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#Lun 1 Nov - 20:16
lost in the maze
Elias +@Alarik Källström
Casquette vissée sur sa tignasse blonde, le suédois pianote sur son portable pour indiquer à son père qu’il l’attend à l’entrée du festival. L'un des rares à ne pas s'être affublé d'un costume pour l'occasion. Il se fout un peu d’Halloween et des déguisements mais s’il peut profiter de cette occasion pour créer une tradition de plus avec son père, il le fera.
L’été est vite passé et il accuse un souffle faiblard en regardant les parents avec leurs enfants. Schéma classique d’une vie simple et sans mensonges, sans histoires inventées de toute pièces par une mère soucieuse. Et pourtant, bien des soucis auraient été épargnés si elle n’avait pas subtilisé la vérité. Il secoue la tête, l’heure n’est pas à ruminer le passé et il compte bien profiter de cette soirée. Il réprime l’envie de fumer une cigarette, il ne compte pas un jour le faire devant son père, un peu par réflexe vu qu’il ne sait pas vraiment si ce serait un problème. Quoiqu’il en soit, il enfonce ses mains dans les poches de sa veste en continuant de scruter les alentours.
Un sourire s’étire sur ses lèvres fines quand il aperçoit son père. « Papa ! », s’écrie-t-il en levant la main pour se faire voir. Il rompt bien rapidement la distance pour s’approcher de lui, « Est-ce que tu es prêt à te promener dans des souterrains flippants ? Si tu as trop peur je te protège t’inquiètes pas ! », s’exclame-t-il son sourire nouveau ne quittant plus ses lèvres. La perspective d’un labyrinthe sombre dans les tréfonds de la ville ne l’enchante pas plus que ça mais il sait qu’une sortie avec son père vaut bien une petite frayeur. Il baisse la tête et réajuste son couvre-chef. « Apparemment, c’est un labyrinthe mais il y a une sorte de carte et j’ai un super sens de l’orientation, donc on devrait pas y rester trop longtemps si jamais tu… tu as d’autres choses à faire. », dit-il en faisant mine d’être décontracté. Comme si rien ne le touchait et que la perspective que son père l’abandonne pendant la deuxième partie de cette soirée ne le dérangeait pas. Passer du temps avec son père, c'est ce qu'il préfère, désireux d'être celui qu'il préfère. Bien que conscient qu'il se trouve trop demandeur et peu rassuré malgré tous les actes qui lui prouvent qu'il n'a rien à craindre. La peur reste persistante dans le cœur du jeune Ekholm qui sent son palpitant se serrer quand il s'approche doucement du début des festivités.
L’été est vite passé et il accuse un souffle faiblard en regardant les parents avec leurs enfants. Schéma classique d’une vie simple et sans mensonges, sans histoires inventées de toute pièces par une mère soucieuse. Et pourtant, bien des soucis auraient été épargnés si elle n’avait pas subtilisé la vérité. Il secoue la tête, l’heure n’est pas à ruminer le passé et il compte bien profiter de cette soirée. Il réprime l’envie de fumer une cigarette, il ne compte pas un jour le faire devant son père, un peu par réflexe vu qu’il ne sait pas vraiment si ce serait un problème. Quoiqu’il en soit, il enfonce ses mains dans les poches de sa veste en continuant de scruter les alentours.
Un sourire s’étire sur ses lèvres fines quand il aperçoit son père. « Papa ! », s’écrie-t-il en levant la main pour se faire voir. Il rompt bien rapidement la distance pour s’approcher de lui, « Est-ce que tu es prêt à te promener dans des souterrains flippants ? Si tu as trop peur je te protège t’inquiètes pas ! », s’exclame-t-il son sourire nouveau ne quittant plus ses lèvres. La perspective d’un labyrinthe sombre dans les tréfonds de la ville ne l’enchante pas plus que ça mais il sait qu’une sortie avec son père vaut bien une petite frayeur. Il baisse la tête et réajuste son couvre-chef. « Apparemment, c’est un labyrinthe mais il y a une sorte de carte et j’ai un super sens de l’orientation, donc on devrait pas y rester trop longtemps si jamais tu… tu as d’autres choses à faire. », dit-il en faisant mine d’être décontracté. Comme si rien ne le touchait et que la perspective que son père l’abandonne pendant la deuxième partie de cette soirée ne le dérangeait pas. Passer du temps avec son père, c'est ce qu'il préfère, désireux d'être celui qu'il préfère. Bien que conscient qu'il se trouve trop demandeur et peu rassuré malgré tous les actes qui lui prouvent qu'il n'a rien à craindre. La peur reste persistante dans le cœur du jeune Ekholm qui sent son palpitant se serrer quand il s'approche doucement du début des festivités.
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#Mer 3 Nov - 2:24
Elias & Alarik
lost in the maze
Mains sur le volant, le moteur tourne et la voiture parcourt les routes de la ville, une destination bien précise en ligne de mire. Aujourd’hui c’est Halloween. D’ici quelques minutes, Alarik se lancera dans un labyrinthe en compagnie de son fils aîné. Un minimum déguisé pour l’occasion, ce n’est malheureusement pas le cas d’Elias, qui s’est visiblement pointé là-bas habillé normalement. Une surprise qui n’en est pas réellement une en réalité, puisqu’en Suède, la fête du 31 octobre n’a absolument pas les mêmes proportions qu’aux Etats-Unis. Qu’à cela ne tienne, Rik arrive sur place avec quelques minutes de retard sur l’heure prévue, et pour cause ; un léger détour s’est imposé de lui-même. Détour dans une boutique pour acheter quelques accessoires de dernière minute. Hors de question que son fils soit la seule personne sans costume ce soir. Pas réellement d’extravagance, les deux accessoires sont soigneusement rangés à l’intérieur de la longue veste bordeaux d’Alarik.
Le suédois traverse la foule plus ou moins dense et sa grande taille lui permet de trouver rapidement Elias qui l’attend non loin de l’entrée du labyrinthe. Un sourire fleurit sur ses lèvres face à cette appellation récente mais récurrente de son fils à son égard. C’était étrange, la toute première fois que le nom « papa » était parvenu à ses oreilles. Tellement inattendu, qu’il en fut surpris sur le coup. Pour autant, c’est une émotion bien plus agréable et réconfortante qui a gagné son cœur ce jour là. Depuis, c’est devenu un plaisir d’entendre ces deux syllabes dans la bouche de son fils. Il ne peut s’empêcher de rire face à sa plaisanterie. « Parfait, je compte sur toi pour me servir de garde du corps alors. » Ironique, au vu de leur différence de taille. L’inverse est bien plus plausible mais ni l’un ni l’autre n’est dépourvu de sens de l’humour. Silencieux et jubilant déjà intérieurement, le psychiatre l’observe réajuster sa casquette sans rien dire, une lueur malicieuse brillant au fond de ses prunelles bleues. « J’ai des tas de choses à faire, oui, mais avec toi. Je n’ai pas l’intention de te laisser en plan pour partir je ne sais où. Cette soirée je la passe avec toi, Elias. Que tu le veuilles ou non, tu ne te débarrasseras pas de moi ! » Accompagnant le geste à la parole, il lui retire rapidement sa casquette d’un mouvement vif. Il le retient même avant qu’il ne puisse trop s’éloigner. « D’ailleurs jeune homme, tu ne vas pas t’en tirer comme ça. Tout le monde est déguisé dans ce pays pour Halloween. Et tu ne feras pas exception. » D’autant qu’il ne va pas laisser son père seul dans son délire, n’est-ce pas ? Sa casquette confisquée, il la plie du mieux qu’il peut et la range à l’intérieur de sa longue veste. En échange, il en sort un serre-tête surmonté de deux cornes de diable rouge qu’il dispose sur la tête de son fils. Un sourire de satisfaction se dessine sur ses lèvres mais il n’en a pas fini pour autant. De nouveau, il plonge ses doigts dans ses poches pour en sortir un tube de rouge à lèvres qu’il ouvre précautionneusement. « Pas de panique mais laisse-toi faire ok ? Fais-moi confiance. » Sa main vient se poser sur le menton d’Elias pour maintenir son visage le temps qu’il dessine un large trait rouge sur chacune de ses joues. « Je suis passé dans une boutique avant de venir mais il n’avait plus grand-chose alors je me suis rabattu là-dessus. » Fier de lui, il le lâche une fois que son chef d’œuvre est terminé. « Parfait ! Je me sens moins seul maintenant ! » Un grand sourire étire ses lèvres alors qu’il range le tube dans sa poche. « A présent, on peut y aller. »
Paroles en anglais
Paroles en suédois
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#Ven 19 Nov - 21:42
lost in the maze
Elias +@Alarik Källström
Il a attendu son père dans la froideur du soir et son cœur se réchauffe bien vite en l’apercevant au loin. Son père c’est la certitude qu’il est venu chercher ici. Soudain complet après avoir passé des années en n’errant que trop à la recherche de la pièce manquante. Celle égarée du puzzle de sa vie. Un sourire franc étire ses lèvres fines, bien qu’un peu embarrassé par l’accoutrement de son géniteur. Un diable bien particulier que voilà pense-t-il bien fort. Très vite, il le rassure sur ses plans pour la soirée, le jeune suédois ne peut vraiment retenir sa mine réjouie. « Très bien, tu passeras derrière moi dans le labyrinthe alors ! » Oui, il est heureux de savoir que cette soirée d’Halloween sera entièrement dédiée à lui et son père. Il a pas vraiment le temps de répondre à la remarque de son père sur les déguisements, il lui visse des cornes de diable écarlates sur la tête. Un mouvement de recul quand il sort un tube de rouge à lèvres de sa poche, « Attends c’est quoi ça ?! », s’exclame-t-il en tournant la tête. Mais son père saisit son menton pour l’affubler de deux traits rouges sur les joues. Aussi rouges que son visage très certainement, soudain empli d’un sentiment de honte certain. Le sens commun lui dirait que tout le monde est accoutré d’un apparat bien plus extravagant que le sien. Mais Elias n’est pas familier avec les cotillons, un rien le rendant bien trop embarrassé pour pouvoir faire fi du regard des autres. Il relève la tête vers son père, dépité. « Papa, sérieux… je dois avoir l’air ridicule, tout le monde va se moquer de moi. », boude-t-il en marmonnant dans sa barbe comme un adolescent. Il hésite à effacer le maquillage qui perturbe sa joue planche, mais il veut passer une soirée agréable sans trop rechigner. Même si pour cela il va devoir supporter l’affront du déguisement.
Il regarde son père de haut en bas, « En tout cas, je sais pas comment tu fais, mais même comme ça je te trouve pas spécialement ridicule… en même temps tes cornes sont stylés. » Il touche les siennes du bout des doigts, « Moi je suis un diable low-cost. », dit-il en riant soudain. Il se sent bien Elias et il compte bien se montrer courageux dans ce fameux labyrinthe. Il emboite le pas de son paternel, curieux de voir ce que tout cela va lui réserver. Il n’a jamais été peureux Elias pour ne pas pour autant être le plus téméraire. Peu attiré par les films d’horreur, plus perturbé par les thrillers psychologiques, le sang ne lui a jamais fait tant d’effet. Mais il veut se montrer fort, même si ça n’a aucun sens, même si c’est ridicule. Le père et le fils arrivent bien vite vers la file qui les emmènent au labyrinthe. Elias attrape le plan qu’on lui tend. Un itinéraire bien grossier du sous-terrain qu’il déplie pour le montrer à son père. « Est-ce que t’as un bon sens de l’orientation ? Parce qu’honnêtement là je trouve qu’on dirait une carte aux trésors avec rien dessus. Tu sais le genre avec les pointillés, le palmier et la croix ? », continue-t-il en s’engageant enfin dans l’entrée du labyrinthe. Il fait noir, aucune lumière n’est autorisée, seulement les quelques lanternes accrochées au mur sont là pour les guider. Elias reste alerte en tentant de ne pas se montrer trop craintif, prêt pour le moindre intervenant masqué décidé à leur flanquer la frousse de leur vie. Une chose est sûre, c’est que la soirée ne sera pas de tout repos.
Il regarde son père de haut en bas, « En tout cas, je sais pas comment tu fais, mais même comme ça je te trouve pas spécialement ridicule… en même temps tes cornes sont stylés. » Il touche les siennes du bout des doigts, « Moi je suis un diable low-cost. », dit-il en riant soudain. Il se sent bien Elias et il compte bien se montrer courageux dans ce fameux labyrinthe. Il emboite le pas de son paternel, curieux de voir ce que tout cela va lui réserver. Il n’a jamais été peureux Elias pour ne pas pour autant être le plus téméraire. Peu attiré par les films d’horreur, plus perturbé par les thrillers psychologiques, le sang ne lui a jamais fait tant d’effet. Mais il veut se montrer fort, même si ça n’a aucun sens, même si c’est ridicule. Le père et le fils arrivent bien vite vers la file qui les emmènent au labyrinthe. Elias attrape le plan qu’on lui tend. Un itinéraire bien grossier du sous-terrain qu’il déplie pour le montrer à son père. « Est-ce que t’as un bon sens de l’orientation ? Parce qu’honnêtement là je trouve qu’on dirait une carte aux trésors avec rien dessus. Tu sais le genre avec les pointillés, le palmier et la croix ? », continue-t-il en s’engageant enfin dans l’entrée du labyrinthe. Il fait noir, aucune lumière n’est autorisée, seulement les quelques lanternes accrochées au mur sont là pour les guider. Elias reste alerte en tentant de ne pas se montrer trop craintif, prêt pour le moindre intervenant masqué décidé à leur flanquer la frousse de leur vie. Une chose est sûre, c’est que la soirée ne sera pas de tout repos.
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#Mer 5 Jan - 0:22
Elias & Alarik
lost in the maze
C’est amusant de voir Elias vouloir jouer les protecteurs avec son père – et plutôt ironique au vu de leur gabarit respectif. Avoir le sens de l’humour, c’est précieux et c’est un trait de caractère bien présent chez Alarik. En dehors du physique, c’est agréable et appréciable de constater que malgré la distance qui les a séparés pendant des années, les gènes ont pris le dessus et quelques points communs sont nettement décelables. Et ce, même si de nombreux aspects les séparent également. On ne peut pas dire qu’ils aient la même vision sur certaines choses. La façon de s’amuser, notamment. Le ridicule ne tue pas et n’effraie en rien le psychiatre qui n’a pas peur de se déguiser le jour d’Halloween. Son fils en revanche émet quelques réserves en apercevant le tube de rouge à lèvres entre les mains de son père. Pas de panique. Un large sourire orne le visage de Rik, fier de son coup lorsque son méfait est accompli. « Papa », quelle douce sonorité entre ses lèvres, jamais il ne pourra s’en lasser, et ce, malgré le ton dépité de sa progéniture. « Personne ne se moquera de toi, fiston, c’est promis, et tu n’es pas ridicule, loin de là. Les américains adorent les déguisements, tu te fonds dans la masse et personne ne remarquera rien. » Bien sûr, en Suède, la tradition d’Halloween est bien moins ancrée que dans ce pays, ça a de quoi perturber au début, pour les plus récalcitrants. Sa remarque sur la qualité bas de gamme de son accoutrement lui arrache un léger rire et il pose sa main sur l’épaule d’Elias. « Low-cost, tout de suite les grands mots. Personne n’est ridicule le soir d’Halloween et tu ne fais pas exception. L’année prochaine, on mettra le paquet. » Un peu pris au dépourvu cette année, si Alarik avait su plus tôt qu’Elias n’avait pas de déguisement, il aurait un peu mieux préparé son coup. L’année prochaine, il ne se fera pas avoir.
Enfin à l’intérieur du labyrinthe, Rik jette un rapide coup d’œil au plan que son fils tient entre ses mains. Comment est-il possible de se repérer avec ça ? « Je ne peux pas dire que j’excelle dans ce domaine. Mais je pense qu’on devrait s’en sortir quand même. » Après tout, il a déjà repéré quelques enfants accompagnés de leurs parents, cela signifie que ça ne devrait pas être très sorcier, n’est-ce pas ? « Par contre, en effet, je ne suis pas certain que cette carte soit d’une grande aide. » Pour le moment en tout cas, le chemin à emprunter n’est pas très clair. Voire plutôt incompréhensible. En avançant à l’intérieur du labyrinthe, étant donné qu’il n’y a qu’un seul chemin pour l’instant, le psy récupère la carte pour l’approcher d’une lanterne accrochée au mur afin d’y voir un peu plus clair et de tenter d’en comprendre la moindre signification. Les participants devant eux ont déjà avancé et les deux suédois sont à présent seuls. « Hum, à première vue, je dirais qu’il faut prendre à droite à la première intersection. On est censé tomber sur une marque au mur, non ? On dirait une étoile mal dessinée. A moins que ça ne soit une croix indiquant un cul de sac ou un piège ? » Difficile à dire tant la carte n’est pas très parlante. Sourire aux lèvres, Alarik rend le bout de papier à son fils. « Je t’en prie, passe devant comme tu l’as suggéré dehors. » Elias n’a-t-il pas dit qu’il ouvrirait la marche pour protéger son cher papa ? « Protège-moi, mon petit diablotin. » Se moque-t-il ? Oui, ouvertement mais gentiment. Dans leur dos, le bruit du vent qui souffle se fait entendre. Pourtant, ils n’en ressentent absolument pas la moindre brise. Y a-t-il des micros cachés dans les murs ? Quoi qu’il en soit, le son se fait de plus en plus fort.
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