouvait arracher à la vie en un claquement de doigt, il suffirait d’un seul tir, d’une simple fraction de secondes et tout ce que tu avais été, tout ce que tu voulais être, tous tes rêves, tes envies, tes douleurs, plus rien n’existerait et n’aurait d’importance, on aurait pu penser qu’en vingt-quatre années passées sur cette Terre tu aurais eu le temps de le réaliser, de le conscientiser, mais non, comme tous tu avais nié ta mortalité, nié le fait de n’être que de passage, qu’éphémère, comme tous tu avais fermé les yeux et c’était maintenant que tu les ouvrais avec cette certitude au fond de toi, celle que rien ne comptait vraiment et que toutes ces barrières que tu te mettais, cette violence que tu t’infligeais étaient dénuées de sens, tu allais peut-être mourir aujourd’hui ou peut-être pas mais tu décidais subitement que ces derniers instants tu les vivrais vraiment, sans accent, sans superficialité, libéré.

Sorti de tes pensées et obéissant aux ordres du plus jeune, tu appuyas une de tes mains sur ta blessure pour stopper l’hémorragie, faisant de ton mieux pour essayer de garder une respiration régulière et ne pas laisser échapper de gémissements ou hurlements. Même lorsqu’il attacha les manches de son hoodie autour de ton épaule en guise de garrot, tu ne dis rien, seule la fine pellicule de sueur sur ton front, tes traits tirés et tes mains crispées sur le tissu de ton pantalon pouvaient trahir ta douleur alors que tu restais un instant sur place, le temps de calmer ton cœur et vaincre quelques étourdissements, avant de les rejoindre auprès d’une petite blonde dont les traits du visage, bien que rendus difficilement identifiables à la simple lueur de l’écran, t’étaient étrangement familiers.

Elle était en larmes devant le corps inanimé d’une autre jeune femme et si le sang autour d’elle n’annonçait rien de bien engageant, tu te permis toutefois de vérifier si elle était encore en vie, trouvant par miracle un pouls, bien que faible.

“Elle est en vie, ça va aller. Les secours doivent déjà être en route”

Tu étais parfaitement conscient de mentir, par omission, ou en tout cas d’enjoliver la vérité, tu n’avais aucune garantie concernant les secours ne connaissant absolument pas la situation en détail et au vu des blessures de son amie tu ne pouvais certainement pas dire que tout irait bien mais tu avais simplement besoin que la blonde espère et surtout reprenne contenance, si le tireur venait à revenir il fallait qu’elle soit capable de réagir.


code by bat'phanie
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#Sam 17 Oct - 13:16
Cinema
No time to die !

"Il est parti". Cette phrase résonne doucement, dans des chuchotements tout autour de vous, et même venant de vous. Une légère vague de soulagement se répand dans la salle, alors que le film continue en arrière plan sa projection, comme si de rien n'était. Certains évaluent la situation pour tenter de fuir par les issues de secours, sans oser. Et ils osent encore moins quand ils entendent de nouveaux coups de feu. Pas dans la salle non, mais dans le hall du cinéma. Des sifflements de balles que vous entendez car la porte est restée ouverte. Et c'est le signe qu'il n'est pas très loin, qu'il peut revenir à tout moment, et reprendre son petit jeu macabre... Alors que faire ? Risquer sa peau ou tenter de rester où vous êtes ?

@McKenzie S. Cox - @Wesley E. Karlson - @Heather Williams - @Sacha Jones


Pour info: vous ne pouvez pas sortir de la salle de cinéma encore, mais si vous voulez prendre la décision de tenter de sortir par la sortie de secours, tous les quatre, tenter quelque chose, vous pouvez.
Anonymous
Invité
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#Mer 21 Oct - 20:40
TC- Cinema

Tu entendis des bruits de pas s'approcher de toi. Tu fermas les yeux aussitôt. C'était peut être le tueur. C'était peut être lui qui était revenu pour vous tuer tous. Du moins les personnes qui restaient dans la salle de cinéma alors que le film continuait à être diffusé sur l'écran. Une perle de sueur coula le long de ton front. Une main se posa soudain sur ton épaule, ce qui te fit sursauter et tu laissas échapper un petit cri de surprise. Une personne se tenait à côté de toi. Tu tournas la tête. Ce n'était pas le tueur. Loin de là. Mais une jeune femme d'une vingtaine d'années environ, assez jolie. Elle était simplement à côté de toi, sans dire un mot, sa main posée sur ton épaule. Tu te calma un instant. Mais tu pouvais à tout moment te remettre à pleurer. Tu entendis d'autre bruits de pas s'approcher de toi, pour voir un jeune homme s'approcher de la jeune femme qui venait de s'approcher. Tu te demandai s'ils étaient en couple. Ce n'était vraiment pas le moment pour leur poser la question. Il ne dit rien lui non plus, restant à côté de son amie. Une dernière personne s'approcha de vous. Tu n'arrivais pas bien à la voir mais tu vis des cheveux blancs. Tu te demandas s'il s'agissait du jeune homme que tu avais vu la dernière fois. Sacha c'est ça ? Il posa sa main contre le corps de ton amie. Rassuré, il te dit que son coeur battait toujours, qu'elle était toujours en vie et que les secours allaient arriver. "Quelqu'un à appelé les secours ?". Et la police ? Que faisais-t-elle ? Tu entends alors des murmures autour de toi, disant que le tueur était parti. Etait-il vraiment partit ? Tu vois des personnes essayer de sortir de la salle mais refermer aussitôt les portes en entendant de nouveaux coups de feux. Tu te recroquevilles alors. "Il est encore là. Il n'est pas parti. Il peut à tout moment retourner dans la salle..."




@Sacha Jones, @Wesley E. Karlson, @Mckenzie S. Cox
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