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La bokor
La bokor
Admin
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#Sam 19 Sep - 14:36
Backstage
No time to die !

Pour diverses raisons qui vous sont propres, vous êtes venus en ce dimanche de beau temps au centre commercial. Tout semblait parfait, jusqu'à ce que des tirs, puis des rafales de tirs se mettent à résonner dans l'immense centre. D'où cela pouvait-il venir ?  Impossible de le savoir. De droite, de gauche, d'en haut, comme d'en bas. Et les cris qui arrivèrent tout aussi soudainement couvrirent un peu les bruits de feu. La panique était totale. Les gens couraient dans tous les sens, cherchant à fuir le massacre et à trouver un abri au plus vite. Un abri où survivre jusqu'à la fin de toute cette merde. Vous, vous avez couru droit devant vous, avant de prendre la première porte qui passa devant vos yeux, vous y engouffrant sans savoir où elle pouvait mener. Et ainsi, avec d'autres clients, vous vous êtes retrouvés dans les couloirs arrière du shopping mall. Dans les coulisses. Ces zones que seuls les employés de l'endroit fréquentent d'habitude. Ces espaces labyrinthiques qui semblent sans fin, qui semblent être un véritable guêpier même. Certains ont d'ailleurs préféré faire demi tour plutôt que d'y rester, mais pas vous. Vous, vous avez continué, vous pensant à l'abri de ces tireurs fous. Mais est-ce vraiment le cas ? Au bout de quelques minutes, vous tombez sur un autre groupe de quelques survivants comme vous, tandis qu'au loin les coups de feu retentissent toujours. Désormais, il faut s'organiser, tenter de trouver une sortie dérobée et sûre. Mais existe-t-elle vraiment ? Les tireurs, ou du moins l'un d'entre eux va-t-il vous trouver avant ?


Participants à ce TC: @Megan Karaïevski - @Sorey Milligan - @Christopher D. Hawkins - @Satine McMillan - @Kaiman Bellamy

+ Megan et Sorey Alors que vous passez dans le quartier, vous faites ce que vous pensez être un rapide détour dans le centre commercial afin de racheter des cigarettes et de la nourriture pour chien. Rien de bien fou, en somme. Mais vos courses prennent un tournant inattendu quand la fusillade commence. Vous connaissez le bruit d'un coup de feu, alors vous ne mettez qu'extrêmement peu de temps à réagir. La sortie étant trop loin, vous vous précipitez dans la première porte possible pour vous mettre à l'abri.

+Christopher Comme à chaque fois que tu as reçu un bon pourboire, tu fonces le dépenser. Et quoi de mieux que le centre commercial pour ça ? Alors que tu flânes à la recherche du nouveau pull à porter deux semaines puis à abandonner dans ta chambre d'ami, tu entends des coup de feu. T'es pas certain de ce que c'est, jusqu'au mouvement de foule qui te pousse à courir à ton tour. Et alors que tu prends la première porte, te voilà dans les coulisses.

+ Satine et Kaiman alors que vous étiez tous deux venus de votre côté pour effectuer quelques achats, vous vous croisez par hasard dans la galerie marchande. Vous en profitez pour discuter un peu, prendre des nouvelles mais vous êtes rapidement interrompus par le bruit des premiers coups de feu qui résonnent dans le centre commercial. Une balle passe à proximité et vient s’éclater contre la vitre juste derrière vous. Des éclats de verre viennent abîmer le bras de Satine Et Kaiman prend les choses en main pour fuir avec elle et la tirer de là. La sortie la plus proche ? La porte de service réservée aux employés.

Quelques informations sur l'intrigue

+ Vous êtes dans les coulisses et ne pouvaient les quitter pour l'instant. Mais vous pouvez vous déplacer sans soucis dans celles-ci et même prendre des escaliers intérieurs pour monter et descendre.
+ Vous avez bien entendu du réseau, et donc la possibilité de passer des appels ou d'envoyer des SMS.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez !
+ La Bokor peut intervenir à tout moment.
+ Si il y a un souci ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant.
Anonymous
Invité
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#Sam 19 Sep - 17:25
Bras chargés de nombreux sacs, téléphone dans une main, gobelet de caramel macchiato dans l'autre, le stripper vivait clairement sa meilleure vie, là. Il avait profité du revenu de l'extra effectué la veille au soir pour flâner dans le cendre commercial. Et les billets avaient flambé tout aussi rapidement que d'habitude, la liasse initiale diminuée au point qu'il n'en restait quasiment plus rien, peut-être juste assez pour une dernière boutique. Garder ça de côté pour payer ses retards de loyer ? Impensable. C'était son mode de fonctionnement depuis bien longtemps déjà : vivre à cent à l'heure et ne se priver de rien afin que, le jour où tout viendrait à s'arrêter, il pourrait partir sans le moindre regret. Il n'emporterait clairement pas son fric dans la tombe alors à quoi bon en mettre de côté ? En revanche, s'il pouvait se faire mettre en terre avec ses vêtements préférés et deux trois autres conneries insignifiantes, il n'était pas contre. Même ses putains de funérailles seraient grandioses, aussi décalées qu'il l'était lui.

Traînant dans le centre, ses prunelles claires balayant les enseignes à la recherche de la vingtième perle rare de la journée, il fronçait les sourcils en percevant des bruits assourdissants, sursautant avant de s'arrêter net. Un orage ? L'idée lui avait valu un frisson désagréable le long de sa colonne vertébrale. Mais ils n'avaient pas prévu d'orage aujourd'hui pas vrai ? De nouveaux bruits. Après quelques secondes de flottement, il percutait : pas de l'orage, des coups de feu. « C'est une blague... » marmonnait-il, ne réalisant pas encore totalement. Ce n'est que lorsque des personnes autour se mirent à s'agiter, à courir, qu'il prenait doucement conscience de l'ampleur de la situation. « Putain mec tu peux pas faire gaffe ?! » brailla-t-il alors qu'un homme venait de le bousculer, lui faisant lâcher au passage son gobelet encore à moitié plein. Avisant une seconde les dégâts au sol, soulagé de voir que ses Dr Martens blanches avaient été épargnées, il relevait le nez, excédé. C'est en fixant d'avantage l'agitation qu'il prit conscience de la situation : il devait se tirer. Maintenant.

S'étant également mis à courir, il aperçut de loin ce qui semblait être l'un des tireurs. Son palpitant trop emballé pulsait dans ses tempes. Plus de sourire ni de vannes à balancer : il devait se planquer, et vite. Passant par une porte complètement aléatoire, le tatoué se retrouvait dans ce qui devait être les coulisses du centre. Ne pas s'arrêter, courir encore, jusqu'à être caché quelque part, le temps que les flics arrivent. S'engouffrant dans une pièce au hasard, peinant à ouvrir la porte à cause de ses bras chargés, il tombait nez-à-nez avec quelques personnes. La panique ne lui laissait pas l'occasion de regarder plus en avant leurs visages, une seule chose importait, là : il n'était pas seul, ce qui voulait dire qu'il pourrait prendre quelqu'un en bouclier si la situation devenait trop grave.
Anonymous
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#Sam 19 Sep - 18:12
Vous n'avez pas grand chose à foutre aujourd'hui, toi et Megan, vous aviez cru bon d'aller au centre commercial chercher des cigarettes et de la bouffe pour chien. Tu déconnes avec la petite brune comme d'habitude, tu fais le con et lui arrache quelque fou rire à la belle en te promenant dans les allées. Tu voles même quelques p'tites chose utiles au passage, quelques clients seront paniqué en voyant que leur porte-feuille auront disparu au moment de l'sortir pour payer. La main au creux des reins de Megan, tu viens la pousse doucement dans l'allée des sac de nourriture pour North et son copain - Bordel, j'déteste les centre commercial. Tu râles, tu déteste faire du shopping, t'es loin d'être le mec addict à toute ces conneries comme la plus part des gens ici. Tu t'arrêtes devant l'allée de nourriture à chien, observe les variétés et tend la main vers un sac que tu sais qu'il plaira à North. Puis, tout à coup, tu figes... T'as entendu ce bruit ressemblant drôlement à un coup de fusil. Tu fronces les sourcils et enlève ta capuche pour écouter. T'entends de nouveau des coups de feu et étrangement, t'es pas certain que ce soit que des policiers après fusiller un criminel. Tu fronces les sourcils et détourne les yeux sur Megan qui à sans doute la même réaction que toi. -Putain d'merde, c'est pas vrai... Souffles-tu en grognant, comme si t'avais juste ça à faire de ta vie te mettre les puis dans les emmerdes. Tes yeux dans ceux de Megan, tu fous la capuches de sweet sur ta tête et lui prend la main - Faut foutre le camps d'ici... Tu la serres dans la tienne et tu l'entraîne avec toi. Rapidement, vous traverser le magasin qui se vide. Dans le couloir du centre commercial, les clients son un peu paniquée, mais toi, t'es d'un calme absolu et entraine ta brunette avec toi vers cette porte que tu aperçois plus loin, vous n'avez pas le temps de vous rendre à la sortie et la sortie de secoure, vous devez vous planquer.
Anonymous
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#Sam 19 Sep - 20:51
    Faire des courses, c'était une bonne excuse pour se servir dans les poches des autres. Il ne fallait jamais rater une opportunité après tout, non ? Surtout qu'elle était accompagnée de Sorey, qui était inégalable comme pickpocket. Autant en profiter. Ils arrivèrent rapidement au rayon nourriture pour chien et la jeune femme parcourut du regard le rayon. Glad' n'avait jamais le droit aux mêmes croquettes, elle changeait tout le temps selon ce qu'il y avait de disponible, et parfois, selon les promotions. Puis, elle ne voulait pas que son chien se lasse. Sorey, lui, avait déjà choisi les croquettes de North, quand soudainement un bruit les fit se figer. Megan, immobile et alerte, croisa le regard de son mentor. Puis, un second coup de feu retentit. Merde. Sorey lui attrapa alors la main pour se mettre à courir.

    -T'es au courant que je suis assez grande pour courir toute seule ?


    La jeune femme grogna mais le suivit sans peine. Elle avait, elle aussi, enfoncer sa capuche, mais son regard aiguisé repérait les alentours. Mouvement de foule, les gens semblaient se réfugier vers l'intérieure du centre, pas de doute, c'est l'entrée qui était attaquée. Peut-être toutes les entrées ? Ils passèrent une porte, ils semblaient être seuls dans les coulisses du magasin. La jeune femme se redressa, et juste à leur suite arriva un autre mec. Elle lui jeta un regard mais n'y accorda pas plus d'attention que ça. Elle leva les yeux vers Sorey, sortant un couteau de sa poche.

    -Etat des lieux ? Perso' j'ai que ça sur moi, ça fera pas le poids contre leurs armes... Qu'est-ce qu'ils ont tu crois ? Fusils d'assaut ? Automatique, semi-automatique ?
Anonymous
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#Lun 21 Sep - 15:49
Tout en déambulant au travers de la galerie marchande, Kaiman avait la sensation étrange de se trouver dans un jeu vidéo : il était là, mais pas vraiment là. Ses écouteurs enfoncés dans ses oreilles diffusaient une musique violente dans laquelle il se perdait, tandis qu'il remplissait mécaniquement son chariot. Dans l'état de distraction où il était plongé, sans doute qu'il aurait pu passer à coté du président des Etats Unis en personne, sans le connaître et pourtant.. Alors qu'il contemplait un étal de légumes d'un air morne, une main s'était posée un quart de seconde avant lui sur une tomate bien mûre. Quand il avait relevé la tête d'un air farouche, c'était le visage délicat de Satine qui était apparu devant lui, articulant des mots inintelligibles. Kaiman avait mis quelques instants à réaliser qu'il avait ses écouteurs dans les oreilles.

- On n'arrête pas de se croiser par hasard, ça doit être un signe...

Kaiman croyait beaucoup aux signes du destin et à tant d'autres choses, c'était sans doute son côté mystique. La rencontre de Satine l'ancra dans la réalité, après quelques paroles échangées qui allégea quelque peu son humeur si lourde. Malheureusement, cet instant de grâce ne dura pas bien longtemps. Au moment où il s'apprêtait à demander à Satine si elle avait des projets pour le dîner, il fut interrompu par le bruit de plusieurs détonations. Kaiman ne manqua pas de reconnaître le bruit caractéristique de coups de feu mais il n'eut pas le temps de voir d'où ils provenaient. Le sifflement d'une balle les frôla avant de faire exploser la vitre d'un immense étal, juste derrière eux. Protégé par son blouson, les débris de verre ne n'atteignirent pas. En revanche, le sang perla contre le bras de Satine qu'il vit chanceler sous le choc.

- Viens vite, faut pas rester là !


Sans attendre, il abandonna sur place ce qu'il avait entre les mains pour entourer la jeune femme d'un bras autoritaire et l'emmener avec lui. Il n'avait aucun moyen de savoir ce qu'il se passait, peut-être un braquage qui tournait mal ? Autour d'eux, les gens courraient en hurlant dans tous les sens, c'était le chaos. Non loin de là, se trouvait une porte de service discrète, réservée aux employés et Kaiman y entraîna Satine pour s'y engouffrer. Ils se dépêchèrent ainsi, longeant un couloir, jusqu'à se retrouver dans une sécurité relative. Au loin, les échos de nouveaux coups de feu résonnaient toujours et Kaiman pressa le pas, forçant Satine à courir avec lui. Enfin ils aperçurent d'autres personnes et Kaiman leur renvoya un regard méfiant. Aucun ne semblaient menaçant, même si cette fille tenait une lame dans sa main. Tiens et ce gars, est-ce que c'était pas son voisin Devon ? Kai fronça les sourcils mais se préoccupa tout d'abord de l'état de Satine qu'il relâcha enfin pour mieux observer son bras. Du sang tâchait ses vêtements.

- Tu tiens le coup ? On va trouver la sortie de secours... Retournant son attention sur les autres, il les héla. Hey, vous savez comment on sort d'ici ? Cet endroit ressemblait à un vrai labyrinthe...
Anonymous
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#Mar 22 Sep - 12:46

Un lapin en peluche sous le bras, Satine déambule dans les rayons du magasin dans lequel elle se trouve, fière de sa trouvaille. Comme souvent, son envie de gâter Jesper, le bébé de sa meilleure amie s’est fortement fait sentir alors qu’elle ne devait faire que quelques courses à la base. Rien n’est trop beau pour son filleul, chaque fois que sa marraine le voit, elle ne peut s’empêcher de le couvrir de cadeaux. Et puis ce lapin ressemble un peu à Panpan, tout gris et tout doux. Elle est certaine qu’il plaira au petit bout. Mais ce n’est pas ça qui va la nourrir pour ce soir. Non pas que son frigo soit vide mais elle visualise déjà le repas qui lui fait envie ; une salade de tomate mozzarella ! Malheureusement difficile à réaliser quand il manque des ingrédients, le principal notamment. Les yeux rivés sur les étalages où trônent des tonnes de tomates différentes, elle ne prête pas attention à ce qui l’entoure. L’objet de ses convoitises en vue, elle s’avance et tend la main pour l’attraper. Même idée qu’une autre personne, visiblement. Surprise, elle stoppe son geste et pose ses prunelles sur la silhouette de l’homme à ses côtés. Kaiman. Décidément. Surprise, elle ne peut s’empêcher de sourire pour autant. « Peut-être bien. » Lance-t-elle simplement en glissant une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

Ils échangent quelques mots mais n’ont pas le temps de s’étendre davantage que des coups de feu se mettent à résonner dans la galerie marchande. Abasourdie, elle se fige, les sens aux aguets. Elle ne peut retenir un cri de surprise lorsqu’une balle passe à quelques centimètres d’eux pour venir s’écraser contre une vitre à proximité. Par réflexe elle se baisse et lève ses bras pour protéger son visage, la panique la submergeant comme un raz-de-marée. Elle ressent à peine la douleur sur son bras alors que des éclats de verre sont venus l’entailler. L’affolement, la panique, l’incompréhension et la vue du sang sur son bras et la peluche qu’elle tient toujours fermement contre elle n’aident en rien à garder son sang froid et elle sent la peur l’envahir pour se mêler à ce joyeux cocktail. Heureusement pour tout le monde, Kaiman prend les choses en main et attrape Satine pour fuir avec elle dans un endroit sécurisé. Sous le feu de l’action, ses jambes fonctionnent toutes seules et elle suit son ex sans réfléchir – même si elle ne peut pas faire autrement. Tout le monde court. Tout le monde fuit. Tout le monde crie. L’instant parait tellement irréel, et pourtant.

Ils finissent par franchir une porte réservée aux employés du magasin. Une bonne cachette potentielle. A chaque coup de feu qui s’élève, Satine ne peut retenir ses membres de trembler. Au bout du couloir, ils tombent sur quelques personnes ayant eu la même idée qu’eux, a priori. L’irlandaise ne prête attention à personne, trop perdue et déstabilisée qu’elle est. Lorsque Kaiman la lâche et qu’ils stoppent leur marche, elle resserre son étreinte autour de la peluche et ses jambes aussi molles que du coton peinent à soutenir son poids. Adossée contre un mur, tremblant de tous ses membres, elle sent ses yeux s’humidifier. La voix de son sauveur se fait trop lointaine et elle se laisse glisser contre le mur pour s’asseoir par terre, sous le choc. La vision de tous ces gens paniqués, ces quelques personnes par terre, piétinées ou pire… Elle ne peut pas le supporter. « On va tous mourir… » Le rayon de soleil habituel a perdu de son éclat. Il se meurt face à l’atrocité de ce monde.
Anonymous
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#Mer 23 Sep - 11:57
Devon est précisément celui qui donne toujours l'impression que rien ne peut l'atteindre, dégageant cette confiance en lui qui donne le sentiment qu'il est constamment au dessus du monde, tellement insouciant que même la mort ne l'effraye pas. C'est le cas, d'une certaine manière, vivant toujours à mille à l'heure pour partir sans regret au moment venu, mais cela ne voulait pas pour autant dire qu'il accepterait son sort à ce moment précis. Et c'était exactement le cas, là. La peur lui tordait le bide, faisant naître dans ses prunelles une provocation coléreuse directement issue de l'angoisse. Il ne voulait pas mourir. Pas là, pas comme ça. Surtout pas. Ayant avisé quelques secondes les deux autres personnes présentes, il s'était empressé d'envoyer un message à Jade pour le prévenir de la situation, tâchant au mieux de contenir la panique pour l'instant. Il y arrivait, tant qu'il restait dans son coin, bras chargés de ses achats du jours dont le montant total devait avoisiner les quatre chiffres.

Un sursaut le prenant lors d'un nouveau coup de feu, lui manquant de lâcher son portable, il ne paniquait que d'avantage quand la porte s'ouvrait avec fracas, Kaiman. Un instant le stripper bloquait, prévenant son colocataire de la présence de leur voisin. Une jeune femme était avec lui, visiblement blessée, mais ce n'était qu'un détail, là, sa propre vie lui importait bien plus. Sans trop tarder il s'approchait de Kaiman, tendu, tremblant. « Si on l'savait on serait déjà dehors. Et c'est pas avec un foutu canif qu'on va faire quelque chose » sifflait-il, nerveux, en désignant la brune qui était avec eux dans la pièce. Mains crispées en deux poings, phalanges blanchies par la force, il baissait un regard consterné à la rouquine au sol, celle-ci venant d'affirmer qu'ils allaient tous mourir, le tout accompagné d'un nouveau coup de feu qui lui tirait un nouveau sursaut. Et ce fut le trop. « Putain mais tu peux pas dire des trucs moins dramatiques que ça toi ?! Tu vas nous porter la poisse merde ! » s'emportait-il sur ce ton habituellement exagéré bien que, pour une fois, l'angoisse était clairement perceptible dans sa voix et son regard. Jade ne lui avait-il pourtant pas dit par message de la fermer et rester calme ? Raté. Son regard paniqué se reposait sur Kaiman, comme s'il avait la solution à cette situation.
Anonymous
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#Mer 23 Sep - 20:31
T'as levé les yeux au ciel lorsqu'elle t'a grogné qu'elle est capable de courir toute - arrête putain de faire l'enfant et dépêche toi !! Tu grognes autant qu'elle et l'idée ce n'est pas de vous prendre la tête, mais de foutre le camp. Tu tires sur sa main et vous courez vers ce couloir où vous trouvez une porte. Tu l'ouvres, vous vous y enfermer et ton regard se pose sur un gars qui entre à son tour pour se réfugier. Tu détournes les yeux sur la brunette comme si tout était normal. Tu arques un sourcil et hausses les épaules - Meg, tu ne devrais pas laisser ton putain de gun autre que sur toi... Tu serres la mâchoire en voyant son couteau. - fusil d'assaut. À la vitesse que ça tirait. On va espérer qu'il n'est pas non plus de foutus chasseurs... Tu les détestes, ils sont rapides et furtifs... Très bon comédien aussi. On croit avoir affaire à quelqu'un d'inoffensif et "BAM" il te saute dessus comme des satanés hypocrites. Le temps d'le dire, tu te retrouves entailler à te vider de ton sang. Finalement, tes yeux se détournent une nouvelle fois sur la porte et tu vois un homme et une femme entrée se réfugier. La scène est rapide... Un vous regarde avec méfiance, la jeune femme est traumatisée et semble avoir perdu tout espoir et tu as l'autre qui gueule après les deux inconnus. Tu fronces les sourcils et tu te penches pour sortir de ta botte d'armée un couteau de chasse bien aiguisé et le donne à Megan - prend ça au moins... Juste au cas que celui-ci, tu l'perds. T'es toujours armé... Tu prends jamais de chance toi. Tu entends les coups de feu dans le corridor et tu sens l'impatience grimper en toi assez rapidement, déjà que t'as pas de patience. Il va vous faire repérer à crier comme ça. Tu passes la main dans ton dos et sors ton flingue de ton jeans - bordel, tu peux t'la fermer ? Tu vas nous cramer ! Crois-moi, tu serais surpris de la voir faire avec son putain de canif. Tu vas vers la porte en grognant, t'es sur les nerfs et Megan le sait. T'écoutes mais rien. Tu sors de ta veste de cuir ta flasque d'alcool - faut désinfecter tout ça rapidement et après, on trouve moyen de foutre le camp. Dis-tu en venant te mettre à genoux devant Satine. T'es pas méchants, tes doux mêmes... - On ne va pas mourir... Pas aujourd'hui en tout cas, j'te promets. Tu me laisses voir ? Tu la regardes dans les yeux après avoir remis ton arme à sa place sur toi pour ne pas l'effrayer et tu souris légèrement même.
Anonymous
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#Mer 23 Sep - 22:44
    Megan soupira alors qu'il la sermonnait. Elle avait vraiment l'impression d'être une gamine, là. Et c'était chiant.

    -Ouais, ouais, j'y penserais la prochaine fois.


    Ils n'étaient plus très seuls dans les coulisses du centre commercial. Un mec était entré après eux, puis, un autre mec et une femme. Megan les regardait, observait. Est-ce qu'ils pouvaient être utiles dans ce beau bordel ? Les coups de feu continuaient de retentir à l'extérieur et la brunette restait sur le qui-vive, serrant les deux. Elle était prête à détaler au besoin. Elle arqua un sourcil à la question du brun aux cheveux longs. Mais elle n'eut pas le temps de répondre, l'autre mec l'envoyait déjà bouler. Elle sentait bien que les choses risquaient d'hyper vite dégénérées, tout le monde était à cran, Sorey y comprit, et ce n'était pas vraiment bon signe. Megan n'était là pour pacifier la situation, pour leur dire de raisonner et de trouver une solution tous ensembles. Non, sérieux, elle n'était pas comme ça.

    -Vous êtes une belle bande de drama queen putain...


    Entre la fille qui pleurait qu'ils allaient tous mourir et l'autre qui hurlait... Ouais, ils allaient pas s'en sortir.
    Elle posa sa main sur l'épaule de son ami, voulant lui signifier qu'il fallait qu'il se calme. Mais visiblement, il n'eut pas besoin d'elle, parce qu'il était déjà agenouillé prés de la dépressive, prêt à désinfecter et soigner son bras. Megan ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel en lâchant un soupire. C'était nouveau cette vocation d'infirmière. Il avait besoin de baiser ou quoi ? C'est pas le moment de penser à sa prochaine conquête putain. Puis, elle était sûrement avec le mec là. Elle soupira de nouveau et s'éloigna de quelques pas, regardant le couteau de chasse que venait de lui filer Sorey. Sérieux, il pensait qu'elle avait besoin de quarante couteaux pour s'en sortir ou quoi ? Qu'il s'occupe plutôt de ses fesses à lui.

    -J'pense que ça sert à rien de chercher l'issue de secours. S'ils se sont bien organisés, y a forcément des gars qui attendent là-bas pour faire rebrousser chemin aux petits malins qui essaieraient de sortir. Vaut mieux rester cacher, mais ça implique d'arrêter de hurler tout le temps.


    Puis elle lança un regard à la fille par terre.

    -Et de trouver de quoi lui faire un bandage pour qu'on nous suive pas à la trace.


    Elle lança finalement un regard vers le mec arrivé tout seul mais qui semblait connaître les deux autres.

    -Je suis pas mauvaise en lancé de couteau, alors prend note que ça peut servir. Sauf si tu préfères que je me défende en t'utilisant comme gilet pare-balle mec.
Anonymous
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#Jeu 24 Sep - 20:33
Kaiman n'avait jamais été doué pour perdre son temps à réconforter les gens. Un coup d'œil lui avait permis de constater que Satine ne risquait pas d'hémorragie trop importante donc pour lui, c'était bon. Pour le reste, faute de savoir comment réagir à sa crise d'angoisse, il estima que si elle s'asseyait par terre, au moins elle ne tomberait pas plus bas. Ainsi, il préféra prêter attention à des choses plus urgentes, autrement dit la prise d'info sur la sortie la plus proche. Les autres n'en savaient malheureusement pas plus que lui, tant pis. Son regard s'arrêta quelques secondes sur les armes qui se dévoilaient – merde, il n'avait aucune arme de son coté - avant de retourner son attention sur Devon. Voilà qu'il se faisait déjà remarquer en gueulant. Avec les coups de feu qui résonnaient tout autour, il y avait tout de même foutrement de quoi être tendu.

- Woh du calme, dit-il en avisant le mec armé qui souriait à Satine.
Celui là, il n'était pas net, ça se sentait. Quand un mec se baladait avec des armes, c'était rarement un enfant de chœur. Et dans tout ce merdier, il voulait vraiment jouer les apprentis docteurs ?
- Fous lui la paix avec ton alcool, on ne met pas ça sur une plaie ouverte. Tu veux la faire hurler ?gronda-t-il tout bas, avant d'interroger Satine du regard.
- Ça va salement piquer, tu le sentirais passer, la prévint il dans un murmure.

Dans un haussement d'épaule, il ôta le bandana qu'il portait autour du cou pour le donner à son ex. Si ça pouvait contenir l'épanchement du sang, ça pourrait être utile. Mais concernant les méthodes, c'était à elle de décider si elle acceptait les soins de ce cow-boy, après tout. La laissant faire son choix, Kaiman retrouva le regard de Devon qui s'accrochait à son téléphone.

- Coupez les sonneries et les vibreurs de vos appareils, leur conseilla-t-il.
Mieux valait éviter en effet d'attirer l'attention des tireurs fous, il était d'accord avec ceux qui encourageaient au silence. En revanche, la perspective de rester immobile à rien faire le rendait dingue rien qu'à y penser.
- On va pas attendre ici de se faire buter. On fout le camp.
Son regard se porta vers la lanceuse de couteau. Elle paraissait courageuse pour une gamine mais ce n'était pas avec deux couteaux qu'elle allait arrêter une bande de gars armés jusqu'aux dents.
- Peut-être que ces gars bloquent toutes les sorties mais peut-être pas. On ne le saura qu'en allant vérifier et je serais d'avis de tenter, avant qu'ils ne s'organisent, justement. Et sans se faire voir, évidemment.
Retournant son regard sur Devon, il le toisa, se demandant s'il choisirait de servir de gilet à la belle brune ou de tenter sa chance, à la recherche d'une sortie de secours.
Anonymous
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#Jeu 24 Sep - 21:09

Le tonnerre gronde, que ce soit à l’extérieur de leur cachette avec les coups de feu qui ne cessent de résonner ou à l’intérieur avec ce type qui se met soudainement à gueuler après Satine. Aucun savoir vivre. Mais chacun gère la panique comme il le peut, non ? Si l’irlandaise se morfond et se voyant déjà six pieds sous terre, d’autres manifestent leur peur autrement. Comment lui en vouloir ? Sans doute sont-ils tous plus ou moins dans le même état d’esprit. Surprise qu’on lui gueule dessus, elle lui adresse à peine un regard. Ses prunelles rivées de nouveau vers le sol, sa respiration commence à se faire haletante. La peur panique la submerge et la crise d’angoisse la guette, tapie dans l’ombre. Des éclats de voix s’élèvent autour d’elle et rapidement le blond entre dans son champ de vision. Tant bien que mal, elle pose ses iris terrifiés sur lui. Il propose de désinfecter ses plaies en sortant une flasque de sa poche. Les larmes au bord des yeux, elle l’observe sans vraiment réagir. Difficile de rester connectée à la réalité tant la peur l’empêche de réfléchir correctement. Le sourire de l’homme se veut chaleureux et ses paroles parviennent à la calmer légèrement. Hochant la tête, elle lève son bras blessé où plusieurs entailles sont visibles mais pas très profondes. Le sang continue de s’écouler lentement et la douleur se ravive lorsqu’elle jette un œil à ses blessures. La vue de son propre sang lui donne un vertige.

Kaiman marque un point malgré le caractère urgent de la situation. Verser de l’alcool sur des plaies ouvertes risque d’être insupportable et Satine ne pourra pas retenir un hurlement de douleur. Au risque de les faire repérer ? Est-ce une bonne idée ? Mais d’un autre côté, est-il préférable de laisser les blessures potentiellement s’infecter ? Satine n’est pas en mesure de prendre une décision. Pas dans son état émotionnel. Alors que faire ? Elle est littéralement perdue, ni plus ni moins. Le regard que lui lance son ex ne l’aide en rien à prendre une décision. Attrapant tout de même le bandana qu’il lui propose, c’est au blond qu’elle le tend finalement. Il sera plus à même de lui faire un bandage avec ses deux mains que Satine avec une seule main libre. « J’en sais rien… » Les sanglots s’échappent de nouveau tout comme les larmes qui perlent sur ses joues. « Fais ce que tu veux. » Fermant les yeux fortement pour ne pas voir ça, elle amène la peluche devant sa bouche pour étouffer le potentiel cri qu’elle pourrait lâcher s’il verse bel et bien l’alcool sur ses plaies. Même s’il risque d’être quand même strident et perçant. Gare aux tympans.
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#Ven 25 Sep - 18:43
La panique était bien présente, bien trop pour qu'il parvienne à la fermer, parce-que se taire reviendrait à conscientiser ce qu'il se passe vraiment. Prendre conscience qu'il pouvait mourir, là, maintenant. Pas d'accord. Du tout. Alors il se faisait entendre, Devon, jusqu'à ce qu'un flingue s'ajoute à la partie. « Dégage ce truc » sifflait-il à l'attention du grand blond, franchement pas à l'aise à l'idée qu'une balle pourrait se loger dans son crâne. Il n'écoutait déjà plus la suite, trop occupé à refixer son téléphone pour faire part de la situation à Jade, essayer de focaliser son esprit sur autre chose pour ne pas juste vriller. Son téléphone était déjà en silencieux, aussi se contentait-il de jeter un bref regard à Kaiman d'un air de dire j'ai l'air d'un débile ? lorsqu'il intimait de couper les sonneries et vibreur. La brunette au canif prenait alors la parole, le poussant à relever le nez en fronçant les sourcils. Rester cachés ? Le stripper n'avait pas l'intention de bouger, là, mais s'ils filaient tous il ne resterait pas seul. Qui ferait office de bouclier sinon ? Des paroles lui étant adressées, il soufflait d'un air mi-résigné mi-dédaigneux. « Fous toi en première ligne j't'en prie. » il était agacé, son ton, trop nerveux. Et il se foutait royalement que les autres le considèrent comme un lâche : sa vie comptait simplement plus à ses yeux que celle du peuple, aussi simple que ça, alors s'ils pouvaient sauver son cul il les laisserait faire volontiers.

Kaiman reprenant la parole alors que l'autre blond s'occupait de la blessée, Devon rangeait son cellulaire, écoutant pour ne pas se focaliser sur les battements trop agités de son palpitant. Ils foutaient le camp ? Partir avant que les tireurs ne s'organisent ? Cette situation était un putain de sketch. Leurs regards se croisant il ouvrait la bouche avant de la refermer. Une seconde avant de se rendre compte qu'il ne parvenait pas à ordonner ses pensées. « Y a rien qui dit qu'ils se sont pas organisés y a des jours déjà ! » répondait-il, trop sec, trop nerveux, détestant cet état où la peur était visible dans son regard malgré sa grande gueule. « Bref, j'te suis. » Parce-que si Kaiman partait, il n'allait pas rester là avec des inconnus, surtout pas alors qu'ils avaient un flingue et un couteau qu'ils pourraient très bien retourner contre lui. Mais encore fallait-il qu'il parvienne à se calmer un minimum sinon la discrétion risquait fort de ne pas être de mise. L'idée de devoir laisser ses achats derrière lui pour cette expédition n'avait d'ailleurs pas encore effleuré son esprit.
Anonymous
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#Ven 25 Sep - 21:50
Tu te fais chier dessus par l'homme qui se trouve avec la jeune femme en panique, tu lèves les yeux en l'air - du calme le grand, j'vais pas lui faire mal. T'es calme contrairement à tout le monde lorsque tu te retrouves devant Satine que tu ne connais pas, mais que tu veux aider... Puisque tout le monde ne fait rien. Effectivement ça risque de faire mal si tu lui verses l'alcool dessus, mais tes pas cons, t'es habituer de te soigner toi-même... Des blessures, tu en as souvent eu et t'as dû apprendre à te soigner malgré que tu ne sois pas médecin... Bref, tu t'en es toujours sortie. T'as regardé l'autre hystérique qui gueulait quelques minutes plus tôt qui te dit te ranger ton arme et tu ris - j'ne crois pas non, tien toi tranquille et ça ira. T'as cet air rieur et baveux sur ton visage, comme quoi tu t'fous de sa gueule en ce moment juste pour le mettre un peu plus à cran. Bref, puis tu prends le bandana que la belle te tend. - Moi s'est Sorey et toi ? Tu essais de la mettre à l'aise en prenant son bras délicatement et baissant tes yeux dessus pour examiner les dégâts. Megan si met à son tour, tu ris dans ta barbe, putain son sale caractère... Elle te fait craquer chaque jour cette femme. Tu restes concentrer alors que Satine détourne les yeux et étouffe son visage dans sa peluche laissant carte blanche et tu sors un bout de tissus délicat de ta poche et stérile que tu traînes toujours pour essuyer tes armes. Tu imbibes le tout d'alcool avant de venir nettoyer les plaies de la jeune femme minutieusement... t'aimerais bien lui enlever les bouts de verre dans son bras, mais t'a rien pour recoudre... Bref, ça t'énerve un peu de pas pouvoir faire plus... mais tu finis par prendre le bandana et lui faire un bandage autour de son bras parfaitement en place. -Voilà, ne s'était pas trop pire ? On enlèvera les bouts de verres en sortant d'ici. Tu lui fais un petit clin d'œil et lui tend la main pour l'aider à se lever. Une fois que vous êtes debout, tu poses tes yeux sur Meg, un, tu vois son air boudeur et pince les lèvres pour venir finalement te poser près d'elle en passant ta main dans son dos et deux ton regard se pose sur la trappe en hauteur... T'as aucune idée de ce qui peur avoir là-dedans, mais si s'est un grenier ou des conduits, vous pourriez sans doute vous y planquer ou vous échapper, tu ne sais où. - j't'aide à grimper et tu m'dis ce qui en est ? Toi, t'es d'accord avec Meg, mieux vaut rester ici et bloquer la porte ou bien se trouver une sortie autre qu'en dehors du backstage. -faite c'que vous voulez, j'crois pas que pour l'instant sortir d'ici s'est intelligent. Vous n'êtes pas équipé pour vaincre ou échapper à un gang armé de c'genre. Tu secoues la tête découragé, t'arques un sourcil et passe ta main dans tes cheveux blonds une main sur ton visage... Putain, tu vas finir par devenir fou enfermer avec tout ce monde qui panique. De plus que t'a entendu l'autre jeune menacer Meg de s'mettre en première ligne pour servir de bouclier humain... Tu te retiens de puis tout à l'heure pour pas lui en foutre une bonne. Tu le regardes un bref instant avant de baisser les yeux sur Meg l'air à bout. " Bref, j'te suis. " Avait répond Devon à l'autre mec. Tu serres la mâchoire, en te passant une main sur ta nuque tendue.
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#Mar 29 Sep - 18:32
    Le supposé petit copain de la blonde au sol ne semblait pas apprécier l'idée de Sorey, ce qui eut pour effet de faire sourire Megan. Elle haussa doucement les épaules, en les voyant faire tous les deux. Vu comment la situation la secouait, il n'était pas étonnant qu'elle hurle en cas de désinfection. Elle représentait ce côté féminin que Megan détestait, et dont elle avait l'impression de se trimballer l'image malgré elle.

    -C'est pas pire que l'alcool à 90. Puis, si on lui faisait cicatriser ses plaies avec du fer chauffé à blanc, là elle aurait une bonne raison de hurler.


    Il fallait toujours relativiser non ?
    Elle fit à peine attention quand le brun aux cheveux longs leur dit de couper la sonnerie de leur téléphone. Le vieux mais fonctionnel téléphone de la jeune femme était constamment en silencieux.
    Elle esquissa un sourire alors que le lâche grognait en lui disant d'aller en première ligne si elle le voulait. Elle passait sa vie en première ligne, à risquer de se prendre une balle. Cette description aurait pu faire croire qu'elle avait quelque chose à voir avec l'armée, et pourtant, elle en était à l'opposé.
    Finalement, elle leva les yeux vers le mec aux cheveux longs quand il refusa en bloc de rester ici, réclamant à ce que le petit groupe bouge pour trouver une sortie. Au moins, sur ce coup-là, elle était d'accord avec l'autre mec aux cheveux rouges.

    -Avant qu'ils ne s'organisent ? Ils doivent planifier leur coup depuis des semaines. Enfin, moi c'est ce que j'aurais fait en tout cas. Si vous voulez vérifier toutes les sorties, au cas où, mieux vaut savoir se déplacer en silence. J'suis pas sûre que la moitié des personnes ici en soient capables.


    D'ailleurs, celui qui semblait en être le moins capable décida de le suivre le premier. Vraiment, leur pseudo-équipe ne ressemblait à rien du tout. Ils risquaient fort de se diviser plus qu'autre chose.
    Une fois qu'il eut fini de jouer les infirmières, Sorey se rapprocha d'elle. Elle le regarda, interrogatrice, attendant d'avoir son avis sur la marche à suivre. Elle regarda la trappe à son tour, songeuse. Ils étaient dans les coulisses du centre commercial, sans doute était-ce un fond plafond dans lequel ils entreposaient toutes sortes de choses, comme des câbles.

    -J'peux regarder ouais. Mais si ce sont des conduits, je ne suis pas certaine qu'on ait la carrure pour se balader dedans. Si c'est juste un faux plafond, faut espérer que ça supporte notre poids, et surtout qu'on rentre tous dedans, sinon on va devoir se faire un Hunger Games.


    Et elle avait plutôt ses chances de gagner.
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#Ven 2 Oct - 14:20
Comme à son habitude, Kaiman camouflait ses émotions derrière une attitude détachée. Mais clairement, ça l'emmerdait que ce type touche Satine avec ses sales pattes. Secrètement, il espérait qu'elle lui cracherait à la gueule mais non, même pas, elle se laissait faire. Bien qu'il prétendait s'en foutre éperdument, il surveillait du coin du regard les gestes du "héros", prêt à intervenir s'il se comportait comme un bourrin avec son ex. Fort heureusement, ce ne fut pas le cas. Kaiman regardait autour de lui. Ils se trouvaient dans un couloir et si les terroristes suivaient le même chemin, qu'eux, ils ne tarderaient pas à leur tomber dessus. Pourtant, certains s'entêtaient à rester là, à attendre. Dans leurs paroles, ils semblaient deviner les intentions de ces hommes armés, qu'ils estimaient assez organisés pour avoir déjà bloqué toutes les sorties. Comment pouvaient-ils le savoir ? Avec des "si", des "peut-être" et des suppositions, on ne faisait jamais rien. En tous les cas, Kaiman ne faisait aucune confiance aux membres de ce petit groupe et s'il avait été seul, il se serait tiré de son coté depuis longtemps. Mais Satine était importante pour lui. Il n'aimait pas l'avouer mais c'était pourtant le cas. Quant à Devon… c'était un emmerdeur fini mais c'était l'ami de Juan alors... ouais, sans doute qu'il se sentait vaguement responsable de lui. Sans se soucier de sa réponse sèche, il se contenta de hocher la tête quand Devy affirma qu'il le suivrait.

Pendant que les deux grandes gueules tergiversaient à l'idée de visiter cette fameuse trappe, qui pourrait possiblement leur servir d'abri - ou encore de s'échapper discrètement par de probables conduits - Kaiman n'attendit pas plus longtemps. Etant acrobate, il possédait une agilité remarquable et il prit appui sur les les épaules de Devon pour grimper lestement, sans prendre la peine de lui demander la permission. Il ne lui imposa pas son poids léger plus d'une seconde, le temps d'attraper le bord de la trappe qu'il ouvrit d'un habile coup d'épaule avant de s'y hisser, jusqu'à la taille. Prenant appui contre ses bras, il observa le conduit. Il s'agissait en effet d'un faux plafond qui cachait les éléments techniques de chauffage et ventilation.

- Ce sont de simples plaques de plâtre fixées sur une structure métallique. Y'a la place pour s'y planquer. Ou même d'avancer, en faisant bien attention. Mais évidemment, y'a toujours le risque que tout s'effondre au moindre mouvement maladroit.

Un coup de poker, en somme. Sans compter que ce ne serait sans doute pas facile pour tout le monde de grimper là dedans. Kaiman se laissa retomber souplement sur le sol et se tourna vers Satine.

- Je te laisserai pas seule. Sous entendu, pas avec des gens armés qui évoquaient la possibilité d'un hunger game. Si tu veux te cacher, je peux t'aider à grimper. Autrement, tu viens avec Devon et moi et on tente notre chance vers la sortie, à découvert.

Visiblement Satine était sous le choc et sans doute pas encore à même de prendre des décisions et Kai posa sa main contre son épaule, dans un geste furtif de vague réconfort.
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