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La bokor
La bokor
Admin
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#Sam 19 Sep - 14:39
Toilets
No time to die !

Ah les centres commerciaux et leur file interminable pour les toilettes. Même le dimanche elles sont là, ces queues qui s'étirent sans fin. Mais peut-être que votre besoin d'aller aux WC va vous sauver la vie aujourd'hui. Car alors que vous étiez sur place, en train de vous laver les mains ou bien attendant votre tour, des coups de feu ont commencé à retentir plus loin dans le centre, puis des cris se sont élevés, et des gens sont passés au bout du couloir, en courant. Certains ont même pris votre couloir pour y chercher refuge, comme si une sortie se trouvait au niveau des toilettes. Certains hurlaient même "ils tirent sur tout le monde", "vite ils nous tuent" ou encore "fuyez pour vos vies !". Mais le temps que l'information monte au cerveau, que tout le monde comprenne, il était déjà trop tard pour fuir, car les tirs étaient proches. Tout proche même. Mais avant qu'ils ne puissent vous atteindre, la porte du couloir se ferma mécaniquement, empêchant ainsi toute sortie mais aussi toute entrée : un agent de sécurité au poste de contrôle l'a verrouillée en voyant les tireurs sur les caméras. Son but ? Vous sauver. Mais pour le moment, vous êtes coincés. Enfermés. Avec quelques blessés, qui commencent à crier de douleur. Mais vous êtes en sûreté non ? Alors, il faudrait peut-être les aider, et tenter de se cacher quand même, ou bien de fuir, au cas où la porte finisse par céder.


Participants à ce TC: @Harriet Dunkan - @Lulyanna Weirthermer - @Solveig Becker - @Alex Lake - @Maia Wilson

+ Harriet tu faisais du shopping pour un de tes petits enfants dont c'est bientôt l'anniversaire, quand toute cette merde a eu lieu. A ce moment là tu étais dans le couloir menant aux toilettes, cherchant une idée pour doubler tout le monde dans la file d'attente, car aucune raison que tu attendes. Sauf que la fusillade a commencé et les gens autour de toi se sont mis à courir, t'aidant à avancer plus vite, t'évitant ainsi d'être coincée en dehors des toilettes, où maintenant tu es enfermée.

+ Lulyanna, une envie pressante s'est présentée à toi, alors que tu faisais du shopping pour ton bébé à venir. Et c'est ainsi que lorsque les coups de feu ont retenti, tu t'es retrouvée loin de la première ligne, bien qu'en tant qu'agent du FBI tu aies reconnu immédiatement le son d'une fusillade. Désormais, tu es enfermée dans les toilettes, avec d'autres clients du centre, certains blessés, d'autres sous le choc et les autres clients des toilettes, qui tentent de comprendre ce qu'il s'est passé.

+ Solveig tu étais venue acheter un cadeau pour Grace à la base. Et puis les tirs ont commencé, et tu t'es mise à courir, tu ne sais dans quelle direction. Tu suivais les gens devant toi alors que les balles sifflaient autour de toi. Et voilà qu'en suivant les personnes qui étaient devant, tu as fini dans les toilettes du centre commercial, où pour le moment tu es en sécurité, même si tu as légèrement mal à la cheville, que tu as foulé dans ta course effrénée.

+Alex tu as eu une envie pressante alors que tu es venue passer la journée au centre commercial avec Jolene. C'est ainsi que tu te retrouves enfermé dans ces toilettes, loin de la jeune femme qui t'attendait dehors, dans le hall, sans savoir ce qui lui est arrivé.

+ Maia alors que tu venais d'entrer dans le centre commercial, pour rejoindre Ciri et son père qui t'attendent au restaurant, tu t'es retrouvée prise dans la fusillade, quasiment aux premières loges. Tu t'es d'ailleurs pris une balle dans la cuisse, ce qui ne t'a pas empêché de te laisser emporter par la foule et de courir jusque dans les toilettes, où tu te retrouves désormais enfermée, et blessée, le sang coulant le long de ton jean, sans que ta blessure ne soit trop grave.

Quelques informations sur l'intrigue

+ Vous ne pouvez quitter les toilettes pour l'instant.
+ Vous avez bien entendu du réseau, et donc la possibilité de passer des appels ou d'envoyer des SMS.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez !
+ La Bokor peut intervenir à tout moment.
+ Si il y a un souci ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant.

Maia Wilson
Maia Wilson
Hapiness is a butterfly
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Faceclaim : Danielle Campbell (@cinderella)
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DC : Alix, Megane, Anya, Evelyne, Enola, Caleb, Adaline, Eowyn, Freya-Astrid, Astrée, Maia, Skye, Lexie Age : 25 Lieu de vie : Une maison à Mid-City, avec ses parents Occupation : Etudiante en MASTER d'histoire américaine, serveuse dans le restaurant familial et testeuse pour agence de voyage durant les vacances scolaires et certains week-ends Statut civil : Célibataire, petit coeur à prendre
#Dim 20 Sep - 20:39
No time to die ~ Toilets
Maia, Alex, Harriet, Solveig & Luly


La journée avait plutôt bien commencé pour Maia, si on oubliait le bouchon sur la route du centre commercial qui l'avait mise en retard. Un petit accident de voiture entre deux personnes âgées qui l'avait retardé pour son déjeuner au restaurant avec Cirilla et son père. Un restaurant chic qui plus est, où arriver en retard ne devait pas être bien vu... Néanmoins la brune avait tenue sa blonde de meilleure amie au courant tout le long son trajet, lui envoyant un dernier SMS alors qu'elle pénétrait dans le centre commercial. Tout lui souriait désormais, elle n'avait plus qu'à rejoindre les O'Connor et passer une bonne journée, remplie de rires et de discussions intéressantes.
Enfin ça, c'est ce qu'elle prévoyait la brunette. Mais avant qu'elle ne comprenne ce qu'il se passe exactement, l'enfer s'abbattit autour d'elle. Alors qu'elle marchait dans une des galeries, des coups de feu retentirent soudainement dans celles-ci. Des personnes tirées sur la foule. Le temps que l'information ne monte au cerveau de Maia, elle sentit une vive douleur lui tirailler dans la cuisse gauche. Une balle venait de traverser une partie de sa chaire, lui arrachant sur le moment un cri de douleur. Elle en perdit même l'équilibre un court instant, s'effondrant sur son genoux, portant instinctivement sa main à la douleur. Une main qu'elle remonta vers son visage, ensanglantée, lui faisant ouvrir de grands yeux ronds de surprise et de terreur. Mais avant qu'elle ne comprenne tout ce qu'il se passait exactement, elle fut emportée par une personne inconnue qui la tira par le bras, comme pour la sortir de là, la remettant debout. Et c'est en boîtant que la Wilson se laissa entraîner, elle ne savait où. Loin des balles en tout cas. En sécurité peut-être ?

Visiblement oui, elle arrive dans un lieu sécurisé, car à peine la porte d'un couloir franchit celle-ci se ferme automatiquement, et elle entend un bruit de verrouillage. Personne ne peut entrer maintenant. Ni sortir d'ailleurs. Sauf qu'elle ne pense pas à ça Maia pour le moment, car la douleur est soudainement plus vive, et elle se laisse aller contre un mur, avant de se laisser aller au sol, faisant fit des cris et larmes qui se faisaient entendre tout autour d'elle. Jetant un coup d'oeil, elle vit que le bas de sa robe blanche et fleurie était maculée de sang. Son sang. Qui coulait aussi doucement le long de sa jambe gauche. Bordel que ça faisait mal. Vraiment mal. Mais elle avait eu de la chance, elle le savait, elle aurait pu se la prendre à un autre endroit. Et à quelques centimètres près, ça touchait son artère fémoral, ce qui l'aurait conduit à une mort certaine. Ok, elle n'était pas étudiante en médecine, mais elle avait passé assez de temps à l'hôpital adolescente pour savoir ça. Et pour savoir aussi qu'il fallait qu'elle trouve quelque chose pour faire compresse et pression contre sa blessure afin d'arrêter ou ralentir le saignement. Et c'est en cherchant ce qui ferait l'affaire autour d'elle, constatant au passage qu'elle avait atterri dans les toilettes du centre commercial, qu'elle vit Alex au loin. Elle l'avait reconnu à sa touffe de cheveux si particulière, parmi la trentaine de personnes présentes environ. Un visage amicale au sein d'un monde devenu fou.

- Alex !

L'appela-t-elle espérant qu'il l'entende au milieu de tout ce bruit.

Moses.



Sometimes being a sister is way better than being a princess.
-


TC ~ Toilets 7jwu TC ~ Toilets PWh9HtH
Anonymous
Invité
Invité
#Dim 20 Sep - 21:12


No time to die



 
Les cadeaux des grands-parents sont toujours très importants pour un enfant lors de son anniversaire. Alors certes, les petits-enfants de Harriet sont désormais des adultes, mais comme chaque année, la mamie n’avait pas pu s’empêcher de les gâter un par un. Cette fois-ci, il s’agissait de l’anniversaire de sa petite chouchoute Eileen, raison de plus de faire exploser la carte bancaire.

Voilà donc deux bonnes heures, que la Dunkan arpentait les boutiques, accompagné de Maggie, sa fidèle gouvernante. Le nombre de sacs maximum avaient été atteint et son employé ne pouvait rien porter de plus. L’heure de rentrer était arrivé. Attrapant son téléphone, la mamie appela son chauffeur.  Ce dernier n’arriverait que dans vingt minutes, ce qui lui laissait largement le temps de se rendre aux toilettes. Abandonnant sa gouvernante le temps d’un instant, elle se dirigea vers la file d’attente, un peu trop longue à son gout. Son regard vif se mit à analyser tous les gens devant elle et après avoir constaté l’âge peu avancé de tous, elle décida de demander de passer devant. Quand soudain… Des hurlements commencèrent à se faire entendre, ainsi qu’une succession d’explosions… Comme des coups de feu ? Non… impossible ?

Les gens commencèrent à s’agiter, d’autre à déserter, Harriet quant à elle, ne comprit pas vraiment ce qui était en train de se passer et continua son chemin jusqu’aux toilettes, profitant de la panique pour doubler tout le monde. Une scène digne d’un film catastrophe.

C’est seulement quelques instants plus tard, qu’elle se rendit réellement compte de la situation dramatique dans laquelle elle se trouvait. Voyant au loin la porte menant sur le hall se refermer, son regard se posa sur une femme en robe blanche qui semblait tachée de sang. Des gens pleuraient, criaient, se trainaient par terre, tout avait l’air totalement irréelle. La Dunkan en avait vécu des choses, mais jamais de cette ampleur-là. Loin de son manoir de grand luxe et son confort habituel, son incompréhension était totale.

« Qu’est-ce que c’est que tout ce cinéma ? » prononça-t-elle à voix haute et complètement incrédule, se rappelant soudainement de la présence de sa gouvernante à l’extérieur des toilettes où les cries retentissaient plus fort encore.

Oubliant son envie de se rendre aux toilettes, la mamie s’appuya sur sa canne et se figea totalement au milieu de la panique général, bouche béa.

DESIGN ϟ  VOCIVUS // IMAGE BY MOSES.  
Solveig Becker
Solveig Becker
Morue chérie
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#Lun 21 Sep - 17:37


no time to die




Harriet & Lulyanna & Maia & Alex & Solveig


Ce n'était pas la première fois que Solveig entendait des coups de feu. Elle avait participé dans son enfance à bon nombres de simulation, de fausses alarmes toutes déclenchées lors des préparations des rallyes politiques de son père. Elle connaissait le bruit des balles, cependant ce bruit là était beaucoup plus vif et beaucoup plus réel que ceux qu'elle avait pour habitude d'entre via les haut-parleurs des salles de conférence. Malgré tout, malgré cette connaissance du bruit il lui avait fallut plusieurs dizaines de secondes avant que l'information n'atteigne son cerveau et qu'elle ne se mette à courir suivant les personnes affolées qui se trouvaient dans la même zone qu'elle.

Depuis qu'elle vivait à la Nouvelle-Orléans, Solveig n'avait pas mit les pieds dans un seul centre commercial mais ce jour-ci elle avait décidé de sortir et d'aller dans le plus proche pour acheter un cadeau pour sa filleule adorée. De ce fait, il lui était impossible de se repérer. Loin d'imaginer la tournure que prendrait sa journée elle n'avait pas fait attention aux panneaux, se contentant de flâner jusqu'à tomber sur une boutique de jouets. C'est en sortant de la boutique qu'elle avait entendu les coups de feu. Sa première réaction avait été de lever la tête dans l'espoir de trouver un panneau qui lui indiquerait la sortie la proche mais elle avait bien assez rapidement réalisée qu'il n'y avait aucun panneau qui lui donnerait une information utile. Elle s'était alors mise à courir, suivant la foule persuadée que si elle ne savait pas où aller, les cinquante autres personnes présentes devaient certainement le savoir. Solveig se souvenait assez de ces cours de psychologie pour savoir que l'effet de groupe était quelque chose de puissant ce qui expliquait la panique grandissante qui s'était emparée d'elle et qui lui donnait l'impression que son coeur était prêt à sortir de sa poitrine. Dans la cohue elle aperçue une personne tomber au sol mais elle ne prit pas le temps de s'inquiéter pour lui, trop occuper par la peur et le besoin de sauver sa propre peau. Alors qu'elle courait elle senti un sifflement du côté de son oreille droite et se décala assez vite pour voir passer une balle qui alla se fixer dans un mur. Complètement paniquée elle leva la tête espérant y trouver ce fameux panneau qui lui indiquerait la sortie et ne vit pas venir l'homme qui la bouscula et la fit s'écraser sur le sol. Prise par le moment, son premier réflexe fut de penser qu'elle s'était prise une balle à l'épaule, le second fut de se relever pour éviter de se faire piétiner par la foule. Une main jaillis juste devant son nez, main qu'elle se décida à saisir sans hésiter une seule seconde.

"Merci. Où est la s... "

À peine avait-elle eu le temps de remercier la personne qui venait de l'aider qu'une nouvelle vague de personnes terrifiées l'entraina dans la direction opposée. Afin d'éviter d'être submergée par la foule, Solveig se mit à courir avec eux, toujours sans aucune idée d'où ses pas l'emportait.  Alors que la foule devenait de plus en plus dense, Solveig se senti étouffer. Malgré la situation qui ne s'y prêtait absolument pas, elle commença à battre des bras pour sortir de la foule à la recherche d'un peu d'air. Dans sa lancée, elle trébucha sur ce qu'elle identifia comme étant le bras d'une personne couchée au sol dans une marre de sang, elle se rattrapa in extremis et ne réussissant plus à réfléchir s'engagea dans un couloir où plusieurs personnes semblaient avoir trouvé refuge. Alors qu'elle regardait autour d'elle, tentant de comprendre la situation elle se rendit compte que sa cheville droite la lançait. Tentant de rester rationnelle elle identifia la douleur comme étant un 3 sur l'échelle de la douleur et évinça la possibilité de s'être casser la cheville. Au grand maximum s'était-elle fait une entorse. Elle commença à s'examiner, commençant par son épaule et réalisa avec soulagement qu'aucune balle ne l'avait atteinte. Sa tête ne la lançait pas, elle remarqua cependant qu'elle saignait, sûrement une plaie superficielle ce qui signifiait qu'elle n'avait certainement aucun dommages sérieux à cet endroit. Une fois son examen abouti elle se rendit compte que le cadeau de Grace avait disparu. Dans la panique générale elle avait du le laisser tomber et ne s'en était pas rendu compte jusqu'à maintenant et alors que le chaos faisait rage dans le hall du centre commercial et que des personnes mourraient en ce moment même la seule chose qui habitait son esprit était qu'elle avait laissé tombé le cadeau de sa filleule.

"Le cadeau de Grace ..."  
Alex Lake
Alex Lake
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TC ~ Toilets 619i
DC : Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 25 Lieu de vie : dans une grande maison à Carrolton (West) avec Benjamin, Anna, Scott et Potiron (le chien le plus cute de la terre) Occupation : en école d'art depuis septembre 2020, pour se spécialiser dans le dessin/l'illustration ; il a un petit job à côté, il travaille pour Eowyn et sa boutique de fleurs Statut civil : célibataire, un peu trop coeur d'artichaut pour son propre bien
#Mar 22 Sep - 16:45
No time to die
Maia, Harriet, Solveig, Lulyanna


Pas la peine de faire semblant : bien sûr, que j'étais fébrile. Déjà que la soirée karaoké m'avait laissé dans un état un peu... amer, déjà que quand j'avais la perspective de voir Jolene j'étais toujours un peu stressé (même si c'était agréable), la conjoncture des choses ne pouvait pas me laisser de marbre. Alors oui, on allait se marrer évidemment : la préparation de ce road-trip et de cette blague au casino ne cessait pas de nous faire piquer des fous rires, mais il y avait autre chose derrière. Et autant que j'en avais envie, j'en avais peur, sacrément peur. En tout cas, dès que je la rejoignis après avoir garé ma caisse dans le parking, je me mis à sourire. C'était comme ça : Jolene rayonnait toujours, et sa bonne humeur était toujours communicative. On fuma notre clope bien tranquillement en discutant de tout et de rien, avant de se mettre en route. C'était sans compter les 25 cafés que j'avais bu le matin (faute de drogue, on fait avec ce qu'on a) qui me firent me diriger vers les toilettes, histoire d'être tranquille pour nos petites courses. Le cœur léger, je rejoignis les fameuses toilettes pas très loin de nous, fis rapidement ma petite affaire, et le temps que je me lave les mains et que je mette un pied dans le couloir : tout avait changé. Tout.

C'était le bordel, tout le monde courait partout, et alors je ne compris rien sur le moment mais il me suffit d'entendre les cris, les plaintes et les « ils nous tirent dessus » pour capter. Bienvenue aux USA ! Un ou des putain de tireurs isolés et voilà... Bizarrement, peut-être était-ce les médocs, mais mon premier réflexe fut de me dire : bon, eh ben, nous y voilà. Des histoires comme ça, il y en avait tous les quatre matins, il fallait bien que ça nous arrive un jour, non ? Et puis : la douche froide. Jolene. Tout de suite, je pris mon téléphone pour lui envoyer un message. La panique me faisait trembler si violemment les mains que je mis quelques secondes à déverrouiller l'écran. Et mon coeur m'était remonté d'un coup dans la gorge : j'avais envie de vomir. Par la même occasion, j'envoyai un message à mon père aussi. Je ne voulais pas qu'il fasse un arrêt cardiaque : j'avais suffisamment à gérer.

J'essayai de me frayer un chemin dans la foule en panique, pour comprendre un peu mieux. Clairement la porte du couloir était fermée, on était calfeutrés ici, tant mieux. Pour l'instant, en sécurité, donc. Mais jusqu'à quand ? « Ne restez pas là, Madame » dis-je en passant à une dame d'un certain âge à l'air un peu rustre, qui me faisait peur à être plantée au milieu. Elle allait se faire renverser par les gens qui ne faisaient gaffe à rien. (@Harriet Dunkan). Et puis - un cri. Parmi tous ces cris, quelqu'un venait de crier mon prénom, non ?! Qui ?! Nouveau vent de panique, et j'abandonnai la mamie pour l'instant, jouant des coudes dans la foule. « Maia !! » (@Maia Wilson) Oh, bordel. Maia, sa petite tête si mignonne mais toute pâle... Et sa robe pleine de sang. Je crus que j'allais vomir, et je me jetai à côté d'elle. « Putain !! T'es blessée !! Ca va ? Tu as mal ? Euh... Quelqu'un est médecin ?? » Evidemment, tout le monde était bien trop occupé à paniquer pour me répondre. « Bon. » Au final, la dernière chose dont mon amie avait besoin, c'était que je panique. « On est à l'abri ici, ça va aller. Je peux regarder ? » Je n'y connaissais pas grand chose, et j'eus une petite pensée pour Siobhan, j'aurais aimé qu'elle soit là... Pour me guider. Je pris mon téléphone pour lui envoyer un message, à elle aussi. Et j'enlevai mon sweat pour essayer de panser un peu la plaie de Maia. Tout d'un coup, un visage parmi tous attira mon regard, pas loin de nous : je ne l'avais pas vue depuis longtemps. (@Solveig Becker) Elle avait l'air perdue... Ailleurs. J'agitai la main en sa direction, pour qu'elle me regarde, et l'interrogeai du regard pour essayer de jauger de son état, si elle avait besoin d'aide aussi ou pas.  

Moses.




puisque la nuit est belle
On fait tourner le monde, on fait dérailler les nuit et la lumière surgit, un trou dans le noir le temps d'une seconde ; puisque la nuit est belle, qu'on veut rien en perdre, on reste debout ; je garde les yeux grands ouverts — dans nos échappées belles, le feu marche avec nous

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#Jeu 24 Sep - 18:18
No time to die ~ Toilets
Maia, Alex, Harriet, Solveig & Luly



- Aujourd’hui Lulyanna avait un jour de repos et elle avait rendez-vous pour sa première échographie alors, elle prit une douche, elle se sécha et enfila un jean slim noir, un tee-shirt, des baskets, un gilet, elle attacha sa chevelure en une queue de cheval rapide, elle enfila un gilet et son manteau. Elle quitta sa maison après avoir pris son sac et ses clés, elle monta en voiture et démarra direction son rendez-vous. Elle y arriva, se gara et entra dans le cabinet., se présenta et attendit dans la salle d’attente. Au bout de dix minutes, elle entra dans le cabinet et après les diverses questions, elle se mit sur la table d’examen et elle entendit pour la première fois les battements de cœur de son futur bébé. Elle laissa quelques larmes de joie s’écouler. Elle était un peu triste que le papa ne soit pas là mais, elle se disait qu’il aurait d’autres occasions de voir son enfant. Après toutes les vérifications, elle ne détecta aucun soucis et Lulyanna pu se rhabiller. Elle lui donna des vitamines à prendre et elle fit une copie de son dossier pour le lui donner. Une fois cela fait, elle quitta le cabinet. Elle remonta dans la voiture et comme elle avait du temps pour elle, elle décida d’aller au centre commerciale pour faire quelques achats pour bébé.

Elle reprit la voiture et se rendit donc au centre commerciale, elle se gara et elle sortit de la voiture. Elle entra dans le bâtiment et elle se dirigea vers les magasins pour bébé. Elle entra dans une première boutique et elle regarda les différents vêtements et elle craque sur des petits ensemble qui faisait mixte ne sachant pas si elle attendait une fille ou un garçon encore. Elle alla ensuite payer et elle continua de faire les magasins. Elle devait avouer qu’elle trouvait pas mal de choses et elle ne pouvait s’empêcher de se faire plaisir. Elle craquait sur tout et n’importe quoi et elle devait avouer que c’était agréable de se dire que dans six mois, elle tiendrait son bébé dans ses bras. La jeune femme alla dans un magasin de meubles et elle regarda les différentes style de chambres qu’elle pourrait aimer mais, elle ne voulait rien acheter sans son fiancé. C’était quelque chose qu’elle voulait acheter avec lui, elle trouvait cela totalement normal.

Soudain, elle eût une envie pressante et elle décida donc d’aller aux toilettes. Alors, elle n’avait plus les nausées mais l’envie de faire pipi tout le temps, ça c’était présent. Elle soupira et elle entra après avoir fait la queue quelques minutes dans les toilettes. Elle fit ce qu’elle avait à faire. Soudain, elle entendit des coups de feu et compris très rapidement que c’était une fusillade. La journée tranquille et pépère c’était fini. Elle appela ses collègues pour les prévenir même si elle se doutait que cela n’était pas passé inaperçu. Elle sortit ensuite du cabinet et elle se retrouva plaquer contre le mur le temps que la panique se calme un peu. Super, elle allait devoir gérer ça. Elle vit une personne blessé et une fois qu’elle pu enfin bouger, elle se dirigea vers elle et elle vit un homme utiliser son vêtement pour penser la plaie. Elle lui expliqua qu’il fallait appuyer un peu plus fort histoire qu’elle ne perde pas trop de sang et qu’il fallait qu’elle continue de parler pour ne pas s’évanouir.-

Je suis agent du F.B.I. il y’a une fusillade en cours, pour le moment nous sommes enfermée dans les toilettes, il faut qu’on reste en sécurité alors  ne pas paniquer est primordiale… Tout d’abord, mettez-vous tous au sol et au maximum sur les côtés contre les murs histoire que si les tireurs tentent de tirer ils vont viser au milieu….

- Du moins, c’est ce qu’elle espérait puisqu’ils étaient vraiment dans un espace très réduit mais en sécurité pour le moment. Elle sortit tout de même sa plaque pour leur prouver son identité. Elle n’avait pas son arme mais au moins, sa plaque était souvent sur elle et heureusement. Elle la rangea une fois sur que tout le monde l’avait vu. Elle se releva en essayant de voir si il y’avait une issue possible mais, cela allait vraiment être compliqué. Elle regarda son téléphone pour voir si elle avait eût des messages mais rien. Elle soupira discrètement. La journée allait être longue. Elle regarda si il y’avait d’autres blessés histoire de voir si elle pouvait leur venir en aide. -




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Maia Wilson
Maia Wilson
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#Dim 27 Sep - 8:38
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Maia, Alex, Harriet, Solveig & Luly


La douleur était lancinante et faisait grimacer Maia, mais elle avait connu pire par le passé, non ? Ou en tout cas c'est ce qu'elle se disait, tandis qu'elle apposait sa main sur le trou qu'avait fait la balle qui s'était logée dans sa cuisse pour arrêter le saignement. Et c'est alors que son regard tomba sur Alex, comme un signe tombé du ciel. Tomber sur un visage aussi familier en une telle situation, on ne pouvait pas demander mieux, n'est-ce pas ? Surtout que tout autour d'elle, les gens étaient plus stupéfaits ou paniqués par ce qu'il se passait pour lui prêter la moindre attention, ce qu'elle comprenait. Ils ne vivaient pas une situation des plus communes. Bien au contraire. Quant à @Alex Lake , il entendit son appel et fut sur elle en quelques pas, la rassurant, bien qu'à la vu de sa tête à lui, elle comprit que la situation n'était pas idéal pour lui.

- Ca va, ça va, j'ai connu pire.

Lâcha-t-elle en tentant un petit sourire en vain. En disant cela, on avait l'impression qu'elle avait connu la guerre, mais non. Juste un cancer et des traitements qui l'avaient mis dans des états pire que celui dans lequel elle était actuellement à ses yeux.

- Vas-y, regarde. C'est une balle qui est rentrée dans ma cuisse.

Et avec lenteur, elle retira sa main, détournant au passage le regard, impossible d'en voir plus. Bien trop de sang. A la place elle laissa ses yeux divaguer sur la foule présente: une jeune femme plantait au beau milieu et qui semblait perdue, non loin d'elle une vieille dame (@Harriet Dunkan) qui semblait elle aussi perdue, quelques blessés légers par-ci par-là, des mères avec des enfants qui pleurait. Bref une véritable anarchie pour le coup. Mais au moins, ils semblaient en sécurité non ? Enfin, c'est ce que venait de lui dire sa petite tête brune préféré, qui, en galant gentleman, venait d'enlever son sweat pour faire pression sur la plaie, la faisant tressaillir sur le moment. Un petit pic de douleur s'étant répandue en elle.

- C'est rien, juste un pic de douleur sur le moment.

Lâcha-t-elle à Alex, en tentant un pauvre sourire, pour le rassurer quand elle le vit lever une tête inquiète vers lui. Plus loin son regard fut attiré par une femme qui prenait la parole, affirmant être agent du FBI (@Lulyanna Weirthermer), avant qu'elle ne sorte sa plaque pour prouver ses dires. Cela eut l'air de rassurer plusieurs personnes, qui l'écoutèrent pour aller se positionner sur les côtés du couloir et des toilettes, quittant l'allée centrale. Heureusement que Maia s'était laissée tomber contre un mur, car elle n'était pas sûre d'avoir la force de bouger pour le moment. Ce mouvement amena à ses côtés de nouvelles personnes, à commencer par la brune (@Solveig Becker) qui semblait perdue un peu plus tôt, et à qui Alex avait adressé un signe de la main.
Et soudain, une pensée la traversa: Merde, et Ciri ?



Moses.



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Invité
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#Lun 28 Sep - 13:07


No time to die



 
La panique, les hurlements, les gens qui couraient partout. Était-ce un cauchemar ?

Une scène totalement irréaliste pour la Dunkan qui avait vraiment du mal à comprendre ce qu’il était en train de se passer. Un jeune homme (@Alex Lake) lui fit comprendre qu’elle devait bouger avant de se faire renverser par inadvertance. La grand-mère réussit tant que bien que mal à se frayer un chemin parmi la foule, n’hésitant pas à utiliser sa canne pour pousser doucement les personnes qui la gênait. @Solveig Becker C’était donc rapidement qu’elle se retrouva face à la porte totalement verrouiller menant sur le hall, son regard se figea sur la femme aperçu un peu plus tôt qui baignait désormais dans une mare de sang. (@Maia Wilson)

Toutes ses pensées se trouvaient bousculé par l’incompréhension jusqu’à ce qu’une autre femme prenne la parole, prétendant être policière. (@Lulyanna Weirthermer) A peine ses yeux se posèrent sur cette inconnue, qu’Harriet l’avait reconnu ! Comment l’oublier en même temps ? Il s’agissait de la femme qui l’avait arrêté à tort, l’accusant sans preuve de tremper dans la mafia pour protéger ses petits enfants ! Comment une femme qui ne savait pas reconnaitre une vraie criminelle pourrait assurer la sécurité de tout un groupe de personne ! Ils n’étaient pas sortis de l’auberge…

Que pourrait-elle bien faire ? Aider les blesser n’était même pas une option, le sang, Harriet avait horreur de ça. Puis elle avait toujours terriblement envie de se rendre aux toilettes. Était-ce risqué ? Ils avaient l’air de toute évidence enfermé, non ?

C’est donc tout naturellement que la grand-mère prit la direction des toilettes que tout le monde semblait avoir déserté, passant devant la policière sans prendre la peine d’écouter les consignes de cette dernière. Hors de question de suivre la moindre information que prononcerais cette femme. Du moins, pas si elle n’en voyait pas l’utilité. Il faut avouer, que pour elle, qui avait toujours évolué dans un univers sécurisant et sans le moindre danger, il était extrêmement difficile de se rendre réellement compte de la situation.

Une fois ce qu’elle avait à faire, fait, Harriet fit le tour des toilettes à la recherche de la moindre fenêtre ou ouverture qui pourrait permettre aux véritables forces de l’ordre de les sortir de là. Rien du tout, ils étaient véritablement pris au piège. Après avoir envoyé un SMS à Victor et Maggie, elle finit par rejoindre le bout de couloir où tout le monde c’était désormais agglutiné.

« Ne comptez pas sur moi pour vous obéir au doigt et à l’œil. » avait-elle dit à la policière avant de retourner vers le groupe de personne voir si elle pourrait être utile à quelque chose. L’altruisme était très important en situation de crise, c’est que ses parents n’avaient cessé de lui répéter durant son enfance, il y a fort longtemps.

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Solveig Becker
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#Lun 28 Sep - 19:06


no time to die




Harriet & Lulyanna & Maia & Alex & Solveig


Solveig n'était pas de ces gens qui paniquaient et perdaient tous leurs moyens. En général elle gérait même extrêmemement bien son stress et savait retomber sur ses pieds même dans les situations les plus critiques cependant en cet instant elle n'arrivait pas à se sortir de la tête qu'elle avait laissé le cadeau de sa filleule tomber par terre et certainement être piétiner par tous ses gens paniqués. Elle qui avait essayé tant bien que mal de rattraper ses six longs mois d'absence avait l'impression d'échouer une nouvelle fois dans son rôle. Cette pensée l'obnubilait, encore plus que l'actuel drame qui se déroulait à quelques pas de là.  Certainement que son esprit, trop choqué pour traiter les informations préférait se concentrer sur quelque chose qu'il pouvait comprendre. Elle aurait ou rester longtemps dans cette semi transe si elle n'avait pas été attirée par un mouvement de main fait dans sa direction. Levant les yeux elle aperçut un visage familier qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps, depuis son départ à vrai dire. Elle hocha la tête en réponse à son questionnement silencieux, elle allait bien même si la douleur dans sa cheville s'intensifiait elle n'était clairement pas la moins bien lotie du lot. Elle lui renvoya sa question même si à le voir rien ne permettait de penser qu'il puisse être blessé. Elle en était là de ses réflexions quand la vieille dame qu'elle avait croisée en arrivant passa à côté d'elle n'hésitant pas à la pousser doucement avec sa canne. En temps normal Solveig aurait protesté, peut être même fait la morale à la personne l'ayant bousculé mais quelque chose dans la démarche et la manière de se tenir de la femme lui rappela sa gouvernante, vieille femme insipide qui s'était donnée pour mission d'inculquer les bonnes manières à une petite fille qu'elle considérait comme une sauvage. Elle savait donc qu'il était inutile de discuter avec elle.
Ignorant la douleur de sa cheville elle s'avança vers Alex qui se tenait au chevet d'une jeune fille blessée à la cuisse. Heureusement pour elle la vue du sang ne dérangeait pas la brune ce qui tombait plutôt bien vu les traces de sang rouge qui maculaient le sol.

" Alex ! Tu as besoin d'aide ? "

Coup de chance, Solveig détestait les sacs à mains et ne se déplacait qu'avec des sacs à dos ou sacs en bandoulières. De ce fait, son sac était resté solidement accroché à son dos quand elle avait prit la fuite. Elle le fit tomber sur le sol et fouilla dedans jusqu'à trouver ce qu'elle cherchait. Elle en fit sortir des chiffons blancs qu'elle utilisait pour ses pastels et qu'elle avait lavé la veille au soir. Elle en tendit un à Alex et un autre à la jeune fille.

" Pour le sang. Ils sont propres. "

Elle se mit à essuyer sa propre coupure au front quand une personne prit la parole et commença à donner des directives se présentant comme un agent du FBI. Son assurance, déguisée ou non, rassura un minimum Solveig qui se laissa glisser contre le mur pour donner un peu de répis à sa cheville. L'intervention de la femme semblait avoir calmé le groupe quand la vieille femme éleva la voix pour apostropher la première. Solveig ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. Elle avait grandit entourée de personnes ayant ce comportement, elle les connaissait par coeur.   
Alex Lake
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#Mar 29 Sep - 10:59
No time to die
Maia, Harriet, Solveig, Lulyanna


Stoïque, Maia m'expliqua qu'une... Balle avait traversé sa cuisse. Panique, panique à bord. Je hochai la tête, déglutis, me répétai intérieurement : ça va aller, ça va aller. L'écran de mon téléphone s'alluma, je l'avais jeté à côté de @Maia Wilson. Une réponse de Jolene, de mon père. Soulagement intense. Et la seconde d'après, de Siobhan : j'attrapai l'appareil de nouveau, pour lire sa réponse. La médecin me conseillait un garrot. « Il faudrait que je te fasse un garrot, apparemment. » En soi, sa blessure maintenant toute découverte n'était pas si laide : c'était le sang qui se répandait autour, le plus impressionnant. Comment le corps humain pouvait se vider si vite, en si peu de temps ? Heureusement que ça ne me soulevait pas le coeur, ce genre de choses — j'avais vu pire. Je m'étais inséré des aiguilles dans le creux du bras jusqu'à ce que ça me fasse des bleus, donc bon. « Ok, ok. Bon. Je vais éponger d'abord... » Je parlais tout seul, mais ça m'aidait à me concentrer. Avec quoi j'allais faire ce putain de garrot d'ailleurs ? Ah : ma ceinture. « Qu'est-ce que tu fais toute seule par ici, toi, au fait ? » demandai-je à la petite brune en enlevant ma ceinture, histoire de la maintenir en alerte et qu'elle ne tourne pas de l'oeil. « Tu devais pas être avec ta meilleure pote, à la base ? Elle est où ? » J'étais donc en train d'éponger et de me préparer à faire le garrot, quand @Solveig Becker dans mon champ de vision me regarda, s'adressa à moi. Ouf : ça a avait l'air d'aller, malgré sa pâleur extrême. Mais bon, logique : on était tous à bout de stress. Je hochai la tête à sa question, la regardant s'approcher et me sortir des tissus propre. « Ah !! Merci beaucoup. Ça va, toi ?? » Je regardai tour à tour les deux filles. « Solveig, c'est Maia, une amie d'enfance. Maia, c'est Solveig ! Une artiste peintre que j'ai rencontrée il y a pas longtemps. » Je ne savais pas trop pourquoi j'avais besoin de me raccrocher à des choses de la vie courante comme ça, mais en tout cas, c'était ce qui marchait pour moi.

Il y eut un petit mouvement de foule quand une femme, agent du FBI (@Lulyanna Weirthermer), prit la parole. Les gens écoutèrent et lui obéirent, à part la vieille dame qui décida de re-disparaître dans les toilettes. Bordel, est-ce qu'elle avait toute sa tête au moins ?! Mais je ne pouvais pas être sur tous les fronts. Solveig s'installa à côté de nous, et je tournai la tête pour lancer à la filc : « Mais est-ce qu'on en sait un peu plus au moins ? Ils sont combien, ils veulent quoi ? Les flics sont sur place ? » Autant savoir s'il fallait tenir bon encore des heures, ou si l'issue était proche. C'est alors que la mémé revint (@Harriet Dunkan), plus pincée que jamais, elle lança une pique à l'agent et revint vers nous. Ce fut plus fort que moi : je pouffai de rire. Le stress, évidemment, n'aidait pas à avoir des réactions très appropriées. « Elle est déchaînée, la mamie ! » soufflai-je à Maia et Solveig. J'avais enlevé le plus gros du sang avec mon sweat et je nettoyai maintenant avec les tissus, en appliquant un en pansement, me préparant à poser le garrot.

Moses.




puisque la nuit est belle
On fait tourner le monde, on fait dérailler les nuit et la lumière surgit, un trou dans le noir le temps d'une seconde ; puisque la nuit est belle, qu'on veut rien en perdre, on reste debout ; je garde les yeux grands ouverts — dans nos échappées belles, le feu marche avec nous

La bokor
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#Dim 4 Oct - 18:14
Toilets
No time to die !

Alors que vous tentez de comprendre ce qu'il s'est passé, de savoir si vous êtes en sécurité derrière ces portes et si vous pouvez sortir, une voix se fait entendre dans un haut-parleur grésillant. Une voix d'homme, qui parle à toute vitesse, et dans laquelle on sent la peur. "Mesdames et messieurs, nous vous avons enfermés par sécurité car des hommes sont entrés armés dans le centre. Vous êtes en sécurité pour le moment, alors ne tentez pas d'ouvrir les portes, qui sont votre seule sortie. Merci".
Des infos bien maigres. Peut-être trop pour certains, mais des informations qui peuvent être rassurantes. Ou pas ?


@Harriet Dunkan - @Lulyanna Weirthermer - @Solveig Becker - @Alex Lake - @Maia Wilson

Maia Wilson
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#Mer 14 Oct - 14:59
No time to die ~ Toilets
Maia, Alex, Harriet, Solveig & Luly


Stoïque face à la blessure, alors que d'autres personnes paniqueraient sûrement à l'idée de s'être pris une balle en pleine cuisse. Mais pour Maia, ce n'était pas si grave. Elle en avait bien d'autres après tout, et puis, pour le moment, elle avait la chance d'être en vie, ce qui n'était certainement pas le cas de tout le monde dans ce centre commercial. Au moins, la brune eut la chance de tomber sur Alex. Dans un tel moment tomber sur son meilleur ami était une réelle chance, surtout qu'il semblait savoir quoi faire vu comment il prit les choses en main, permettant à Maia à détourner les yeux de la mare de sang qu'il y avait au niveau de sa cuisse. Le sang, elle n'en avait jamais été très fan.

- Fais donc, fais donc.

Lâcha-t-elle distraire, son regard passant sur les différentes personnes présentes, écoutant ce qui se disait pour ne plus penser à sa blessure. Au moins faire la discussion avec le Lake l'empêchait de penser à ça. Alex qui se renseignait d'ailleurs sur le pourquoi du comment de sa présence ici. Elle pouvait lui en demander autant à vrai dire.

- Si si je devais être avec Ciri. On devait se retrouver au resto avec son père, où elle est à vrai dire... Et moi je les rejoignait quand tout ce merdier s'est déclenché...

De toute façon, qu'elle soit ici ou là-bas avec elle, elle aurait été dans ce merdier. Car Cirilla ne devait pas avoir pu éviter la fusillade. Maintenant, elle espérait juste qu'elle ne soit pas blessée, ou même pire. Voilà une idée qu'elle ne pourrait supporter. D'ailleurs son coeur se serra violemment un instant, mais l'arrivée d'une amie d'Alex à leur niveau lui permis de mettre cette pensée dans un coin de sa tête. Avec la douleur de la balle dans sa cuisse, plus cette pensée, elle risquait de fondre en larmes à trop ruminer. La nouvelle venue se nommait Solveig. Une amie qui leur tendit des chiffons blancs propre pour la blessure. Bien aimable de sa part, si bien que Maia la remercia en souriant et hochant la tête.

- Enchantée Solveig ! Et merci !

Murmura Maia avant de donner son bout de chiffon à Alex. Elle avait l'impression d'être en sueur à cause de la douleur. Mais déjà son attention était détournée par une flic qui avait pris la parole. Et la remarque de la vieille dame qu'elle avait aperçu plus tôt, la fit doucement sourire, alors qu'Alex posait plein de questions. Maia posa d'ailleurs sa main propre sur la sienne, comme pour le rassurer, un léger sourire sur les lèvres, tandis qu'au même moment, les hauts parleurs grésillèrent. Et une voix d'homme s'en éleva pour donner quelques maigres informations aux occupants des toilettes. Une annonce qui fit fermer les yeux un court instant à Maia, avant qu'elle nous soupire.

- Super...

Marmonna-t-elle dans un premier temps, avant de rajouter.

- C'est l'enfer dehors, et on en est prisonnier visiblement... J'espère que ça ne va pas durer non plus...

Car même si elle était dure à la douleur, avec le temps, elle risquait d'avoir de plus en plus de mal à la supporter...

- Besoin d'un coup de main Alex où tu gères ça comme un pro ?

Ajouta-t-elle rapidement à l'attention de son ami qui s'activait sur sa blessure, qui visiblement saignait toujours...

Moses.



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-


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#Mar 20 Oct - 17:51


No time to die



 
Rien à faire, Harriet ne parvenait pas à réaliser ce qu’il se passait.

Soudainement, une voix paniquée s’éleva, resonnant dans les toilettes via le haut-parleur. -Enfermé, homme armée, en sécurité- Voilà les trois informations que la grand-mère avait réussi à comprendre, malgré le brouhaha omniprésent. Arme ? Un attentat ? Ses yeux s’écarquillèrent et sa main vint instinctivement attraper son téléphone portable. Le bruit ambiant l’empêchait d’utiliser la fonctionnalité vocale de son téléphone, elle devait taper un message, seul problème : elle ne voyait l’écran sans ses lunettes. Maggie était à l’extérieur, en danger, il fallait qu’elle s’assure que celle-ci allait bien. Elle se dirigea vers les premières personnes dans son champ de vision : le trio composé d’un jeune homme et de deux femmes, dont celle blessé qu’elle avait vu un peu plus tôt. Le brun était occupé à soigner la blessure et semblait connaitre les gestes approprier malgré son visage animé par le stress.

« S’il vous plait » les avait-elle abordés, se tournant plus vers la femme au chevet de celle blessé (Sloveig).

« Pouvez-vous m’aidez à envoyer un message ? » demanda-t-elle aimablement en la regardant de la tête au pied. Sans même attendre la réponse de cette dernière, elle avait tendu son portable dans la direction de la jeune femme, tout en perdant son regard sur la blessure de celle à terre. Encore plus impressionnant de près ! Jamais la Dunkan n’avait vu autant de sang dans sa vie, c’était une première pour elle. Comme quoi on pouvait toujours découvrir de nouvelles choses même à soixante-dix-huit ans ! Enfin pour cette fois, elle s’en serait bien passé, avoue-le !

« Ca à l’air plutôt sérieux » qu’elle avait dit assez naturellement et sans beaucoup de tact. Le genre de remarque qu’il valait mieux éviter de dire pour ne pas affoler.

Son attention revint vite à la femme à qui elle avait passé son téléphone. « Je voudrais envoyer un message à Maggie, pour savoir si elle va bien »  se contenta-t-elle de dire, permettant à la brune de fouiller dans ses contact pour trouver cette fameuse Maggie et envoyer un message. En espérant, que celle-ci veuille bien le faire. Ce n’était pas urgent, certes, mais que pouvait-elle faire d’autre ? Harriet n’avait pas de connaissance en premier secours pour aider à faire quoi que ce soit, puis elle ne voulait pas se tacher de sang.

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#Ven 23 Oct - 0:19
No time to die ~ Toilets
Maia, Alex, Harriet, Solveig & Luly



- Lulyanna ne répondit même pas à la vieille sinon, elle allait lui rentrer dedans et pour un flic, c'était quelque chose de mal vue. Elle du donc prendre sur elle pour éviter une altercation. Elle vit alors le reste des gens présent dans les toilettes faire ce qu'elle avait demandé alors bon, c'était déjà une petite victoire. Elle ne savait pas quoi faire de plus, elle n'avait pas encore d'informations de la part de ses collègues mais, elle savait au plus profond d'elle-même que cela n'était pas bon du tout.  Elle ne savait pas trop quoi faire, en même temps, elle ne pouvait pas faire grand chose au vu de ce qu'il ce passait.

Elle entendit ensuite une voix dans un haut parleur et une voix d'homme apeuré, ce qu'elle pouvait comprendre qui se voulait rassurante mais bon, elle savait que cela ne serait pas simple et ce n'était pas spécialement rassurant. Du moins, pour les autres, elle, elle avait l'habitude de ce genre de situation. Elle regarda autour d'elle et tous avait fait ce qu'elle avait demandé sauf une, la grand-mère mais encore une fois, elle s'en fichait pas mal. Elle était rancunière ? Ben tant pis, elle avait autre chose à penser actuellement comme par exemple, sauver la jeune fille qui était blessée et qui allait avoir besoin de soins rapidement. Elle donna des indications à ses collègues histoire qu'ils puissent au moins commencer à avoir une idée. Elle se cale dos au mur en réfléchissant le regard dans le vague. Ils étaient enfermé, y'avait des tireurs et forcément des morts et des blessés mais, elle ne pouvait ps faire grand chose. Elle réfléchis donc à différentes solutions pour s'en sortir sans morts ici en sa présence. -

( Désolée, ce n'est pas long et e reprend juste le temps de me remettre dedans.)


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Solveig Becker
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#Ven 23 Oct - 17:03


no time to die




Harriet & Lulyanna & Maia & Alex & Solveig


Enfant, Solveig s'était amusée à créer une liste de choses qu'elle souhaitait faire une fois dans sa vie. La liste n'était pas longue, en même temps il y avait peu de choses qui étaient hors de portée de la fille d'un gouverneur mais elle se souvenait que la troisième ligne parlait de "ressentir quelque chose de tellement fort que mon coeur voudrait sortir de ma poitrine". Elle était persuadée qu'à l'époque elle rêvait de tomber amoureuse de quelqu'un et de l'aimer tellement fort qu'il lui aurait été impossible de contenir son coeur dans sa cage thoracique, pas de se retrouver bloquer dans les toilettes d'un centre commercial tandis qu'une fusillade avait lieu de l'autre côté des portes.  Elle avait beau se considérer comme une personne gérant bien le stress elle ne pouvait empêcher son coeur de battre à toute allure et la voix qui émergea des hauts parleurs n'arrangea pas sa situation. Evidemment qu'elle n'allait pas essayer d'ouvrir la porte ! Parmi ses nombreux problèmes ne se trouvait pas des envies suicidaires. Tentant de réguler sa propre respiration elle reporta son attention sur Maia à qui Alex venait de la présenter.

"Enchantée. Drôle d'endroit pour faire connaissance. "

Un petit rire nerveux lui échappa au moment où la vieille femme qui avait un peu plus tôt manifesté son mécontentement se retrouva devant leur petit groupe. Sans plus de cérémonie elle lui tendit son téléphone que Solveig regarda quelques secondes sans comprendre. La situation était exceptionnelle aussi elle ne s'attarda pas trop et prit le portable des mains de la femme attendant ses instructions. Sans aucun doute sur le fait qu'elle allait lui en donner, après tout elle paraissait plus que déterminée. Étonnamment, la situation ne semblait avoir que peu de prises sur la vieille femme qui rappelait définitivement à Solveig sa propre grand-mère. Pas celle fraichement décédée comme elle l'avait cru auparavant mais l'autre, une femme un peu trop digne qui se tenait toujours un peu trop droite et qui lui faisait un peu trop peur. Soudain, elle lui demanda d'envoyer un message à une certaine Maggie ce qui par la même occasion lui donna l'autorisation formelle d'utiliser le téléphone. Essayant de contrôler le tremblement de ses doigts elle fit défiler la liste de contact jusqu'à tomber sur le nom de la fameuse Maggie.  " Allez vous bien ? Je suis en sécurité pour le moment ".

" C'est fait. J'ai rajouté que vous étiez en sécurité même si tout est relatif. "

Gardant le téléphone en main elle tenta de bouger sa jambe pour modifier sa position mais un pic de douleur lui rappela que sa cheville était très bien comme elle était. Solveig laissa sa tête aller contre le mur avant de reposer ses yeux sur la vieille femme.

" Qui est Maggie ? "

Peut lui importait de paraître intrusive, après tout elle venait d'écrire un message à une personne qu'elle ne connaissait pas, elle souhaitait juste continuer à papoter, comme si cette situation n'était pas si anormal que cela.
 
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