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Sweet Home Louisiana
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Anonymous
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#Dim 19 Déc - 18:22
Snow & sweet clarity
« Snow falling soundlessly in the middle of the night
will always fill my heart with sweet clarity »
Snow & sweet clarity ☾ Gus NippyNeglectedDowitcher-size_restrictedSnow & sweet clarity ☾ Gus Outlander-samheughan

Cette idée de voyage m'avait bien plus enthousiasmée que je ne l'aurais imaginé. D'abord parce que depuis la mort de Maman les choses me laissaient généralement de marbre, qu'elles soient positives ou négatives. Ensuite parce que le ski n'était pas spécialement un sport que je gérais à la perfection, j'y avais été plusieurs fois avec Papa et Maman quand j'étais petite, je tenais sur du ski, mais nous avions au fil des années arrêté d'y aller, et je n'y étais pas retournée seule ou avec des amis. En Écosse ? Impossible. Après quoi le climat de la Nouvelle-Orléans était peu propice aux sport d'hiver... Et puis, cette histoire de Jackson, Wyoming nous était parvenue aux oreilles. C'était moi qui avais poussé l'idée, étrangement. Je m'étais dit que c'était l'occasion parfaite pour Gus, pour qu'il se repose, loin de tout. Je lui avais vendu ça comme un long week-end entre père et fille, dans un cadre complètement différent, loin de tous les problèmes, loin des obligations. Ça correspondait au moment où Ellie venait nous voir, un mois, donc on avait le temps. Will serait comme un coq en pâte avec elle (et j'étais ravie que ce ne soit pas Siobhan). Bref : nous avions besoin de prendre l'air. Quoi de mieux que celui de la montagne ?

J'avais emmené tout un tas d'affaires, ressortant avec bonheur mes tenues chaudes des placards, qui prenaient la poussière depuis que nous avions quitté Édimbourg. Évidemment nous avions du faire quelques achats, pour être équipés pour la neige. On avait pris les mêmes bonnets à pompons, j'avais hâte d'y être. Quitter Will me brisait le coeur, comme toute bonne maman qui se respecte, mais je savais que cette petite parenthèse hors du temps était nécessaire pour nous deux.

Bien sûr je redoutais un peu de me retrouver seule avec Gus pour toutes les questions qu'il pourrait poser à mon sujet, car j'en évitais certains, mais tant pis. Je verrai sur le moment. Après le voyage en avion, nous arrivâmes un soir, dans la neige, le froid et la nuit. Le petit appartement qu'on avait loué dans un immeuble/hôtel était très sympa, chaleureux et tout décoré en bois comme un chalet, mais ce qui m'intéressait c'était le paysage : les fenêtres donnaient sur la montagne, sur la station de ski, mais dans la nuit noire, je ne voyais rien ! Soupirant, je restai tout de même à regarder tout ça avant de me coucher, épuisée, après un petit repas tranquille.

Le lendemain, notre programme était bien chargé. Visite de la station, des alentours, promenade dans la neige puis essayage des pistes de luge et pourquoi pas d'une initiation aux raquettes — pour plus de sécurité, j'avais évité qu'on s'essaye au ski le premier jour, pas trop sûre de comment Fergus sentait les choses. Nous étions à la fin d'après-midi ; la nuit commençait à tomber, et on venait de faire une dizaine de descentes en luge. J'étais essoufflée de devoir remonter à chaque fois, mais comme je faisais les yeux doux à Gus, c'était lui qui me portait la luge, c'était déjà ça. « Une dernière et on va prendre l'apéro au coin du feu ? » Après la journée que nous avions passé à nous dépenser dehors, je me sentais un peu faiblarde, et j'avais faim. C'était assez inédit pour le relever. Mais je ne regrettai rien : la journée avait été parfaite.



Moses. — @Fergus Murray Snow & sweet clarity ☾ Gus 2744  
Anonymous
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#Dim 30 Jan - 15:19
Je savais que ma sœur n’était pas venue simplement pour “nous rendre visite”. Enfin si un peu quand même mais c’était surtout pour me poser des questions sur Sio et ne surtout pas être subtil en le faisant. Néanmoins j’adorais Ellie et sa bonne humeur contagieuse me manquait. D’ailleurs en faisant l’éventail des pulls chaud, des chaussettes et pantalons de circonstances, elle se lança sur un interrogatoire en règle comme je ne pouvais pas me sauver en faisant ma valise. D’ailleurs la proposition d’Alice me surprit autant qu’elle me faisait plaisir. J’avais hâte de sentir le froid piquer mes joues, le vent me fouetter le visage et surtout sentir l’air de la montagne. Bon ce n,était pas l’Écosse mais on s’en rapprochait.

- Ellie je te dis que c’est une pote…

- Tu es certain qu’elle ne veut pas plus? Ou même toi? En tant que sœur c’est mon job de veiller sur toi.

- C’est plutôt le contraire mais je te le répète c’est une amie rien de plus.

- Non mais tu t’es vu dans un miroir dernièrement? Tu es beau à croquer, tu es fort, gentil et la bonté fait homme. La moitié des filles d’Edimbourg voulaient te mettre le grappin dessus.

- Vous commencez à m’énerver à ne pas me croire!
ajoutais-je en bouclant ma valise

- N’empêche que tu es du genre à ne pas tout dire…

- Ellie, sérieusement lâche le morceau et occupe-toi de Will pendant notre absence ça serait gentil.


Je mis les choses dans la voiture pour être prêt pour le lendemain et passai une soirée entouré de ma fille et Ellie qui gâtait, déjà beaucoup trop, William. Ellie avait raison, j’étais plutôt du genre à ne pas tout dire et malgré que Sio était une amie, j’avais hâte de la voir à la fin de la semaine, comme si c’était ma récompense mais je savais que si je disais un truc pareil aussitôt j’aurais droit à une Ellie qui sauterait sur l'occasion et une Alice qui se renfrognerait donc valait mieux taire ce détail. Toujours est-il que le lendemain nous prenions l’avion après une avalanche de bisous et de câlin au petit dernier. Un peu de route et nous arrivions à destination la nuit était tombée et la neige tombait encore à gros flocons, à mon plus grand bonheur.Quand je vis Alice regarder dehors avec son air dépité je fis un sourire en lui disant qu’elle aurait une belle vue le lendemain matin et lui donnant un bisou sur la tempe pendant que je m’occupais des bagages et enfin manger tranquillement.

Cependant aussi tranquille qu’avait été notre arrivée, autant Alice se reprit pour le lendemain en nous faisant un programme chargé. De la visite des lieux elle me tira à une promenade dans la neige pour mieux me traîner dans les pistes de luge ensuite initiation à la raquette et làje me retrouvais à remonter la luge pour je ne sais plus combien de fois. Parce que bien sûr elle avait utilisé sa bouille de Chat Potté pour ne pas le faire.

- Ça fait dix descentes que tu me dis ça je ne te crois plus ajoutais-je en rigolant et tournant un regard rieur vers elle. J’avais tellement faim que j’aurais mangé un boeuf entier. Il me semblait que mes bottes étaient lourdes, mes pas plus lents mais on arrivait enfin en haut de la pente et fit la file attendant notre tour sagement. Si j’avais hâte de sentir le froid de la neige et le vent me fouetter les joues j’étais ravi en ce moment et que dire de l’air de la montagne dont je m’emplissais les poumons! Une fois notre descente faite on repris le chemin de notre chalet laissant la luge à la station de ski.

- Allez viens flemmarde! On ne prendra pas l’apéro dans la neige! dis-je soudainement ragaillardi d’un verre au coin du feu et un repas! Manger!

Une fois entré dans le chalet j’étais plutôt content de voir le feu qui crépitait dans l’âtre et je pu enfin me débarrasser de mon habit de neige et sentir la chaleur picoter ma peau. Assis devant le feu bien calé dans un des fauteuil je fermai les yeux me laissant engourdir de cette chaleur bienfaitrice avec un verre sur la table basse. J’ouvris lentement les paupières prenant une gorgée de mon breuvage et tournai mon regard vers Alice et lui sourit doucement.

- Ça va tu n’as pas trop froid? demandais-je me rappelant que sa mère avait toujours les mains glacées. Je me redressai et pris ses petites mains entre les miennes pour les réchauffer. Je faisais souvent ça avec ta mère. Elle avait toujours les mains comme des cubes de glace. Au fait je t’ai pas dit mais… merci pour ce voyage à la montagne. Ça fait du bien de retrouver le froid, la neige et l’air de la montagne. Ça me manquait. Sortez l’homme de l’Écosse mais impossible d’enlever l’Écosse de l’homme. Une fois ses menottes réchaifées je me replaçais sur mon fauteuil inspirant lentement, mon regard se tournant vers les flammes qui dansaient de ses couleurs orangées et jaunes. J’étais bien, relax, serein même si mon fils était à des kilomètres de moi. Alors on mange un peu? Sinon je crois que je mange le fauteuil tellement je crève de faim! Tout ça par ta faute dis-je moqueur.









Anonymous
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#Ven 4 Fév - 17:29
Snow & sweet clarity
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Voir Fergus heureux de retrouver l'air frais, la montagne, quelque chose de différent ; voir ces jolies crêtes enneigées dans un endroit si dépaysant : il ne m'en fallait pas plus. J'étais satisfaite d'avoir mené mon projet à bien et particulièrement concernée par ce week-end, qui devait nous permettre de souffler un bon coup. Un an presque maintenant que nous n'étions plus que tous les deux ; tous les trois avec Will, mais tous les deux en tant qu'adulte. J'avais l'impression d'avoir grandi ces derniers mois, tellement, beaucoup plus que lors de ces dernières années. Je me sentais plus adulte et responsable que jamais, et même si mes problèmes et mes vieux démons n'étaient pas bien loin, j'étais trop préoccupée par les petits choses du quotidien. Mes travaux universitaires, la maison, Gus, Will. Tout cela ne laissait pas trop de place au reste, certes, mais me maintenait sur des rails droits et dirigés vers l'avenir.

Bien sûr, tout ce qui se passait d'un peu plus secret dans ma vie n'y était pas pour rien non plus. Klaus ne quittait jamais mon esprit et même si c'était la relation la plus étrange qui puisse exister à mon sens, elle m'avait enfin apporté tout ce que j'avais toujours désiré, au fond. Quand il me regardait, quand il me serrait contre lui, quand il m'embrassait : c'était cette fille-là que je voulais être. Et l'entrée de la psy dans ma vie, de ces séances douloureuses mais qui, je savais, finiraient par me faire du bien, consolidaient en moi des bases trop fragiles jusque là. Mais j'arrivais au moment où, si j'avais pu mener une double vie sans m'en sentir gênée une seconde, entre mes séances de mannequinat, Klaus, et la psy et mes problèmes alimentaires... Aujourd'hui, c'était difficile de devoir garder tout ça pour moi, de regarder Gus dans les yeux et de savoir que tant de choses lui étaient inconnues alors qu'il n'avait plus que moi, je n'avais plus que lui.

« Allez viens flemmarde! On ne prendra pas l’apéro dans la neige! » Je lui lançai un sourire innocent et le suivis, le laissant tout de même porter la luge, comme la princesse que j'étais. Cette journée avait été parfaite, nous avait rosi les joues, nous étions épuisées mais heureux, j'avais le coeur tout léger et une impression agréable dans les membres, celle de la bonne fatigue, car nous n'avions pas arrêté de la journée. Une fois au chalet je me changeai pour enfiler un bon pyjama bien chaud et rejoignis Gus, me pelotonnant entre lui et la cheminée crépitante. Il s'était servi un verre et j'avais attrapé une bière dans le frigo, bien contente de me poser enfin tranquillement.

« Ça va tu n’as pas trop froid ? » En effet, mes mains étaient toujours les dernières à se réchauffer, et la fraîcheur de la bouteille de bière n'avait pas aidé : c'était la seule partie de mon corps qui n'était pas encore bien chaude. Je me laissai faire avec plaisir, sentant les grandes mains de Gus englober les miennes. « Je faisais souvent ça avec ta mère. Elle avait toujours les mains comme des cubes de glace. Au fait je t’ai pas dit mais… merci pour ce voyage à la montagne. Ça fait du bien de retrouver le froid, la neige et l’air de la montagne. Ça me manquait. » « Mais de rien » fis-je doucement, sincèrement heureuse de l'entendre me dire ça. « Je me suis un peu mis la pression je l'avoue. Je voulais que tout se passe bien, qu'on profite. On le mérite, tu sais » ajoutai-je en insistant du regard. Gus ne savait pas prendre soin de lui ; j'étais bien forcée de le faire à sa place. « Merci, c'est beaucoup mieux » Penser à Maman en cet instant me fis plus plaisir que me rendit triste — j'imagine que c'était déjà une avancée. « Alors on mange un peu? Sinon je crois que je mange le fauteuil tellement je crève de faim! » « On prépare quelque chose, ou tu veux commander ? » Il y avait de quoi faire dans le frigo, mais aussi juste en bas de notre chalet, où l'on pouvait commander des plats bien dans le thème. Je n'avais aucune préférence et laissai Fergus choisir : c'était lui, l'estomac sur pattes, à la base.

Quelques secondes, je restai pensive, le bout de mon doigt dessinant sur la buée sur ma bouteille des lignes imaginaires. J'avais faim moi aussi, forcément, après tout le sport que nous avions fait, et avec le froid en prime. Beaucoup plus qu'une journée ordinaire. C'était une sensation que j'apprenais à gérer, maintenant, grâce à ma psy, et j'en étais de plus en plus capable. Mais c'était quelque chose qui pouvait rester difficile, parfois — le plus souvent encore.

J'avais décidé que ce week-end, ce ne serait pas un problème. Je ne voulais pas souffrir de ça, pas maintenant, pas dans cet état d'esprit. Poussant un soupir, j'installai des couverts en attendant notre nourriture, et vraiment plus les minutes passaient plus les mots se bousculaient dans ma bouche, plus je bouillais d'envie de le formuler à Gus, et plus je me sentais incapable de bien en parler. Il devait évidemment me sentir en proie à mes pensées, je le savais, il me connaissait trop bien. Un peu grognon contre moi-même parce que je n'y arrivais pas et grognon aussi de me savoir démasquée, je finis par lâcher un soupir vaincu. « Je voudrais te parler de quelque chose, mais je ne sais pas comment aborder le sujet. » Un pas après l'autre. Dérouler les fils. « Tu peux me poser des questions mais s'il te plaît ne panique pas, je te connais, tu laisses ton esprit s'emballer trop vite et je veux que tu saches que ce que je vais te dire est positif. » J'inspirai un bon coup. « Après une discussion avec Adaline, j'ai décidé d'aller voir un psy. Une psy, en l'occurrence. Depuis plusieurs semaines maintenant... Et même si je parle de Maman, évidemment, ce n'est pas pour ça à la base... C'est pour quelque chose qui me rend la vie difficile depuis des années, que je n'ai jamais vraiment formulé. C'est... Pour mon rapport à la nourriture. » Petit à petit, j'avançai dans mon récit, mesurant mes mots et pesant mes phrases. Je voulais qu'il comprenne que j'étais en contrôle de ce qui était en train de se passer, ce qui n'avait pas trop été le cas auparavant.


Moses. — @Fergus Murray Snow & sweet clarity ☾ Gus 2744  
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