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Anonymous
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#Lun 21 Oct - 20:19

Cops on the car

Oscar ne me rendait pas la vie facile, c'était une évidence. J'aurais même toutes les raisons du monde de le détester mais je sentais qu'il y avait quelque chose en lui, je comprenais ses sentiments. Finalement, aussi dur soit-il, il n'était qu'un reflet de la petite Lizzie que j'avais été. Une image plus crue de ce que j'aurais pu être. Un jour, il comprendrait peut-être, il verrait... Je l'espérais du moins, c'est tout ce qu'il me restait à faire.

« Ah et il serait super efficace ! Je pense qu'il résoudrait facilement le problème de surpopulation ! »

Riais-je, imaginant parfaitement le garçon dans cette fameuse pub pour la contraception. Mais, même si la blague m'avait sincèrement fait rire, le cœur n'y était pas totalement. Je n'arrivais vraiment pas à en vouloir à ce gosse, il me ressemblait trop, je le comprenais trop... Il allait me bouffer mais tant pis. Je n'aurais jamais du accepter de le garder, j'y étais jusqu'au cou.

« Mais c'est un brave gamin au fond. Je ne peux même pas imaginer un quart du tiers de la moitié de ce qu'il traverse en ce moment. Je ne comprend pas comment on peut laisser des gens comme ses parents avoir des enfants... C'est même plus de la maltraitance à ce niveau franchement. »

Soupirais-je, profondément désespérée par l'attitude de ses géniteurs. Car ça ne pouvait pas s'appeler parents en fait... Des montres. Enfin, si je voulais pouvoir subir Oscar encore quelques temps, il allait falloir bouger ! C'était risqué bien sûr mais nous n'avions pas le choix et rester ici l'était tout autant. Les deux autres étaient en sécurité relative, autant faire de même en tentant de gagner un lieu plus sûr que la voiture qui commençait à tanguer dangereusement. Sans compter les divers objets que nous voyons passer autour de nous et qui risquaient de finir par casser une vitre... Courage, fuyons !

« Si jamais tu me perd de vue, c'est juste à l'angle à gauche. »

Lui indiquais-je, consciente que l'œil du cyclone n'allait pas durer et que le temps pouvait changer en à peine une seconde. Puis il pleuvait très fort, il faisait sûrement froid, mieux valait foncer en sachant où on allait plutôt que de s'attendre ou de se chercher. Sortir de la voiture était tout aussi dangereux qu'y rester, c'était la peste ou le collera...

« Allons-y ! »

Lançais-je finalement en ouvrant la portière. Cette dernière fut d'ailleurs brutalement poussée par le vent, par chance dans le bon sens. Je me faufilais vite hors de sa trajectoire au cas où puis lancé un oui de la tête enthousiaste à mon collègue avant de courir, les bras refermés sur ma poitrine pour tenir ma veste close. Même avec les cheveux attachés, des mèches folles tournaient autour de ma tête et la pluie transperçait ma veste et me rongeait déjà les os. Il fallait faire vite mais arriverions nous à temps ?

code by bat'phanie


With @Quincy J. Barton
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#Mer 23 Oct - 19:06
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Cops on the car


Sous une pluie battante vous rejoignez le magasin que vous aviez repéré, et dans lequel vous réussissez à entrer en raison d'une vitrine brisée par un objet lourd visiblement. C'est un magasin de vêtement, et à l'intérieur, vous trouvez des clients prisonniers et apeurés avec qui vous allez rester jusqu'à la fin de la tempête. Pas le choix. Surtout qu'il faut organiser la mise en refuge des civils qui sont restés plantés au beau milieu du magasin sans bouger du tout depuis le début de l'ouragan, trop apeurés pour faire quoi que ce soit. C'est donc au péril de vos vies que vous vous occupez de trouver une partie sûre au sein de la boutique pour vous y mettre avec les quelques clients.
Et durant cette mission, Quincy se blesse bêtement à la main en tentant de se rattraper contre un portant rempli de cintres après avoir tapé du pied dans un des meubles de vêtements qu'il n'avait pas vu en raison de la faible luminosité. Cette blessure ne l'empêche pas pour autant d'avancer, puisqu'elle reste minime. Il a aussi un bleu qui prend forme sur la jambe suite à sa chute.

En tout Elizabeth et Quincy réussissent à mettre tout le monde en sécurité dans la réserve de vêtement, quelques minutes avant qu'un énorme bruit retentisse dans le magasin: la voiture des deux policiers a été soulevée par une forte et brusque rafale de vent, avant d'aller percuter violemment les vitrines et les planches de bois qui les protégeaient pour certaines créant une brèche d'air encore plus grande et donc plus d'air qui s'engouffre dans la boutique et d'eau. Eau qui monte d'ailleurs à l'extérieur et commence à inonder la boutique.

La tempête ne prend fin que des heures plus tard, après des heures et des heures de calvaire pour tout le monde et la ville retrouve son calme. Les deux policiers sont les seuls à sortir du refuge et a tenté une percée par l'extérieur, sans grand succès vu l'état de leur voiture, sur le flan, contre le magasin, et l'état de la route, complètement inondée. Néanmoins, ils attendent les secours dehors, pour leur faire signe dès leur arrivée, qui est assez rapide. Les blessés sont les premiers pris en charge, puis c'est au tour des réfugiés indemnes qui sont amenés dans des gymnases et stades couverts en bon état au sein de la ville, où vêtements et nourritures seront distribués dans l'attente de l'accord des autorités pour retourner chez soi. Les deux policiers sont quant à eux ramené au poste central.

@Elizabeth J. Lake ; @Quincy J. Barton


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