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La bokor
La bokor
Admin
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#Lun 19 Aoû - 21:30
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Lake's house


L'ouragan Donald arrive sur la Nouvelle-Orléans, avec plus d'un jour d'avance par rapport à ce que les météorologues ont annoncé. La ville n'est pas totalement prête à l'affronter, l'évacuation des habitants n'est pas terminé, alors ceux qui sont encore là, cherchent refuge dans les lieux les plus proches. La ville est en alerte maximale, les habitants restants ont pour ordre de se barricader et de quitter les rues au plus vite. Seuls les forces de l'ordre et les secours ont le droit de circuler.
La famille Lake a choisi de rester chez elle pendant cette catastrophe, barricadant leur belle maison familiale comme à leur habitude. Après tout, elle a déjà survécu à plusieurs ouragans, donc un de plus ne fait pas peur à la famille. Mais dans cette belle maison, outre la peur, une ambiance lourde règne.
Scott ne s'est pas joint à vous, et vous ne savez pas où il se trouve, tout comme Aaron qui devait vous rejoindre mais n'est pas arrivé

@Benjamin Lake ; @Annabel Lake ; @Alex Lake

+ Benjamin, comme à chaque ouragan tu as barricadé chaque fenêtre de ta maison avec d'énormes planches de bois et renforcé les portes. Tu as fait le stock de vivre et tu es prêt à affronter cette nouvelle tempête avec tes enfants. Annabel a rejoint comme à son habitude le domicile familial ainsi qu'Alex. Mais l'ambiance n'est pas au top entre vous, notamment en raison des difficultés entre le père et le fils.


Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a plus de réseaux téléphonique, du coup impossible de joindre vos amis et familles à l'extérieur.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

code (c) rainmaker

Alex Lake
Alex Lake
lost & found
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Faceclaim : Timothée Chalamet © cheekeyfire © bat'phanie
TC ~ Lake's House 619i
DC : Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 25 Lieu de vie : dans une grande maison à Carrolton (West) avec Benjamin, Anna, Scott et Potiron (le chien le plus cute de la terre) Occupation : en école d'art depuis septembre 2020, pour se spécialiser dans le dessin/l'illustration ; il a un petit job à côté, il travaille pour Eowyn et sa boutique de fleurs Statut civil : célibataire, un peu trop coeur d'artichaut pour son propre bien
#Mar 20 Aoû - 14:53
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storm on new orleans
Lake's house
Le bruit au-dehors couvrait jusqu'aux derniers coups de marteau que Papa donnait sur les planches, et le jardin ressemblait déjà à un champ de bataille ; la piscine était pleine de feuilles comme si on s’était trouvés au cœur de l’hiver. La lumière, dehors, était incroyable. Apocalyptique. Je me souvenais mal de Katrina, mais dans mon imaginaire d’enfant, l’ambiance pesante et terrifiante ressemblait bien à ce qui nous arrivait en ce moment sur le coin de la figure. Comme tout le monde, j’imagine, je ressentais une angoisse sourde et tous mes sens étaient en alerte. Notre ville allait recevoir dans la gueule une sacrée baffe, et j’avais peine à croire que c’était réellement en train de nous arriver. Ça faisait quelques jours qu’on la sentait, cette tempête à venir, mais en quelques heures tout était arrivé tellement vite… Je n’avais pas fermé l’œil de la nuit. Et pour couronne le tout, ce n’était pas en étant confiné dans cette putain de baraque que j’avais pu boire ou fumer pour me détendre. J’étais une véritable boule de nerfs et je courais partout pour vérifier chaque porte et chaque fenêtre, cherchant toujours le regard et la présence de ma sœur pour éviter de péter un câble. « MAIS BORDEL ! » Pour la 5638ème fois j’essayais d’utiliser mon téléphone, mais le message restait immuable : signal indisponible. « P’PA ! MAIS IL EST OÙ SCOTT ? » Et Aaron ? Et Lizzie ? Et Oscar ? Il ne m’apportait que des infos peu précises, j’avais envie de l’étriper, de lui clouer une planche sur la tête à lui aussi. Pour le coup c’était clairement gratuit, mais il fallait vraiment que je me passe les nerfs sur quelqu’un. En attendant une réponse, campé devant une fenêtre parce que le spectacle dehors m’hypnotisait, je tentais de composer une nouvelle fois le numéro d’Ella. J’essayais de me raisonner — elle n’était pas stupide, elle allait se mettre à l’abri — mais je voulais en avoir le cœur net.



☾ anesidora




puisque la nuit est belle
On fait tourner le monde, on fait dérailler les nuit et la lumière surgit, un trou dans le noir le temps d'une seconde ; puisque la nuit est belle, qu'on veut rien en perdre, on reste debout ; je garde les yeux grands ouverts — dans nos échappées belles, le feu marche avec nous

Anonymous
Invité
Invité
#Mer 21 Aoû - 3:23
L'alerte avait sonné! J'avais regardé les infos météo il y a quelques jours. Aussitôt que l'alerte avait été sonné je m'étais rué pour des sac de sable et j'en rapportait chaque jour. Je demandais à Alex, Anna et Scot d'en rapporter eux aussi le plus possible. Katrina laisse des trace non? On avait pas été aussi touché que ceux près des côtes mais on avait eu beaucoup de dommages. Enfin bref, j'avais entouré la maison de sac de sable, m'éreintant un peu plus chaque jour la maison avait clairement l'air d'un château tellement j'avais mis des sac de sable. J'avais barricadé mon cabinet et quand je finissais j'allais barricader ma maison. Mais comme la chance est loin d'être de notre côté il a fallut que la tempête gagne en ampleur. Vraiment… c'était à chier! Bienvenue en Louisianne! Toujours est-il que je clouai les dernières planches le plus rapidement possible mes cheveux me valsant dans les yeux. Alex pitonnait sur son téléphone alors que j'avais les nerfs tendus comme une corde d'arc.

- Aide-moi Alex!

Pour la 38475930ième fois. Je voulais faire pareil. M'assurer que mon frère et ma soeur et même mon pourri de père soit en sûreté. Donc quand il s'écria je tournai la tête vers lui en prenant un grande inspiration. Là s'il ne se calmait pas, et moi par la bande, on allait clairement s'exploser à la gueule.

- Je te l'ai dit il est en compétition à New York. Il est là pour la semaine. Là relaxe!

Et voilà fini! Les meubles extérieurs étaient entré à la cave, le frigo regorgeait de vivres et je devais avoir des milliers de litre d'eau embouteillées. Katrina laisse des marque je vous dit!

- Allez viens! On va se mettre à l'abri!

Le vent soufflait tellement fort que j'avais l'impression que la maison allait s'écrouler là de suite. Je rangeai le marteau et pris mon téléphone moi-même texter Aaron, Lizzie, appeler mon père… c'était con il avait dit qu'il n'y avait plus de réseaux téléphonique… mais on sait pas peut-être que….

- Putin de bordel de merde! Saloperie de merde!

Je pinçai les lèvres. Espérer… c'Est tout ce que je pouvais faire. Espérer que Lizzie ne soit pas blessée, qu'Aaron soit en sûreté… quoique lui… il porterait sûrement secours le connaissant. Je pris ma radio à piles, neuve il va sans dire, et me dirigeai à la cuisine.

- Anna! Ne reste pas en-haut je te prie!

Non… nous trois ici… c'est mieux. Je me tournai vers Alex qui était un paquet de nerfs sur pattes. L'occuper, lui éviter de penser.

- Tiens, trouve un poste de radio pour les infos. Je vais m'assurer que tout est bien barricadé.

Bon j'avais dû faire trois millions de fois le tour de la maison mais… c'était la seule chose que je pouvais faire pour éviter de devenir dingue…
Anonymous
Invité
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#Mer 21 Aoû - 4:06
« Tout va bien. Pas de raison de paniquer, c’est juste un ouragan qui risque seulement d’emporter notre maison avec tous ses habitants et la moitié de la ville. » Annabel secoue la tête et fronce les sourcil d’un air sévère quand elle agite son index sur… Son propre reflet dans le miroir de sa chambre. « Tu te ressaisis maintenant et tu te bouges. Ok ? » Elle n’a jamais été très crédible dans ce rôle mais, pour se donner bonne conscience, Annabel hoche la tête d’un air convaincu. Il faut que ce soit à ce moment-là qu’une rafale de vent permettre à une branche de frapper contre les planches qui barricadent sa fenêtre. La réaction est instantanée : Annabel sursaute, lâche un cri digne d’un mec qui vient de se faire coincer les parties intimes dans un gaufrier, avant de sortir en courant de sa chambre.

Elle veut descendre quand elle entend Alex hurler. Alex ? Annabel se fige et court dans la chambre de son frère après avoir sortie une valise de la sienne. Dedans elle y dépose tous les dessins du plus jeune des Lake. Rien à faire, si le toit doit s’envoler, si l’étage doit disparaitre, cet ouragan ne prendra pas les dessins d’Alex. C’est une promesse. Forcément ça lui prend un peu de temps, elle commence même à réfléchir à tout ce qu’elle devrait sauver quand c’est la voix de son père qui se fait entendre. Elle doit descendre. « J’arrive » Qu’elle beugle plus qu’elle ne crie. C’est fou ce que la peur peut rendre… Caricatural ?

Elle court, sa valise trainée derrière elle. Elle veut prendre l’escalier et se retrouve sur le cul parce que cette fichue valise, pas foutue d’être coopérative, a mal anticipé son virage. « Aie ! » Exclamation qu’elle laisse échapper par surprise plus que par douleur. Annabel se relève, décide de porter la valise et descend les escaliers pour se retrouver avec les deux autres. Sur le coup, devant son père et son frère, elle se sent un peu conne avec cette valise blottie contre son torse. Ils sont là, à barricader la maison, à vérifier que tout est prêt, que la nourriture et l’eau ne manquera pas… Et elle, elle reste avec sa fichue valise contre elle, comme on chercherait à protéger un bébé.

« C’est… Euh… Ce sont… C’est important ? » A quoi bon se justifier ? Tout le monde s’en tape qu’elle traine une valise. Son père file déjà une mission à Alex, pendant que lui décide d’aller vérifier encore que tout est bien barricadé. « On devrait peut-être rester ensemble, non ? » Elle n’a pas envie qu’il s’envole avec une planche en bois à cause d’un malheureux coup de vent. Ça ne sert à rien de vérifier 50 fois, non ? Elle proposerait une partie de Uno, une scrabble, un club de lecture, putain n’importe quoi qui lui ferait penser à autre chose que ce vent qui siffle dehors. Elle panique. En tout cas jusqu’à ce qu’elle pose son regard sur Alex qui n’a pas l’air d’être dans un meilleur état.

C’est vers lui qu’elle se dirige, après avoir posé la valise, et c’est sa main qu’elle attrape. « Ils vont bien, tous. » Elle a besoin de s’en convaincre aussi. « Dans cette famille c’est tous des têtes de mules, ils ne vont pas se laisser avoir par un petit coup de vent au nom aussi ridicule qu’un personnage Disney. » Ou un nom aussi comique que le président actuel.
Alex Lake
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#Mer 21 Aoû - 11:16
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storm on new orleans
Lake's house
Je te l'ai dit il est en compétition à New York. Relaxe. RELAXE ?! Non mais il se foutait de ma gueule là ? Il voulait que je le balance dans la piscine en pleine tornade peut-être ? Mais à quel moment il me l'avait dit ? Je lui jetai un regard noir mais serrai les dents. Si ça partait maintenant, ça ne s'arrêterait jamais. « J'savais pas. Désolé de m'inquiéter pour mon FRÈRE. » J'étais putain de soulagé, évidemment, Scott était en lieu sûr, c'était déjà ça en moins... Il restait les autres. Et mon téléphone qui refusait de retrouver du réseau et dont la batterie diminuait à vue d’œil. Je voulais réussir à entendre Ella une nouvelle fois — je ne l’avais eu que deux secondes avant que ça coupe et j’avais compris qu’elle était DEHORS et ça me rendait dingue, dingue, dingue. Mais elle ne répondait pas. Mes nerfs allaient finir en pelote, c’était certain. Et Papa qui beuglait dans son coin… Je fermai les yeux une seconde. Tout ce stress, toute cette tension, j’étais incapable de les gérer. J’aurais pu, il y a quelques années. Aujourd’hui : impossible. J’avais envie de fumer, mais ils ne s’imaginaient pas à quel point. « Tiens, trouve un poste de radio pour les infos. Je vais m'assurer que tout est bien barricadé. » Super idée. Je la chopai au passage et sautai sur mes pieds avant de filer dans une autre pièce, trop heureux de fuir Papa et ses mauvaises ondes. Je tombai sur Anna, un air étrange sur le visage, les bras serrés autour d’une… Valise. Je levai un sourcil. Qu’est-ce que ma sœur fabriquait ? « C’est… Euh… Ce sont… C’est important ? » Elle m’arracha un sourire. Ma sœur et ses petites manigances… Je lui déposai un bisou sur la joue. « Mets ton trésor dans une des armoires de l’entrée si tu veux » Il fallait rester au rez-de-chaussée, on le savait bien, nous les habitants de ce genre de lieux. « On devrait peut-être rester ensemble, non ? » Je sentis la peur de ma sœur attiser la mienne. J’avais des sueurs froides, en plus de tout. Anna sembla comprendre ce qui se tramait dans ma pauvre tête en pagaille, parce qu’elle s’approcha de moi et me prit les mains. « Ils vont bien, tous. Dans cette famille c’est tous des têtes de mules, ils ne vont pas se laisser avoir par un petit coup de vent au nom aussi ridicule qu’un personnage Disney. » Retenant les larmes qui me montaient aux yeux, je fis oui de la tête. Anna était la voix de la raison, il ne fallait pas l’oublier — je m’y accrochai de toutes mes forces. Tonton, Lizzie et Oscar iraient bien. Ils n’étaient pas idiots, ils se mettraient à l’abri… Tonton avait traversé pire, Lizzie savait gérer les périodes de crise… Ella aussi réussirait à se protéger… Il fallait que j’y crois. « D’accord. On l’emmerde, Donald. » répondis-je, le plus bravement possible. Je partis ensuite en quête d’une radio, et d’une radio précise que j’avais en tête, un vieux poste qui avait appartenu aux parents de Papa et qui traînaient dans l’arrière-cuisine depuis des années. On se moquait de Papa quand il l’écoutait, le machin datait de la préhistoire. Je me mis à fouiller, tandis que contre les fenêtres le vent tapait de plus en plus fort. Je crus que j’allais me mettre à vomir tellement les émotions soulevèrent mes entrailles quand je mis la main sur une grosse boîte qui contenait la correspondance de Maman — il y avait plein d’affaires à elle rangée par ici. Je détournai le regard. Ce n’était pas le moment. Le vieux poste m’attendait un peu plus loin, au fond du placard ; je l’attrapai et filai vers le salon. « J’ai trouvé ! » annonçai-je avant de m’asseoir par terre pour étudier la chose. Il y avait de vieilles piles à l’intérieur, mais elles feraient l’affaire. Je l’allumai et aussitôt jaillit du transistor un grésillement semblant venir d’un autre temps. Lentement, je tournai la molette, pour essayer de capter les fréquences. « T’es sûr qu’il marche encore ton truc ? » Je levai les yeux vers Papa, toujours affaire à faire je ne savais pas trop quoi. Je lançai un coup d’œil à ma sœur. « P’pa, tu peux pas faire plus pour la maison là… Si elle s’envole, on s’envole avec elle, tant pis. » Hmm. Pas sûr que l’humour soit la bienvenue, mais tant pis.




☾ anesidora




puisque la nuit est belle
On fait tourner le monde, on fait dérailler les nuit et la lumière surgit, un trou dans le noir le temps d'une seconde ; puisque la nuit est belle, qu'on veut rien en perdre, on reste debout ; je garde les yeux grands ouverts — dans nos échappées belles, le feu marche avec nous

Anonymous
Invité
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#Jeu 22 Aoû - 6:32
Je poussai un soupir qui passa admirablement inaperçu à côté du vent violent qui faisait rage et nous sifflait dans les oreilles. Je tournai un regard vers Alex me retenant de lui exploser au visage. Ça servirait à rien non plus de toute façon on était tous les nerfs à vifs. Puis pourquoi rajouter de l’huile sur le feu déjà bien présent entre nous?

- Que tu t'inquiètes je comprends mais Scott l’a dit la semaine dernière et je te l’ai répété avant-hier….

Je me retins d’ajouter “Si tu te défoncerais moins ça n’arriverais pas tiens!” Non clouer la putin de dernière planche et ensuite se mettre à l’abri tous les trois. Enfin on entra et à mon tour je tenta de texter Lizzie et Aaron mais je rageais de ne pas m’assurer qu’ils étaient en sûreté. Bon Lizzie avec son boulot de flic elle était un peu obligé, Aaron… bah c’est Aaron il irait plonger pour chercher un chat s’il le pouvait. Pourquoi je tentais d’appeler ou de texter comme un con alors que je savais qu’il n’y avait pas de réseau? Pour faire la même chose que Alex tiens! Me rassurer. Néanmoins je dis, que dis-je! Je criais à Annabel de descendre. Cependant je haussai un sourcil en voyant Anna arriver avec une petite valise. Ok… alors soit! Une valise pour ses effets tiens! Ça sera pratique si on s’envole tiens! Mais je devais me calmer, me trouver un truc à faire juste pour me garder un peu sain d’esprit. La phrase de ma fille me fit stopper proche d’elle comme je venais de donner la radio à Alex.

- Ça va je reste à l’intérieur Anna, je ne sors pas.


Je partis donc faire le tour des fenêtres m’assurant qu’elle soient bien verrouillées. Je sursautai à la moindre branche qui cognait contre la maison. Merde… j’aurais dû couper les branches la semaine dernière. Enfin ce ne fut pas long c'était plus occuper mes dix doigts. Je revins donc alors que j'entendis "un coup de vent au nom aussi ridicule qu'un personnage de Disney" et la réponse d'Alex me fit sourire.

- Nah mais Donald Duck on rirait en fait là je pense que c'est plus un coup de vent de Trump… enfin


Je vis donc Alex avec le vieux poste de radio ayant appartenu à mes parents. Enfin plus ma mère c'est elle qui écoutait le plus la radio. Je fis un sourire quand je vis Alex avec le vieux poste de radio alors que je lui en avait donné une beaucoup plus récente.

- Les vieilles chose sont les plus durable Lutin… quoique… là je sais plus si je suis durable ou non.

Et un dernier coup d'oeil au fenêtres du salon. Je fis un petit rire en entendant Alex je me tournai vers lui un sourire aux lèvres, un peu d'humour ne ferai pas de mal.

- Ouais et on aura l'air de trois cerf-volant humains… chouette. Tiens elle sont neuves…


Je lui tendit les piles neuves. TOUJOURS en avoir quelque part. Je regardai Anna avec sa valise en fronçant les sourcils.

- Tu veux la ranger dans un placard? Elle sera en sûreté…

Enfin je le crois bien à moins que le toit s'envole… Je regardais mes deux rejetons aussi tendu un que l'autre. On devait être jolie à voir tiens.

- Ok c'est pas en restant à rien faire qu'on va se détendre. on peut faire un truc ensemble. Je sais que c'est pas top mais un jeu de société, pendant qu'on attend les infos sur la radio vous en pensez quoi?
Anonymous
Invité
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#Sam 24 Aoû - 2:32
Est-ce bête de secouer la tête frénétiquement quand son frère lui suggère de ranger la valide dans une armoire de l’entrée ? Parce que c’est ce qu’elle est en train de faire. Cette valise, elle restera avec elle. Si Annabel doit s’envoler, ça sera avec ça. Pas moyen de prendre le risque de le mettre loin d’elle, de voir cette partie de la maison s’envoler et eux rester tranquillement installés. Oui, elle sait, c’est improbable que l’entrée s’envole et que le salon reste intact mais… on ne sait jamais ! Les dessins d’Alex, elle veut les protéger et elle n’y arrivera qu’en les gardant avec elle.

On l’emmerde Donald « Ouais. Bien d’accord ! » qu’elle balance en levant un poing en l’air. Enfin son air fier et vaillant dur un quart de seconde, jusqu’à un nouveau coup de vent se fasse entendre et sentir. Si elle pense à un personnage de Disney, son père envisage plutôt de comparer cela au président. « Remarque, il a peut-être adopté cette coupe de cheveux ridicule après une tempête. » en tout cas, ça expliquerait beaucoup de choses. Et ce temps où Alex quitte la pièce pour aller chercher une radio… C’est fou comme ça lui semble être interminable. Elle veut juste qu’il revienne, vite. Très vite. Elle veut pouvoir le voir, ne pas le quitter des yeux une seule seconde pour être certaine que rien ne lui arrive. Pourquoi ils sont restés déjà ? Ah oui, des tempêtes, ils en ont déjà vu elle ne devait pas être si terrible que cela. Foutu mec de la météo, incapable de faire une bonne prévision.

Est-ce qu’elle est la seule à vouloir se mettre en boule sur sa valise, trembler de tout son corps en priant un Dieu auquel elle ne croit pas en attendant que ça passe ? Faut croire que oui. Entre son père qui veut tout vérifier, Alex qui cherche toujours cette fichue radio. Ils vont la faire crever d’inquiétude avant même que la tempête ne brise la première semaine. Cette famille aura sa peau. Fort heureusement, vient enfin le moment où tout le monde se retrouve à nouveau dans la même pièce. Alex est septique sur la radio, son père septique sur sa propre durabilité. « T’es plus proche de ta date de péremption que ta date de conception. Mais, ça va, tu as encore le temps. »  Et il a intérêt à durer encore de longues années parce que… Parce que c’est son père et qu’elle n’a pas envie de vivre un autre deuil. Personne ne s’en relèverait, déjà que personne ne s’en ai encore remis pour leur mère.

C’est Alex qui la ramène, lui et son humour. Annabel se retrouve à lancer un regard à son père l’air de dire : Tu vois, il est toujours capable d’humour ! Et malgré le temps qui gronde dehors, ça lui fait plaisir d’entendre son père rire un peu à ce qu’à pu dire Alex. Pendant cette petite seconde c’est comme si tout était normal… Enfin, ça le saurait si ça durait tout le temps, si la maison n’était pas sur le point de se faire emporter par une tempête et qu’ils allaient tous y rester. Arrête d’être défaitiste Anna ! « Perso j’ai jamais su imiter le cerf-volant, même dans les jeux de mimes. Non, vraiment, je dois pas être assez aérodynamique pour faire un bon cerf-volant. » Mieux vaut rester sur la terre ferme, d’accord ?

Aussi improbable que ça puisse l’être, c’est leur père qui propose un jeu de société. Annabel éclate de rire, c’est complètement nerveux. Le ciel est en train de s’écraser sur leurs têtes mais, tranquillement, ils devraient se faire un scrabble tous ensemble. C’est d’autant plus risible quand on sait qu’elle a déjà pensé à cette possibilité avant de la trouver hors de propos. « Là, tout de suite, j’suis surtout d’avis à vider le bar de la maison tu vois. » Quitte à s’envoler autant qu’ils soient tous bourrés, non ? ça doit aider à ne pas prendre conscience de la situation. « Quoi ? Il y a quand même des super bouteilles qu’il serait dommage de perdre. »
Alex Lake
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#Sam 24 Aoû - 16:42
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Ça ne servait à rien, de lutter contre les conneries que disait Papa ; tout comme ça ne servait à rien de lutter contre l'ouragan. Il valait mieux se protéger au mieux, esquiver, attendre que ça passe. C'était la meilleure solution. Heureusement que ma soeur était là — je m'imaginais déjà les titres des journaux quand le calme serait revenu, si nous avions été tous les deux : Terrible huit-clos : un père et son fils s'étripent, prisonniers de leur maison. Je lui lançai d'ailleurs un regard interrogateur ; dans toute cette agitation, je remarquai quand même qu'Anna était bien décidée à garder sa petite valise avec elle. Pourquoi ? « C'est tes lingots d'or qu'il y a là-dedans ou quoi ? » lui soufflai-je quand Papa n'écoutait pas. Après tout je pouvais comprendre, j'aurais voulu sauver des choses matérielles aussi si tout devait disparaître, mais je ne préférais même pas y penser. Pour l'instant, mon angoisse était toute dirigée vers les personnes pour lesquelles je m'inquiétais, et si je me rajoutais en plus tout ce que je voulais garder ou protéger, j'allais m'évanouir de stress. Les blagues sur Trump me firent quand même rire, et celles sur notre situation aussi. On était bien des Lake : même au plus profond de l'angoisse on arrivait à se marrer en faisant de l'humour sur ce qui nous arrivait. Maman aurait été là, elle n'aurait pas manqué de le faire remarquer, c'était un truc qui l'amusait toujours. En attendant, j'avais réglé les radios, et pour l'instant elles ne captaient que des bribes, mais me semblaient assez bien fonctionner dans l'absolu. Il n'y avait plus qu'à attendre. Autrement dit : il n'y avait plus qu'à se rendre malade en attendant. Je regardai mon téléphone, encore une fois, il n'avait toujours pas de réseau, aucun appel ne passait, aucun message ne s'envoyait. J'ouvris ma conversation avec Ella : elle contenait une dizaine de textos non envoyés. J'avais envie de m'arracher les yeux. Pourquoi est-ce qu'elle m'avait dit qu'elle était DEHORS ? Quelle mouche l'avait piquée ?! S'il n'y avait pas eu ma soeur, je savais très bien ce que j'aurais fait : je serais sorti pour essayer de retrouver Ella. C'était débile peut-être, mais je ne me sentais pas capable de ne rien tenter. Je rangeais mon portable dans ma poche en pestant. « Ok c'est pas en restant à rien faire qu'on va se détendre. on peut faire un truc ensemble. Je sais que c'est pas top mais un jeu de société, pendant qu'on attend les infos sur la radio vous en pensez quoi? » ... Un jeu de société. Oui oui, vraiment. Je levai les yeux au ciel. Ma soeur, elle, opta carrément pour un éclat de rire, qui entraîna le mien à son tour. « Là, tout de suite, j’suis surtout d’avis à vider le bar de la maison tu vois. » Ah ! Voilà qui me parlait beaucoup plus. Je hochai la tête vigoureusement. Ça serait parfait pour nous détendre. « Quoi ? Il y a quand même des super bouteilles qu’il serait dommage de perdre. » « C'est vrai, ça. C'est toi qui le dis tout le temps, P'pa, que tu gardes des bonnes bouteilles pour les occasions particulières. Plus particulier qu'aujourd'hui, c'est difficile, non ? » De toute façon, il n'y avait rien à faire d'autre... Autant tuer le temps de manière agréable. « Sinon, on combine vos deux idées et on fait un jeu à boire ? Ça va, j'déconne. » Je me repris assez vite parce que j'imaginais déjà la tête de Papa, outrée que je plaisante de ça, après les états lamentables dans lesquels il m'avait vu. Je me levais pour aller vers le placard qui contenait les jeux, et laissai Anna s'occuper de sa proposition, parce que j'étais déjà catalogué comme l'alcoolo de service, donc pas la peine d'en rajouter. « Rien ne nous empêche de boire un verre en jouant. Comme ça, tout le monde est content. » Voilà que j'étais médiateur maintenant : la fin du monde était vraiment proche. Je parcourus rapidement le contenu du placard ; ça faisait des lustres que je ne l'avais pas ouvert, j'avais perdu l'habitude de jouer à des jeux de société depuis que Maman n'était plus là. Je sortis trois boîtes et les balançai sur la table, avant de m'affaler sur une chaise. J'avais l'impression que chaque geste me coûtait beaucoup trop. « Les autres, c'est quoi les nouvelles ? On a une idée d'où ils sont, chez Lizzie vous pensez ? » J'essayais de garder mon calme et de ne pas montrer que chaque mot qui sortait de ma bouche me paniquait, mais pas sûr de faire trop illusion.




☾ anesidora




puisque la nuit est belle
On fait tourner le monde, on fait dérailler les nuit et la lumière surgit, un trou dans le noir le temps d'une seconde ; puisque la nuit est belle, qu'on veut rien en perdre, on reste debout ; je garde les yeux grands ouverts — dans nos échappées belles, le feu marche avec nous

Anonymous
Invité
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#Lun 26 Aoû - 17:45
Oui je stressais. Oui c'était bien moins pire que Katrina. Oui on avait bien barricader la maison… on l'avait bien fait non? Oui oui… Entre deux texto Alex m'avait aidé alors que je me retenais de ne pas exploser. Mais une fois à l'intérieur je tentais de me calmer à faire encore une fois le tour à l'intérieur vérifier que les fenêtres étaient barrées, les portes biens verrouillées… pour revenir au salon en entendant la phrase d'Annabel sûre, assurée qui se termina une fois un coup de vent contre la maison.

- Ha! Pas bête! J'avais pas vu ça comme ça…


Alex en profita pour s'éclipser et chercher la vieille radio qui trônait dans la cuisine et s'échiner à trouver un poste… enfin ça c'est s'il en trouvait un. Puis la remarque d'Alex me fit sourire. Coquin va! Quoique… il avait pas tort elle datait quand même mais elle fonctionnait encore très bien. Je relevai le regard vers Anna en faisant un petit sourire.

- Ha bien merci de me rassurer sur mon vieil âge ma fille. Tu es une sage….


Ouais bon il me restait pas des centaines d'années non plus et j'en étais conscient mais bon rire de soi était un bon remède pour ne pas que mes nerfs lâche un à un. Mais mon attention se reporta sur Alex alors qu'il disait qu'on serait emporter comme des cerf-volant. Ah bah ouais! Super! Mais je renchéris, surtout pour calmer Annabel qui était sur le point de tomber dans les pommes tellement elle était morte de trouille la pauvre. Je captai son regard et hochai doucement la tête.

- Ah mais…. tu brise notre plaisir! On va tous se tenir par la main on sera chouette à voir!

Ouais bon c'est un humour pourri, surtout au vu de la situation, mais je faisais souvent des blagues moches pour dérider Sarah quand elle s'en faisait pour rien. Exemple quand un arrivait en retard je lui disais "Ah… mais relaxe… il doit être entrain de faire une banque" ou "Anna? En retard? Elle a du fait 13 arrêt dans les magasin acheter des truc en triple…." Bon c'était pas super mais j'avais souvent un "idiot" entre ses lèvres. Visiblement mes gamins avaient hérité de mon humour pourri. Mais là je devais me calmer. Ça irait.. la maison allait pas s'écrouler sur nous…enfin… non? Non elle resterait debout… et je sais que mon idée de jeux de société était débile mais mon cerveau ne trouva rien d'intelligent à faire. Les Texto à Lizzie et Aaron restaient atrocement silencieux. Je relevai un sourcil a la suggestion d'Annabel. Ha bien oui! Pourquoi pas se bourrer la gueule question de bien être dans le coma comme ça on s'aperçoit pas que le toit s'envole! Je fini par pousser un soupir en souriant et levai les mains.

- Ok! D'accord d'accord…. je me rend deux contre un ça va pas le faire. Puis qui sais Ana tu seras peut-être capable de faire le cerf-volant.

Je m'éloignai pour aller fouiller le bar. Bon on prends quoi? Vodka? Tequila? Champagne tiens… ça étourdi les bulles et si on est chanceux on sera bien bourré quand le toit de la maison va s'envoler! Je pris donc la téquila et…. et quoi d'autres? Ah puis bon on allait commencer par ça on verra ensuite. Je revins donc et m'assied à même le sol posant la bouteille et les verre à shooter sur la table.

- Alors comme vous avez eu cette magnifique idée, vous voulez faire quoi? Une partie de parchesis et le perdant boit un coup ou un jeu à boire… tant qu'à être pris ici. Je subis votre décision…


Enfin subit… c'est pas comme si je m'étais réellement opposé aussi. Au pire, aura pas le temps de se bourrer la gueule, au mieux on tombera dans un coma éthylique. Je haussai uns ourcile t regardai mes gamins tour à tour attendant leur idée de génie.
Anonymous
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#Mer 28 Aoû - 1:36
« Hein ? » Des lingots ? Où ça ? Mais de quoi il parle ? Il faut deux bonnes secondes à Annabel pour comprendre qu’Alex parle de la valise qu’elle se refuse de lâcher. « Ah ça ? Non, pas du tout, c’est… » Des bruits inquiétants, venant de dehors, la font sursauter oubliant de finir sa phrase. Une chose est sûre, elle ne se prendrait pas la tête pour d’éventuels lingots d’or, il y a des choses bien plus précieuses que cela. Et c’est avec la concentration d’une huitre hors de l’eau qu’elle oublie la question d’Alex pour raconter des conneries sur la tempête et la coupe de cheveux ridicule de leur président.

« De rien » ça c’est ce qu’elle lâche à son père pour l’avoir rassuré, ironiquement, sur son âge. Mais quelque part, elle trouve ça nul de devoir faire semblant. Ça rime à quoi en fait ? Se balancer des conneries, faire un jeu de société ou vouloir imiter un cerf-volant ? Si ça tenait qu’à elle, Annabel se serait déjà blottie en boule contre sa valise, sous la table, en espérant ne pas se faire emporter par la tempête. Elle hoche la tête, s’efforce de sourire à la remarque de son père qui propose de tous ses tenir la main en cas d’imitation de cerfs-volants. Oui voilà, hocher la tête, sourire, laisser entendre que c’est drôle et qu’elle a encore un humour intact avec les évènements. Non mais franchement, de son point de vue, boire est encore le meilleur remède à tout. Ça permet d’oublier, de ne plus avoir peur en interrompant certains capteurs du cerveau. Quoi demander de plus ?

« Ah tu vois ? » Qu’elle lance à son père en désignant Alex quand il explique que les bonnes bouteilles ne doivent pas être gâchées. Merci frangin. Circonstances exceptionnelles alors, juste pour cette fois, est-ce qu’il est possible d’oublier certain passif avec l’alcool ? Entre la tempête, Alex qui cherche des compromis pour contenter tout le monde… Il y a de quoi penser que la fin du monde est proche, non ? « Hey attends, cette règle du deux contre un… ça fonctionne tout le temps, pour tout ? » Allez, au moins pour le temps qu’il leur reste avant que cette baraque ne s’envole. Non parce que, dans ce cas-là, Alex et Annabel ils vont être les rois du monde. Ils risquent fort d’assembler leurs idées pour toujours avoir cette majorité.

En attendant, les jeux sont balancés par Alex, les bouteilles et les verres apportés par leur père. Est-ce que ça veut dire que c’est à elle de lancer un jeu ? Est-ce que les deux autres sont conscients qu’elle a de la purée de carottes à la place du cerveau ? Y a tous les voyants qui s’allument dans le rouge quand, alors qu’elle essaye de se décider sur un jeu, Alex s’interroge sur les autres. Assise sur une chaise, les pieds posés sur la valise au sol en tapant un rythme dessus – merci le stress – Anna essaye de trouver une réponse convenable. « J’imagine que oui. » Elle espère que oui. « Ou peut-être qu’ils ont eu la bonne idée de se faire une virée très loin d’ici. » Sans en parler avant ? Improbable. « Elle doit être avec Aaron de toute façon. » C’est obligé, ce n’est pas concevable autrement. « Vous imaginez Aaron là ? Non parce qu’il est quand même capable d’avoir enfiler un déguisement licorne et dire que c’est le temps idéal pour voler sur un nuage. » Age mental de son oncle : 3 ans, à peine. Enfin, c’est le cas quand il fait ses conneries mais c’est aussi ce qui le rend exceptionnel. Trois verres sont servis et distribués avant qu’Annabel relève son regard sur Alex. « Tu sais où elle est ? » C’est à Ella qu’elle pense parce que, forcément, Alex doit y penser aussi.
Alex Lake
Alex Lake
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DC : Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 25 Lieu de vie : dans une grande maison à Carrolton (West) avec Benjamin, Anna, Scott et Potiron (le chien le plus cute de la terre) Occupation : en école d'art depuis septembre 2020, pour se spécialiser dans le dessin/l'illustration ; il a un petit job à côté, il travaille pour Eowyn et sa boutique de fleurs Statut civil : célibataire, un peu trop coeur d'artichaut pour son propre bien
#Jeu 29 Aoû - 16:12
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storm on new orleans
Lake's house
Toute cette tension montait, montait, montait. J’avais beau me raccrocher à ma sœur comme à une bouée de sauvetage et à tous mes efforts possibles pour ne pas hurler sur Papa, je sentais que, d’un moment à l’autre, ça n’allait pas être si nickel que ça. Pour le moment, mon cerveau se focalisait sur une chose : l’alcool. Parce que ça allait deux minutes de plaisanter autour de ça mais au fond je ne plaisantais pas du tout. Il me fallait ingérer ou fumer un truc très vite, là, sans quoi, mes nerfs allaient se transformer en câbles enflammés. Papa était en train de fouiller dans le placard, très bien. Je me mis à me ronger les ongles en attendant. « Hey attends, cette règle du deux contre un… ça fonctionne tout le temps, pour tout ? » « Ça serait vraiment cool qu’on l’adopte » répondis-je du tac au tac, très sérieux. Parce que comme ça Papa la mettrait plus souvent en sourdine et tout le monde s’en porterait mieux. Quelque chose avait vrillé d’un coup en moi, je n’arrivais plus à faire semblant tout d’un coup. Le stress de ma sœur, peut-être ? Elle prenait sur elle et Papa ne faisait rien. Je cherchai son regard mais elle était concentrée à regarder les jeux posés sur la table. Ce fut elle qui me répondit pour le reste de la famille, choisissant toujours ses mots comme il le fallait, adoptant l’attitude la plus rassurante, la plus maternante, la plus adulte, en somme. Pendant que l’autre paniquait en clouant ses pauvres planches et s’énervait tout seul. J’avais envie de me taper la tête contre les murs. « J’imagine que oui. Ou peut-être qu’ils ont eu la bonne idée de se faire une virée très loin d’ici. Elle doit être avec Aaron de toute façon. Vous imaginez Aaron là ? Non parce qu’il est quand même capable d’avoir enfiler un déguisement licorne et dire que c’est le temps idéal pour voler sur un nuage. » Donc en fait : personne n’en savait rien. Je fis un pauvre sourire mais rien de plus, penser à Aaron me minait encore plus ; comme j’aurais aimé qu’il soit là. Et Lizzie aurait pris les choses en main et Papa m’aurait foutu la paix. J’attrapai le verre que Papa avait servi et le bus cul sec, serrant les dents ensuite. S’il me faisait une seule remarque ? Mais je lui mettais ma main dans la figure et Donald n’aurait qu’à bien se tenir. « Tu sais où elle est ? » tic-tac-tic-tac : boum. À l’intérieur de ma tête, c’était le champignon atomique. La tension venait d’exploser, une bonne fois pour toutes. « Ben nan ?? Comment j’le saurais, y’a pas de putain de réseau ?! » Les larmes me seraient montées aux yeux si je n’avais pas serré les poings pour les transformer en rage. La meilleure défense : l’attaque. Contre la personne que j’avais envie le moins d’attaquer au monde, génial. Bien joué, Alex. Je tournai le regard, me giflant mentalement pour cette réaction de merde. Je ne regardai surtout pas Papa, je voyais déjà son air outré, ne parle pas à ta sœur comme ça et gnagnagna. Et cette crétine d’Ella qui était dehors et qui avait la bonne idée de m’appeler juste pour me le dire avant que ça coupe ? Non mais, en fait, c’était quoi cet acharnement ? J’inspirai un bon coup. À défaut d’autre chose j’avais vraiment envie d’une cigarette. Ma jambe bougeait toute seule, à cause du stress. Comme celle de ma sœur. Je la regardais enfin. « Pardon » marmonnai-je, étouffé par la honte. « Elle est dehors et j’ai zéro nouvelles. » Si il lui arrivait quelque chose, franchement ? Mais je ne pouvais même pas l’envisager. Je tendis mon verre à Papa, pour qu’il me resserve. « Euh, j’sais pas, comme tu veux. On qu’à faire un Uno on aura moins à réfléchir. » En fait, je m’en foutais. Je voulais juste boire.



☾ anesidora




puisque la nuit est belle
On fait tourner le monde, on fait dérailler les nuit et la lumière surgit, un trou dans le noir le temps d'une seconde ; puisque la nuit est belle, qu'on veut rien en perdre, on reste debout ; je garde les yeux grands ouverts — dans nos échappées belles, le feu marche avec nous

La bokor
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#Ven 30 Aoû - 22:22
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Lake's house


L'ouragan souffle de plus en plus fort sur la Nouvelle-Orleans, et la maison semble être une brindille au coeur de la tempête, mais au moins elle tient. Le vent souffle fort tout autour, mais elle est si bien barricadés qu'elle tient bon.
A l'intérieur l'ambiance semble plutôt bonne, et la famille reste soudée, discutant, essayant de se distraire le temps que l'ouragan ne passe, sans se douter que le sous-sol se remplit doucement d'eau, des eaux de pluie mais aussi des canalisations qui débordent. La rue est un ruisseau, et bien entendu l'eau s'infiltre dans tous les sous-sols qui se trouvent sur son chemin. Sous-sol dans lequel, Benjamin a entreprosé le groupe électrogène, comme à son habitude, groupe qui leur sera utile en cas de coupure d'électricité. Mais désormais celui-ci est fichu par l'eau. Et bien sur, c'est à ce moment là qu'un énorme "BOUM" se fait entendre dans la rue: le disjoncteur du pâté de maison qui s'est retrouvé sur le chemin d'un arbre, soufflé par le vent violent. Et en un dixième de seconde, l'électricité disparaît du quartier, plongeant dans le noir la maison des Lake. Heureusement, il y a groupe électrogène au sous-sol, voilà ce que la famille pense. Mais quelle sera leur surprise découvrir celui-ci innondé et leur moyen de produire de l'électricité de secours foutu ? Cela va-t-il joué sur l'ambiance ?


@Benjamin Lake ; @Annabel Lake ; @Alex Lake

+ Benjamin, comme à chaque ouragan tu as barricadé chaque fenêtre de ta maison avec d'énormes planches de bois et renforcé les portes. Tu as fait le stock de vivre et tu es prêt à affronter cette nouvelle tempête avec tes enfants. Annabel a rejoint comme à son habitude le domicile familial ainsi qu'Alex. Mais l'ambiance n'est pas au top entre vous, notamment en raison des difficultés entre le père et le fils.


Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a plus de réseaux téléphonique, du coup impossible de joindre vos amis et familles à l'extérieur.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

code (c) rainmaker

Anonymous
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#Mer 4 Sep - 17:42
Il ne fallait pas céder à la panique de toute façon ça donnerait quoi? Même avec Katrina j'avais tenté de me faire rassurant, même si au fond je mourrais de trouille. Rassurant pour Sarah qui était tendue comme une corde d'arc, pour Anna qui était presque roulé en boule, pour Scott qui se collait entre nous, pour Alex qui avait enfoui son visage dans le cou de Sarah me jetant des regard inquiets. C'était il y a 14 ans, et on en avait payé le prix fort. Si nous on s'en étaient quand même pas trop mal sorti c'était pas le cas pour plusieurs qui avait été pris dans leur maison. Même quand on avait au pire j'avais tenté de rassurer tout mon monde en priant dans ma tête que tout aille bien, qu'on ne périsse pas. combien de fois j'avais murmurer à mes enfants "Ça va aller… ça va je suis là…" Ouais comme si moi tout seul je pouvais arrêter un ouragan. Enfin toujours est-il que je reprenais mon rôle de père rassurant que ça irait, que nous serions épargner… enfin le plus possible. Même si Katrine date de 14 ans n'en reste pas moins que Anna avait quand même 10 ans à l'époque et Alex 6 ans. Assez pour qu'il flippe comme moi.

Je poussai un soupir quand Anna appuya les dires de son frère en leur disant que de toute façon il s étaient deux contre un alors inutile de se battre en fait. Puis il fallait le dire, une fois bourré on serait moins porté à se tirer les cheveux, on serait trop soul pour s'apercevoir que le toit arrache tiens!

- Han han…. Là je vous accorde ce droit… pas tout le temps les pestes.

Mon regard se tourna vers Alex alors que je pensais que déjà Alex prenait tout les droits alors inutile qu'il se lie à sa soeur et son frère. Quand Alex demanda ou était lizzie et Aaron j'eus presque envie de hurler " COMMENT TU VEUX QUE JE SACHE PUTIN!!!" mon téléphone restaient désespérément silencieux. Je résistait à l'envie de le prendre et envoyer un autre message pour la 308575893 de fois. Non garder de la batterie pour quand on aurait du réseau…. un jour…. Ce fut Anna qui répondit à ma place. Non Lizzie était dehors je m'en doutais…. ils avaient mobiliser tous les flics de la Louisiane pour aider ceux qui devait quitter, chercher les sinistrés entre autre. Tandis que Aaron…. Je relevai un regard vers Ana qui tentait bien difficilement de faire une blague… un peu comme moi en fait.

- Ça serait son style oui….


Je rebaissais mon regard vers mon verre en pinçant les lèvres et le tournant entre mes doigts. Dieu que ce serait facile d'avaler la bouteille juste pour calmer mes nerfs… enfin calmer…. belle illusion oui.

- Je suis certain qu'ils vont bien. Si ça se trouve Aaron viendra ici à la nage en disant qu'il a vu pire qu'un coup de vent et Lizzie… elle aidera le max de monde qu'elle pourra
.

Finalement ya que moi qui était inutile dans l'histoire…. enfin inutile. Fallait quand même que veille à ce que deux de mes poussin ne craque pas sous la pression comme moi… Quand Alex éleva la voix sur sa soeur je relevai un regard sur lui ayant l'air de dire "Calme-toi putin…" c'était presque un blague alors que j'étais à deux doigts d'éclater moi-même. Je me doutais bien que le "elle" était Ella… mais… ils n'avaient pas rompu tout les deux? Ils se voyaient encore? Ou ils avaient repris contact? Comment je ne savait plus rien de la vie de mes gamins alors que ça ajouta une brique de plus sur mes épaules déjà bien pesante de culpabilité. J'avais bien aimé cette jeune femme et Alex semblait l'adorer comme pas un. Il me semblait que c'était une lointaine époque tout ça. Je pris une inspiration Anabel au bord des larmes, Alex inquiet et moi qui devait gérer tout ça le plus zen possible… HA HA HA HA HA!! Quelle bonne blague moi zen? mais oui et les chiens volaient tiens! Je tapotai le genou d'Annabel et tentai un sourire rassurant. Je posai un main sur l'épaule d'Alex en espérant qu'il ne me morde pas comme un chien sauvage.

- Je suis certain qu'elle a trouvé un abri Alex. Je t'aiderais à la chercher s'il faut.

Bon je ne m'attendais pas à un "Oh oui p'pa! Merci je t'adore" mais si ça pouvait l'apaiser un peu. Bon c'est pas tout tenter de se changer les idées...Le tapotement sur la valise me hérissa les nerfs encore plus et me tombait sur les nerfs. Je relevai le regard vers Annabel et posai ma main sur son bras et le serrai affectueusement.

- Ça va Chouette, on est ensemble, ça va aller je te promet…

Je fis un sourire rassurant et lui fit signe de venir s'asseoir avec nous au moins sur le canapé au lieu de toute seule sur sa chaise. C'est donc coincé entre Alex et Anna que nous faisions une partie de Uno entre deux verres. Bon déjà ça allait, on avait pas envie de s'entre-tuer… c'était déjà ça. Soudain le noir après un BOUM qui nous fit bondir sur le canapé. Le silence alors que j'avais serré mes enfants sur moi. Était-ce pour les rassurer eux ou moi? On s'en fout, je l'avais fait instinctivement. Pendant un moment je restai figé attendant. Il se passait quoi merde! J'avais des génératrices au sous-sol non?

- Attendez….

Je me levai avalant mon verre cul sec et direction le sous-sol. J'allumai la lampe-torche, ça ne devait pas être grand chose non? Floch… floch… je baissai le regard sur mes souliers trempés et regardai l'étendue des dégâts alors que mon regard s'arrêta sur mes génératrices. Putin de merde…. L'eau avait réussi à entrer malgré ma barricade de château-fort en sac de sable. Mais… ça avait entrer où merde!!

- Putin de merde! Bordel de merde d'ouragan à la con! Putin de baraque de merde! Tu pouvais pas empêcher l'eau non?

Je grommelai entre mes dents à deux doigts de carrément lâcher un cri de rage. Ma lampe-torche s'arrêta sur une fenêtre où je vis l'eau glisser sur le mur… Une putin de fissure de merde! Une fissure et là j'étais à la merci des secours. Merci destin de merde! J'avais envie de lancer ma lampe-torche dans le carreau tant qu'à avoir de l'eau au sous-sol! Je serrai la main sur ma lampe-torche et repris le chemin des escaliers quand je relevai le regard et vis mes deux enfants mais surtout le regard d'Alex. J'étais à cran, la main serrée sur la lampe-torche maudissant tout les saints du ciel. J'avais eu de l'eau aux chevilles et je pense pas que ça s'arrange.

- Les génératrices sont nazes. On a de l'eau dans la cave. Donc on devra utiliser le grill au propane si on a besoin. On va devoir s'éclairer à la chandelle je crois qu'il y en a encore plusieurs dans le tiroir près du frigo….

Ne pas exploser..., ne pas craquer… surtout… pas…

- Anna? va chercher les couvertures dans la lingerie on va se cantonner au salon.

Je tournai le regard vers Alex qui lui… ne me disait rien de bon
Anonymous
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#Dim 8 Sep - 14:41
Ok. Donc même son père accorde le concept du deux contre un. Même s’il précise que ce ne sera pas tout le temps, n’aurait-il pas dû refuser ? Dire qu’il était l’autorité parentale ou une connerie dans le genre ? Parce que là, dans le cerveau d’Annabel, ça sonne comme la fin du monde. Ok, les enfants, faites votre loi parce qu’on va tous crever. Un peu comme quand on accorde le repas de son choix à un condamné à mort. Sois positive Anna ! Elle essaye en tout cas, balance des conneries qu’elle veut rassurantes sur le reste de la famille alors qu’elle est juste en train de flipper pour eux. Une nouvelle perte chez les Lake et c’est tout le monde qui va s’écrouler, qui va regretter de ne pas avoir été emporté par cette putain d’ouragan.

Ben nan ?? Comment j’le saurais, y’a pas de putain de réseau ?! Sur le coup, Annabel relève un regard d’incompréhension sur son frère mais ça ne dure pas plus de deux secondes avant que son cerveau ne capte le ton employé et les poings serrés d’Alex. Une question. Il avait fallu une seule question de la part d’Annabel pour qu’elle se retrouve catapulter du mauvais côté de la barrière. Si elle vivait très mal les relations qu’entretenaient Alex avec son père et Scott, Annabel se rassurait comme elle le pouvait en se disant qu’elle était passée au travers de cette colère qu’Alex laissait éclater contre les deux autres. Son regard se baisse, incapable d’aller chercher celui de son petit frère. Il y a tout son être qui est en train de se désintégrer intérieurement et une furieuse envie de hurler. Elle aurait dû se taire. Comment avait-elle été assez stupide pour poser cette question ? Si Annabel n’était pas autant figée pour essayer de retenir ses larmes, elle se serait sûrement levée pour fuir cette maison sans se soucier de la tempête qui gronde dehors. Elle a bien moins peur d’affronter l’ouragan dehors que la colère de son frère.

La tête baissée, elle serre la mâchoire pour ne pas craquer. Quatre ans qu’elle s’efforce de ne pas le faire devant un membre de la famille, ce serait ridicule de le faire maintenant. Ils n’aident pas. D’abord Alex avec son Pardon qui sonne avec regret, puis son père avec la façon dont il lui tapote le genou pour lui dire que tout va bien. RIEN ne va. BORDEL ! Exclamation qu’elle retient, qu’elle se contente de hurler intérieurement en s’efforçant de hocher la tête à l’attention des deux autres sans croiser leurs regards. C’est son verre qu’elle attrape, qu’elle dégomme cul-sec alors que son père est déjà en train de lui dire que ça va aller, qu’ils sont ensembles et que ça va bien se passer…. C’est une promesse. Et comment il peut promettre ce genre de choses, hein ? Parce que tout part encore plus en vrille peut de temps après, quand l’électricité saute dans un Boum qui fait sursauter Annabel.

Attendez… « Quoi ? Non, mais… » Il n’a jamais vu de films d’horreurs ou de catastrophe lui ou quoi ? Un bruit assourdissant, l’électricité qui abandonne les lieux et lui, tranquille, il va voir ce qui se passe. Hey, c’est comme ça que les gens meurent dans les films ! Annabel se retrouve debout, à faire les 100 pas autour d’une fichue valise, et en se mordillant l’ongle du pouce. Le pire, dans tout ça, c’est qu’elle se sent encore plus mal de ne pas savoir quoi dire à son petit frère. Trop peur du dire encore un truc de travers. Ferme-là Annabel, c’est encore le mieux que tu puisses faire. C’est peut-être même ce qu’elle aurait dû faire ces quatre dernières années, les choses auraient peut-être été différentes. Et son père… Putain, elle a l’impression que ça fait une éternité qu’il est parti au sous-sol. Annabel s’apprête même à aller le rejoindre pour voir s’il va bien quand il arrive à nouveau dans le salon… Le bas des jambes trempées.

Génératrices nazes, eau dans la cave, fin du monde, apocalypse, Big-Bang ! Le scénario catastrophe qui se fait dans sa tête cesse au moment où son père lui demande d’aller chercher des couvertures dans la lingerie. Toujours incapable de dire un mot de peur de trahir ses pensées, elle hoche la tête et quitte le salon. C’est avec une lampe torche à la main qu’elle s’enfonce dans cette pièce de la maison. Isolée, c’est à ce moment qu’elle sent ses larmes montées et ça l’énerve. Assez en tout cas pour qu’elle tire sur un tas de couvertures un peu trop fort et que la pile lui tombe dessus. Putain de bordel de merde ! Annabel se débat sous les couvertures, aveugle à cause du manque de lumière, jusqu’à se prendre le coin d’une étagère sur l’arcade sourcilière qui cède instantanément. Ça fait mal mais, au moins, cette douleur est physique et, par conséquence, plus gérable. C’est sur la manche de son pull qu’elle tire pour essuyer le léger filet de sang qui s’échappe de son arcade avant de revenir vers le salon avec les bras chargés de couvertures, en espérant que les deux autres ne sont pas en train de s’entretuer.
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#Dim 8 Sep - 16:08
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Lake's house
Le visage de ma soeur, verrouillé, me donnait encore plus la sensation d'étouffer que tout ce qui se tramait en cet instant. Ça pesait sur mes épaules comme pour m'enfoncer et me faire disparaître dans le sol, encore plus que la tornade qui s'approchait, que l'air lourd et humide, que les vociférations de Papa et ses gestes dans le vent. Je n'avais même pas levé le regard vers lui, ça ne servait à rien, j'imaginais déjà bien sa gueule, pas la peine de m'infliger ça. Les excuses que je marmonnais ne changèrent rien, je le savais, j'étais trop con et c'était trop tard. Pourquoi est-ce qu'il fallait que je sois comme ça ? Constamment sur les nerfs, constamment de mauvaise humeur, difficile à suivre. Alors je pinçai les lèvres, bien décidé à fermer ma gueule. Les choses s'empiraient toujours quand je l'ouvrais, pas vrai ? « Je suis certain qu'elle a trouvé un abri Alex. Je t'aiderais à la chercher s'il faut. Ça va Chouette, on est ensemble, ça va aller je te promet… » ... Mais il ne m'aidait pas. Mes lèvres me brûlaient. La seule chose qui allait en sortir là, si je les ouvrais, c'était un bon gros ferme ta gueule. Parce que Papa n'en savait rien, absolument rien, si ça se trouve Ella était dehors en pleine tempête, si ça se trouve elle n'avait pas eu le temps de trouver un abri, si ça se trouve... Je secouai la tête, les regardai. Tous les deux l'un près de l'autre. La main de Papa sur le bras d'Anna. Je baissai la tête de nouveau. Je me sentais comme une merde. J'attrapai mon verre pour y boire, plus par nécessité que par envie, mais la gorgée me donna envie de vomir tellement mes tripes étaient serrées, ne voulaient rien laisser passer, alors je le reposai. Et alors que tout le monde se taisait et s'installait... BOUM.

Une explosion, suivit d'une disparition de la lumière, comme une onde de choc qui se propage. Je me dévissai le coup pour regarder par la fenêtre : dehors, plus rien. C'était général, dans tout le quartier. On avait un groupe de secours, heureusement, même si pour l'instant les plombs qui sautaient ne me paraissaient pas la pire chose qui pouvait arriver. Papa se leva d'un bond et fila au sous-sol, je le laissai faire. Anna aussi. Le silence s'installa, et je me forçai à finir mon verre cul-sec avant de m'en resservir un autre. Ça me brûlait de l'intérieur mais au moins, je sentais quelque chose d'autre que cette putain de honte et ce putain de malaise. Je suivais des yeux Annabel qui faisait les cent pas, anxieuse. Moi, je ne bougeais toujours pas. J'attendais que la lumière revienne. Elle ne revint pas, mais Papa oui, dans un bruit de chaussures mouillées, visiblement hyper mécontent. « Les génératrices sont nazes. On a de l'eau dans la cave. Donc on devra utiliser le grill au propane si on a besoin. On va devoir s'éclairer à la chandelle je crois qu'il y en a encore plusieurs dans le tiroir près du frigo… » ... Pardon ? « Anna? va chercher les couvertures dans la lingerie on va se cantonner au salon. » Oh-mon-Dieu. Oui, Anna, va nous chercher des putain de couvertures, parce que là ce qui se réveillait en moi était beaucoup trop en colère. Ça allait être sale, et je n'étais absolument pas en capacité de l'empêcher. Je me levai d'un bloc, le verre toujours à la main. J'avais envie de le fracasser sur la tête de mon père. « Non mais attends, j'ai peur de comprendre là ? » Un pas, deux pas vers lui. Jamais je ne l'avais regardé avec autant de hargne, je crois. « T'es en train de nous dire que t'avais laissé les générateurs à la CAVE ? Mais c'est pas possible d'être aussi CON en fait ? Et donc pour toi il pleut jamais pendant un ouragan, ou bien tu débarques, t'en as jamais vu de ta vie ?! » Mais quel abruti fini. Et c'était avec lui qu'on était coincés ? Eh ben... Je ne donnais pas cher de notre peau. La colère coulait en moi comme un fiel brûlant, j'étais hors de moi, hors de ma place, les insultes ne passaient jamais dans ma fille, j'allais aussi loin pour la première fois. « Mais putain P'pa, tu sers à quoi en fait ? J'imagine qu'on doit notre survie à Katrina à Maman, pas à toi ? Comme d'hab, c'est elle qui a fait tout le boulot ? Ben dis donc... On n'est pas dans la merde, hein. Si il fallait une preuve de plus qu'elle valait mille fois mieux que toi... La voilà. » Le retour de ma soeur me coupa dans ma lancée, heureusement, car j'étais inarrêtable. Mais son visage blanc ressortait dans la pénombre et on voyait très clairement quelque chose qui coulait de son arcade. Je me précipitai vers elle, m'écartant de Papa par la même occasion. Il fallait mieux mettre le plus de distance possible entre lui et moi ; j'avais de plus en plus envie de le frapper et de rejeter toute la faute sur lui, encore et encore.



☾ anesidora




puisque la nuit est belle
On fait tourner le monde, on fait dérailler les nuit et la lumière surgit, un trou dans le noir le temps d'une seconde ; puisque la nuit est belle, qu'on veut rien en perdre, on reste debout ; je garde les yeux grands ouverts — dans nos échappées belles, le feu marche avec nous

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