HautBas
What's new?
MAJ n°39
Découvre les nouveautés par ici !
+
  • Le recensement c'est par ici !
  • Summer Fair Festival c'est par là !
  • Loterie RP viens t'inscrire à la loterie RP !
Sweet Home Louisiana
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
Anonymous
Invité
Invité
#Dim 8 Sep - 18:33
Je tentais d'Alléger un tant soit peu la situation mais comment je faisais alors que l'ouragan fouettait la maison, que les branches d'arbres grattait les planches de bois et ça c'est sans compter les bruit de casse qu'on entendait dehors. Il fallait qu'on s'occupe, qu'on s'empêche de penser sinon on allait finir par péter les plombs c'est clair. Je leur promis que ça allait, que j'étais là. Promesse futile s'il en était une mais qui les rassurait… ou moi? Enfin on était ainsi fait les homme non? Un simple "Ça va" et on convainquait notre entourage alors que au fond de nous… on avait envie de se rouler en boule sous un meuble.

FLASHBACK

- Benny…. je… je suis pas rassurée tu sais…

- Les fenêtres sont barricadées, tout est bien vissé au sol sinon le reste est dans la maison. On a de la nourriture pour les fous. On va se mettre au salon avec les enfants c'est l'endroit le plus sécuritaire.

- Mais.. si… tu sais… que c'est plus violent… que…


Je pris le visage de Sarah qui serrait fortement les couvertures sur elle. Je plongeai mon regard dans le sien et lui fit un sourire rassurant.

- Ça va aller Sarah. Je suis là… allez dis aux enfants d'apporter leur petites choses pour un camping-salon. Je te rejoins dans la seconde…


Elle hocha la tête nerveusement et après un câlin, où je la serrai sur moi, elle quitta la chambre et je poussai un soupir en me tenant sur le pied du lit. Je mourrais de trouille en fait. Je descendis donc au salon et ça allait plutôt bien jusqu'à ce qu'on ai le plus fort de la tempête et que les enfants se blottissait contre nous, que le regard inquiet et remplis de larmes de Sarah croise le mien. Je tentais d'être fort, pour elle, pour eux, pour nous. ça irait tant que nous serions ensemble.
FIN DU FLASHBACK

Ok ils n'étaient plus aussi crédule que tout petits mais ainsi j'étais fait Je ne voulais pas qu'il voit leur père faible, incapable de gérer une situation aussi critique que maintenant. Donc après que Annabel soit avec nous sur le canapé et que ça allait quand même bien, c'est là que le destin ou karma, décida de faire chier. le BOUM qui éclata et qui nous fit bondir plongea le quartier dans le noir. Mais j'étais pas inquiet, j'avais des génératrices qui allait fonctionner dans quelques secondes….minutes…. mais… pourquoi ça ne partait pas? Je me levai avec un simple "Attendez"

- Je reviens vite Anna…


Pauvre chouette… elle était tendue au possible mais ça ne devait pas être grand chose un interrupteur que j'avais oublié sûrement dans l'énervement que tout soit prêt à temps. Attrapant donc une lampe-torche je descendit à la cave pour arriver les pieds dans l'eau. PUTIN DE MERDE D'OURAGAN À LA CON DE CONNARD!!! Je serrais la main sur le manche de la lampe-torche, je serrais les dents tellement j'avais envie de hurler ma vie mais ça serait faire paniquer les enfants déjà trop tendu. Manquait plus que le toit s'envole tiens! Je balayais le sous-sol du faisceau lumineux pour voir une fissure dans un carreau. Vous dire l'envie que j'ai eu à ce moment de lancer cette bordel de lampe de poche pour au moins que mon destin soit de la merde! Je remontai de la cave la main toujours serrée sur le manche et tentant de me contenir un maximum, il ne fallait surtout pas que je craque sinon… sinon ça allait devenir l'apocalypse ici dans cette baraque. Je me sentais comme un baril de poudre qu'une étincelle pourrait faire exploser. Toujours en tentant de garder une allure de "contrôle", que je n'avais plus du tout soit dit en passant, mais je tentais de faire paraître que si. Je demandai donc à Anna d'aller chercher des couvertures pour qu'on se cantonne au salon. Moins de chance de blessure, merci à l'architecte qui a pensé à la disposition du salon d'ailleurs! Je croisai le regard d'Alex qui ne se fit pas prier LUI pour péter les plombs.

Il avança de deux pas vers moi alors que mon regard resta dans le sien. J'avais dit que j'étais un baril de poudre? Bien Alex vint jeter une putin de dynamite dedans. Je serrai les dents mon regard noir planté dans le sien. Je sentais mes muscles se raidir sous ma peau et la colère vibra en moi comme un violent vibrato. Je savais que LÀ ça n'irais pas. Ce qui me sonna le plus c'est qu'il ramena Sarah sur le tapis.

- Je dois pas servir à grand chose en effet! Puis désolé d'avoir cru qu'on serait sauf ainsi. AH! Mais c'est vrai! Je dois avoir des pouvoirs de devin à deviner qu'il y aurait une PUTIN de fissure dans un BORDEL de carreau tiens!


Je lançai la lampe-torche qui alla buter quelque part dans un bruit sourd et attérir sur le sol finissant sa course en roulant sous la table du salon.

- Puis au cas où tu te rappelle pas de Katrina ta mère était mille fois plus tendu que vous trois réunis! On a rien manqué mais visiblement je suis un pauvre con qui sert à rien sauf foutre la merde! Alors désolé de ne servir à rien dans ta putin de vie! Tu sais quoi? Je pense que je vais te donner raison, j'aurais dû crever au lieu d'elle tiens! Comme ça tu aurais la paix de l'inutile ici présent!

La colère vibrait au fond de mon ventre, c'était méchant mais sur le coup je ne le remarquai pas. Du moins je ne le réalisais pas. Les poings se serraient au bout de mes bras faisant tendre mes muscles. Se fut quand il bougea que je vis Annabel revenir avec des couvertures, pâle comme un linge et une entaille qui faisait couler du sang sur son visage de poupée. Putin… ça pouvais pas aller plus mal? Je disparut dans la salle de bain sous sans un mot et revint avec une trousse de premiers soins. Je la plaquai sur la table et toisai Alex durement.

- Tiens, comme je suis inutile aussi bien que ce soit toi qui le fasse. Comme ça j'aurais un blâme de moins sur le dos
.

Je disparut dans la cuisine fouiller dans le tiroir fourrageant dedans rageusement et sortant les chandelles unes à unes étouffant les larmes qui pourraient couler. Pas question que je pleure comme un gamin. Hors de question que je me montre faible en ce moment, c'était pas le temps! Une fois tout sorti notre réserve je me mis à la recherche du gril au propane me demandant comment je ferais pour faire sortir le gaz. Manquerait plus que l'on asphyxié tiens! Je cherchai dans les armoires finissant le trouver et le poser durement sur le comptoir. J'apportai la réserve de chandelle au salon avec quelques chandeliers question de pas foutre le feu partout. Sans un mot je les disposai dans la pièce, loin des rideaux et tout ce qui pourrais flamber. J'en allumai qui était sur la table donner une chance que Alex soigne sa soeur comme il faut. Je relevai mon regard encore colérique sur Annabel mais malgré tout ma voix se fit plus douce, du moins je l'espérais.

- Tu as mal à la tête Anna? je peux aller te chercher des comprimés sinon…

Me tenir occupé pour éviter de tomber dans les mains d'Alex qui lui ne me ferait pas de pitié.
Anonymous
Invité
Invité
#Lun 9 Sep - 9:13
Il y a un avantage certain à une tempête qui gronde dehors : ça fait tellement de bruit que, hors du salon, Annabel est incapable d’entendre une partie de l’échange entre Alex et leur père. Bien sûr, elle entend bien que le ton est monté de plusieurs crans mais, impossible pour elle, de discerner les mots convenablement. De plus, quand elle revient, les deux semblent mettre un point d’honneur à ne plus rien dire. Il y a Alex qui se dépêche de venir vers elle, surement à cause de cette fichue arcade sourcilière incapable de résister à un coin d’étagère et son père qui disparait encore. « C’est rien. » Rien du tout en comparaison à ce qui se passe dehors et ridicule par rapport à la tempête qui gronde à l’intérieur de cette baraque.

C’est sur le canapé qu’elle pose les couvertures et, dans un regard, elle s’assure que la valise est toujours présente. C’est débile de se rattacher à cette putain de valise mais, quelque part, c’est aussi les vestige d’une vie qui se déroulait bien. Annabel n’aura pas le temps d’approfondir ses réflexions que son père revient déjà pour plaquer une trousse de soins sur la table. Tiens, comme je suis inutile aussi bien que ce soit toi qui le fasses. Comme ça j'aurais un blâme de moins sur le dos. Le regard de l’aînée passe de l’un à l’autre avant de laisser passer un soupir. « Vous me saoulez. Tous les deux ! » Le genre de réflexion qu’elle garde pour elle en temps normal. Mais, en temps normal, il n’y a pas un putain d’ouragan qui menace de détruire la maison ou de l’inonder. Il n’y a pas le reste de la famille qui risque sa vie parce qu’ils sont incapables de rester tranquilles chez eux. Et, il n’y a pas un coup qu’elle vient de se prendre sur le coin de la tronche.

« La situation n’est pas assez merdique comme ça ? » C’est la paume de sa main, recouverte de la manche de son pull, qu’elle vient plaquer contre son arcade pour éviter que trop de sang ne coule jusqu’à ses yeux. « Il y a des fois où j’ai vraiment envie et besoin de croire qu’elle est quelque part, qu’il y a une sorte de vie après la mort mais… Sérieux, quand je vous vois tous les deux, j’espère surtout qu’elle est en train de faire un scrabble avec des potes à elle plutôt que d’avoir les yeux braqués sur nous. » Les mots ne sont pas forcément agréables mais, à aucun moment, le ton n’est monté. Étrangement, Annabel est restée calme surement parce qu’elle est trop blasée de cette situation conflictuelle permanente dans cette maison. « Je vais me débrouiller toute seule, au moins, personne ne jettera la faute à l’autre à cause d’un pansement mit de travers. » C’est la trousse de soins qu’elle attrape. « Ce n’est pas Donald qu’elle aurait dû s’appeler cette tempête mais Lake ! »

C’est avec la trousse de soins qu’elle s’écarte pour s’installer sur une commode du salon où est disposé une bougie et un miroir sur le mur, autant avoir un visuel sur cette blessure superficielle pour mieux la soigner. De l’alcool est déposé sur une compresse afin d’essuyer le surplus de sang et désinfecter par la même occasion. Soigner les autres c’est facile, le faire sur soi-même, c’est une autre histoire. Un œil fermé pour bien nettoyer, elle n’y voit pas grand-chose surtout avec le manque de lumière. Et elle ne sait pas si c’est à cause de l’obscurité, à cause des tremblements de ses mains ou de l’énervement qu’elle contient mais Annabel commence à s’agiter à cause d’un putain de pansement qu’elle n’arrive pas à ouvrir. Non, elle n’a pas mal à la tête. Non, elle n’a pas besoin d’un cachet ou de donner une excuse à son père pour encore fuir le salon. Elle veut juste pouvoir ouvrir ce putain de truc à la con.
Alex Lake
Alex Lake
lost & found
Notes remplies : 21004
Faceclaim : Timothée Chalamet © cheekeyfire © bat'phanie
TC ~ Lake's House - Page 2 619i
DC : Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 25 Lieu de vie : dans une grande maison à Carrolton (West) avec Benjamin, Anna, Scott et Potiron (le chien le plus cute de la terre) Occupation : en école d'art depuis septembre 2020, pour se spécialiser dans le dessin/l'illustration ; il a un petit job à côté, il travaille pour Eowyn et sa boutique de fleurs Statut civil : célibataire, un peu trop coeur d'artichaut pour son propre bien
#Lun 9 Sep - 16:14
>
storm on new orleans
Lake's house
Sans mauvais jeu de mot, l’ambiance était devenue plus qu’électrique. Il y avait entre Papa et moi une tension qui ne cessait de s’accroître, et la catastrophe autour de nous qui s’approchait de plus en plus n’arrangeait rien à l’affaire. On se défiait du regard, tendu comme des arcs. J’étais persuadé qu’il avait autant envie que moi de lui foutre un coup de poing. Papa était sanguin, je ne tenais pas ça de nulle part. « Je dois pas servir à grand chose en effet! Puis désolé d'avoir cru qu'on serait sauf ainsi. AH! Mais c'est vrai! Je dois avoir des pouvoirs de devin à deviner qu'il y aurait une PUTIN de fissure dans un BORDEL de carreau tiens! » … Ok. Le ton était monté, très nettement. Nos voix semblaient vouloir se couvrir l’une l’autre. Je pinçai les lèvres, tellement en colère. En colère contre ce crétin pas foutu de bien gérer la situation, et en colère parce que sa colère attisait la mienne. Quand il lança la lampe je retins un sursaut. J’étais à deux doigts de partir en vrille, pour de bon. Mon regard aurait pu l’assassiner. « Nan mais en fait le sous-sol c’est la dernière des bonnes idées, je t’explique… » Il continua dans sa lancée. « Puis au cas où tu te rappelle pas de Katrina ta mère était mille fois plus tendu que vous trois réunis! On a rien manqué mais visiblement je suis un pauvre con qui sert à rien sauf foutre la merde! Alors désolé de ne servir à rien dans ta putin de vie! Tu sais quoi? Je pense que je vais te donner raison, j'aurais dû crever au lieu d'elle tiens! Comme ça tu aurais la paix de l'inutile ici présent! » Pauvre con ? Parfaitement, il m’ôtait les mots de la bouche. Et il pouvait bien baver ce qu’il voulait sur Katrina, je m’en souvenais mal, et surtout pas de l’aspect logistique. Mais on nous avait ensuite tellement bassiné sur les risques d’ouragan ensuite que le fait que Papa fasse des conneries de ce genre me sciait les jambes. « Parle pas de Maman comme ça. Et franchement : j’aurais préféré, à choisir, oui. » Ma réponse fusa dans l’air, cinglante. Méchante. Comme lui. Les quelques secondes qui suivirent me parurent interminables.

« Vous me saoulez. Tous les deux ! » La voix de ma sœur m’arrêta net, alors que je m’approchais d’elle. « La situation n’est pas assez merdique comme ça ? Il y a des fois où j’ai vraiment envie et besoin de croire qu’elle est quelque part, qu’il y a une sorte de vie après la mort mais… Sérieux, quand je vous vois tous les deux, j’espère surtout qu’elle est en train de faire un scrabble avec des potes à elle plutôt que d’avoir les yeux braqués sur nous. » … Ah. J’eus l’impression qu’une enclume me tombait dans l’estomac. Je lançai un regard à Papa mais il était revenu avec la trousse à pharmacie pour m’intimer de m’occuper de ma sœur. « Je vais me débrouiller toute seule, au moins, personne ne jettera la faute à l’autre à cause d’un pansement mit de travers. Ce n’est pas Donald qu’elle aurait dû s’appeler cette tempête mais Lake ! »

… Bon. Anna ne faisait jamais ce genre de choses mais force était de constater que quand elle le faisait, ce n’était pas à moitié. Et pas sans effets non plus. Résultat, moi qui avais encore une tonne de bile à jeter sur Papa, j’en avais le bec cloué. Il y eut un instant de flottement et je m’éloignai au plus de mon père, comme si ça allait atténuer quoi que ce soit. Je venais de lui balancer que j’aurais préféré qu’il crève à la place de ma mère donc je ne voyais pas trop ce qui pourrait rattraper ça. Et pendant ce temps, Anna se battait avec la trousse de secours et le pansement, le comble pour une infirmière. Elle avait l’air aussi retournée que nous. « Mais laisse-moi t’aider, c’est débile » grognai-je en m’approchant d’elle et en lui arrachant à moitié le pansement des mains. Je l’ouvris, espérant que le tremblement de mes doigts ne se voient pas trop. Ma sœur avait du sang partout sur la figure, mais une petite entaille au sourcil. « T’as pas tout nettoyé » continuai-je, il fallait que je lui parle, et que je lui parle à elle, sans quoi j’allais exploser. Or on avait bien reçu le message, qui en d’autres termes signifiaient : vos gueules. Doucement je passais un nouveau coton imbibé de désinfectant sur les traces de sang et tapotai une dernière fois la plaie, avant de poser le pansement dessus, concentré pour ne pas lui faire mal. « Voilà. » Et arrêtons là les dégâts. Je regardai autour de moi, plus mal à l’aise ça n’aurait pas été possible. Mais j’ignorai Papa toujours aussi royalement, qui s’affairait partout avec ses bougies comme un lion en cage. Je me retins de lui dire que doué comme il était il allait sûrement finir par foutre le feu. Alors j’attrapai une couverture et me laissai tomber dans un des fauteuils, où je m’installai en repliant les jambes contre moi. Il n’y avait plus qu’à attendre la prochaine galère.


☾ anesidora




puisque la nuit est belle
On fait tourner le monde, on fait dérailler les nuit et la lumière surgit, un trou dans le noir le temps d'une seconde ; puisque la nuit est belle, qu'on veut rien en perdre, on reste debout ; je garde les yeux grands ouverts — dans nos échappées belles, le feu marche avec nous

Anonymous
Invité
Invité
#Lun 9 Sep - 20:45
J'étais tendu comme pas possible à deux doigts d'exploser tellement la nervosité que tout aille bien pour nous était intenable.Il a fallut que de l'eau entre dans la cave et fasse sauter mes génératrices! C'était encore plus en colère, contre moi il va sans dire, que je revins de la cave et que Alex jeta une dynamite dans le baril de poudre que j'étais. Ma main se crispait sur la lampe-torche tellement que j'étais certain que les dessins étaient imprimés dans ma paume. Et BAM!! Ce fut là que j'explosai. Sous l'effet de la colère je lançai la lampe qui roula sous la table alors que le regard noir de mon fils était dans le mien aussi noir que le sien. Après on dira qu'on a pas quelques ressemblances tiens! Je pris une grande inspiration à sa remarque manquant hurler "JE SAIS QUE C'EST CON COMME IDÉE!!! MAIS TOUT CE QUE JE FAIS EST CON À TES YEUX!!" Mais je continuai disant la seule chose que je retenais depuis longtemps. Un mini flottement et la réponse tomba comme une guillotine. Je cachai combien il avait fini d'achever mon coeur meurtri de père en avalant difficilement.

- Alors prie, ça devrait arriver rapidement…


Bon pas SI rapidement j'étais quand même encore en forme. Les secondes s'égrénaient comme des grains de sable dans un sablier quand Anna revint. Putin…. manquait plus que ça! Je sortis pour aller chercher la trousse de secours et la plaquer sur la table. Le "Vous me soulez! Tous les deux!" me fit relever le regard et retourner légèrement vers elle. Je figeai au seuil du salon muet, écoutant ce qu'elle disait. Pls elle parlait plus je sentais mon coeur s'arracher. Une boule se forma dans ma gorge et je sentis les larmes piquer mes yeux que je chassai d'un battements de cils en baissant le regard. Le ton, quoique calme, les mots eux allèrent fracasser mon armure déjà bien briser autour de moi. On l'oubliait trop souvent, elle était là vivotait autour de nous. Et nous ont faisait quoi pour la remercier? Se crier dessus. Je disparut dans la cuisine comme elle disait qu'elle allait se soigner toute seule.

Je fouillai les tiroirs et les placard retenant un cri de rage, de peine. Non il fallait que je me montre fort. Je fini par poser des chandelles pour nous éclairer un minimum, attrappai la lampe-torche sous la table et l'éteignit pour économiser la batterie. Je fini par m'asseoir sur le canapé enveloppé d'une couverture. Le silence était pesant, lourd comme le plomb. On pouvait dire quoi après avoir été aussi méchant un envers l'autre? "Oh en passant fils je suis désolé…" mais oui il allait tellement me dire que tout étais ok pour le bien d'Anna, enfin comme je le ferais moi-même en fait. Mon regard se fixa la flamme dansante d'une chandelle encore une fois je sentis les larmes me piquer les yeux et rapidement je me frottai les yeux en tentant de renifler discrètement. Non… pas maintenant putin!

- Elle était douée au Scrabble votre mère. Elle nous battait à plate couture. Donc si elle joue au Scrabble… elle doit avoir des adversaires redoutable depuis 4 ans….

Je baissai le regard sur mes mains triturant le bout de la couverture. Je me mordais la langue avalant une nouvelle fois la boule que j'avais dans la gorge. En relevant le regard je croisai celui d'Alex. Je me mordis la lèvre en le voyant tout petit dans le fauteuil enrouler dans une couverture.

- Désolé Alex… pour tout...Je…

Je fronçai les sourcils une secondes et baissai le regard vers le sol quelques secondes avant de reprendre la parole.

- Je sais que c'était pas la meilleure idée.

Pourquoi le reste restait coincé dans ma gorge? Ah! Parce que je ne voulait pas accabler Anna d'avantage! Je tournai mon regard vers ma fille que je trouvais de plus en plus fatiguée.

- Tu as raison Anna. On devrait focuser sur maintenant. Désolé pour tout ce que tu endure Chouette…

Je tentai un sourire et fini par m'affaler dans le canapé mon regard sur la flamme dansante, suivant la goutte de cire qui roulait le long de la chandelle pour finir sa course dans le bougeoir
Anonymous
Invité
Invité
#Lun 9 Sep - 22:37
Elle ne sait pas à quoi elle s’attend comme réaction en leur parlant, elle ne sait même pas ce qu’elle dit exactement. Ça sort, sans filtre et sans réfléchir trois plombes à comment dire les choses. Annabel a toujours essayé d’arrondir les angles, sans jamais rentrer dans une confrontation directe. Si les deux autres dans la pièce pouvaient être impulsifs et sanguin, Anna était tout l’inverse en temps normal. Elle ne s’emportait pas, ne criait pas et taisait la plupart de ses pensées. Mais là, elle en a marre de les voir se balancer des horreurs à longueur de temps, dès qu’ils se trouvent dans la même pièce en fait. Elle en a marre de se retrouver au milieu de leurs continuels reproches. Ce n’est peut-être pas très juste d’invoquer Sarah qui, peut-être, peut les voir d’où elle se trouve mais c’est souvent ce qui revient dans son esprit. Il ne se passe pas une seule journée sans qu’Anna s’excuse dans le vide, les yeux levés au ciel, pour cette ambiance à la maison qu’elle n’a pas su éviter. Ce soir, c’est juste l’engueulade de trop entre les deux et, surtout, ce n’est pas le moment de se tirer dessus. Ils sont enfermés ici, c’est un huis clos et ça serait appréciable que ça ne se termine pas en film d’horreur.

Contre toute attente c’est un long silence qui s’installe après qu’elle ait terminé de parler. Alors quoi ? Il suffisait juste qu’elle l’ouvre pour que tout le monde se taise ? Il fallait le dire plus tôt, elle aurait fait l’effort de se lancer dans cet exercice bien avant. Mouais, si elle le faisait souvent, Annabel serait aussi beaucoup moins écoutée à force. Et c’est con parce que, à le voir muet tous les deux, Anna a déjà envie de s’excuser… C’est de son arcade qu’elle préfère s’occuper, ça calmera un peu ses nerfs et ses mains tremblantes, en plus de lui donner le temps de réfléchir à ce qu’elle dira après. Pour l’instant, il était préférable de laisser tout le monde cogiter un peu dans son coin. Elle ne s’énerve pas très longtemps contre l’emballage débile de son futur pansement, c’est Alex qui vient le lui prendre des mains pour l’aider. Sur le coup, elle ouvre la bouche pour lui dire qu’elle va s’en sortir, qu’elle n’a pas besoin d’aide. Sa bouche se referme avant que le moindre son ne sorte et c’est avec un hochement de tête qu’elle accepte l’aide d’Alex qui, avec une meilleure vue qu’elle sur son état, signifie bien vite qu’elle n’a pas bien nettoyé le sang. « J’essayais de me donner un style, genre poupée de l’horreur. » ça colle bien avec son prénom, non ? Beaucoup moins avec son caractère. « Tu ruines tous mes efforts là. » qu’elle lance doucement dans un faible sourire qui se veut amusé. Peut-être que c’est pour ça que tout le monde l’a écouté, parce qu’elle était trop flippante avec du sang sur la face ! Le pansement est accroché. « Merci. » Le ton est encore un peu distant et c’est sur la pièce qu’elle jette un regard.

Alex s’est foutu sur un fauteuil, genoux contre lui, dans une couverture. Pareil pour leur père, les genoux les genoux mais reniflant. Ok… ça craint encore plus comme situation. Ils ne s’engueulent pas mais ce n’est pas forcément mieux. C’est leur père qui reprend la parole pour parler de leur mère qui était douée au scrabble. « D’un autre côté, il y a qu’elle que j’ai vu caser le mot ‘Whiskeys’ sur des cases mot compte triple et lettre compte triple. » ça explose les scores direct. « J’suis sûre qu’elle cachait des lettres dans ses manches, ce n’est pas possible autrement. » Bien sûr que si, c’est possible autrement. Tout lui réussissait à cette mère.

Ce sont des excuses qui tombent bien vite, hésitantes, alors que le regard de leur père s’attarde sur une flamme dansante. Ce sont des verres qu’elle sert. Le premier, c’est à son père qu’elle le donne en venant réajuster sa couverture sur lui et en déposant un baiser sur son front. L’opération est répétée pour son plus jeune frère. Puis c’est sur l’autre fauteuil qu’elle vient s’installer en tailleur, une couverture passée sur ses épaules avant que son regard ne passe de l’un à l’autre. « Alex… » c’est sur son frère que son regard s’arrête. « Personne ne pense à tout. » Elle dirait bien que c’était pourtant le cas de leur mère mais, si elle doit être parfaitement objective, elle sait aussi qu’elle idéalise beaucoup un être cher perdu à tout jamais. « Il a déjà barricadé toute la maison, essayé de penser à tout pour qu’on soit en sécurité. Il clouait des planches quand, de mon côté, le seul truc que je pense à sauver ce sont tes dessins. » D’un coup d’œil elle désigne la valise avant de revenir sur son frère. « Ce n’est pas lui qui est le plus à blâmer. Ou alors, reproche-lui ce pour quoi tu lui en veut vraiment… » Parce que c’est forcément bien plus profond qu’un simple générateur oublié dans une cave. « … ça t’évitera peut-être de sauter sur la première occasion pour lui donner tort. »

« Et p’pa… » Très logiquement, c’est vers son père qu’elle pose son regard. « Tu ne peux pas avoir été aux abonnés absents et te réveiller un matin est espérant retrouver ton rôle dans toute sa crédibilité. » Même si ça fait plusieurs années qu’il a repris sa place et qu’il essaye de faire en sorte que les choses s’arrangent. « Il faudrait peut-être commencer par expliquer à Alex pourquoi il y a eu cette absence après la mort de maman. » ça parait évident pour tout le monde mais dire les choses c’est toujours plus parlant, même si c’est douloureux, même si c’est difficile. « Il y a un moment où ce serait bien que tout le monde arrête de se cacher derrière sa carapace et faire comme si le monde tournait normalement. On est une famille, l’idée ce n’est pas d’éviter certain sujet pour se protéger, parce que ce sont ces sujets qui vont aussi aider les autres à avancer. » Elle laisse passer un soupir. « Maman est morte, ça ne veut pas dire qu’elle n’existe plus. » Et c’est parfois l’impression que ça donne quand tout le monde évite soigneusement le sujet pour se protéger.
Alex Lake
Alex Lake
lost & found
Notes remplies : 21004
Faceclaim : Timothée Chalamet © cheekeyfire © bat'phanie
TC ~ Lake's House - Page 2 619i
DC : Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 25 Lieu de vie : dans une grande maison à Carrolton (West) avec Benjamin, Anna, Scott et Potiron (le chien le plus cute de la terre) Occupation : en école d'art depuis septembre 2020, pour se spécialiser dans le dessin/l'illustration ; il a un petit job à côté, il travaille pour Eowyn et sa boutique de fleurs Statut civil : célibataire, un peu trop coeur d'artichaut pour son propre bien
#Mar 10 Sep - 11:49
>
storm on new orleans
Lake's house
Place au silence. Enfin, c’était sans compter Donald qui s’acharnait au-dehors et même si je voyais mal depuis l’endroit où je me trouvais, j’avais entr’aperçu que le jardin était un véritable champ de bataille. Les branches des arbres continuaient à cogner contre la façade et je savais sans le voir que la piscine devait être remplie de trucs qui avaient volé et que tout était sans dessus-dessous. J’écoutai Papa et Anna parler de Maman et même si la remarque de ma sœur m’arracha un petit sourire, je ne dis rien, toujours prostré dans mon coin, les yeux dans le vague. Il fallait mieux que je me taise. On voyait bien ce que ça donnait. Et maintenant qu’Anna avait clairement calmé le jeu, je sentais que chacun marchait sur des œufs. J’enroulai plus la couverture autour de moi, comme pour me rassurer. Papa aussi avait fait la même chose que moi — pas à côté de moi heureusement. Je l’ignorai toujours. « Désolé Alex… pour tout...Je… Je sais que c'était pas la meilleure idée. » … Oh, nan, pas ça. Crétin. Voilà ; c’était le seul mot qui me venait à l’esprit, la seule chose que j’avais envie de lui hurler. Je tournai vaguement le regard vers lui mais ne m’appesantis pas. Il avait l’air tellement mal à l’aise lui aussi, une grosse boule se forma dans ma gorge. La honte et la colère cohabitaient mal, j’avais des fourmis partout dans les doigts, les paumes humides. Il se tourna vers Anna, du coup, pas refroidi par mon manque de réponse, il fallait croire. Celle-ci vint ensuite vers nous et, comme une petite Maman, nous embrassa tous les deux avant de s’installer…

Inutile de se mentir, je savais parfaitement ce qui allait suivre : une intervention d’élite menée par ma sœur. Je poussai un soupir et me recroquevillai encore plus sur moi-même. « Alex… » Je grognai en croisant son regard, d’un air de dire vas-y balance, qu’on en finisse, j’ai honte et tu le sais. « Personne ne pense à tout. Il a déjà barricadé toute la maison, essayé de penser à tout pour qu’on soit en sécurité. Il clouait des planches quand, de mon côté, le seul truc que je pense à sauver ce sont tes dessins. » … Quoi ? Je me dévissai la tête pour suivre son regard, vers la valise. Mais non… Mais jamais je n’aurais assez de mots pour lui dire combien je l’aimais. Je lui souris. « Ce n’est pas lui qui est le plus à blâmer. Ou alors, reproche-lui ce pour quoi tu lui en veut vraiment… ça t’évitera peut-être de sauter sur la première occasion pour lui donner tort. » J’aurais aimé insérer ici un jingle dramatique, parce que là, c’était au-delà de mes espérances. Je fis les yeux ronds en coulant un regard à Papa. Bordel ce que ma sœur pouvait frapper juste quand elle s’y mettait, je repensais à notre échange de l’autre fois au lac, elle se sous-estimait clairement, parce que si cette famille avait tenu jusque-là c’était uniquement grâce à elle. En vérité, elle n'avait jamais ressemblé autant à Maman qu'en cet instant. « Et p’pa… Tu ne peux pas avoir été aux abonnés absents et te réveiller un matin est espérant retrouver ton rôle dans toute sa crédibilité. Il faudrait peut-être commencer par expliquer à Alex pourquoi il y a eu cette absence après la mort de maman. Il y a un moment où ce serait bien que tout le monde arrête de se cacher derrière sa carapace et faire comme si le monde tournait normalement. On est une famille, l’idée ce n’est pas d’éviter certain sujet pour se protéger, parce que ce sont ces sujets qui vont aussi aider les autres à avancer. Maman est morte, ça ne veut pas dire qu’elle n’existe plus. » Oh. Mon. Dieu. Mes yeux allèrent de Papa à Anna et sur Papa de nouveau. Le vent de panique qui soufflait dehors était très clairement venu jusqu’à nous. Ma sœur avait donc décider de mettre les points sur les i version hardcore — je ne savais tellement par quoi commencer et quoi dire que j’avais l’impression qu’on m’avait coupé les cordes vocales. Et puis, surtout, je me souvenais. Alors que le matin même de ma descente de l’enfer, quand Papa s’était occupé de moi, je ne me rappelais quasiment de rien, ses mots me revinrent en pleine tête en cet instant, limpide. Quand il s’était excusé, quand il avait parlé du psy… Fuck. Voilà qu’il était mis au pied du mur par sa fille et à juste titre quand, pour une fois, c’était quelque chose qu’il m’avait confiée et qu’on ne pouvait pas lui reprocher. « Ok P’pa j’suis désolé d’avoir dit ça c’est faux je veux pas que tu meures pour autant » balançai-je d’une traite, hyper rapidement, comme si j’étais pressé par le temps. « Et euh oui oui… Il le sait, enfin je le sais, enfin on en a déjà parlé, un peu » bafouillai-je à l’intention de ma sœur, sans trop savoir quoi faire exactement. Je jetai un regard à Papa. Le truc était que j’avais beau savoir qu’il avait été mal, ça n’excusait rien. C’était LUI le parent dans l’histoire, pas nous. C’était un peu comme avec Ella : ce n’était pas parce que j’avais appris pour Louisa que ça expliquait tout le reste, la façon dont elle avait disparu, ces quatre années à souffrir sans comprendre. C’était pareil avec Papa. En fait, j’en avais juste marre qu’on m’abandonne. « Du coup Anna je savais pas que tu t’étais réorientée… C’est combien la consultation, tu reprends le business de P’pa ? Tu fais des prix de groupe pour les familles à problèmes ? » J’aurais aimé que Scott soit là ; j’étais certain qu’il aurait saisi comme moi l’ironie de la situation, et j’aurais bien aimé en rire avec lui.



☾ anesidora




puisque la nuit est belle
On fait tourner le monde, on fait dérailler les nuit et la lumière surgit, un trou dans le noir le temps d'une seconde ; puisque la nuit est belle, qu'on veut rien en perdre, on reste debout ; je garde les yeux grands ouverts — dans nos échappées belles, le feu marche avec nous

Anonymous
Invité
Invité
#Mar 10 Sep - 15:26
Si Sarah avait été celle qui tenait la maison avec une main de fer dans un gant de velours… en ce moment je ne pouvais que me dire que ma fille avait néanmoins une peu de sa poigne, Le ton plutôt calme et la simple évocation que Sarah pouvait nous regarder me fit sentir encore plus merde que je ne l'étais. Mais bon… est-ce que je pouvais lui en vouloir? C'était soit on se parlait pour se demander le beurre, soit on… enfin Alex m'ignorait joyeusement ou on se criait à la tête. Puis depuis le temps que je lui dis qu'elle devrait parler un peu plus… mais l'émotion qui m'étreignait m'empêchait de savourer cette petite mini victoire. Je m'en voulais en fait d'avoir dit à Alex que oui j'aurais dû mourir à sa place, de prier pour que ça arrive. En fait je tentais simplement de juste qu'on…. qu'on quoi? Redevienne super complice? Enfin… déjà qu'on se crie plus dessus ça serait déjà ça.

Finalement j'en vins à revenir m'asseoir sur le canapé et m'envelopper dans une couverture. À défaut de me protéger autrement autant refermer une couverture sur moi. La flamme dansante avait quelque chose d'apaisant, hypnotique en fait. Non j'allais pas me mettre à pleurer comme une jouvencelle! Nope! J'essuyai rapidement les yeux et reniflait discrètement. C'est encore les yeux sur la chandelle que je dis combien elle était douée en Scrabble. Je fis un petit rire avec un petit sourire qui flotta quelques secondes sur mes lèvres.

- Ou Ketchup… ça devait ça son truc en fait…

Je retournai à la contemplation de la flamme un peu perdu entre ici et le passé. Étudiant paumé coincé dans une chambre à l'université alors que j'avais que des chandelles toute minuscules dans des assiettes alors qu'il y avait une panne.

FLASHBACK

- Benny…. tu va finir par mettre le feu si tu continue…


Son rire cristallin coulant de sa gorge. et moi tout sourire, confiant.

- Mais non bébé! Je suis pas un idiot quand même. Puis avoue que ça donne une ambiance romantique! Allez avoue!

- Mouais… en fait j'hésite entre romantique, années 1800 ou simplement ambiance de film d'horreur… je sais pas choisir en fait…

- Pfff…. et moi qui essaie d'être mignon! Tu sais que ça fait mal à mon égo de mâle ça?

- Oh… je suis certaine que ça va te passer… t'a un égo mâle assez puissant pour mille alors…

FIN DU FLASHBACK

C'est le verre entre mes mains, prit distraitement qui me tira de mes pensées alors que Anna avait resserrer la couverture sur moi et m'avait donné un bisou dans le front pour refaire la même chose à son frère. Où j'avais laissé Anna prendre le contrôle de tout moi? Pourquoi je n'avais pas dit à ma fille de vivre sa vie? De me laisser gérer, que j'allais bien? Enfin… oui j'avais essayer mais elle pouvait être têtue dans son genre. Finalement après des excuse, rapide oui mais sincère, le silence tomba plus calme… plus… moins… enfin le silence tomba. Ce fût la voix de ma fille qui me fit relever le regard vers elle, qui reprenait la parole disant à Alex que je ne pouvais pas tout prévoir, que j'avais déjà tout fait en mon possible. Ah mais oui! Même faire sauter les putin de génératrices! Un putin de génie oui! Cependant quand elle parla des dessin je fronçai les sourcils et mon regard noir les quitta pour se poser sur la valise à laquelle elle se cramponnait ya pas de ça une heure. Mais…. et ses photos elle? Mon regard surpris rencontra celui d'Alex. Nah mais quand elle s'y mettait… j'avais presque l'impression d'avoir 5 ans en ce moment… et c'est pas forcément agréable non plus…

Mon regard se tourna vers ma fille, l'écoutant attentivement. Puis bon pour une fois qu'elle l'ouvrait je serait con de l'interrompre. Puis elle avait l'air tellement claquée que je me dis que c'était plus que les cours et les gardes. Elle me porta le coup de grâce quand elle nous dit que ça serait bien qu'on arrête de se cacher derrière un masque et parler. Ouais ironique le "manque de communication" dans une famille ou le père était psy. On pouvait se dire famille dysfonctionnelle? Clairement on méritait le premier prix tiens! Enfin ce fut Alex qui reprit la parole et je fit un petit sourire et fini par hocher la tête.

- Ouais on a...discuté pas mal... et euh... Merci Alex. Je ne le pensais pas non plus ce que j'ai dis...

Un léger sourire remonta le coin de ma bouche. Si je pouvais déjouer cette putin de mort.... je le ferais, personne en ressortirais gagnant de ça Puis je pense que j'avais autant besoin d'eux que eux de moi. J'avais besoin de me dire que j'avais pas tout fait foiré, que à quelque part il y avait un peu d'amour pour leur con de père. Même si c'était aussi gros qu'une crotte de souris au moins il y avait un peu d'amour. "Tu es le seul à savoir" lui avais-je dit Mon regard resta accroché dans celui de mon fils. Il y resta assez longtemps que je vois une petite étincelle de tristesse passer. Assez petite et rapide pour me faire sentir encore plus mal. Je me redressai, prit une gorgée de mon verre et relevai le regard vers Anna. Visiblement elle devait rien piger en ce moment la pauvre.

- Bon tu te rappelle que tu devais me pousser à me lever, que je mange et tout le truc. Les...les rendez-vous où j'allais Anna… c'était pas mon boulot, même si c'est ce que je te disais.

J'allais chercher un petit appui mini auprès d'Alex avant de faire revenir mon regard dans celui de ma fille.

- J'allais voir un psy. Je… je l'ai jamais dit parce que c'est ironique le truc mais… le fait est que j'en ai vu un presque un an. J'ai fini par arrêter parce que…


Je me mordis la lèvre une seconde

- Parce qu'il m'avait dit de ne pas me sentir coupable de ma réaction que c'était normal. Bah… j'ai pété les plombs en disant que non c'était pas normal que mes enfants voguent à la dérive alors que moi je les laissais faire. Donc après lui avoir dit que c'était un connard, que ces conseils il savait où il pouvait se les foutre bah... je suis parti et je suis jamais retourner. Je sais que j'ai chier sur tout la ligne… j'ai été loin d'être à la hauteur même…

Je regardai rapidement Alex avant de reprendre mon verre et prendre une gorgée. Je fis un rire en l'entendant ma gorgée encore dans la bouche.

- Non après 9 rencontre la dixième est gratuite… un concept qui marche.


Bon c'était pas au top nos trucs mais au moins c'était déjà un peu moins lourd…. Je relevai un regard sur mes enfants un peu moins morose malgré le vent qui fouettait la maison et les bruits de détritus qui attérissait inévitablement dans le jardin, voire la piscine.
Alex Lake
Alex Lake
lost & found
Notes remplies : 21004
Faceclaim : Timothée Chalamet © cheekeyfire © bat'phanie
TC ~ Lake's House - Page 2 619i
DC : Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 25 Lieu de vie : dans une grande maison à Carrolton (West) avec Benjamin, Anna, Scott et Potiron (le chien le plus cute de la terre) Occupation : en école d'art depuis septembre 2020, pour se spécialiser dans le dessin/l'illustration ; il a un petit job à côté, il travaille pour Eowyn et sa boutique de fleurs Statut civil : célibataire, un peu trop coeur d'artichaut pour son propre bien
#Dim 15 Sep - 13:05
>
storm on new orleans
Lake's house
J'étais fatigué. Fatigué, alors que l'ouragan n'avait même pas encore vraiment frappé ; fatigué alors que ce n'était que le début de ce huit-clos qui nous rendait plus électrique les uns que les autres ; fatigué de ce que j'étais, de ce que nous étions. Prostré sous ma couverture j'écoutais Anna parler, la plus sage d'entre nous visiblement (comme l'avait été Maman), en regardant à peine Papa. « Ouais on a...discuté pas mal... et euh... Merci Alex. Je ne le pensais pas non plus ce que j'ai dis... » Il avait l'air aussi à l'aise que moi. Je m'enroulai un peu mieux et coinçai ma tête contre le rebord du canapé, comme si j'avais espéré construire une chrysalide autour de moi pour ne plus être en lien direct avec le monde. J'étais traversé par une angoisse sourde et régulière, dès que je pensais à Ella, à Aaron, à Lizzie, la chose au fond de moi hurlait et se débattait, et contribuait énormément à mon épuisement. Ça me donnait presque des petits vertiges. Je bus mon verre à petites gorgées en espérant que ça me redonne des forces. Et j'écoutai, un peu gêné, Papa raconter son histoire de psy à Anna. J'avais presque oublié mais je n'en revenais pas que c'était ma soeur qui avait dû le réveiller le matin, le pousser, comme si elle avait été sa putain de femme... Sous la couverture, mes poings se crispaient. Les regards de Papa ne m'échappaient pas et je serrai les dents pour ne pas lui sauter à la gorge, Anna avait raison, on était soûlants, mais je n'en pensais pas moins. Il avait vraiment TOUT fait de travers. Maman devait se retourner dans sa tombe. Je hochai simplement la tête quand il termina de parler, j'ai chié sur toute la ligne, ouais, au moins, on ne pouvait pas lui enlever qu'il s'en rendait compte. Nos regards se croisèrent mais je ne dis rien. J'étais pire que fatigué : j'étais épuisé. « Non après 9 rencontre la dixième est gratuite… un concept qui marche. » Je souris, au moins ma blague ne tombait pas à plat. Je jetai un regard à ma soeur qui prenait sur elle, je le savais, mais nous couvrait tous les deux d'un regard plein de tendresse. Je poussai un soupir ; tout ça était vraiment beaucoup trop compliqué pour moi, mes nerfs ne pouvaient pas en supporter autant. « Ils avaient annoncé le temps que mettrait l'ouragan à passer ou pas ? Parce que franchement... On n'aura jamais assez d'alcool. » Je me tortillai sous mes couvertures pour changer un peu de place et regardai au-dehors, dans le mince interstice entre deux planches. Il valait mieux penser que tout ça n'était qu'un mauvais film, et pas la réalité. Je ne pouvais même pas imaginer qu'Ella était là-dedans, seule. En danger.


☾ anesidora




puisque la nuit est belle
On fait tourner le monde, on fait dérailler les nuit et la lumière surgit, un trou dans le noir le temps d'une seconde ; puisque la nuit est belle, qu'on veut rien en perdre, on reste debout ; je garde les yeux grands ouverts — dans nos échappées belles, le feu marche avec nous

La bokor
La bokor
Admin
Notes remplies : 1371
Faceclaim : Twinny + Lupita Nyong'o
Age : 103
#Dim 22 Sep - 21:44
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Lake's house


L’ambiance chez les Lake n’est pas au top. Loin de là. Et cela amène Annabel à faire soudainement un malaise, en plein milieu du salon, devant son père et son frère qui se ruent vers elle, inquiets. La brunette ne répond pas à leurs appels nombreux et répétés, au point que Benjamin la soulève pour la poser sur le canapé, des plus inquiets. Hors de question de la monter dans sa chambre, de la laisser seule, encore plus avec l’ouragan qui frappe la ville. Les vents qui se sont renforcés pendant de longues heures finissent néanmoins par faiblir doucement pour se taire complètement tout comme la pluie. L’œil de l’ouragan est sur la ville. Du calme avant la suite de la tempête. Le calme qui amène le retour du réseau d’ailleurs, pendant environ trois petites minutes, des téléphones sonnant et vibrant. Le moment d’échanger des nouvelles.
Et soudainement, on sonne la porte, avant que des coups ne retentissent. Surpris et inquiets, les deux Lake décident d’aller voir. Par le judas de la porte, Benjamin aperçoit son frère, Aaron. Il a l’air en sale état, si bien qu’il lui ouvre en toute vitesse pour le faire entrer, et effectivement, il est blessé. Aaron s’est porté volontaire pour aller renforcer certaines zones de la ville au lieu de rester dans son refuge, et accompagné d’autres volontaires, il est allé au centre-ville. Sauf que pendant sa mission, il a percuté un tronc d’arbre volant et a chuté ensemble, s’amochant violemment, notamment au niveau du visage mais pas que. Après avoir trouvé refuge non loin de chez son frère, il a choisi de profiter du calme de l’œil de la tempête pour aller chez lui, malgré son état et l’état de la rue, pleine d’eau et d’embûches. Ce ne fut pas facile, mais il a réussi et est arrivé à temps, alors que le vent commence juste à souffler. Une fois en sécurité au sein de la maison des Lake, il se laisse mener par son frère et son neveu et soigner, alors que dehors, la tempête reprend.


@Benjamin Lake ; @Aaron Lake ; @Alex Lake


Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a plus de réseaux téléphonique, du coup impossible de joindre vos amis et familles à l'extérieur. Il est revenu durant quelques minutes et a fini par repartir malheureusement.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

code (c) rainmaker

[/quote]
Anonymous
Invité
Invité
#Lun 23 Sep - 3:50
J'avais les nerfs tendus, j'étais stressé de ne pas avoir de nouvelles et la radio qui grésillait des bouts d'information, la lumière des chandelles qui faisait danser nos ombres sur les murs alors que l'intervention d'Anna nous avait mis mal à l'aise et que au final on ne savait pas trop où se mettre mis à part enroulé dans nos couvertures. Puis je devais la vérité à ma fille, celle de mon "boulot" alors que au final c'était des rendez-vous chez le psy. Pas que j'avais honte… en fait si j'avais honte. C'était pas moi ça de tomber si bas, d'avoir peine à me relever j'étais un battant d'habitude, un fonceur. Enfin je lançai de petits coup d'oeil à mon fils qui me regardait de son regard accusateur et je pense qu'il avait raison j'avais chier sur toute la ligne. Mais à sa blague je répondit du tac au tac un petit sourire répondant au sien. Alléger l'atmosphère un peu, juste nous donner l'illusion qu'on avait le contrôle sur quelque chose.

- Avec les bouts d'information qu'on a… j'ai pas entendu… puis t'inquiète pour l'alcool, le bar est plein.


Même si elle avait des pile n'en reste pas moins que la radio manquaient des bouts. Puis si on passait au travers des bouteilles du bar alors on serait mûrs pour l'hosto et je vois ça d'ici moi "Une famille est dans un coma éthylique et a été transporté d'urgence à l'hôpital" comment on allait avoir l'air de pauvre cons oui! Mais Anna devint pâle, trop pâle m'inquiétant immédiatement alors que je posai mon verre.

- Anna?


Elle se leva pour s'affaler au sol faisant arrêter mon coeur une seconde pour que je me lève d'un bond. Je jetai un regard à mon fils et aussitôt je fus à genoux à ses côtés tapotant ses joues l'appelant sans arrêt alors que mon coeur palpitait dans ma poitrine.

- On va l'installer sur le canapé.

Je la pris doucement et l'étendit sur le canapé et laissai Alex la couvrir. Je ne quitterait pas le chevet de ma fille avant qu'elle se réveille et hors de question que je la monte à sa chambre trop peur qu'une malchance lui arrive. Je tentai d'ignorer les regards de mon fils sur moi alors que j'avais réussi à prendre un linge humide et frais mais elle ne se réveillait pas. Puis… la pluie qui arrête, les vents qui cesse. et la radio qui est plus clair et… mon téléĥone! Il vibrait dans ma poche je m'empressai de le prendre et vit que mes messages s'envoyait les uns après les autres alors que d'autre entraient. C'était un bordel de vibration dans ma main alors que la radio nous annon çait que nous étions dans l'oeil de la tempête. Un moment d'accalmie mais je savais fort bien que les vents reprendrait de plus belle, que la pluie et les grêlons seront probablement plus intense. Mais la sonnette retentit comme une mitraillette suivi de coups et j'échangeai un regard avec Alex en me demandant quel con pouvait bien être dehors par ce temps.Avec Alex je me ruai à la porte et un rapide regard pour voir…

- Aaron!


J'ouvris la porte toute grande et le tirai à l'intérieur comme les vents reprenait. Je la refermai rapidement et la vérouillai. Je me tournai vers lui et vis son visage et fus saisit de stupeur.

- Viens au salon que je regarde ça….


Je fis signe à Alex de l'installer dans un fauteuil alors que j'attrapai la trousse de premiers soin que j'ouvris avec un mélange de colère qu'il ait risqué sa vie et de l'autre content qu'il soit ici avec nous.

- Tu devais jouer les super-héros encore toi… Attention ça va chauffer un peu.


Je nettoyai rapidement son visage en pinçant les lèvres. Je fini par relever le regard vers lui en pinçant les lèvres.

- Pourquoi tu t'es pas trouvé un abri Aaron? Tu aurais pu….


Ne pas le dire, ne pas dire ce mot maudit de peur que ça arrive.

- Il t'es arrivé quoi? Tu es salement amoché Ronron….

Alex Lake
Alex Lake
lost & found
Notes remplies : 21004
Faceclaim : Timothée Chalamet © cheekeyfire © bat'phanie
TC ~ Lake's House - Page 2 619i
DC : Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 25 Lieu de vie : dans une grande maison à Carrolton (West) avec Benjamin, Anna, Scott et Potiron (le chien le plus cute de la terre) Occupation : en école d'art depuis septembre 2020, pour se spécialiser dans le dessin/l'illustration ; il a un petit job à côté, il travaille pour Eowyn et sa boutique de fleurs Statut civil : célibataire, un peu trop coeur d'artichaut pour son propre bien
#Lun 23 Sep - 15:49
>
storm on new orleans
Lake's house
C’était typiquement dans ces moments de grande tension que tout pouvait basculer d’un coup — vite, trop vite. Mes nerfs à vif me donnaient des envies de meurtre à l’égard de Papa, l’échange qu’on avait eu me donnait envie de mourir de honte et tout le reste me rongeait de stress tellement l’absence de nouvelles me torturait. Et d’un coup Anna devint toute blanche et s’effondra, je criai son prénom et me précipitai vers elle en même temps que Papa. L’enfer, encore et encore. Je compris vite qu’elle s’était évanouie mais mon cœur rebondissait tellement fort contre ma cage thoracique que je tremblais et que mes idées n’arrivaient plus à être nette — et si c’était autre chose, et si elle était en danger ?! Mon seul point d’ancrage restait Papa… Belle ironie du sort, mais du coup je ne le quittais pas des yeux, incapable de savoir quoi faire. Il devait nous sauver, maintenant. Il n’y avait plus que lui. Je hochai la tête et l’aidai à installer Anna, la couvris, attrapai sa main que je caressais de mes doigts. Et tout d’un coup la radio grésilla et nos téléphones vibrèrent. L’œil du cyclone. J’attrapai mon téléphone ; j’aurais pu vomir tellement le stress me rongeait les entrailles. Plein de messages, en rafale, de Lizzie, de Scott, de mes potes… D’Ella. Tout mon corps se contracta. Aucune info précise. Les mots dansaient devant mes yeux. Je répondis fébrilement, harcelai Ella de nouveau, mais le réseau déjà semblait disparaître… Je t’aime. Qui envoyait ça à un tel moment ?! Non mais, autant envoyer Adieu ?! Je fis le compte rendu à Papa, il avait aussi des messages de sa sœur, c’était au moins rassurant. « Est-ce que tu penses que… » Mais la sonnerie de la porte m’arrêta tout net. La porte ?! J’y courus en même temps que lui. Et tout de suite la silhouette m’arracha un cri du cœur : « TONTON ! » En une seconde il fut dans la maison et tandis que Papa barricadait de nouveau la porte je sautai dans les bras d’Aaron, j’aurais pu pleurer de tout ce que je ressentais. Mais je m’écartai vite. Il était blessé, et on l’embarqua avec nous dans le salon. Entre Anna et mon oncle, je ne savais plus où donner de la tête. Je vérifiai qu’elle respirait toujours tandis que Papa commençait à s’occuper de son frère. « Tu devais jouer les super-héros encore toi… Attention ça va chauffer un peu. » Son ton m’énerva tout de suite. « Tu préférais qu’il reste dehors en pleine tempête peut-être ?! » répondis-je, hargneux. Je me foutais bien qu’Aaron ait risqué quoi que ce soit, maintenant qu’il était là, même blessé. C’était un militaire, il savait quoi faire en situation de risque, s’il y avait bien quelqu’un à qui je faisais confiance là-dessus, c’était lui. « Pourquoi tu t'es pas trouvé un abri Aaron? Tu aurais pu…. » Bon sang. Je soufflais fort pour signifier à Papa qu’il pouvait bien la fermer, c’était pas mal non plus. Ça servait à quoi, les tu aurais pu, franchement ?! « Il t'es arrivé quoi? Tu es salement amoché Ronron…. » C’était vrai. Je voulais rester dans ses bras ou le prendre dans les miens ou en tout cas me pelotonner contre lui après tout ce qui s’était passé, mais il était dans un trop sale état. Je fis comme Papa et l’aidais alors à le soigner et à le nettoyer. « Raconte dehors, c’est comment ? »

☾ anesidora




puisque la nuit est belle
On fait tourner le monde, on fait dérailler les nuit et la lumière surgit, un trou dans le noir le temps d'une seconde ; puisque la nuit est belle, qu'on veut rien en perdre, on reste debout ; je garde les yeux grands ouverts — dans nos échappées belles, le feu marche avec nous

Anonymous
Invité
Invité
#Ven 4 Oct - 6:49
Si finalement on avait permis à Aaron de sortir à l’extérieur pour aider les militaires à réparer les digues qui avaient cédé quand la tempête ne faisait pas tellement rage dehors, il n’était pas rentré se barricader comme il aurait dû. Non, il est resté littéralement dehors à continuer d’aider sans penser réellement à lui. Certes, il a eu une pensée pour Jamie, se disant qu’il serait enfin avec lui de nouveau, mais il a tout de suite pensé à sa famille. Benja, Eli, Anna, Scott, Alex et même Oscar … et peut-être une fraction de seconde à son père en se disant que s’il l’avait un jour aimé, il ne pourrait pas danser de joie en apprenant sa mort. Il avait pensé aussi à ce type du bar. Jade. Il le trouvait bien sympathique et appréciait beaucoup sa présence. C’est pourquoi avec une penser pour ceux qu’il laisserait derrière qu’il essayait tant bien que mal de trouver un abri.

Il avait beau chercher, mais il ne trouvait pas. Tout était barricadé. Autrement dit, il était littéralement pris dehors. Il ne pouvait pas non plus retourner chez lui, était trop loin mais il ne voulait pas être seul non plus, il ne le sentait pas, il ne devait pas se retrouver seul. Il marchait un peu partout comme une âme en peine. Tout à coup, sans qu’il ne s’y attende. Un arbre déraciné s’abattu sur lui. Il se prit l’arbre de plein fouet, mais heureusement il n’était pas trop énorme.

En se prenant l’arbre, il perdit pied et tomba par terre, se cognant l’arrière de la tête contre le sol. Il s’évanouit sur le coup et se réveilla, il avait le visage en sang. Il était complètement sonné et avait du mal à se repérer dans l’espace. Il toucha son visage et lâcha un juron. Déjà, que sans toucher sa lui faisait un mal de fou … alors s’il touchait s’était insupportable. Il ferma rapidement un œil ayant l’impression de voir en rouge avant de constater que son pied droit était tordu sous lui d’une drôle de manière. Il finit par se relever après avoir resserré sa botte de son uniforme d’armée pour soutenir sa cheville par automatisme.

Sans trop savoir où il allait, complètement sonner. Ses pas, bien en boitant solidement, se trainant en fait, il évitait de mettre du poids sur sa cheville qui lui faisait un mal de chien. Le pire s’était que s’était de sa jambe où il avait déjà eu des éclats d’obus à la jambe lors d’une mission militaire en juillet 2017. Ses pas bien que lent et pénible le menèrent chez son frère. Entre temps, il avait pris son chandail et s’était épongé le visage en gémissant de douleur avant de secouer la tête. Il arriva à destination et sonna puis cogna à la porte comme un perdu. Il n’arrivait même pas à dire où il cognait mais il savait qu’il connaissait l’endroit, intuitivement.

Quand la porte s’ouvrit. Il cligna des yeux. Bien sûr! C’était chez son frère. Il sourit faiblement entant un peu perdu le regard vide et confus. Il réceptionna Alex, s’appuyant le dos contre le mur.

« Eh … mini-moi … »

Il lâcha son neveu et suivit son frère incertain avant de s’assoir. Il était visiblement confus et encore sonner. Quand il lui désinfecta le visage, il lâcha un fort gémissement de douleur et se retira brusquement dans le fond du sofa.

« Aïeuh! Lâche-moi … », dit Aaron.

Sur le coup il avait presque l’air de quand il avait l’âge à Alex, voir même un peu plus jeune et qu’il était un peu orgueilleux et légèrement insupportable avant qu’il se laisse faire en grimassent.  

« Bah … je pense que j’avais trouvé quelque chose mais visiblement je suis sortie … », dit-il tout en manifestant qu’il ne se rappelait plus trop ce qu’il avait fait pour le coup. Ça lui reviendrait surement plus tard.

Il regarda son frère et Alex avant de grimacer autant de douleur mais aussi un peu comme un enfant prit en faute.

« Je me suis pris un arbre … et j’ai marché … sans trop savoir où j’allais et … bah … je suis arrivé. »

Il se tourna vers Alex et machinalement, il l’attira près de lui par réflexe sans doute avant de couiner quand sa cheville cogna le sofa.

« C’est laid … et venteux dehors Alex … », dit-il comme si s’était l’évidence même. « Il a des débris partout … de jardin, de bâtiment, de voiture, d’arbre … de tout … il a des maisons et appartement que c’est … comment on dit déjà … merde … j’ai oublié le mot …. Perte … perte … perte to … oh puis merde! »


Blessure de Aaron : Commotion cérébrale évidement, nez cassé, arcade sourcilière gauche fendue horizontalement puis en diagonale un bout du creux de la paupière jusqu’au milieu de son nez légèrement sous l’œil de fendu passant tout près du coin de s’œil descendant un peu sous lui. La paupière est couverte d’une ecchymose aussi et il a probablement une ecchymose dans le front aussi. Sa cheville est probablement cassée ou une grave foulure (à voir).
Anonymous
Invité
Invité
#Ven 4 Oct - 23:27
Voir ma fille s'effondrer sur le sol me fit arrêter le coeur mais c'était qu'un évanouissement… enfin juste ça. Alex m'ada à la mettre sur le canapé alors que je remontai la couverture sur elle. Ok… respire Benja… ça va aller… ça va eller… Oui et pendant se temps-là ma cave se rempli d'eau! SUUUUUPER! mon téléphone vibra dans ma poche sans interruption et j'envoyais des message rapidement et… le signal coupa à nouveau. Putin… mais je n'avais pas le temps de m'apitoyer sur mon sort que Alex me fit un compte rendu de ses messages. Je n'eus pas le temps de répondre alors que la sonnerie de la porte rétentit en même temps que ça tambourinait à la porte. Mais en ouvrant la porte je vis Aaron et je le tirai à l'intérieur alors que le vent reprenait. Putin de merde!!

Avec l'aide d'Alex j'installai Aaron sur le canapé et pris la trousse de premier soin. Il aurait pas pus se mettre à l'abri? MAIIIIIIIS NON!!! Il fallait qu'il fasse le super-héros encore. Heureusement pour lui qu'il était blessé sinon je lui aurais mis une baffe lui remettre la tête à l'endroit… en fait non… mais bon j'étais inquiet et un peu frustré qu'il risque sa vie encore et encore. J'avais assez de ne pas dormir quand il allait en mission alors quand il était à la maison qu'il se foute à l'abri merde! Mais ma manière "d'exprimer" cette inquiétude fut de lui "reprocher" son inconscience.à la phrase hargneuse de mon fils je tournai un regard noir vers lui finissant par prendre quelque chose pour le nettoyer.

- Arrête de faire le bébé….

Même à son âge il n'avait pas changer, limite si je devrais pas lui donner une sucette quand j'aurais fini tiens! Puis quand je lui dis que c'était dangereux qu'il aurait pu y rester Alex souffla fort me faisant pincer les lèvres. DÉÉÉÉSOLÉ de m'inquiéter pour mon frère MÔNSIEUR Alex. Mais quand il me répondis vaguement je fronçai les sourcils mais continuai de le nettoyer malgré ses grimaces. Il allait avoir un bel arc-en-ciel dans la figure lui. Finalement il répondis à Alex et je l'écoutai attentivement Et en l'entendant je tournai un regard vers Alex. Merde… j'avais ma fille évanouie, mon frère blessé et en prime probablement une commotion… génial! Quelqu'un a dit au bon dieu que j'étais juste psy moi?

- Alex, va chercher de la glace et met la dans des sacs s'il-te-plaît. Toi Aaron, tu te laisse faire sagement.


Je me levai et me penchai sur lui et examinai ses blessures. Je mi des pansements et des dyachylons se rapprochements lui éviter des points, enfin si c'était possible. Quand Alex revint avec le sac de glace. J'approchai la table le plus près possible du canapé.

- Aaron, tu te rappelle quoi au juste? Tu sais avant que tu te prenne l'arbre en pleine figure?


Je me tournai vers mon fils alors que le vent refaisait rage dehors.

- Alex, il faudrait enlever la botte là… doucement en cas ce soit cassé. Puis toi gros bébé tu dis rien pendant que Alex pose la glace.
Alex Lake
Alex Lake
lost & found
Notes remplies : 21004
Faceclaim : Timothée Chalamet © cheekeyfire © bat'phanie
TC ~ Lake's House - Page 2 619i
DC : Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 25 Lieu de vie : dans une grande maison à Carrolton (West) avec Benjamin, Anna, Scott et Potiron (le chien le plus cute de la terre) Occupation : en école d'art depuis septembre 2020, pour se spécialiser dans le dessin/l'illustration ; il a un petit job à côté, il travaille pour Eowyn et sa boutique de fleurs Statut civil : célibataire, un peu trop coeur d'artichaut pour son propre bien
#Sam 5 Oct - 18:14
>
storm on new orleans
Lake's house
C’était con mais dès qu'Aaron se crispait ou faisait un mouvement qui montrait qu'il avait mal, je ressentais une vague supplémentaire de haine à l'égard de Papa. Pour le coup, il avait beau être relou avec ses réflexions de merde, je savais qu'il faisait de son mieux pour soigner son frère et que fatalement il devrait lui faire mal, surtout vu la tronche des blessures de mon oncle... Elles me tétanisaient. D'abord le stress d'avoir des nouvelles de tout le monde, ensuite les disputes, l'évanouissement d'Anna et maintenant ça... La panique avait pris possession de moi. Mes mains tremblaient, même si je serrais les poings. Et si il était arrivé la même chose à Ella ? Et si elle n'avait personne chez qui chercher refuge, pas comme Aaron ? Ma bouche était sèche, ma gorge serrée. Je les regardai se répondre, comprenant un mot sur deux, prêt simplement à me mettre à grogner si Papa continuait à lui faire trop de reproches. Tonton était tellement LA personne idéale dans de telles situations, lui qui avait fait la guerre et géré des crises, que le voir mis sur le carreau faisait s'effondrer tous mes espoirs. Maintenant, je flippais. Sans pouvoir m'arrêter. « Alex, va chercher de la glace et met la dans des sacs s'il-te-plaît. Toi Aaron, tu te laisse faire sagement. » Je partis sans demander mon reste, en direction du congélateur, tout son contenu serait foutu puisque les plombs avaient sauté. Je fis ce que mon père avait demandé et revins vers eux. Aaron s'était pris un arbre, donc. J'avais vraiment l'impression qu'autour de nous les éléments se calmaient pour mieux se re déchaîner ensuite. Je jetai un coup d'oeil à mon téléphone mais plus de réseau, à nouveau. « C’est laid … et venteux dehors Alex … Il a des débris partout … de jardin, de bâtiment, de voiture, d’arbre … de tout … il a des maisons et appartement que c’est … comment on dit déjà … merde … j’ai oublié le mot …. Perte … perte … perte to … oh puis merde! » J'avais pourtant remercié silencieusement le ciel que Tonton m'attire contre lui parce que sentir sa présence me calmait un peu les nerfs, mais je m'écartai d'un coup à son cri de douleur. « Alex, il faudrait enlever la botte là… doucement en cas ce soit cassé. Puis toi gros bébé tu dis rien pendant que Alex pose la glace. » Je fis oui de la tête et m'assis à ses pieds, emmerdé par cette chaussure qui allait forcément lui faire mal à un moment ou à un autre. Le plus doucement possible je défis les lacets et agrandis au max avant de l'enlever en serrant les dents. Je posai la glace sur sa cheville mal en point et me collai contre le bas du canapé. J'avais la tête qui tournait un peu. Papa s'activait, Aaron souffrait, Anna dormait, et moi je me bouillais d'angoisse. Quelle belle équipe. « Ça repart, dehors, on dirait » dis-je d'une voix blanche. On entendait des gros bruits à nouveau. Je cherchai le regard de Papa mais il était trop affairé. « Tu veux que j'fasse quoi d'autre P'pa ? » Attendre, maintenant, c'était le pire. Le vide, le rien, juste l'ouragan, ça me foutait trop la pétoche. J'avais presque envie que Papa me donne de quoi m'énerver pour que ça m'occupe, pour que ça canalise mon stress. Mais je ne trouvais rien de méchant à lui balancer alors je me contentai de me concentrer sur la cheville d'Aaron, maintenant la glace, posant ma tête doucement sur son genou.

☾ anesidora




puisque la nuit est belle
On fait tourner le monde, on fait dérailler les nuit et la lumière surgit, un trou dans le noir le temps d'une seconde ; puisque la nuit est belle, qu'on veut rien en perdre, on reste debout ; je garde les yeux grands ouverts — dans nos échappées belles, le feu marche avec nous

La bokor
La bokor
Admin
Notes remplies : 1371
Faceclaim : Twinny + Lupita Nyong'o
Age : 103
#Mer 23 Oct - 19:41
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Lake's house


Alex et Benjamin énervés, Annabelle évanouie et Aaron blessé. La maison des Lake est en pleine effervescence, tandis que le père et le fils tentent de gérer les priorités. Annabelle étant stable, ils choisissent d'aider Aaron qui est en très mauvais état: une commotion cérébrale, un nez cassé, son arcade sourcilière gauche fendue horizontalement puis en diagonale, un bout du creux de la paupière jusqu’au milieu de son nez légèrement fendu sans compter une paupière couverte d’une ecchymose et une cheville plus que probablement cassée. Il est donc urgent de s'occuper de lui du mieux qu'ils peuvent, en attendant de pouvoir appeler les secours. Plus tard. Quand la tempête serait passée.
Le manque d'électricité tout comme l'état d'Aaron n'aident pas à faire redescendre la tension dans la maisonnée, surtout quand celui-ci finit par perdre connaissance à son tour au bout de quelques heures. Et il faut encore attendre quelques heures avant que Donald ne passe. Mais une fois le calme revenu sur la ville, Alex est le premier à sortir, criant qu'il allait chercher les secours pour son oncle, se fichant complètement de l'interdiction de son père ou encore de l'eau qui se trouve dans la rue, lui montant jusqu'aux genoux, laissant derrière lui son père inquiet veillait sur son petit frère.

Alex ne revint qu'une heure plus tard avec des secours qui se chargèrent d'évacuer Aaron jusqu'à l'hôpital le plus proche, malgré la difficulté pour circuler dans le quartier. Alex choisit de l'accompagner, paniqué, contre l'avis de Benjamin qui lui dû rester pour veiller sur Annabelle, dans l'attente de la venue de nouveaux secours qui les emmèneront dans un gymnase ou stade couvert et toujours debout avec les autres réfugiés de la ville, dans l'attente de l'accord des autorités pour circuler.

@Benjamin Lake ; @Aaron Lake ; @Alex Lake


code (c) rainmaker

Contenu sponsorisé
Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum