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Faith Fitzgerald
Faith Fitzgerald
Kindness and family
Notes remplies : 1955
Faceclaim : Kiernan Shipka © Astro
TC ~ Are we safe #2 - Page 2 De6960e4c12c96c4f85c213f58d12a6c5d6805ce
DC : Alex Lake & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 23 Lieu de vie : Garden District, dans une grande maison avec ses tantes Megane et Caitlyn, et leurs enfants Occupation : 3ème année d'université en Journalisme Statut civil : célibataire
#Mar 27 Aoû - 20:56

Qu'est-ce qui faisait le plus de bruit, la tempête ou l'angoisse qui tambourinait dans mes tympans comme pour les faire exploser ? J'aurais été incapable de le dire. Me retrouver dehors, ça avait été me prendre une énorme gifle dans la tête. Je luttais de toutes mes forces pour ne pas tomber, ne pas me laisser emportée par l'énergie du vent qui tourbillonnait un peu partout. Jamais je n'avais assisté à une telle scène d'apocalypse ; c'était donc ça une tornade, celle dont on parlait partout dans les médias, une véritable tornade. En plus de mon angoisse extrême, j'étais terrorisée. Mais pas assez pour reculer. Sans doute était-ce l'énergie du désespoir qui me donnait la force de tenir sur mes pieds — ça et la rambarde à laquelle je m'étais accrochée, serrant les doigts à m'en faire mal. D'un moment à l'autre, j'avais l'impression que les rares voitures garées sur le parking allaient se soulever et m'arriver dessus. Mes cheveux se logeaient partout : dans ma bouche, dans mes yeux, trempés de larmes. J'étais autant consciente de la stupidité de mon geste que de la certitude qui m'habitait. Rester ici, seule, était impossible. Je voulais savoir que mes tantes allaient bien ; je voulais les bras de Meg comme seul abri et je me fichais éperdument du reste. Et puis tout d'un coup, un cri retentit derrière moi, et malgré tout le fracas ambiant, je compris clairement que ce son était humain. Je me retournais d'un coup, le souffle court. Je voyais mal mais je reconnus en l'espace d'une seconde la haute et longiligne silhouette de Bell. Et quelques autres derrière en fond, peut-être ? Non... « ATTENDS MOI FAITH ! » Laisse-moi, laisse-moi, murmurai-je entre mes dents comme une supplique. Sortir était beaucoup trop dangereux, je ne voulais entraîner personne d'autre dans ma bêtise. « MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS ?! » La terreur me clouait sur place. La terreur de l'ouragan, la terreur des conséquences, la terre de l'ignorance, la terreur du danger, de nos vies, de celles de ceux que j'aimais, de n'importe qui. Je serrai les dents à m'en faire mal, refoulant les sanglots qui voulaient éclore — si je cédais maintenant je ne m'arrêterais plus. « TU VEUX MOURIR IMBÉCILE ? C’EST CA TON PLAN DE GÉNIE ? PARTIR A PIED JUSQU’A LA VILLE ?! PARCE QUE TU PENSES QUE JE VAIS TE LAISSER FAIRE ?! C’EST DANGEREUX, TU VAS TE TUER ! TU NE POURRAS AIDER PERSONNE SI TU MEURS, IL FAUT RENTRER, OK ? » Bell devait crier pour couvrir les hurlements du vent, je ne l'avais jamais vu dans cet état. Il était hors de lui, à cause de moi. L'angoisse en moi monta d'un cran, et bien qu'il est posé une main sur moi pour me rapatrier vers l'intérieur, je restais de toutes mes forces accrochées à la rambarde, arc-boutée contre la violence des bourrasques. « NON » criai-je à mon tour d'une voix suraiguë, que je ne reconnaissais pas. « JE NE PEUX PAS RESTER ICI SANS RIEN FAIRE À ATTENDRE QUE LA CATASTROPHE ARRIVE, SANS SAVOIR OÙ SONT MES TANTES, SANS RIEN FAIRE POUR AIDER, S'IL ARRIVE QUOI QUE CE SOIT JE... » Et je fondis en larmes. « Je ne peux pas tout perdre une troisième fois » lâchai-je à bout de forces. Mes parents. Mes grands-parents. Ces bouts de moi qu'on arrachait petit à petit, simplement parce que le destin avait décidé de s'amuser un peu avec les Fitzgerald. Mais à force, que resterait-il à la fin ? Seulement quelques morceaux de moi ?... « Rentre et laisse-moi, je vais bien trouver un... Un... Un moyen... » Je poussai un cri en tombant, un coup de vent m'avait fait perdre l'équilibre. Mais je n'avais pas lâché ma prise. Restée à terre, je me recroquevillai autour du poteau en fer. Un moyen ? Mais lequel, exactement ? Comment faisaient les secours pour se déplacer... Pouvaient-ils même se déplacer ?!

FRIMELDA





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La bokor
La bokor
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#Mar 3 Sep - 22:16
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Are we safe ?


Alors que Faith décide stupidement de sortir, Bellamy la rejoint pour la ramener à l'intérieur, avant que deux gardes civils ne se joignent à lui pour les ramener en sécurité à l'intérieur, loin du vent et de la pluie qui s'abattent sur eux. Et rapidement, les deux jeunes gens se prennent des remontrances tandis qu'on leur fournit serviettes et couvertures pour les réchauffer. Sortir par un tel temps est plus qu'inconscient, c'est même meurtrier.
De leur côté, Leon et Leo voit Leandro, le petit frère de Leo se joindre à eux. Il se joint à eux après s'être assuré que sa petite soeur de six ans, Olympe s'est paisiblement endormie, elle qui pleurait, inquiète et paniquée pour son père. Désormais sous la surveillance de ses soeurs, le brun décide de s'accorder du temps. Il pensait se joindre à Juliet mais en la voyant se faire un sang d'encre pour Benvolio malgré le fait qu'elle discutait avec d'autres adultes, il a finalement choisi de rejoindre son frère et le groupe de jeunes avec lequel il discute.


@Leandro Fibonacci rejoint le TC
@Faith Fitzgerald ; @Bellamy Chandler ; @Leo Fibonacci ; @Leon Abberline

Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a pas de réseau téléphonique, les communications par téléphone ou SMS sont donc impossible.
+ Vous êtes tous les uns à côtés des autres dans ce grand gymnase rempli de cris et de pleurs
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

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Anonymous
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#Mer 4 Sep - 5:12
Enfin Olympe était endormie. Elle avait tellement pleuré que Leandro a presque été surpris par la quantité de larmes qui pouvait sortir d’un si petit corps. Il avait mis ses coquilles parce que le bruit l’agressait, s’il ne les mettait pas il ferait certainement une crise … et ce n’était pas l’endroit ni le moment pour faire une crise … sachant qu’il ne pouvait même pas sortir pour se calmer. Il se faisait violence pour que tout se passe bien se répétant les douces phrases que son père lui répétait depuis qu’il était enfant pour le calmer. Il pesait parfois sur ses coquilles pour essayer de taire encore plus le bruit. Il était resté à côté de sa petite Olympe la gardant dans ses bras, la berçant même pour la consoler. Si bien qu’elle finit par tomber de fatigue. Il était resté un moment pareil à ses côtés, mais il se leva tout de même. Il avait regardé en direction de sa mère mais … il avait peur de la déranger plus qu’autre chose. Lui aussi il s’inquiétait énormément pour son père mais est-ce que ça allait chercher quelque chose. Tristement, il savait que non et il utilisait déjà tout son énergie pour supporter le bruit et éviter les gens de le toucher par le manque d’espace.

Il avait marché tranquillement vers son frère et Leon. Il n’était pas certain de savoir qui était Leon mais s’était pas grave, il l’avait reconnu selon ce que lui disait Leo. Il marchait tranquillement, les mains jointes. Il marchait tranquillement et vit Bellamy et une demoiselle rentrer avec les gardiens de sécurité. Il fronça des sourcils … ils n’étaient pas sortis pour vrai? À les regarder aussi trempe qu’on pourrait les tordre lui disait bien qu’ils étaient sortis … il irait certainement voir Bell plus tard si venait pas avant. Il marchait tranquillement, s’approchant de Léo un peu incertain.

« Il y a tellement de bruit Leo … je n’aime pas du tout ça … », dit Leandro plaintivement en ajustant ses coquilles.

Il tourna le regard vers Milo et sourit au petit.

« Coucou toi … », dit-il doucement à l'enfant.

En fait, Leandro était complètement gaga avec les enfants, il avait le tour. Déjà avec Olympe il était un grand-frère poule … ça serait quoi quand il serait père, s’il l’est un jour, bien qu’il adorerait. Il relevait la tête vers Leon.

« S’il a besoin de dormir …, je peux lui prêter mes coquilles … elles sont ajustables. »

Qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour mettre un enfant à l’aise … il se mettrait lui-même dans le malaise à la limite de l’état de crise juste pour faciliter la vie d’un enfant …  



Mentionnés: @Bellamy Chandler @Faith Fitzgerald
Interactions: @Leo Fibonacci @Leon Abberline
Anonymous
Invité
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#Mer 4 Sep - 13:34
La gamine et son pote étaient de retour en compagnie d'un gardien, trempés. Ils étaient sortis? Putain il était coincé avec des boulets. Génial. Franchement s'ils voulaient se casser, le gardien aurait dû les laisser faire au lieu de se mettre en danger. Ils veulent crever c'est leur choix, laissez les faire. Nan mais vraiment, comment on peut être aussi con? Fallait les laisser faire, ça aurait fait deux abrutis en moins sur la planète. Plus que 7 milliards et des patates à éliminer. Leon lui restait sur son lit d'appoint s'énervant en silence sur les gens qui faisaient du bruit. Un gamin s'approcha d'eux et très vite il compris que c'était le frère de Leo. Il salua milo avant de proposer ses coquille au cas où le petit voudrait dormir.

"C'est un bébé. Ça dort partout peu importe le bruit. Il va survivre. Et il va dormir."

Il espérait qu'il dorme oui. Et surtout qu'il ne chouine pas ou ses nerfs allaient lâcher. Il essayait au mieux de rester calme mais on a tous nos limites. Que les gens et les enfants ferment leurs grandes gueules. On est tous bloqués là, pas besoin en plus de ça de casser les couiles et les oreilles.

"Y'a bien un moment ou les gens vont se taire… j'espère parce que je commence à avoir des envie de meurtre."

Nan mais vraiment. Les gens devraient se calmer. C'est pas la fin du monde et de toute façon on peut rien faire. Alors zen restons zen. On arrête de chouiner des débiles et crier pour le moindre trucs et on laisse les gens tranquille. Le prochain ouragan soit il reste à l'appart, soit il se casse en vacances loin de tout ce bordel. Au moins il sera au calme.
Anonymous
Invité
Invité
#Dim 8 Sep - 17:44
La tempête ne semble pas vouloir se taire et ce que j’ai entendu dans le talky walkie ne me rassure pas. Mon père est là-bas. Il est dehors et peut-être qu’il est blessé ou … non je n’ai pas envie de penser au pire. Je suis là et je lance des coups d’œil à Juliet qui discute avec d’autres maman et j’ai posé ma main sur celle de Léon sans vraiment m’en rendre compte et quand je vois mon frère arriver je retire ma main. Je me lève et je vois bien qu’il est inquiet, qu’il n’est pas à l’aise du tout.

« Ca va aller, ne t’en fais pas. »

Je ne sais pas si ça va aller, mais j’essaie de rassurer mon frère comme je peux. Les deux jeunes ne semblent pas avoir été bien loin et évidement la demoiselle a voulu sortir. Heureusement qu’il n’y ait pas parvenu, mais je comprends qu’elle ait voulu essayer de rejoindre sa famille, si je m’écoutais je l’aurais fait aussi, mais je ne peux pas. Mon père m’en voudrais si je prenais des risques aussi fous.

« Est-ce que tu veux que je le prenne ? »

Je parle de Milo, je ne dis pas que j’aurais plus de chance, mais si ça peut aider Leon à se sentir moins stressé. Je ferais n’importe quoi pour lui et pour que Milo se sente en sécurité et que mon coloc aussi.

« Ça va être compliqué et vous ne voulez pas qu’on s’occupe, qu’on fasse un jeu, je ne sais pas quelque chose pour se changer les idées ? »

C’est peut-être le moment pour essayer de se détendre un peu tous, on peut trouver de quoi se changer les esprits.
Anonymous
Invité
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#Lun 9 Sep - 0:54
Are we safe ?

Feat Faith, Leo and Leon
T'es trempé, Bellamy, trempé et encore sonné par la peur et la panique. Tu t'étais fermement accroché à elle, sous la pluie, sous la tempête. Tu t'étais fermement accrochée à elle pour ne pas qu'elle s'en aille, pour ne pas la voir disparaître derrière l'épais rideau de pluie, derrière cet horizon flou dont tu n'attendais rien d'autre qu'un vaste terrain de jeu pour se mettre en danger. Tu t'étais accroché d'elle, tu avais subi ses cris et ses supplications jusqu'à qu'on viennent vous chercher, Bellamy. Tu avais encaissé les mots sévères des responsables de la sécurité, toujours trempé, toujours sonné. C'était irréaliste, tu peinais encore à pleinement prendre conscience de la situation, une peur douloureuse dans le fond de la gorge, tu aurais pu la perdre sous cette pluie battante et alors qui sait ce qui lui serait arrivée d'elle ? Tu ne veux pas y penser, c'est tellement embrouillé dans tête. Alors t'écoutes sans écouter les remontrances qu'on te fait. T'as pas regardé Faith une seule fois depuis que vous êtes rentrés. Tu lui en veux autant que tu as été mort de peur pour elle, mélange d'une colère froide et d'une angoisse sourde.

« Me refait plus jamais un coup pareil, c’est clair ? »

Les mots percutent tes lèvres et s’en échappent, tu es tendu Bellamy. Trop tendu. Depuis quand n’avais-tu pas eu aussi peur ? Ah. Oui. Depuis ce jour-là.

« Vraiment ne me refait plus jamais ça. »

Tu passes une main sur ton visage, fatigué. Il faut reprendre contenance Bellamy, te calmer. Tu comprends son stress, tu comprends sa peur. Mais tu as eu trop mal à l’idée de la perdre, Bellamy, pour faire comme-ci de rien n’était. Tu t’avances sans un autre mot pour elle, pour regagner vos places comme on vous avait demandé de le faire. Tu t’approches, ton regard fatigué, ton corps tendu par le stress, tu fais pale figure, Bellamy. Tu as encore la gorge nouée. En t’approchant, tu croises le regard de Leandro. Tu clignes légèrement des yeux.

« Lean… Hé mec. Content de te voir. »

T’aimerais lui offrir des retrouvailles plus chaleureuse mais tu n’en a pas la force.

« On peut se joindre à vous de nouveau ? »




Faith Fitzgerald
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#Lun 9 Sep - 11:27

La suite fut violente et douloureuse. La chute réveilla mon corps, alors seulement je me rendis compte combien la pluie était drue et agressive, combien le vent était plus fort que tout, combien je devais réunir toutes mes forces pour ne pas me laisser emporter. Les paroles mourraient dans ma gorge, mais mon angoisse ne se calmait pas pour autant, au contraire ; elle se nourrissait de tout cet environnement terrifiant et apocalyptique. J’avais mal aux mains de me tenir si fort à la barrière, il fallut tout l’acharnement de Bellamy pour que je la lâche — même si je l’avais voulu, mes membres ne m’obéissaient plus. Je compris que lui opposer une résistance ne servirait à rien, tout comme espérer m’aventurer plus loin au-dehors. Alors je me contentai de laisser les larmes couleur et mes épaules se soulever dans un rythme complètement anarchique, tandis que mes lèvres tentaient de former des phrases pour me justifier, pour le supplier, mais rien n’avait de sens. Les pensées se bousculaient dans ma tête. Peut-être qu’en vérité Megane et Caitlyn étaient déjà blessées, ou pire. Peut-être juste l’une d’entre elles. Peut-être que les Fitzgerald n’auraient jamais de destin plus heureux que celui-là. Peut-être que tout allait bien. Je ne pouvais pas le savoir, et, pire, je ne pouvais strictement rien y faire. Tout mon corps me faisait mal, je suivis Bell en boitillant, des silhouettes hurlantes et gesticulantes étaient apparues et très vite nous fûmes à l’abri, de nouveau. La porte refermée derrière nous, ce fut comme si nous étions à présent dans un sas de sécurité, le bourdonnement de l’ouragan était toujours présent mais plus diffus. Mon regard rebondit sur le miroir des toilettes : j’étais trempée des pieds à la tête, mes cheveux ruisselaient. Bellamy ne valait pas mieux. Par ma faute. Je gardai la tête baissée pendant tout le temps du sermon que l’on nous fit, et j’ouvris simplement la bouche pour dire d’une voix faible que Bell était venu à mon secours. Mais tout le monde avait d’autres chats à fouetter que mes petits problèmes d’anxiété et bientôt on nous fournit des serviettes, des couvertures, un thermos, avant de nous laisser seuls de nouveau. Je tentai de me sécher au mieux, malgré mes doigts gourds et mes muscles tétanisés. « Me refait plus jamais un coup pareil, c’est clair ? » La voix de Bell, dure, me fit sursauter. « Vraiment ne me refait plus jamais ça. » Je hochai la tête, penaude. Moi qui tentais de sécher mes larmes, voilà qu’elles repartaient de plus belle. Je me sentais terriblement bête et, surtout, terriblement coupable d’avoir placé Bell devant autant de risques. Alors je m’entourai dans la couverture sans rien dire et le suivis. Mes vêtements collaient à ma peau et l’angoisse, partout en moi, me faisait bourdonner les oreilles et me maintenait dans un état second, comme si j’avais été droguée à mon insu. Nous retournâmes vers le groupe que nous avions quitté, et qui s’était enrichi de deux nouvelles personnes, un garçon et sa sœur endormie. Bell le connaissait visiblement. Je restais en retrait et lui dis bonjour simplement, avant de m’asseoir, non loin de la petite fille endormie. Je n’osais plus regarder Bell ni les autres, j’avais honte, et surtout j’avais peur, et la seule chose qui voulait sortir de mes lèvres était un cri mêlant angoisse et inquiétude.  
FRIMELDA





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Anonymous
Invité
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#Mar 10 Sep - 14:42
Milo ferait mieux de dormir… pour le moment il était relativement calme. Quelques couinement sortait de sa bouche mais se calmait dès que Leon le berçait un peu. Lui aussi voudrait qu'on s'occupe de lui comme on s'occupe des bébés. Il en avait marre d'être adultes. Trop de problèmes à gérer. Encore mieux, il voudrait être un chat. Pouvoir être un connard pendant que des gens te disent que t'es trop beau. Pour le moment à la place il fallait qu'il prenne sur lui pour supporter tout le bordel qu'il y avait autour de lui. Sans Leo, il aurait probablement pété un câble. Il lui propose même de prendre un peu Milo. Ce mec est trop gentil c'est pas humain.

"Non, t'en fais pas, ça va aller!"

Leo en faisait déjà beaucoup, et il avait son frère à rassurer. Pas besoin de rajouter une couche en lui filant Milo. Vivement que cet ouragan soit passé qu'ils rentrent chez eux au calme, en paix. Parce qu'il ne va pas mentir, être là dedans le saoule vraiment. Le problème c'est pas l'ouragan, c'est les gens. L'un des deux abrutis qui a eu la bonne idée de sortir leur demande s'il peut revenir en compagnie de Miss Connerie.

"On va pas vous en empêcher… Si la connerie était contagieuse à la limite… mais dieu merci ça ne l'est pas."

Quelle idée stupide de sortir d'un temps pareil. C'était stupide de leur part. Leo propose de détendre l'atmosphère en jouant à un jeu.

"Les deux là sont sûrement très doué au jeu "qu'elle est l'idée la plus stupide que je peux avoir en un minimum de temps?" Vos parents seraient sûrement très contents d'apprendre que vous êtes sortis en pleine tempête!"

Si un jour Milo venait à avoir une idée aussi stupide dans un moment aussi craignos, il allait s'en prendre une. Ou au moins se faire bien engueuler. Risquer sa vie de la sorte… non mais vraiment… le genre de trucs qui pourrait lui donner des cheveux blancs avant d'avoir l'âge. Milo n'avait pas le droit de devenir stupide. Il n'avait pas intérêt à boire, fumer ou faire tout autre connerie que les ados peuvent faire. Leon n'était pas un exemple… c'était certain. D'ailleurs un de ces quatre il devrait s'excuser auprès de sa mère. S'inquiéter autant pour un enfant qui s'en contrefiche… bon milo a une excuse il n'a conscience de rien. Mais il est surveillé. Enfin… quoi qu'il en soit, il n'avait pas intérêt à suivre l'exemple des deux débiles.
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#Dim 15 Sep - 12:22
Ca va aller, il me dit souvent ça, ça va aller. Je ne sais pas s’il me le dit juste pour me rassurer ou pour ne pas m’embêter, pourtant il sait que ça ne m’embête jamais de bercer son fils. J’adore Milo et j’aurais tellement aimé être un jour père, mais je sais que je ne le serais pas.

« Ok comme tu veux. »

C’est lui qui voit après tout. Leandro à décider de nous rejoindre et j’essaie aussi de le rassurer comme je peux. C’est mon premier frère, enfin le plus proche de moi, on est très lié lui et moi et je n’ai jamais supporté de le voir malheureux ou triste ou angoissé. J’ai toujours essayé de tout faire qu’il se sente bien, pour qu’on ne se moque pas de lui non plus. Je regarde Leon en hausse les sourcils quand les deux autres viennent nous rejoindre. Je le trouve un peu dur avec eux, il est peut-être un peu à crans, mais d’un côté il a raison, c’était un peu idiot de sortir, même si moi aussi je serais bien allé rejoindre mon père.

« Leon … soit sympa tu veux ? »

Je sens qu’il est un peu à cran, que tout le monde l’est. Je ne l’ai jamais connu comme ça et j’espère que tout ça va très vite passer. Mon idée de jeu tombe un peu à l’eau. Je crois qu’on n’est pas prêt d’en finir. J’ai envie de lui remonter les bretelles, mais ce n’est pas mon rôle, quand je lui disais l’autre jour que j’avais des défauts, ça en fait partir. Je me mêle toujours un peu trop de tout.

« C’est vrai c’était un peu suicidaire, mais je pense qu’ils le savent. »


On est pas obligé de remuer le couteau dans la plaie, on ne va pas tous s’engueuler.
La bokor
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#Dim 22 Sep - 21:43
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Are we safe ?


L'ambiance dans le groupe n'est pas des plus chaleureuses, chacun ayant son opinion sur le geste de Faith, mais la conversation prend un nouveau tournant, change de sujet pour parler d'autre choses, sans se focaliser sur ce qu'il se passe autour, entre les pleurs, les cris et autres des réfugiés présents. La conversation est simple, mais agréable, et c'est ce qui compte. Il faut bien passer le temps, se changer les idées, ne pas penser au pire, à ce qui peut bien arriver à ceux rester à la Nouvelle-Orléans, ou encore ceux dont on ne connaît pas la position. Des conversations simples qui aident à passer le temps. Dehors le vent faiblit et cela s'entend. Pas d'oeil de l'ouragan ici, à Bâton Rouge, mais des vents qui faiblissent, permettant le retour du réseau téléphonique. C'est ça d'être un peu plus dans les terres. Néanmoins avec du réseau les téléphones sonnent et vibrent, et l'atmosphère se détend un peu dans le gymnase. De bonnes nouvelles pour beaucoup certainement. Et c'est rassurant.
C'est aussi l'heure du dîner, et des repas sont distribués, avant que les lumières ne soient un peu baissées en intensité pour ceux qui veulent tenter de dormir, et les enfants, tandis qu'à l'extérieur le vent reprend un peu d'intensité, faisant repartir le réseau téléphonique, au grand malheur de nombre de personnes. Ca sera certainement une nuit calme. enfin autant que possible, le stress restant malgré tout présent.


Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a pas de réseau téléphonique, les communications par téléphone ou SMS sont donc impossible. Il est revenu durant un temps avant de redisparaître.
+ Vous êtes tous les uns à côtés des autres dans ce grand gymnase rempli de cris et de pleurs
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoires dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

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#Mer 23 Oct - 19:05
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Are we safe ?


Après ce court moment permettant de recevoir des SMS et pour beaucoup rassurant, puis un dîner des plus simples, les réfugiés se couchèrent pour la plupart, tandis que d'autres veillaient sur les enfants dormant paisiblement malgré le petit brouahah ambiant, incapable de se plonger dans le sommeil alors que le vent souffle dehors, et que plusieurs de leurs proches se trouvent loin, en plein coeur de la tempête pour certain.
Quand la tempête prend fin au petit matin, le groupe de femmes toujours ensemble s'apprête à rentrer chez elles quand elles apprennent que cela est impossible pour le moment. La ville est dans un sale état visiblement et les autorités n'ont pas autorisé le retour des habitants pour le moment. Mais le réseau revient, et de nouvelles nouvelles arrivent aussi, permettant aux angoissés de se rassurer. Ou pas. En tout cas, le silence ne perdure plus.
Elles attendront encore des heures avant d'avoir le droit de quitter le gymnase, mais toujours pas la consigne de rentrer. Pas encore, toujours trop tôt. Le retour ne se fera pas avant le lendemain au plutôt, alors ce qui veulent rester, restent au gymnase et les autres rejoignent d'autres proches ailleurs dans l'Etat si les routes le permettent.

@Leo Fibonacci ; @Leon Abberline ; @Faith Fitzgerald ; @Bellamy Chandler

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Anonymous
Invité
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#Mar 29 Oct - 15:49
Leo était beaucoup trop sympas, leon ne cesserait jamais de le répéter. Mais lui demander à lui d'être bonne patte, c'était peine perdue. Leon avait déjà du mal à ne pas gueuler sur tout les abrutis qui gueulaient pour un oui ou pour un non. Alors fermer sa gueule pour ces deux là c'était un peu trop demandé.

"C'est pas dans mes cordes. Franchement, le prochain ouragan on va le passer dans un hotel loin de toute cette merde."

Et Leo n'aurait pas le choix. Au moins ils seraient au calme et en sécurité. Et si Leo refusait il l'endormirait à coup de chloroforme. Il tenait énormément à ce mec, et sa sécurité et celle de Milo étaient tout ce qui comptait pour le blond. Leo ajoute qu'il avouait tout de même que c'était suicidaire. Le réseau était revenu le temps de quelques minutes, son téléphone c'était mis a vibrer sous les messages de sa famille. La flemme de répondre à tout le monde un part un. Un simple message groupé "tout va bien, et de votre côté?" Suffisait. Mais bon, pas de réponse. Le réseau avait été rapidement coupé à nouveau.

"Bah voilà! J'ai raison!! Comme toujours d'ailleurs."

Et c'est tout ce qui compte! Leon est du genre à ne pas trop apprécié avoir tort. Ce trait de caractère va de paire avec le fait qu'il est mauvais perdant, donc l'idée des jeux de société n'est pas forcément des meilleures. Après tout, il lui faut bien des défauts.
Ils passent la nuit dans le gymnase en compagnie des autres. Pire nuit de sa vie, autant dire que Leon n'a pas fermé l'oeil et s'il était déjà de mauvais poil avant, au petit matin, c'est pire. On leur apprend que retourner à la Nouvelle Orléans ne sera pas possible desuite. Génial. Putain de météos de mes deux. Finalement après un certain temps passé dans ce vieux truc qui puait la mort, ils purent rentrer chez eux, et c'était pas trop tôt!
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