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La bokor
Admin
Notes remplies : 1371
Faceclaim : Twinny + Lupita Nyong'o
Age : 103
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#Sam 19 Sep - 14:38
Home Depot et Lowe’s
No time to die !
Le magasin de bricolage et de décoration, un lieu fréquenté par ceux qui veulent refaire leur intérieur pendant le week-end ou l'agrémenter d'un ou deux nouveaux objets. Le rayon peinture est plein de peintres du dimanche, de couples ou encore de familles à la recherche de la couleur parfaite, tandis que dans le rayon luminaire, une vieille dame est en quête du lustre parfait pour son salon avec l'aide d'un employé. Le rayon jardinage est quant à lui également bien plein, le rayon décoration un peu moins. On entend facilement la musique malgré les discussions nombreuses et les employés tous occupés. Un dimanche banal en soi. Enfin c'est ainsi que tout le monde semble le voir. Jusqu'au premier coup de feu. Il vient de la galerie. Tout le monde tourne la tête, surpris, cherchant à voir si c'est un acte anodin ou pire. Mais c'est pire. Pire que tout, car les coups de feux reprennent, plus forts, plus nombreux, plus puissants. Des hommes et des femmes pénètrent en courant et parfois en hurlant dans le magasin pour y chercher refuge. Mais cela ne sert à rien finalement, car un des tueurs entre et se met à tirer. Combien de temps cela va durer ? Personne ne le sait, mais pour l'heure, tout le monde tente de se cacher entre les rayons ou bien dans ou derrière des meubles, si ce n'est dans la réserve. Le mantra de tout le monde pour le moment : sauve qui peut. Ou alors survivre à tout prix. Mais cela va-t-il être le cas de tout le monde ? Telle est la question.
Participants à ce TC: @Enola Bennett - @Seth Warren - @Clay Johnson - @Vicky Morrisson - @Eli Milburn
+ Enola et Seth vous êtes venus acheter des décorations ainsi que des affaires de travaux pour le Bed and Breakfast de la demoiselle. Ce qui devait être des courses toutes simples, d'une routine banale pour vous car ça fait des mois que vous travaillez ensemble. Et maintenant, vous vous retrouvez pris dans une fusillade, sans avoir rien demandé, à la recherche d'une cachette, ou bien d'une sortie alors qu'autour de vous, ça hurle.
+ Clay, tu faisais un rapide tour dans le centre commercial pour occuper ta journée quand les tueurs ont déboulé. Ni une ni deux, tu fonces pour éviter les balles. Seulement, dans ta course, tu te prends les pieds dans des sacs abandonnés au sol et tu te blesses la cheville. Impossible de rejoindre la sortie, tu te réfugies dans le premier magasin à ta portée. Problème ? Les tueurs y rentrent également, une minute après toi. Tu es cachée dans les rayons, espérant passer entre les balles.
+ Eli, aujourd’hui si tu te retrouves dans un magasin de bricolage c’est à cause de ton boss. Quand Klaus te demande d’acheter quelque chose, tu le fais sans te poser de question. Tu ne sais pas trop quelle marque choisir entre toutes celles proposées alors tu hésites de longues minutes. Jusqu’à ce qu’un bruit que tu connais très bien ne résonne dans le centre commercial. Puis un autre. Et ça ne s’arrête plus. Tu ne réfléchis pas plus longtemps avant de te mettre à l’abri. Dans ton mouvement de fuite un peu brusque, tu te cognes contre les étalages et une pelle vient tomber sur ton pied. Ça fait mal mais pas le temps de penser à la douleur.
+ Vicky, tu as une journée libre et tu décides sur un coup de tête de t'acheter une nouvelle lampe pour ton salon. Alors que tu hésites sur le coloris de cette dernière, des bruits secs se font entendre dans le hall. Tu lèves la tête pile au moment où les tueurs rentrent dans le magasin où tu te trouves. Tu cours te mettre à l'abri au fond du magasin. Tu n'as aucune issue en vue.
Quelques informations sur l'intrigue
+ Vous ne pouvez quitter le magasin pour le moment, mais vous pouvez vous déplacer dans celui-ci. Attention au tueur qui rôde encore pour l'instant.
+ Vous avez bien entendu du réseau, et donc la possibilité de passer des appels ou d'envoyer des SMS.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez !
+ La Bokor peut intervenir à tout moment.
+ Si il y a un souci ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant.
Seth Warren
New Orleaners
Notes remplies : 704
Faceclaim : Scott Eastwood © Panda © Astra
DC : Alex Lake & Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 34 Lieu de vie : Une grande maison dans le quartier de New-Orleans East, avec son fils Leroy (et sa soeur Savannah parfois, quand elle est là) Occupation : Entrepreneur dans le bâtiment, gestionnaire d'une entreprise à la NO, appartenant au réseau connu et florissant de son père Statut civil : en couple avec Enola (« i love her and it's the beginning of everything ») ; père d'un garçon de 4 ans, Leroy, qu'il a eu avec son ex-femme
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#Mar 22 Sep - 13:57
“No time to die” ▲Seth avait les sourcils froncés en regardant sa liste de courses : ce n'était que des choses qui l'agaçaient toujours, des éléments et des outils de base mais néanmoins nécessaires, des recharges en ciment, des bases neutres de peinture, ce genre de trucs. Heureusement, comme Enola avait elle aussi un tour à faire au magasin et qu'elle n'avait plus de voiture pour le moment, il avait saisi la balle au bond : avec elle, l'expérience serait moins pénible. (@Enola Bennett) Voilà comment il s'était retrouvé en ce dimanche matin à se retrouver tous les deux au magasin de bricolage, devisant tranquillement en parcourant les allées. Seth rajouta dans le caddie un petit sac de chaux, quand tout d'un coup, un bruit retentit. Il se figea et sentit tous ses sens en alerte : ce bruit, il le connaissait parfaitement. Et quand les tirs reprirent et redoublèrent, suivis de cris et d'un mouvement de panique dans le magasin, il comprit. Immédiatement. Une fusillade. Il abandonna le caddie et prit soin de le laisser dans une allée et de filer dans l'autre sens. Sa main gauche attrapa fermement celle d'Enola et de l'autre, il saisit une barre de fer dans un rayon, et il fila dans le sens opposé du bruit des balles, à la recherche d'une cachette. Tristement, il avait les bons réflexes : d'où il venait, au Texas, on apprenait vite les comportements à adopter dans ce genre de situation. Se cacher, se faire invisible, assurer la sécurité des autres, prévenir les secours. Ils coururent en silence parmi les rayons jusqu'à trouver une bonne cachette ; un peu trop violemment peut-être il fit passer Enola devant lui et la plaqua entre deux énormes bidons de peinture pour qu'elle soit invisible. Un regard sur le côté lui indiqua la présence d'une autre jeune femme, elle aussi abritée du mieux qu'elle le pouvait (@Clay Johnson). Un bruit retentit non loin d'eux, tandis que Seth se penchait pour se cacher aussi, aux côtés d'Enola, son arme de fortune toujours à la main. Une silhouette, plus loin, avait fait tomber quelque chose (@Eli Milburn) et Seth laissa échapper un petit grognement. De la discrétion : voilà ce qu'il fallait. C'est alors qu'une présence se fit sentir : une silhouette blonde, qui cherchait refuge par chez eux. Seth agita les lèvres silencieusement pour lui indiquer : planquez-vous. (@Vicky Morrisson) Alors, seulement, il lâcha la main d'Enola et sortit son téléphone pour indiquer aux secours ce qui était en train de se passer, par précaution, car il se doutait que d'autres personnes avaient déjà eu le temps de le faire.
code by solosands
you're everything I want
I wanna tell you things and show you all the rest, broadcast my emotions on the radio and take 'em off my chest I'll be spinning 'round in circles, I ain't getting closer think it's time I told you the truth - I got everything I wanted but you're everything I want
Invité
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#Jeu 24 Sep - 14:39
- Eli se promenait nonchalamment dans les allées du magasin, les yeux embués de fatigue et les bras se balançant doucement le long de son corps endolori. La nuit avait été courte - il s'était fait réveiller par la douce voix de Klaus Markowicz lui demandant d'aller acheter un gros marteau. "Un gros marteau ? Sérieusement ?" avait-il répondu d'une voix rauque de fumeur endormi. Il n'était même pas sûr de savoir pourquoi Klaus avait besoin de ça. Les cassages de gueule, c'était son truc, normalement. Ou peut-être que son boss avait décidé de faire un peu de bricolage et qu'il ne se sentait pas d'y aller lui-même. Dans tous les cas, Eli n'avait vraiment pas envie d'être là. Il mit quelque temps avant de trouver le rayon des marteaux, et se planta devant le rayonnage. Pourquoi y avait-il autant de marteaux ?! Le jeune Milburn ne s'était jamais rendu compte auparavant qu'il pouvait en exister tant de sortes - et il se mit à douter sur ce que Klaus voulait vraiment. Est-ce qu'il voulait juste un marteau lambda, ou est-ce qu'il en voulait un particulier - celui avec un bout rond, un bout carré, un bout cranté ? Pourquoi les gens avaient-ils besoin d'autant de marteau, d'ailleurs ? Eli grommela en son for intérieur. Il était beaucoup trop fatigué pour s'intéresser à ces choses-là.
Et soudain, un bruit beaucoup trop familier le tira de sa torpeur. Un coup de feu, et un autre autre. Les cris qui l'accompagnèrent. Eli mit quelques secondes à réagir, peut-être parce que justement, c'était trop familier. On les entendait, parfois, la nuit, à Algiers. Et avec son métier... disons qu'il lui arrivait d'en entendre, régulièrement. Lui n'utilisait jamais ça, il était même plutôt contre, il avait eu son compte à l'armée - puis il aurait voulu que ces conneries soient interdites, que tous ces sales types ne puissent pas en acheter comme on achète son pain. Quand il se rendit compte de ce qu'il se passait, Eli regarda autour de lui. Les gens paniquaient, regardaient autour d'eux, essayaient de trouver un endroit où se cacher. Lui resta planté là pendant un instant qui lui parut interminable, sûrement parce que ses vieux réflexes de soldat l'empêchaient de céder à la panique. La peur n'évitait pas le danger, surtout quand un fou s'amusait à tirer dans un magasin. Impossible de déterminer où il se trouvait, d'ailleurs.
Eli finit par suivre le mouvement - essayer de trouver un endroit où se planquer. Dans sa précipitation, son épaule bouscula un carton remplit de carton qui lui retomba lourdement sur le pied. "Ah putaaaain" pesta-t-il, oubliant momentanément qu'il aurait mieux fallu se faire petit. Sans s'en préoccuper davantage, il se hâta vers d'énormes bidons de peinture et essaya de se glisser derrière sans faire de bruit. Eli sentit un souffle près de lui et se retourna vivement - c'était une jeune femme, brune, qui avait également trouvé refuge ici (@Clay Johnson). "Putain, tu m'as fait peur" murmura-t-il avec un sourire. Soudain, une vive douleur à son pied le ramena à la réalité - il était drôlement lourd, le carton qui lui était tombé dessus. Avec difficulté, Eli tâcha de s'asseoir dans l'espace très réduit qu'il occupait, enleva chaussure et chaussette, pour se rendre compte qu'il saignait. La peau était un peu ouverte et un mince filet de sang s'en échappait. Ce qui l'inquiétait davantage, c'était l'espèce de gros bleu qui était apparu, et la douleur qui l'accompagnait. "Quel timing de merde" grommelait-il en remettant sa chaussure. C'était bien sa chance, de se péter le pied dans une situation pareille.
Enola Bennett
New Orleaners
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Faceclaim : Emma Watson (@Cinderella)
DC : Alix, Megane, Anya, Evelyne, Enola, Caleb, Adaline, Eowyn, Freya-Astrid, Keyla, Maia, Skye, Lexie Age : 29 Lieu de vie : Dans une superbe maison avec Seth, Savannah, Rebecca et parfois Leroy à Carrolton Occupation : Propriétaire d'un Bed & Breakfast et écrivaine Statut civil : Fiancée à Seth, qu'elle aime bien plus qu'elle n'ose le dire, prête à lui dire oui pour la vie.
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DC : Alix, Megane, Anya, Evelyne, Enola, Caleb, Adaline, Eowyn, Freya-Astrid, Keyla, Maia, Skye, Lexie Age : 29 Lieu de vie : Dans une superbe maison avec Seth, Savannah, Rebecca et parfois Leroy à Carrolton Occupation : Propriétaire d'un Bed & Breakfast et écrivaine Statut civil : Fiancée à Seth, qu'elle aime bien plus qu'elle n'ose le dire, prête à lui dire oui pour la vie.
#Sam 26 Sep - 14:28
“No time to die” ▲Toujours pas de voiture pour Enola. Il faut dire que depuis son accident, elle n'en avait pas vraiment envie, et puis avec Seth qui était prêt à l'accompagner, à l'emmener là où elle avait besoin, la brune n'avait pas forcément envie d'en racheter une pour l'instant. Si elle pouvait s'en passer, elle s'en passerait. Comme aujourd'hui, où les deux amis s'étaient rendus ensemble au magasin de bricolage et de décoration du centre commercial de Gentilly. Eno avait besoin de quelques babioles, d'ampoules, ainsi que d'étagères pour son bed and breakfast. Une liste courte mais qu'elle avait pris soin de rédiger pour ne rien oublier. C'est ainsi que le bout de papier à la main, elle arpentait les rayons avec Seth, discutant de tout et de rien, chacun prenant ce dont il avait besoin dans chaque rayon.
Et soudainement, cette bonne ambiance amicale prit fin, quand un coup claqua dans la galerie du centre. Puis un second, avant que des gens entre en courant et hurlant dans le magasin. Il fallut quelques secondes à la jeune Bennett pour comprendre ce qu'il se passait. Quelques secondes qui auraient pu lui être fatale. Quelques secondes pour comprendre que quelqu'un était en train de tirer dans le centre sur les clients présents. Seth, quant à lui, réagi bien plus vite et attrappa la main droite de la californienne qui vivait sa première fusillade pour l'entraîner le plus loin possible du ou des tireurs. Car après tout, ils ne savaient pas combien ils étaient.
Se laissant entraîner, la brune courrait aussi vite qu'elle pouvait, dans le plus grand des silences alors que tout autour d'elle des cris se faisaient entendre, et que de nouvelles balles sifflaient. Ils devaient s'échapper d'ici, ou bien se cacher. Idée que le Warren sembla également avoir, puisqu'il plaqua la jeune femme avec force entre deux gros bidons de peinture. Un plaquage plus violent que ce à quoi elle se serait attendu, son dos tapant contre un bidon, sans pour autant qu'elle ne laisse le moindre son s'échapper de ses lèvres. Son regard lui s'attarda autour d'elle, tombant sur une autre femme cachée non loin, tandis qu'un homme fit tomber quelque chose avec grand bruit non loin, faisant grimacer la brune. Les cris quant à eux étaient bien moins nombreux, tandis que les bruits de tirs sont proches: l'homme, ou la femme, était dans le magasin. Une constatation qui fit frémir Eno, qui ne put s'empêcher de lâcher un "il est ici" dans un souffle, la peur au ventre, incapable de faire quoi que ce soit. A la place, elle fixa, d'un regard vide, Seth sortir son téléphone, avant de laisser celui-ci s'attarder sur les personnes autour d'elle. C'était définitivement la merde. Leur vie ne semblait plus que tenir à un fil désormais.
Et soudainement, cette bonne ambiance amicale prit fin, quand un coup claqua dans la galerie du centre. Puis un second, avant que des gens entre en courant et hurlant dans le magasin. Il fallut quelques secondes à la jeune Bennett pour comprendre ce qu'il se passait. Quelques secondes qui auraient pu lui être fatale. Quelques secondes pour comprendre que quelqu'un était en train de tirer dans le centre sur les clients présents. Seth, quant à lui, réagi bien plus vite et attrappa la main droite de la californienne qui vivait sa première fusillade pour l'entraîner le plus loin possible du ou des tireurs. Car après tout, ils ne savaient pas combien ils étaient.
Se laissant entraîner, la brune courrait aussi vite qu'elle pouvait, dans le plus grand des silences alors que tout autour d'elle des cris se faisaient entendre, et que de nouvelles balles sifflaient. Ils devaient s'échapper d'ici, ou bien se cacher. Idée que le Warren sembla également avoir, puisqu'il plaqua la jeune femme avec force entre deux gros bidons de peinture. Un plaquage plus violent que ce à quoi elle se serait attendu, son dos tapant contre un bidon, sans pour autant qu'elle ne laisse le moindre son s'échapper de ses lèvres. Son regard lui s'attarda autour d'elle, tombant sur une autre femme cachée non loin, tandis qu'un homme fit tomber quelque chose avec grand bruit non loin, faisant grimacer la brune. Les cris quant à eux étaient bien moins nombreux, tandis que les bruits de tirs sont proches: l'homme, ou la femme, était dans le magasin. Une constatation qui fit frémir Eno, qui ne put s'empêcher de lâcher un "il est ici" dans un souffle, la peur au ventre, incapable de faire quoi que ce soit. A la place, elle fixa, d'un regard vide, Seth sortir son téléphone, avant de laisser celui-ci s'attarder sur les personnes autour d'elle. C'était définitivement la merde. Leur vie ne semblait plus que tenir à un fil désormais.
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Chaque jour de ta vie est un feuillet de ton histoire que tu écris.
Invité
Invité
#Dim 27 Sep - 3:36
No time to die ▲ Putain qu’est-ce que je déteste les centres commerciaux. Ces immenses parkings, cet enchaînement de boutiques de fringues et de godasses à t’en donner la nausée, l’odeur immonde de vieille friture des food courts, la musique de merde qui tourne en boucle et puis les gens, tous ces gens qui se pressent avec leurs caddies, leurs sacs, leurs gosses, leur désir vorace de choses, toujours plus de choses. Dans cet enfer sur terre, un répit. Les hauts étalages du Home Depot, bien aérés, l’odeur du bois traité, du métal frais et du plastique neuf. C’est une des seules enseignes du complexe que je supporte, et heureusement parce que j’y passe une bonne partie de mon temps libre en ce moment : entre l’église à retaper et mes commandes pour Ashley, j’ai toujours un million de bonnes raisons de dépenser mon nouveau fric durement acquis ou celui de Black Crown. Je suis en train de dégager un chariot de sa ribambelle de congénères dans la galerie devant le magasin lorsqu’une détonation retentit quelque part derrière moi. Quand on a grandi à Algiers, on sait immédiatement distinguer le son d’un pétard de celui d’une arme à feu, et celui-ci appartient définitivement à la seconde catégorie.
Les sens en alerte, je n’ai que le temps de me retourner avant que d’autres coups de feu éclatent, envoyant une décharge d’adrénaline fuser le long de mon échine. Au lycée, on avait régulièrement des exercices de simulation de tireur actif dans l’établissement, avec un protocole bien établi. Tous barricadés dans les salles de classe, portes verrouillées, nos profs transformés en chair à canon si le tireur parvenait à entrer. En situation réelle, et dans un lieu différent, toutes les règles sont oubliées. Je me rue sans réfléchir dans le Home Depot, à la recherche d’une issue de secours. Dans la précipitation, j’ai pas le temps d’atteindre le bout de l’allée que je me ramasse comme une merde sur des trucs qui traînent à terre. Ma cheville se tord dans la chute, la douleur explose dans toute l’articulation. Je me relève tant bien que mal et poursuis ma course en clopinant, à la recherche désespérée d’un endroit où me planquer. Un autre coup de feu, encore plus proche, m’éclate les tympans. Putain, il est dans le magasin. Il ? Ils ? Aucune idée, pas le temps de me poser la question. Je me réfugie dans le premier endroit qui me semble accueillant, un rayonnage de grands bidons de peinture permettant de se glisser derrière.
Manifestement, je ne suis pas la seule à avoir cette idée. Quelques secondes plus tard, une fille (@Enola Bennett) est encastrée assez brutalement à ma gauche par un mec (@Seth Warren) qui la rejoint presque aussitôt. Je serre les dents. Plus on sera nombreux dans la même cachette, plus on risque de se faire repérer. Mais ce n’est pas fini. Un bruit de chute, des objets lourds et métalliques qui heurtent le sol, et un juron étouffé. Je retiens mon souffle. Impossible de savoir s’il s’agit du ou des tueurs (braqueurs ? Terroristes ? Taré ordinaire ?) ou d’un client qui a renversé un truc dans sa fuite. L’inconnu (@Eli Milburn) se fraie bientôt un passage derrière les barils, juste à ma droite. Client. Je relâche un soupir de soulagement, ce qui ne manque pas de faire sursauter le type. Il cherche absolument à nous faire tuer celui-là ou quoi ? Les yeux écarquillés par la peur, je lui intime de la fermer d’un doigt sur ma bouche. Une dernière personne (@Vicky Morrisson) se planque dans le rayonnage, et puis c’est le silence.
Enfin, le silence… C’est sans compter l’autre empoté qui décide que c'est le moment idéal pour se faire une pédicure. What the fuck ? Qui enlève ses grolles en plein milieu d’une fusillade ? Je lui lance un regard effaré, avant de découvrir l’objet de son attention. Une vilaine ecchymose gonfle son pied. Je grimace, à son adresse, compatissante. Il ira pas loin comme ça… Ce qui me rappelle que je suis possiblement dans le même cas. Je baisse à mon tour les yeux sur ma cheville et entreprends de la faire doucement pivoter. Bonne nouvelle, ça bouge. Rien de fracturé. Mauvaise nouvelle, c’est enflé. Une foulure, peut-être même une entorse. Si j’ai pas d’autre choix, et avec l’adrénaline, je devrais pouvoir peser dessus… Mais pas bien longtemps. La lueur bleutée d’un écran de téléphone attire ma rétine sur la gauche, où le premier type est en train de pianoter fébrilement. J’imagine qu’il donne l’alerte. C’est con, mais même dans une situation pareille, j’arrive pas à avoir foi dans l’intervention des flics. Mon réflexe, en sortant moi aussi mon téléphone, est de texter Ashley. Comme si elle allait pouvoir faire quelque chose.
Non loin (trop proche), le claquement de pas solitaires sur le lino me tétanise dans mon geste, le pouce sur le bouton envoyer.
Les sens en alerte, je n’ai que le temps de me retourner avant que d’autres coups de feu éclatent, envoyant une décharge d’adrénaline fuser le long de mon échine. Au lycée, on avait régulièrement des exercices de simulation de tireur actif dans l’établissement, avec un protocole bien établi. Tous barricadés dans les salles de classe, portes verrouillées, nos profs transformés en chair à canon si le tireur parvenait à entrer. En situation réelle, et dans un lieu différent, toutes les règles sont oubliées. Je me rue sans réfléchir dans le Home Depot, à la recherche d’une issue de secours. Dans la précipitation, j’ai pas le temps d’atteindre le bout de l’allée que je me ramasse comme une merde sur des trucs qui traînent à terre. Ma cheville se tord dans la chute, la douleur explose dans toute l’articulation. Je me relève tant bien que mal et poursuis ma course en clopinant, à la recherche désespérée d’un endroit où me planquer. Un autre coup de feu, encore plus proche, m’éclate les tympans. Putain, il est dans le magasin. Il ? Ils ? Aucune idée, pas le temps de me poser la question. Je me réfugie dans le premier endroit qui me semble accueillant, un rayonnage de grands bidons de peinture permettant de se glisser derrière.
Manifestement, je ne suis pas la seule à avoir cette idée. Quelques secondes plus tard, une fille (@Enola Bennett) est encastrée assez brutalement à ma gauche par un mec (@Seth Warren) qui la rejoint presque aussitôt. Je serre les dents. Plus on sera nombreux dans la même cachette, plus on risque de se faire repérer. Mais ce n’est pas fini. Un bruit de chute, des objets lourds et métalliques qui heurtent le sol, et un juron étouffé. Je retiens mon souffle. Impossible de savoir s’il s’agit du ou des tueurs (braqueurs ? Terroristes ? Taré ordinaire ?) ou d’un client qui a renversé un truc dans sa fuite. L’inconnu (@Eli Milburn) se fraie bientôt un passage derrière les barils, juste à ma droite. Client. Je relâche un soupir de soulagement, ce qui ne manque pas de faire sursauter le type. Il cherche absolument à nous faire tuer celui-là ou quoi ? Les yeux écarquillés par la peur, je lui intime de la fermer d’un doigt sur ma bouche. Une dernière personne (@Vicky Morrisson) se planque dans le rayonnage, et puis c’est le silence.
Enfin, le silence… C’est sans compter l’autre empoté qui décide que c'est le moment idéal pour se faire une pédicure. What the fuck ? Qui enlève ses grolles en plein milieu d’une fusillade ? Je lui lance un regard effaré, avant de découvrir l’objet de son attention. Une vilaine ecchymose gonfle son pied. Je grimace, à son adresse, compatissante. Il ira pas loin comme ça… Ce qui me rappelle que je suis possiblement dans le même cas. Je baisse à mon tour les yeux sur ma cheville et entreprends de la faire doucement pivoter. Bonne nouvelle, ça bouge. Rien de fracturé. Mauvaise nouvelle, c’est enflé. Une foulure, peut-être même une entorse. Si j’ai pas d’autre choix, et avec l’adrénaline, je devrais pouvoir peser dessus… Mais pas bien longtemps. La lueur bleutée d’un écran de téléphone attire ma rétine sur la gauche, où le premier type est en train de pianoter fébrilement. J’imagine qu’il donne l’alerte. C’est con, mais même dans une situation pareille, j’arrive pas à avoir foi dans l’intervention des flics. Mon réflexe, en sortant moi aussi mon téléphone, est de texter Ashley. Comme si elle allait pouvoir faire quelque chose.
Non loin (trop proche), le claquement de pas solitaires sur le lino me tétanise dans mon geste, le pouce sur le bouton envoyer.
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Invité
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#Jeu 1 Oct - 17:03
“No time to die.” & Allez savoir pourquoi la vie nous réservait de drôles de surprises et parfois pas toujours très agréables. Parfois même, elle ne faisait passer un message qui pour la plupart des gens, restait un mystère ! Ce n’était pas donné à tout le monde de pouvoir interprété les signes que la vie nous envoyait. Les évènements qui arrivaient dans notre vie étaient écris qu’on ne savait rien y faire, que ce qui nous arrivait, était du au faite qu’on était là au bon ou mauvais endroit à ce moment-là. En ce qui me concernait, je n’étais pas forcément de ce genre de personne. Pour moi quand quelque chose se produisait dans notre vie, il y avait une raison derrière cela. Je ne réfléchissais pas toujours de cette manière non plus. Cela dépendait que l’évènement qui se produisait. D’ailleurs, il y a un évènement qui a ma marqué ma vie dès mon plus jeune âge dont je cherchais toujours le sens ! Et à l’heure actuelle, je ne pensais que cela se reproduirait.
Trois moi plutôt. Je me trouvais dans ma cuisine lorsque j’entendis un bruit étrange provenir de mon salon. Ce bruit était si fort que cela m’avait fait sursauter ! Une fois remise de mes émotions, je m’étais rendue au salon afin de savoir ce qui avait bien pu faire un bruit de la sorte ! Ce fut avec tristesse que je découvrir qu’il s’agissait d’une lampe que j’avais reçu de ma grand-mère au moment où j’avais emménagé. En plus d’être jolie, cette lampe avait quelque chose nostalgique. Ce fut le cœur gros que je ramassais les débris qui jonchaient le sol ! Depuis ce jour, je m’étais habitué à ce manque de luminosité supplémentaire.
Aujourd’hui. J’étais de repos. Une bonne journée rien que pour soin, une chose qui faisait toujours un bien fou. Même si cela ne devait durer qu’une journée. Comme le temps était encore beau, j’avais opté pour un tour en ville. Pour y faire quoi, eh bien j’improviserais sur place. Après une petite demi-heure j’arrivais sur place. Et sans réfléchir je décidais d’entrer dans le magasin de bricolage. Pourquoi ? Eh bien pour tout simplement pour m’acheter une lampe pour le salon !
Sachant déjà ce que je comptais acheter, je m’étais directement diriger vers le bon rayon. Maintenant laquelle allais-je prendre ? Là était la question ! Et je ne parvenais pas à me décider. Je faisais donc des allez retour. Cela faisait dix bonnes minutes que je me baladais dans le rayon pour trouver la lampe idéale lorsque de drôle de bruit se fit entendre…. Sur le moment je pensais que cela venait d’un autre magasin. Je continuais donc ma recherche quand les bruits reprirent et qui plus est donnaient l’impression de se rapprocher. Je relevais donc la tête pour essayer de voir ce qu’il se passait lorsque je vis des hommes armés entrer dans la boutique. Sans vraiment comprendre ce qu’il se passait, mes jambes me conduisaient à l’arrière du magasin. Je m’étais retrouver dans le rayon peinture. Mon regard se porta rapidement autours de moi pour trouver une sortie mais rien sauf un couple dont l’homme (@Seth Warren) me murmura de me planquer. Je lui fis signe de la tête et me baissas rapidement tout en mettant à genoux derrière le rayon. Je regardais autour de moi et vis que d’autres personnes se trouvaient aussi dans ce rayon (@Clay Johnson)
Qu’allons-nous devenir ? Me dis-je sentant la peur me prendre alors qu’en temps normal j’avais les nerfs solides. Pendant que j’avais porter mon regard un peu autours de moi j’avais pu remarquer que l’un des clients s’était blessé. (@Eli Milburn) Mais les pas qui s’approchaient de nous ne donnait pas vraiment l’envie de bouger. Mon côté médecin avait envie de prendre le dessus. D’accord, mais comment faire pour approcher le jeune homme sans attirer l’attention des hommes qui se trouvaient toujours dans le magasin. J’allais donc tenter de glisser vers lui tout doucement tout en espérant que nous aurions rapidement de l’aide. Ce que je doutais.code by solosands
Seth Warren
New Orleaners
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DC : Alex Lake & Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 34 Lieu de vie : Une grande maison dans le quartier de New-Orleans East, avec son fils Leroy (et sa soeur Savannah parfois, quand elle est là) Occupation : Entrepreneur dans le bâtiment, gestionnaire d'une entreprise à la NO, appartenant au réseau connu et florissant de son père Statut civil : en couple avec Enola (« i love her and it's the beginning of everything ») ; père d'un garçon de 4 ans, Leroy, qu'il a eu avec son ex-femme
#Ven 2 Oct - 15:00
“No time to die” ▲Tout de suite après les secours, c'est à Luka qu'il envoya un message. Son ami, policier, avait peut-être des infos. Et pour l'instant, leur cachette lui permettait de communiquer et d'utiliser son téléphone, alors autant y aller. Dans ce genre de moments, chaque seconde, précieuse, comptait. Seth savait pertinemment combien le temps leur était précieux : il jouait pour eux. Faire durer, rester invisible, c'était ainsi qu'ils tiendraient jusqu'à l'arrivée de l'armée ou des secours. Quand la réponse de Luka arriva, Seth hocha la tête. Il fit pivoter l'écran de son téléphone vers Enola, tout près de lui, pour qu'elle puisse lire la réponse du policier : Oh merde tu es sur place ! Reste bien caché surtout et ne tente rien. On a reçu des appels en effet et des patrouilles sont déjà arrivées pour sécuriser la zone. On ne sait pas grand chose à part qu'ils sont plusieurs, qu'ils ont des gros calibres et qu'ils tirent à vue. Est-ce que tu as des infos supplémentaires à me donner? Où tu es exactement? La zone commençait à être sécurisée, et ça, c'était le plus important. Soufflant sans bruit entre ses lèvres pour évacuer le stress qui allait brouiller ses pensées, Seth tourna la barre de fer entre ses mains machinalement. Une barre qui ne lui serait pas d'une grande aide face à une arme à feu, mais c'était psychologique, il avait besoin de savoir qu'il pouvait au moins tenter de se défendre. C'est alors que son regard sur le visage de son amie : il était très pâle. Elle avait le regard fixe, et lorsqu'elle murmura que les tireurs étaient là, sa voix était presque désincarnée. Seth posa sa main libre sur son bras et forma avec ses lèvres, murmurant à peine : « Ca va aller. On va s'en sortir. » Il ne pouvait pas croire en l'inverse, sinon, il ne tiendrait pas.
Autour d'eux, tous les gens qui s'étaient planqués dans ce même rayon attendaient, comme eux. Attendaient la suite, la fin, n'importe quoi. C'était un curieux moment figé dans le temps, et Seth ne put s'empêcher de les détailler : le jeune homme blessé au pied, la fille brune au regard perplexe, et la femme blonde qui avait enfin trouvé comment s'abriter. Il fronça les sourcils, lorsqu'il la vit entamer un mouvement léger en direction du garçon blessé. Il l'interrogea du regard. Était-elle médecin ? C'était plutôt une bonne nouvelle, il connaissait les premiers gestes à faire, mais rien de plus. Au moins, ils étaient assurés de ce côté-là. Mais comme les tirs se rapprochaient, pour l'instant, un médecin dans les rangs ne leur garantissait rien, malheureusement. Sa main serra plus fermement le bras d'Enola, autant pour calmer la panique de la jeune fille que la sienne.
Autour d'eux, tous les gens qui s'étaient planqués dans ce même rayon attendaient, comme eux. Attendaient la suite, la fin, n'importe quoi. C'était un curieux moment figé dans le temps, et Seth ne put s'empêcher de les détailler : le jeune homme blessé au pied, la fille brune au regard perplexe, et la femme blonde qui avait enfin trouvé comment s'abriter. Il fronça les sourcils, lorsqu'il la vit entamer un mouvement léger en direction du garçon blessé. Il l'interrogea du regard. Était-elle médecin ? C'était plutôt une bonne nouvelle, il connaissait les premiers gestes à faire, mais rien de plus. Au moins, ils étaient assurés de ce côté-là. Mais comme les tirs se rapprochaient, pour l'instant, un médecin dans les rangs ne leur garantissait rien, malheureusement. Sa main serra plus fermement le bras d'Enola, autant pour calmer la panique de la jeune fille que la sienne.
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you're everything I want
I wanna tell you things and show you all the rest, broadcast my emotions on the radio and take 'em off my chest I'll be spinning 'round in circles, I ain't getting closer think it's time I told you the truth - I got everything I wanted but you're everything I want
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#Dim 4 Oct - 18:14
Home Depot et Lowe’s
No time to die !
Il avançait à pas feutré, tirant sur les moindres mouvements qu'il pouvait percevoir, sur la moindre personne qu'il pouvait voir. Et puis soudainement, la lumière s'éteignit, plongeant le magasin dans le noir. Ce qui fit naître de nouveaux coups de feu qui passèrent tout près d'Enola et Seth, perçant un des pots de peinture au passage, qui coula sur eux. Puis, une nouvelle rafale passa, dont une balle écorcha le mollet d'Enola avant de finir sa course dans l'étagère d'à côté. Etagère qui céda, déversant des boîtes de pinceaux au sol. Une balle toucha par contre un inconnu un peu plus loin qui eut l'idée de fuir en profitant du noir. Une dernière vint se figer dans l'épaule de Vicky, donnant naissance à plus de douleur qu'autre chose. Après quelques secondes de tirs en tout sens, le tireur finit par se retourner et reprendre son chemin, s'éloignant de l'allée où vous vous trouvez. Mais attention, il n'est pas très loin.
@Enola Bennett - @Seth Warren - @Clay Johnson - @Vicky Morrisson - @Eli Milburn
+Vicky ta blessure te fait mal et saigne, mais ce n'est rien de grave. Aucun organe, ni aucune artère n'ont été touchés.
+ Enola ta blessure est une éraflure légèrement profonde, mais sans plus. La douleur est certes là, tout comme un léger saignement, mais rien d'inquiétant.
Enola Bennett
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DC : Alix, Megane, Anya, Evelyne, Enola, Caleb, Adaline, Eowyn, Freya-Astrid, Keyla, Maia, Skye, Lexie Age : 29 Lieu de vie : Dans une superbe maison avec Seth, Savannah, Rebecca et parfois Leroy à Carrolton Occupation : Propriétaire d'un Bed & Breakfast et écrivaine Statut civil : Fiancée à Seth, qu'elle aime bien plus qu'elle n'ose le dire, prête à lui dire oui pour la vie.
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#Dim 11 Oct - 16:26
“No time to die” ▲Et dire qu'à la base Enola était venue faire quelques achats. De simples achats ainsi que passer un agréable moment en compagnie de Seth. Et finalement, elle se retrouvait prise dans une fusillade, l'amenant à se cacher avec le Warren qui prit les choses en main et la plaqua, pour ne pas dire l'encastra entre des pots de peinture. Peut-être pas la cachette idéale, mais c'était une cachette comme une autre. Et visiblement, l'allée était un lieu remplie de caches puisqu'ils étaient plusieurs aux alentours. Les yeux d'Enola passent sur chacun d'eux, tandis que son coeur bat à tout rompre, et qu'elle entend les coups de feux un peu plus loin. Des coups de feux qui s'approchent dangereusement de leur position, non ? Ce qui lui fit lâcher un "il est ici" quasiment audible que par Seth, tout à ses côtés, qui tenta de la réconforter, de la rassurer. Selon lui, ils allaient s'en sortir. Elle n'était pas aussi optimiste que pour lui sur le coup. Alors elle ferma les yeux pour tenter de se calmer, alors qu'elle entendait bien les coups de feux s'approchaient de leur allée.
Et soudainement, la lumière disparu. Le magasin fut plongé dans le noir, et même si elle avait les yeux fermés, Enola sentit le contraste de luminosité à travers ses paupières fermées, les rouvrant aussitôt pour regarder autour d'elle, alors que de nouveaux coups de feu retentissaient tout autour d'eux. Une douleur naquit soudainement, violemment au niveau du mollet d'Eno, qui flancha contre Seth, mais se mordit la lèvre pour retenir un cri de douleur, ne laissant s'échapper qu'un gémissement. Et c'est toujours les dents serrées, les lèvres fermées qu'elle vit au loin un homme s'effondrer sous le choc d'une balle. C'était l'enfer. Et puis, cet enfer prit fin, l'homme faisant demi tour, permettant à Enola de se laisser aller contre la structure de métal à sa droite. La douleur au niveau de sa jambe était toujours là, et avec le peu de tranquilité, il était temps de regarder.
Elle ne voyait pas grand chose, si ce n'est que ça saignait. En y posant sa main avec douceur et délicatesse, elle sentit le sang qui coulait. Mais visiblement aucune balle de figer dans sa jambe. Non, celle-ci avait fini sa course dans le pot de peinture non loin, laissant celle-ci s'écouler.
- Super...
Lâcha-t-elle, avant de regardait autour d'elle et de regarder ce qu'il en était pour ses compagnons d'infortune.
Et soudainement, la lumière disparu. Le magasin fut plongé dans le noir, et même si elle avait les yeux fermés, Enola sentit le contraste de luminosité à travers ses paupières fermées, les rouvrant aussitôt pour regarder autour d'elle, alors que de nouveaux coups de feu retentissaient tout autour d'eux. Une douleur naquit soudainement, violemment au niveau du mollet d'Eno, qui flancha contre Seth, mais se mordit la lèvre pour retenir un cri de douleur, ne laissant s'échapper qu'un gémissement. Et c'est toujours les dents serrées, les lèvres fermées qu'elle vit au loin un homme s'effondrer sous le choc d'une balle. C'était l'enfer. Et puis, cet enfer prit fin, l'homme faisant demi tour, permettant à Enola de se laisser aller contre la structure de métal à sa droite. La douleur au niveau de sa jambe était toujours là, et avec le peu de tranquilité, il était temps de regarder.
Elle ne voyait pas grand chose, si ce n'est que ça saignait. En y posant sa main avec douceur et délicatesse, elle sentit le sang qui coulait. Mais visiblement aucune balle de figer dans sa jambe. Non, celle-ci avait fini sa course dans le pot de peinture non loin, laissant celle-ci s'écouler.
- Super...
Lâcha-t-elle, avant de regardait autour d'elle et de regarder ce qu'il en était pour ses compagnons d'infortune.
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Sorry c'est pas ouf...
Chaque jour de ta vie est un feuillet de ton histoire que tu écris.
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#Mar 13 Oct - 14:08
Eli remet tant bien que mal sa chaussure, grimaçant de douleur. Merde, est-ce qu'on pouvait faire pire timing que ça ? Se péter le pied au milieu d'une fusillade, sérieusement ? C'était bien sa chance. Ça ne lui était jamais arrivé quand il était à l'armée - en même temps, il n'avait pas non plus été confronté à quelque chose de ce genre non plus. Ses missions s'étaient résumées à de la surveillance, purement et simplement. En jetant un regard sur le côté, Eli vit la mine dépitée de la jeune femme qui se trouvait à côté de lui (@Clay Johnson). Évidemment, elle devait le trouver idiot de s'exclamer comme ça alors qu'un homme armé aux motivations inconnues rôdait dans les parages. Eli ne fit pas cas de sa réaction. Il ne la connaissait pas, et il y avait plus important à penser. Il sentit son téléphone vibrer dans sa poche, le sortit. C'était Klaus, qui se demandait où il était passé. Ils échangèrent quelques SMS rapidement, son boss lui demandait de faire attention à ce qu'il se tramait et de le prévenir des développements. Apparemment, la nouvelle de la fusillade avait déjà fuité dans les médias. Et Astrid était dans le coin, aussi. Même si Klaus lui affirmait le contraire, Eli avait la mauvaise impression que tout cela pouvait être lié, de près ou de loin, à eux... ou à d'autres. Sa voisine était elle aussi sur son téléphone, et Eli retint un frisson en croyant reconnaître le numéro de celle à qui elle parlait. Celui d'Ashley. Merde, et si c'était elle qui était derrière tout ça ? Si ce n'était qu'un règlement de comptes entre organisations rivales ? Le jeune Milburn eut un vertige en pensant qu'il pouvait être plus ou moins lié à ça, que son corps de métier pouvait être responsable d'actes aussi... barbares. Il était loin d'être un enfant de coeur, et pourtant, quelque chose le répugnait singulièrement dans ce qu'il se passait sous ses yeux. C'était si lâche, si inutile. Tuer et attaquer des personnes innocentes, lui, ça n'était pas sa came. C'était bien pour ça qu'il avait accepté de travailler pour Klaus, parce qu'il connaissait son sens de l'honneur, parce qu'il était droit dans ses bottes. Et Eli trouvait insupportable l'idée qu'il puisse cautionner tout cela.
Mais le jeune homme n'eut pas le temps de réfléchir plus avant à ces considérations. La lumière s'éteignit. Le tueur s'était rapproché d'eux, et soudainement, une pluie de plomb s'abattirent sur eux. Il fut momentanément assourdi par le bruit, enfouit sa tête entre ses genoux et rabattit ses bras sur son corps. Vieux réflexe de l'armée qui le rattrapait dans un moment pareil. Au bout de quelques instants, qui parurent interminables, la tempête s'arrêta. L'homme était reparti, les bruits s'estompèrent, se firent plus lointain. Eli releva la tête doucement, bougea un peu. Il n'était pas blessé, mais est-ce que les autres pouvaient en dire autant ? La fille à côté de lui semblait aller bien, aussi. Il avait presque oublié ce qu'il avait vu juste avant. Il faisait maintenant nuit noire dans le magasin, et ses yeux peinaient à s'habituer à la pénombre. Le jeune homme n'entendait que des gémissements, assez proches de lui toutefois, qui lui indiquaient que certains n'avaient pas eu autant de chance que lui. Il attendit quelques minutes, pour s'assurer que l'homme s'était bien éloigné, et alluma son flash de téléphone pendant une seconde, juste assez de temps pour essayer de repérer la personne blessée. Et effectivement, Eli entraperçut une jeune femme assise non loin de lui, la jambe blessée et une petite flaque de sang sur le sol. Sans trop réfléchir - décidément, ses instincts d'ancien soldat revenaient beaucoup trop vite à son goût -, il sortit de sa cachette et se faufila rapidement jusqu'à elle, ignorant son pied blessé et avec une agilité dont il ne se savait plus capable.
Il s'agenouilla près de la jeune femme, dont il ne distinguait pas bien le visage (@Enola Bennett) . Un autre homme se trouvait à ses côtés (@Seth Warren). "Est-ce que ça va ?" chuchota-t-il. S'éclairant seulement avec la lumière de son écran, histoire de ne pas attirer le tireur, il tenta d'examiner sa blessure, ignorant totalement les paroles de l'inconnue. Il n'y voyait pas grand chose, mais juste assez pour voir que la blessure n'était pas très profonde et surtout, que la balle n'était pas logée dedans. "C'est rien, c'est superficiel. Mais c'est vrai que ça pisse, à cet endroit là". Il sortit de sa poche arrière un espèce de vieux chiffon, dont il ignorait la provenance exacte, et lui tendit pour qu'elle fasse pression sur la blessure.
Mais le jeune homme n'eut pas le temps de réfléchir plus avant à ces considérations. La lumière s'éteignit. Le tueur s'était rapproché d'eux, et soudainement, une pluie de plomb s'abattirent sur eux. Il fut momentanément assourdi par le bruit, enfouit sa tête entre ses genoux et rabattit ses bras sur son corps. Vieux réflexe de l'armée qui le rattrapait dans un moment pareil. Au bout de quelques instants, qui parurent interminables, la tempête s'arrêta. L'homme était reparti, les bruits s'estompèrent, se firent plus lointain. Eli releva la tête doucement, bougea un peu. Il n'était pas blessé, mais est-ce que les autres pouvaient en dire autant ? La fille à côté de lui semblait aller bien, aussi. Il avait presque oublié ce qu'il avait vu juste avant. Il faisait maintenant nuit noire dans le magasin, et ses yeux peinaient à s'habituer à la pénombre. Le jeune homme n'entendait que des gémissements, assez proches de lui toutefois, qui lui indiquaient que certains n'avaient pas eu autant de chance que lui. Il attendit quelques minutes, pour s'assurer que l'homme s'était bien éloigné, et alluma son flash de téléphone pendant une seconde, juste assez de temps pour essayer de repérer la personne blessée. Et effectivement, Eli entraperçut une jeune femme assise non loin de lui, la jambe blessée et une petite flaque de sang sur le sol. Sans trop réfléchir - décidément, ses instincts d'ancien soldat revenaient beaucoup trop vite à son goût -, il sortit de sa cachette et se faufila rapidement jusqu'à elle, ignorant son pied blessé et avec une agilité dont il ne se savait plus capable.
Il s'agenouilla près de la jeune femme, dont il ne distinguait pas bien le visage (@Enola Bennett) . Un autre homme se trouvait à ses côtés (@Seth Warren). "Est-ce que ça va ?" chuchota-t-il. S'éclairant seulement avec la lumière de son écran, histoire de ne pas attirer le tireur, il tenta d'examiner sa blessure, ignorant totalement les paroles de l'inconnue. Il n'y voyait pas grand chose, mais juste assez pour voir que la blessure n'était pas très profonde et surtout, que la balle n'était pas logée dedans. "C'est rien, c'est superficiel. Mais c'est vrai que ça pisse, à cet endroit là". Il sortit de sa poche arrière un espèce de vieux chiffon, dont il ignorait la provenance exacte, et lui tendit pour qu'elle fasse pression sur la blessure.
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#Mer 14 Oct - 2:03
No time to die ▲ Je ne termine jamais d’envoyer ce message. Le type à ma gauche (@Seth Warren) formule quelques mots qui se veulent rassurants à l’attention de sa compagne, et j’essaie de me persuader qu’il a raison. Ça va aller. Vraiment ? Du coin de l’œil, je capte le mouvement de la seconde femme (@Vicky Morrisson), qui semble vouloir se déplacer. On va s’en sortir. Pas si on se fait repérer. Qu’est-ce qu’elle fout, celle-là, elle croit vraiment que c’est le moment de bouger ? Moi non plus, j’ai aucune envie de rester terrée ici, mais je veux être certaine que le ou les tireurs ne sont pas à proximité avant de tenter une sortie. Mon regard s’accroche au sien et je secoue la tête pour lui faire comprendre de ne pas approcher plus.
Et soudain, le noir.
Absolu, souverain, dévorant.
Il nous drape d’inconnu, réveille en ce moment de crise des terreurs primordiales. Je sens mon pouls s’accélérer, et puis exploser. Je mets quelques fractions de secondes à piger que ce n’est pas mon cœur qui vient d’éclater, mais plusieurs nouvelles détonations. Les tirs résonnent sous les hauts plafonds du magasin, assourdissants, et semblent se réverbérer dans tous mes muscles. Proches, tellement proches. Instinctivement, je plaque mes mains sur mes oreilles et me recroqueville un peu plus, genoux ramenés contre la poitrine.
Mon cerveau n’est pas capable d’analyser la situation de manière rationnelle, mais je reste persuadée qu’aucune fuite n’est possible en cet instant : à l’aveugle sur un terrain miné d’obstacles, c’est du suicide. Un cri gargouillé suivi d’un bruit de chute nous le confirme bientôt. Je me renfonce aussi loin que possible dans notre cachette de fortune, tandis que mes yeux s’acclimatent lentement à l’obscurité. D’autres rafales sifflent autour de nous et j’entends plusieurs balles se loger dans des objets à proximité. J’ai envie de hurler, je ne sais pas comment je parviens à rester muette.
Un bruit humide, un gémissement étouffé à ma gauche. Derrière nous, un rayon entier semble s’effondrer sur lui-même dans une cacophonie de boîtes et d’objets claquant au sol. J’enregistre à peine cette dernière information, pour ne retenir que la prochaine. Quelqu’un a été touché ? J’en ai l’impression, mais je ne parviens pas à voir qui et à quel point. Un liquide froid et visqueux me coule sur la cheville. Je pose les doigts dessus avant de les ramener devant mes yeux. De la peinture. Peut-être que ce n’était que ça ? J’essuie machinalement ma main sur mon jean.
Des déflagrations retentissent encore, retombant finalement dans un lourd silence. L’air est saturé de l’odeur âcre de la poudre, j’ai les tympans qui sifflent. Il me semble pourtant percevoir des pas qui s’éloignent. Pendant quelques secondes, tout demeure figé, comme si le chaos avait pétrifié jusqu’aux molécules d’oxygène. Puis, sans préavis, un mouvement. Je sursaute presque, mais ce n’est que l’inconscient de droite (@Eli Milburn) qui décide de faire une percée. Il a peut-être raison, c’est le moment ou jamais… Le temps que je me décide à l’imiter, je découvre qu’il s’est contenté d’aller porter assistance à mes voisins de gauche. Ah, oui. C’est là qu’on mesure la valeur d’un individu, j’imagine. Ça ne m’avait pas même traversé l’esprit. Sauve qui peut et chacun sa merde, c’est le motto ultra-individualiste de ceux qui n’ont jamais vu une main tendue, ou trop tard.
Envahie d’un vague sentiment de culpabilité, je renonce dans un soupir à mon échappée pour rejoindre le plus furtivement possible mes autres compagnons d’infortune. Difficile, avec une cheville qui se fait la malle. J’arrive en clopinant juste au moment où l’autre paladin, qui a l’air de s’y connaître un peu, délivre son diagnostic à la lueur d’un téléphone. La fille d'à côté (@Enola Bennett) a apparemment été éraflée et l’autre femme, la blonde qui avait tenté une approche avant le retour du tireur, semble également blessée mais consciente. Impossible de savoir si c’est grave ou pas.
On est dans la merde, niveau probabilités de survie.
J’ai jamais été du genre héroïque, et mon premier instinct serait de les planter tous là pour tenter ma chance en solo. Mais une autre partie de moi me souffle que je serais plus trop capable de me voir en peinture si je les abandonnais là et qu’ils se faisaient buter. À contre cœur, je me résous donc à chuchoter le fond de ma pensée.
« Faut bouger de là tant qu’on a une ouverture… On est trop à découvert ici, et plusieurs à pas pouvoir courir. Si le mec revient ou que la lumière se rallume, on va forcément finir par se faire repérer. Faut qu’on trouve une meilleure planque. P’têtre dans l’entrepôt à l’arrière ? »
Et soudain, le noir.
Absolu, souverain, dévorant.
Il nous drape d’inconnu, réveille en ce moment de crise des terreurs primordiales. Je sens mon pouls s’accélérer, et puis exploser. Je mets quelques fractions de secondes à piger que ce n’est pas mon cœur qui vient d’éclater, mais plusieurs nouvelles détonations. Les tirs résonnent sous les hauts plafonds du magasin, assourdissants, et semblent se réverbérer dans tous mes muscles. Proches, tellement proches. Instinctivement, je plaque mes mains sur mes oreilles et me recroqueville un peu plus, genoux ramenés contre la poitrine.
Mon cerveau n’est pas capable d’analyser la situation de manière rationnelle, mais je reste persuadée qu’aucune fuite n’est possible en cet instant : à l’aveugle sur un terrain miné d’obstacles, c’est du suicide. Un cri gargouillé suivi d’un bruit de chute nous le confirme bientôt. Je me renfonce aussi loin que possible dans notre cachette de fortune, tandis que mes yeux s’acclimatent lentement à l’obscurité. D’autres rafales sifflent autour de nous et j’entends plusieurs balles se loger dans des objets à proximité. J’ai envie de hurler, je ne sais pas comment je parviens à rester muette.
Un bruit humide, un gémissement étouffé à ma gauche. Derrière nous, un rayon entier semble s’effondrer sur lui-même dans une cacophonie de boîtes et d’objets claquant au sol. J’enregistre à peine cette dernière information, pour ne retenir que la prochaine. Quelqu’un a été touché ? J’en ai l’impression, mais je ne parviens pas à voir qui et à quel point. Un liquide froid et visqueux me coule sur la cheville. Je pose les doigts dessus avant de les ramener devant mes yeux. De la peinture. Peut-être que ce n’était que ça ? J’essuie machinalement ma main sur mon jean.
Des déflagrations retentissent encore, retombant finalement dans un lourd silence. L’air est saturé de l’odeur âcre de la poudre, j’ai les tympans qui sifflent. Il me semble pourtant percevoir des pas qui s’éloignent. Pendant quelques secondes, tout demeure figé, comme si le chaos avait pétrifié jusqu’aux molécules d’oxygène. Puis, sans préavis, un mouvement. Je sursaute presque, mais ce n’est que l’inconscient de droite (@Eli Milburn) qui décide de faire une percée. Il a peut-être raison, c’est le moment ou jamais… Le temps que je me décide à l’imiter, je découvre qu’il s’est contenté d’aller porter assistance à mes voisins de gauche. Ah, oui. C’est là qu’on mesure la valeur d’un individu, j’imagine. Ça ne m’avait pas même traversé l’esprit. Sauve qui peut et chacun sa merde, c’est le motto ultra-individualiste de ceux qui n’ont jamais vu une main tendue, ou trop tard.
Envahie d’un vague sentiment de culpabilité, je renonce dans un soupir à mon échappée pour rejoindre le plus furtivement possible mes autres compagnons d’infortune. Difficile, avec une cheville qui se fait la malle. J’arrive en clopinant juste au moment où l’autre paladin, qui a l’air de s’y connaître un peu, délivre son diagnostic à la lueur d’un téléphone. La fille d'à côté (@Enola Bennett) a apparemment été éraflée et l’autre femme, la blonde qui avait tenté une approche avant le retour du tireur, semble également blessée mais consciente. Impossible de savoir si c’est grave ou pas.
On est dans la merde, niveau probabilités de survie.
J’ai jamais été du genre héroïque, et mon premier instinct serait de les planter tous là pour tenter ma chance en solo. Mais une autre partie de moi me souffle que je serais plus trop capable de me voir en peinture si je les abandonnais là et qu’ils se faisaient buter. À contre cœur, je me résous donc à chuchoter le fond de ma pensée.
« Faut bouger de là tant qu’on a une ouverture… On est trop à découvert ici, et plusieurs à pas pouvoir courir. Si le mec revient ou que la lumière se rallume, on va forcément finir par se faire repérer. Faut qu’on trouve une meilleure planque. P’têtre dans l’entrepôt à l’arrière ? »
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Seth Warren
New Orleaners
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DC : Alex Lake & Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 34 Lieu de vie : Une grande maison dans le quartier de New-Orleans East, avec son fils Leroy (et sa soeur Savannah parfois, quand elle est là) Occupation : Entrepreneur dans le bâtiment, gestionnaire d'une entreprise à la NO, appartenant au réseau connu et florissant de son père Statut civil : en couple avec Enola (« i love her and it's the beginning of everything ») ; père d'un garçon de 4 ans, Leroy, qu'il a eu avec son ex-femme
#Dim 18 Oct - 16:59
“No time to die” ▲Tout d'un coup, plus rien. Une fraction se seconde d'un silence infernal et Seth comprit d'emblée : c'était celui qui précédait la tempête. Des rafales de balles, des tris si proches qu'ils sifflaient dans l'air, à leurs oreille, l'odeur de poudre, l'odeur de métal et, peu à peu : l'odeur de sang. Les pas s'étaient rapprochés sans que personne ne le remarque, ce malade mental ? Bordel, se dit Seth, on va quand même pas crever comme ça... Mais après le chaos les tirs cessèrent et il lui sembla que le tireur avait pris un autre chemin. Leur planche de salut, peut-être ? Pour l'instant, il ne pouvait pas y réfléchir convenablement : pendant les rafales il avait senti le corps d'Enola s'affaisser contre le sien, alors qu'il crispait inutilement ses mains sur la bar de fer qu'il avait toujours entre ses doigts. Elle était touchée ?? Il se redressa lentement, le corps poisseux - du sang ?? Non, très vite il comprit, l'odeur, la texture : de la peinture, les bidons percés fuyaient et coulaient et une peinture d'un émeraude soutenu s'étalait en une grosse flaque autour de leur cachette. « Merde » lâcha-t-il entre ses dents ; de la peinture partout, pour les blessures, ce n'était pas génial. « Enola, tu es blessée ?? » Il parlait si bas, plus bas que jamais. Mais après cette pause dans le temps, pendant laquelle il n'avait pas fallu bouger, son coeur repartait sous un rush d'adrénaline, le sang lui tambourinait aux oreilles. « Putain, tu es blessée » lâcha-t-il, encore, pas loin de perdre son sang froid. La jeune fille avait la jambe en sang. Il voyait mal : était-ce profond ? « Tu arrives à savoir si c'est profond ? Si il y a une balle dedans ? » Il se pencha, après s'être essuyé les mains sur son jean, il attrapa la jambe d'Enola, passa sa main tout autour, essayant de jauger les dégâts. Au même moment, un bruit : le type au pied abîmé, qui s'approchait. (@Eli Milburn) Seth le regarda, secoua la tête. Oui, ça avait l'air superficiel. « Et toi, ton pied ? » Il avait l'air de pouvoir marcher, au moins. Il le remercia pour le chiffon, posa sa main par-dessus la main d'Enola, sur la blessure. Comme il la regardait, dans la pénombre de leur planque d'infortune, il sentit quelque chose d'étrange au creux de son ventre. Il avait plus peur pour elle plus que pour lui, en cet instant, et cette pensée le déstabilisa quelques secondes. Une autre personne se joignit à eux et Seth retint un juron : pourquoi est-ce que tout le monde s'agglutinait ici, ils allaient attirer l'attention ! (@Clay Johnson) Mais ce que la jeune fille dit alors lui sembla judicieux. Du regard, il attendit la réaction d'Eli, d'Enola aussi. « Je te porterai, Eno » lui dit-il pour qu'elle ne s'inquiète pas. « C'est une bonne idée. Le seul problème, c'est l'incertitude des planques qu'on va trouver au fond. Je sais aussi que les secours sont là, ils ont encerclé le centre commercial, d'une minute à l'autre on va avoir de l'aide. Mais ici... On est clairement trop à découvert maintenant. » Et ça, c'était un gros problème. Seulement alors, il remarqua la silhouette de la femme blonde, affaissée. (@Vicky Morrisson) « Merde... Elle est... ? » C'était Clay la plus proche, ne pouvait-elle pas jeter un oeil ? Il l'interrogea du regard, tout en maintenant la pression sur le chiffon rougit du sang d'Enola, posé sur sa jambe.
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you're everything I want
I wanna tell you things and show you all the rest, broadcast my emotions on the radio and take 'em off my chest I'll be spinning 'round in circles, I ain't getting closer think it's time I told you the truth - I got everything I wanted but you're everything I want
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#Dim 18 Oct - 18:46
“No time to die.” & Comment le fait d’aller acheter une lampe de salon pouvait elle tourner en un affreux cauchemar? Car c’était comme cela que tournait ma journée shopping improvisée. La logique aurait voulu qu’une fois mise à l’abri, je ne le quittais plus cet endroit jusqu’au l’arrivée des secours. C’est ce que j’avais prévu au début. J’avais trop peur qu’il m’arrive, qu’ils nous arrivent quelque chose. Et pour cela, il ne fallait pas faire quelque chose de stupide, ni si possible de ne pas montrer qu’on était là. Surtout que peu de temps avant, on avait bien manqué de se faire repérer quand le jeune homme auprès duquel j’avais eu l’intention de me rendre, avait malencontreusement fait tomber une pile de carton. Heureusement, le bruit n’avait pas alerté les preneurs d’otages.
Une fois mon souffle repris, j’avais jeté un coup d’œil autour de moi pour finalement opter pour la solution de me rendre auprès du jeune homme, afin de m’assurer que tout allait bien. Mon regard allait se poser sur le jeune homme quand je croisais celui de la jeune femme qui se trouvait non loin de moi (@Clay Johnson). Je n’avais pas besoin d’un traducteur pour comprendre ce qu’elle voulait me dire. Ne pas bouger ! Elle avait raison, c’était hyper risqué de bouger maintenant sans savoir si les tireurs étaient loin ou pas. D’ailleurs une partie de mon cerveau me disait la même chose. Mais une autre partie, celle qui réfléchissait comme un médecin disait que je devais y aller. Je n’avais bougé qu’un centimètre lorsque j’avais croisé le regard de la jeune femme. Bien mal m’en avait pris, mais pour cela je le saurais un peu plus tard.
Je décidais de ne pas bouger surtout que le jeune homme avait réussi tant bien que mal à remettre sa chaussure. Mais ce n’était pour cette raison que j’avais décidé de rester à ma place. C’était parce que la lumière venait tout d’un coup de se fermer. Le noir revêtit toute la pièce, plus rien n’était visible. On aurait pu n’entendre que les respirations des personnes qui se trouvaient coincés avec moi, si n’est les déflagrations qu’on pouvait entendre. Me retrouver dans le noir complet ne me rassurait pas, mais alors pas le moindre du monde. Mais je devais passer au-dessus de cette peur. C’était sans compter sur une autre peur, celle que les tirs qui se rapprochaient de nous, pouvaient provoquer.
J’avais l’impression que les tirs entendus me vrillaient les tympans ! De plus ils se rapprochaient de nous ce qui n’était pas des plus rassurant ! Je m’étais assise sur le sol en essayant de me faire la plus petite possible, priant que ce cauchemar se termine. Mais je savais bien que tant que les secours ne seraient pas là. De l’endroit où je m’étais réfugiée j’avais pu apercevoir quelque gicler d’une des étagères. Surement un pot de peinture. Les balles fusaient dans la pièce. Une balle toucha une victime, mais cela je l’ignorais car je n’avais entendu aucun cri. Le seul bruit était celui d’une étagère qui s’écroulait ! Espérons que personne ne se trouvait en dessus. Une autre balla avait touché quelqu’un mais j’ignorais de qui il s’agissait.
Je n’étais pas du genre à prier mais la situation m’y poussait. La première chose que je souhaitais était que les tirs cessent. L’homme donnait l’impression de tirer bizarrement ! Essayait-il de toucher quelque chose ou quelqu’un quand cela bougeait ? Allez savoir. A ce moment-là, une douleur ardente me frappait. Je venais d’être touchée par une balle un niveau de mon épaule droite. J’étouffais un cri de douleur lorsque la balle me frappa. Des étoiles commençaient à danser devant les yeux, ma tête tournait et une douleur violente vibrait tout au long de mon bras. Ne voulant pas perdre connaissance à cause de la douleur, je me concentrais sur ma respiration Mais je n’y parviens pas. La douleur était bien trop fort, et je perdis quelque peu connaissance. Je glissais donc par terre. Je ne devais pas être totalement dans les vapes car j’entendis des murmures non loin de moi.code by solosands
Enola Bennett
New Orleaners
Notes remplies : 1404
Faceclaim : Emma Watson (@Cinderella)
DC : Alix, Megane, Anya, Evelyne, Enola, Caleb, Adaline, Eowyn, Freya-Astrid, Keyla, Maia, Skye, Lexie Age : 29 Lieu de vie : Dans une superbe maison avec Seth, Savannah, Rebecca et parfois Leroy à Carrolton Occupation : Propriétaire d'un Bed & Breakfast et écrivaine Statut civil : Fiancée à Seth, qu'elle aime bien plus qu'elle n'ose le dire, prête à lui dire oui pour la vie.
Faceclaim : Emma Watson (@Cinderella)
DC : Alix, Megane, Anya, Evelyne, Enola, Caleb, Adaline, Eowyn, Freya-Astrid, Keyla, Maia, Skye, Lexie Age : 29 Lieu de vie : Dans une superbe maison avec Seth, Savannah, Rebecca et parfois Leroy à Carrolton Occupation : Propriétaire d'un Bed & Breakfast et écrivaine Statut civil : Fiancée à Seth, qu'elle aime bien plus qu'elle n'ose le dire, prête à lui dire oui pour la vie.
#Lun 19 Oct - 16:48
“No time to die” ▲ Cette obscurité, Enola ne l'aimait pas. Ce noir, cette absence de luminosité ne lui disait rien qui vaille. Le seule point positif à ses yeux, c'est que cela leur évitait d'être trop visible pour le tireur, même si celui-ci s'éloignait désormais de leur position, après avoir fait carnage. Le mollet d'Eno la lançait douloureusement, mais elle ne disait rien, tentant de voir à tâton si tout allait bien. Elle sentait le sang qui coulait sur sa jambe, ce liquide poisseux, à l'odeur âcre, qui se retrouvait désormais sur sa main gauche qu'elle avait porté au niveau de la blessure, pour vérifier qu'il n'y avait pas de balles. Et non. Ce qui était une bonne nouvelle, en quelque sorte.
Le jeune homme (@Eli Milburn) qui s'était blessé le pied un peu plus tôt s'approcha de la brune et de Seth, portable à la main, pour regarder l'état de la jambe de la jeune femme, ce qui bien entendu alerta le Warren, de quoi lui faire lever les yeux au ciel un court instant. Pas de panique, il ne fallait pas paniquer de toute façon, surtout que ce n'était pas grand chose.
- C'est rien, tout va bien. Juste une éraflure, pas de balles, rassurez vous.
Murmura-t-elle dans un souffle, assez fort pour se faire entendre de ceux qui étaient à portée d'elle, tandis que Seth se penchait sur sa jambe pour regarder et appuyer dessus un chiffon pour arrêter le saignement. Heureusement, une autre jeune femme (@Clay Johnson) proche d'eux les rejoignit et détourna l'attention d'elle, pour dire qu'il fallait qu'ils bougent. Bonne ou mauvaise idée ? Eno ne savait pas, mais si ça leur permettait de ne plus avoir à faire au tireur et de s'en sortir, elle n'allait pas dire non.
- Je suis pour bouger d'ici. On est des cibles trop facile ici...
Rétorqua-t-elle doucement pour appuyer la jeune femme, avant de lever les yeux au ciel en entendant Seth.
- Je peux marcher Seth, ne t'en fais pas.
Lui dit-elle tandis qu'il continuait à parler. Il fallait qu'ils bougent, Enola était persuadée de cela. Et tout en pensant à cela, elle laissa son regard dérivé autour d'elle, dans le noir du magasin seulement éclairé par les rares lumières des sorties de secours. Et c'est alors que la jeune femme vit la blonde (@Vicky Morrisson) affaissée au sol. Eno y serait bien allée, mais Seth tenait toujours sa jambe pour faire pression sur sa blessure.
- Non, elle ne l'est pas...
Murmura-t-elle, plus pour elle que pour les autres... Pour elle c'était impensable que la blonde soit morte. Si seulement quelqu'un pouvait aller vérifier...
Le jeune homme (@Eli Milburn) qui s'était blessé le pied un peu plus tôt s'approcha de la brune et de Seth, portable à la main, pour regarder l'état de la jambe de la jeune femme, ce qui bien entendu alerta le Warren, de quoi lui faire lever les yeux au ciel un court instant. Pas de panique, il ne fallait pas paniquer de toute façon, surtout que ce n'était pas grand chose.
- C'est rien, tout va bien. Juste une éraflure, pas de balles, rassurez vous.
Murmura-t-elle dans un souffle, assez fort pour se faire entendre de ceux qui étaient à portée d'elle, tandis que Seth se penchait sur sa jambe pour regarder et appuyer dessus un chiffon pour arrêter le saignement. Heureusement, une autre jeune femme (@Clay Johnson) proche d'eux les rejoignit et détourna l'attention d'elle, pour dire qu'il fallait qu'ils bougent. Bonne ou mauvaise idée ? Eno ne savait pas, mais si ça leur permettait de ne plus avoir à faire au tireur et de s'en sortir, elle n'allait pas dire non.
- Je suis pour bouger d'ici. On est des cibles trop facile ici...
Rétorqua-t-elle doucement pour appuyer la jeune femme, avant de lever les yeux au ciel en entendant Seth.
- Je peux marcher Seth, ne t'en fais pas.
Lui dit-elle tandis qu'il continuait à parler. Il fallait qu'ils bougent, Enola était persuadée de cela. Et tout en pensant à cela, elle laissa son regard dérivé autour d'elle, dans le noir du magasin seulement éclairé par les rares lumières des sorties de secours. Et c'est alors que la jeune femme vit la blonde (@Vicky Morrisson) affaissée au sol. Eno y serait bien allée, mais Seth tenait toujours sa jambe pour faire pression sur sa blessure.
- Non, elle ne l'est pas...
Murmura-t-elle, plus pour elle que pour les autres... Pour elle c'était impensable que la blonde soit morte. Si seulement quelqu'un pouvait aller vérifier...
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Chaque jour de ta vie est un feuillet de ton histoire que tu écris.
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#Mar 20 Oct - 11:38
Eli tenta comme il pouvait de rassurer la jeune femme (@Enola Bennett) , même s'il n'avait pas l'impression qu'elle soit particulièrement paniquée par l'état de son pied. Effectivement, la blessure n'était que superficielle, même si elle pouvait paraître impressionnante. L'homme qui l'accompagnait (@Seth Warren), dont Eli ne pouvait discerner les traits dans l'obscurité, lui demanda comment allait son propre pied. Les tirs qui venaient d'avoir lieu, et l'adrénaline qu'ils avaient provoqué, lui avaient fait oublier la douleur. Elle revenait, doucement, maintenant qu'il s'était agenouillé près de la jeune femme. "Ça pourrait être pire" dit-il simplement en haussant les épaules. Sûrement un gros bleu ou une entorse, mais rien de bien grave. Il pouvait encore s'appuyer dessus, donc ce n'était pas cassé, et il espérait simplement que son pied ne lui ferait pas défaut si jamais il devait fuir. En revanche, peut-être ne pouvait-il pas en dire autant pour la jeune femme blessée. Ce n'était certes pas très grave, mais suffisamment pour l'empêcher de cavaler dans les allées du magasin avec un tireur à ses trousses. Pour le moment, celui-ci semblait s'être désintéressé d'eux, les quelques tirs qu'ils entendaient s'éloignaient de plus en plus.
Il était temps d'agir. De bouger, n'importe où, mais ils ne pouvaient pas rester là. Si la lumière revenait, ils étaient tous trop visible, d'autant plus que la fille qui se trouvait à côté d'Eli les avait rejoint. Eli lança des regards autour de lui, tentant de discerner quelque chose, un endroit, n'importe quoi où il aurait pu se replier. L'homme proposa justement de se replier le temps que les secours interviennent, ce qui ne devrait normalement pas tarder à arriver. Mais rapidement, ils remarquèrent la présence d'une jeune femme blonde, affaissée sur le sol, non loin d'eux. Eli ne l'avait même pas encore vue, tant sa vue était mauvaise. La brune ne pouvait pas bouger, et l'homme lui tenait la jambe. "J'y vais, bougez pas". Lui pouvait encore se déplacer et son instinct lui disait que le tireur n'était pas prêt de revenir dans les parages. "Toi, viens avec moi. Tu vas me couvrir" dit-il en attrapant le bras de @Clay Johnson. Sans lui demander son avis, il l'entraîna discrètement vers la blonde. Elle pourrait s'avérer utile, si le tireur revenait effectivement, mais c'était surtout pour lui un moyen de la regarder de plus près, voir s'il la connaissait, ou s'il pouvait tirer quelques informations d'elle. Klaus lui avait envoyé un message ; il fallait qu'il essaie d'en savoir plus, essayer de déterminer si Black Crown pouvait être de près ou de loin mêlée à tout ça.
Arrivé aux côtés de la jeune femme (@Vicky Morrisson), Eli lui lâcha le bras et s'agenouilla. Il posa deux doigts sur sa jugulaire - un geste qu'il ne connaissait que trop bien - et attendit quelques instants. "Elle est vivante" murmura-t-il. À la lumière de l'écran de son téléphone, il tâcha de l'examiner, de trouver quelle était sa blessure. Elle était vivante, mais elle avait l'air presque inconsciente. Finalement, Eli aperçut une tâche sombre au niveau de son épaule droite. D'un geste, il toucha le sol autour d'elle pour savoir si la balle était sortie. "La balle est sortie". La blessure ne devait pas être trop grave, mais encore fallait-il espérer qu'elle n'ait rien touché sur son passage. Et dans ces circonstances, impossible de le vérifier. Sans bruit, il enleva son manteau et fit pression sur la blessure. "Oh ? Eh ? T'es là ? Réveille toi" demanda-t-il en tapotant doucement sur la joue de la jeune femme. Eli se rappelait bien de ses cours à l'école militaire ; il ne fallait pas que la blonde tombe dans l'inconscience. Alors qu'elle entrouvait les yeux, Eli se tourna vers la brune qui l'accompagnait. Il ne distinguait pas bien son visage, mais tenta d'en retenir les traits. "Tu travailles pour Ashley, pas vrai ?" chuchota-t-il tout bas, pour que personne d'autre ne puisse entendre. "Rassure-moi, ta présence ici est une coïncidence ?".
Il était temps d'agir. De bouger, n'importe où, mais ils ne pouvaient pas rester là. Si la lumière revenait, ils étaient tous trop visible, d'autant plus que la fille qui se trouvait à côté d'Eli les avait rejoint. Eli lança des regards autour de lui, tentant de discerner quelque chose, un endroit, n'importe quoi où il aurait pu se replier. L'homme proposa justement de se replier le temps que les secours interviennent, ce qui ne devrait normalement pas tarder à arriver. Mais rapidement, ils remarquèrent la présence d'une jeune femme blonde, affaissée sur le sol, non loin d'eux. Eli ne l'avait même pas encore vue, tant sa vue était mauvaise. La brune ne pouvait pas bouger, et l'homme lui tenait la jambe. "J'y vais, bougez pas". Lui pouvait encore se déplacer et son instinct lui disait que le tireur n'était pas prêt de revenir dans les parages. "Toi, viens avec moi. Tu vas me couvrir" dit-il en attrapant le bras de @Clay Johnson. Sans lui demander son avis, il l'entraîna discrètement vers la blonde. Elle pourrait s'avérer utile, si le tireur revenait effectivement, mais c'était surtout pour lui un moyen de la regarder de plus près, voir s'il la connaissait, ou s'il pouvait tirer quelques informations d'elle. Klaus lui avait envoyé un message ; il fallait qu'il essaie d'en savoir plus, essayer de déterminer si Black Crown pouvait être de près ou de loin mêlée à tout ça.
Arrivé aux côtés de la jeune femme (@Vicky Morrisson), Eli lui lâcha le bras et s'agenouilla. Il posa deux doigts sur sa jugulaire - un geste qu'il ne connaissait que trop bien - et attendit quelques instants. "Elle est vivante" murmura-t-il. À la lumière de l'écran de son téléphone, il tâcha de l'examiner, de trouver quelle était sa blessure. Elle était vivante, mais elle avait l'air presque inconsciente. Finalement, Eli aperçut une tâche sombre au niveau de son épaule droite. D'un geste, il toucha le sol autour d'elle pour savoir si la balle était sortie. "La balle est sortie". La blessure ne devait pas être trop grave, mais encore fallait-il espérer qu'elle n'ait rien touché sur son passage. Et dans ces circonstances, impossible de le vérifier. Sans bruit, il enleva son manteau et fit pression sur la blessure. "Oh ? Eh ? T'es là ? Réveille toi" demanda-t-il en tapotant doucement sur la joue de la jeune femme. Eli se rappelait bien de ses cours à l'école militaire ; il ne fallait pas que la blonde tombe dans l'inconscience. Alors qu'elle entrouvait les yeux, Eli se tourna vers la brune qui l'accompagnait. Il ne distinguait pas bien son visage, mais tenta d'en retenir les traits. "Tu travailles pour Ashley, pas vrai ?" chuchota-t-il tout bas, pour que personne d'autre ne puisse entendre. "Rassure-moi, ta présence ici est une coïncidence ?".
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