HautBas
What's new?
MAJ n°39
Découvre les nouveautés par ici !
+
  • Le recensement c'est par ici !
  • Summer Fair Festival c'est par là !
  • Loterie RP viens t'inscrire à la loterie RP !
Sweet Home Louisiana

Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
La bokor
La bokor
Admin
Notes remplies : 1371
Faceclaim : Twinny + Lupita Nyong'o
Age : 103
#Dim 8 Sep - 11:54
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Audubon Zoo


Les trois hommes ont réussi à maîtriser le rhinocéros mais celui-ci a grandement fragilisé son enclos, si bien qu'il faut le consolider où il ne tiendra pas face aux vents. Et Angus a justement une idée pou cela. Une bonne idée. Il la propose donc à ses deux compagnons d'infortunes, et ensemble, sous les ordres du jeune homme, ils se mettent à monter sa solidification temporaire, pour résister à la tempête. Mais clouer, et lever des planches, sous une pluie drue et un vent qui ne fait qu'augmenter est extrêmement difficile, et les petites blessures se font rapidement. Des coupures ou des échardes pour le moment, mais il faut rester vigilant, tout en veillant à tout ce qui vole à cause du vent, histoire de ne pas finir K.O sur le sol. Car qui sait ce qu'il peut se passer en pleine tempête...


@Angus J. McKie @Benvolio Z. Fibonacci @Jason Anderson

Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a pas de réseau téléphonique, du coup les communications sont impossibles.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

code (c) rainmaker

Anonymous
Invité
Invité
#Jeu 12 Sep - 21:10
L'idée d'Angus me paraît idéale, même si je ne suis pas vraiment manuel mais plutôt artiste. J'écoute attentivement ses conseils pour consolider le parc aussi vite que possible. Je n'ai pas trop envie qu'un rhinocéros me fonce dessus, même si je les aime beaucoup

très bonne idée!

Tout en m attelant à ma tâche, j'ai un mauvais préssentiment... Je ne sais pas si ce sont les animaux qui vont se déchaîner ou l'ouragan mais je sens que quelque chose va arriver. Je regarde mes deux compères pour voir si quelque chose de dégage de leur visage mais je n'arrive pas à bien capter ce qu'ils ressentent

Vous pensez que ça va tenir?


Anonymous
Invité
Invité
#Ven 13 Sep - 1:22
« Non. »
 
Ça sert à rien de se leurrer ou de prétendre quoi que ce soit. Non, ça ne tiendra pas. Tu le sais. Tu crois pas en Dieu depuis longtemps. Enfin, pas vraiment. Mais tu pries silencieusement. Tu pries pour que l’ouragan continue sa route vers le nord en contournant Pontchartrain et les masses d’eau qui le renforcerait et ne reste pas stationnaire au dessus de la ville, comme celui qui a dévasté les Bahamas, il y a une ou deux semaines. Tu pries pour que l’échafaudage tienne juste
 
La main gauche crispée sur le crâne pour retenir ta foutue casquette, tu pries, Angus. Tes cheveux te collent au visage, t'as la face noire de boue et ta main droite te fait mal. C’était inévitable. Avec les rafales de vent et la pluie, t’as reçu un débris par la tronche et t’as fait un faux mouvement. Tu t’es tailladé le côté de la main avec la perceuse. T’oses pas trop regarder mais ça n’a pas l’air grave. Enfin, t’espères. C’aurait pu être franchement pire. Tu t’es enroulé la première bande de tissu trouvée dessus, en espérant que ça arrête de saigner. Le reste… le reste, ça ira après la tempête. Il reste trop à faire pour s’arrêter pour une éraflure.
 
« Ça tiendra le temps que ça tiendra et c’est tout. On peut pas faire plus. »
 
Tu laisses tomber la pelle par terre, à bout de souffle. Vous avez passé une éternité à clouer, visser et tenter de mettre ça en équilibre contre le mur de l’enclos. À enterrer le plus possible la base de la structure et à placer toutes les pierres et les briques possibles pour la maintenir en place. En temps normal, ça tiendrait quelques jours voire une bonne semaine ou deux, le temps que de vrais maçons s’occupes du bâtiment. Avec des vents de 250km à l’heure et un rhinocéros en furie… Tu sais pas. Il aurait fallu faire couler du ciment. Il aurait fallu que quelqu’un y pense des jours et des jours avant, à ces maudites bêtes. Maintenant, c’est trop tard.
 
Tu pries pour que le sédatif dure. Tu pries pour la structure soit assez solide pour ralentir les bestiaux un peu, le temps que l’ouragan passe. Tu pries vraiment pour que les digues tiennent le coup, cette fois. Parce que vous aurez beau solidifier tous les enclos possibles, si le Mississipi sort de son lit, on peut leur dire adieu, à ces animaux. On va devoir en dire beaucoup, des adieux. Tu repenses au président et aux conneries qu’il a dites, sur le fait d’arrêter ces fléaux avec une bombe atomique. À son putain de Sharpie. Est-il en train de jouer au golf en Floride, à l’heure qu’il est? Tu enfonces davantage ta casquette sur tes yeux et crispe ta main. T’espères que les deux autres ont pas remarqué.
 
C’est pas le moment de s’inquiéter pour des broutilles. Vous avez peine à rester debout et c’est pas terminé.
 
« Il reste quoi à faire, Doc? Vous avez d’autres fléchettes, comme ça? D’autres armes? Va falloir penser à se mettre nous-mêmes à l’abri, là! »
Anonymous
Invité
Invité
#Ven 13 Sep - 15:06
Audubon Zoo
Le projet mis en place par Angus lui paraissait fragile, sous la force du vent ou l'impulsion que pouvaient donner les rhinocéros. Le jeune homme ne semblait d'ailleurs pas plus convaincu des choses, mais c'était toujours mieux que rien. Ça leur ferait gagner un peu de temps, surtout que les animaux s'étaient calmés une fois que Benvolio avait endormi le patriarche.

Benvolio s'adossa à un des murs entourant l'enclos, fermant quelques instants les yeux. Il sentait la fatigue, la tension musculaire due aux travaux de consolidation... Il espérait vraiment que tout ça n'avait pas servi à rien, et que l'ouragan s'éloignerait d'eux. Tout pour ne pas avoir de rhinocéros en liberté dans le zoo - ou pire, dans la ville...

« Je n'ai qu'une arme, et quelques fléchettes. Le produit n'est pas stable longtemps, donc on garde jamais beaucoup. Et le directeur du zoo a refusé d'en commander plus pour faire face pendant l'ouragan » expliqua-t-il, les dents serrés, encore frustré de la réponse de son supérieur.

Un homme qui ne s'occupait que de la santé du zoo, s'assurant que les bénéfices étaient, et de loin, supérieurs aux dépenses. La sécurité du personnel ou des animaux ne l'intéressaient que peu, tant que tous étaient en bonne santé et aptes au travail.

« On va sortir d'ici et aller dans un endroit plus solide, mais d'abord j'aimerai voir ta main » demanda-t-il doucement.

Angus lui paraissait être un homme plutôt fier et n'aimant pas qu'on l'aide, mais Benvolio avait bien vu comment il cachait sa main droite contre lui, ses crispations de douleur - rapides mais visibles quand on était habitué à décrypter l'état de santé de mammifères ne parlant pas. Il ne savait pas comment Angus s'était blessé, ne l'avait pas vu faire, mais il savait qu'il y avait quelque chose.

« On a du désinfectant et des pansements dans la pièce attenante » dit-il tout en montrant la porte en question. « Peut-être même du tylenol. Ce sera plus agréable pour toi. »

Il regarda Angus, attendant qu'il prenne sa décision. Il n'allait pas forcer le blondinet à se soigner, il préférait donc que ça vienne de lui. Le soigner ne prendrait pas plus d'une minute ou deux, et ils avaient largement le temps. Les rhinocéros étaient calmés, étudiant les humains sans bouger de l'endroit où ils s'étaient positionnés.
Codage par Libella sur Graphiorum
Anonymous
Invité
Invité
#Sam 14 Sep - 14:25
Comme avait dit Angus, cela tiendrait le temps que ça tiendrait. les rafales devenaient de plus en plus forte à l'extérieur et je ne tenais pas à rester trop près des rhinocéros pour le moment fatidique. Je lisais sur le visage d'Angus il s'était fait mal mais surtout qu'il devait
être trop fier pour le reconnaître.

Ça va Angus? Il faut faire quelque pour ta main tu crois pas?

Puis je me tourne vers mon beau frère pour connaître la suite. A première vue c'était un des rares enclos à consolider tant mieux.

Tous les animaux sont en sécurité ? j'espérais que ce soit le cas afin que nous soyons les derniers à devoir de mettre à l'abri mais s'il y avait encore quelque chose à faire je ne précipiterai pour le faire
La bokor
La bokor
Admin
Notes remplies : 1371
Faceclaim : Twinny + Lupita Nyong'o
Age : 103
#Dim 22 Sep - 21:44
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Audubon Zoo


Blessé à la main, Angus accepte d'aller se faire soigner dans la pièce attenante, suivi par les deux hommes. Vu comme le vent se renforce, mieux vaut se mettre à l'abri pour le moment de toute façon. Rester dehors devient trop dangereux pour tout le monde, le plus sage serait d'attendre l'oeil de l'ouragan pour continuer l'inspection des enclos et faire des réparations si nécessaire.
L'oeil de l'ouragan arrive assez vite, et le contraste avec la tempête est assez impressionnant. En quelques minutes, la pluie s'arrête et les rafales de vent se taisent. Et quand Benvolio, Angus et Jason quittent leur abri qui tanguait sous le vent, le calme à l'extérieur est saisissant. Tout comme le spectacle qui s'offre à eux: nombre de morceaux de bois, mais aussi d'autres obstacles comme des poubelles ou des bancs soulevés par les vents, jalonnent les allées du zoo. Ils ralentissent légèrement la progression des hommes, qui vont d'enclos en enclos, effectuant quand c'était nécessaire des réparations. Pendant ce temps-là, les téléphones vibrent ou sonnent, signe du retour du réseau, apportant nouvelles et questions. Mais ce réseau ne reste que 3 min avant de redisparaître.

Ils sont dans la partie consacrée à l'Asie, au niveau des enclos des singes, quand la tempête commence à reprendre doucement. Le vent se lève à nouveau, et rapidement la pluie se remet à tomber, mais les trois bénévoles restent dehors, continuant leur travail, remettant des plaques de bois là où celles mises en place avant la tempête se sont envolés, pour protéger les enclos en verre des animaux. Mais le vent forci, de plus en plus et soudainement un morceau de bois, rebut d'une barrière d'enclos qui a dû s'envoler, vole jusqu'à eux, frappant Benvolio à l'arrière du crâne, le sonnant quelque peu, sans qu’il ne perde connaissance, avant de frapper l’épaule avec la même force l’épaule de Angus qui était à ses côtés. Le moment de rentrer à l’abri est donc revenu. Angus et Jason aident donc Benvolio qui leur indique un nouveau refuge non loin. Maintenant il faut y accéder


@Angus J. McKie @Benvolio Z. Fibonacci @Jason Anderson

Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a pas de réseau téléphonique, du coup les communications sont impossibles. Il est revenu un court instant mais est reparti
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoires dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

code (c) rainmaker

Anonymous
Invité
Invité
#Lun 23 Sep - 7:55
 
Tu serres la main et la cache par réflexe dans ton dos, comme un gosse qu’on aurait pris en faute. Tu le sais que c’est inutile. T’as honte. T’as honte de d’être blessé aussi bêtement. Tu ne veux pas t’arrêter à ça. Pas avec tout ce qu’il reste à faire.  
 
Tu ne veux pas voir l’état de ta main.
 
Mais la douleur est montée jusque dans ton bras, à présent et tu arrives difficilement à bouger les doigts. Le vétérinaire a raison, tu peux pas rester comme ça. Manquerait plus que la gangrène n’entre là-dedans. Tu frémis rien qu’à y penser. Ton beau-père Mike et ses doigts coupés. Tu peux pas te permettre de perdre ta main ou ton bras. Comment ferais-tu pour travailler? Pour payer toutes ces maudites factures d’hôpital? Alors tu ranges en silence tes outils et tu suis l’homme dans ce qu’il reste du pavillon.
 
De toute façon les vents sont devenus trop forts et continuer votre périple serait suicidaire.
 
Tu manques de tomber dans les pommes lorsqu’il déroule le bout de tissu sale et rougi que tu as déchiré de ta chemise à carreaux. La vue de ton propre sang ne t’a jamais fait peur mais là, c’est pas joli à voir. Tu es ouvert la paume et il te semble presque voir un bout d’os. Mortifié, tu tournes la tête et contemple la tempête, les mâchoires serrées pour ne pas hurler de douleur alors que l’Italien nettoie et panse ta plaie. Ça tangue, au-dessus de vous, ça tangue et tu n’es pas certain que le toit tiendra le coup. Ou la structure que vous venez de bâtir.
 
Ça tangue, ça grince, ça craque. Ça craque de partout. Le contenu d’une des étagères cède et son contenu se déverse à vos pieds, dans un vacarme de verre brisé et de métal. Tu fermes les yeux. Tu fermes et les yeux et tu pries. Il n’y a rien d’autres à faire.
 
Et puis il y a une accalmie. Est-ce la fin de la tempête? Tu entends les téléphones de tes compères sonner et vibrer, l’espace d’un soupir. Mais le tien reste silencieux. Tu a à peine le temps d’envoyer un énième message-texte à Ruben et d’appeler une autre fois à la maison que le réseau repart, te laissant plus au bord du gouffre que jamais.
 
C’est le temps de repartir. Tu sais que vous loin d’avoir fini. La structure, appuyée à l’enclos des rhinocéros a tenu le coup. Tiendra-t-elle jusqu’à la fin? Ce n’est pas le moment d’y penser.
 
Vous vous dirigez à l’est du zoo. Le vent ne cache plus la peur des animaux. La panique des singes qui crient tout autour de vous et qui s’insinue en toi. Tu te remets au travail, malgré ta douleur qui te paralyse la main. Le parking n’est pas très loin et il y a d’autres pavillons à l’entrée, pour vous mettre à l’abri. Il faut que tu te concentres cette fois-ci. Malgré les bourrasques et la pluie, qui reviennent, plus forte que jamais.
 
Tu demandes à l’Italien de t’aider à tenir une planche en place pour te permettre de mieux visser. Tu concentres à un tel point que tu n’as pas vu que lorsque le vétérinaire tombe à côté de toi, tu ne comprends pas tout de suite ce qui se passe. Tu ne comprends pas jusqu’à ce que le même débris te frappe à l’épaule en te faisant perdre l’équilibre et en t’arrachant un cri de douleur. Tu relèves de peine et de misère et te diriges du mieux que tu peux vers l’homme qui s’est écroulé. Tu le secoues, en essayant de lui faire reprendre ses esprits. Tu glisses ta main à l’arrière du crâne. Ça saigne un peu mais rien de grave.
 
Du moins, en apparence…
 
« Hey! Hey! Revenez à nous, doc. Il faut se mettre à l’abri, tout de suite. On a fait ce qu’on a pu et on ne pourra pas protéger ces putains de bêtes, morts. Comment va votre tête? Allez-montrez-nous le chemin. »
 
 Tu essaies de le relever seul mais ton épaule t’arraches encore un autre grognement de douleur.
 
« Anderson! Venez m’aider bordel! »

Spoiler:
Anonymous
Invité
Invité
#Lun 23 Sep - 15:55
Audubon Zoo
Soigner Angus fut relativement rapide. L'avantage de la médecine humaine était que les adultes se laissaient relativement faire, contrairement aux animaux, qui n'avaient pas conscience des soins qui leur étaient apportés. La blessure était moche, mais nette et propre, ce qui indiquait qu'elle cicatriserait bien. Benvolio mit le plus de compresses possibles sur la plaie avant de poser une bande, espérant que malgré l'humidité ou les mouvements de l'homme, le pansement ne bouge pas.

Il lui aurait bien donné des antibiotiques, au cas où - Angus semblait savoir bricoler et les cals sur ses doigts semblaient indiquer qu'il faisait un métier assez manuel. Mais il ne savait pas comment calculer les doses pour ne pas trop lui en donner. Et sans internet, impossible de rechercher l'information sur internet... Il se contenta donc de lui filer du Tylenol, qui servait régulièrement aux soignants, avec peu d'espoir de le soulager - la plaie était profonde, et il y avait des risques que des nerfs soient touchés, même s'il fallait attendre un médecin pour en être certain.

« Tu peux bouger les doigts ? » demanda-t-il au petit blondinet.

Angus ne dut pas entendre la question, puisqu'une étagère s'écroula en même temps, dans un fracas de métal. Ils sortirent précipitamment de la réserve, soufflée par les vents et trop dangereuse, avant de dévaler le zoo vers un autre endroit en souffrance. Jason les suivit et ils s'attelèrent à consolider un autre enclos, suivant toujours les instructions d'Angus.

Benvolio était occupé à tenir pour lui une planche, observant la manière de travailler du jeune homme. Il voyait combien il avait mal chaque fois qu'il mobilisait sa main, et il était désolé de lui imposer cette épreuve. Il ne prêtait plus attention à ce qui se passait autour de lui puis... Trou noir.

Il rouvrit les yeux, sentant la boue sous lui imbiber son t-shirt, lui tirant un frisson. Ses oreilles bourdonnaient, mais il croyait entendre Angus crier à côté de lui. Il était incapable de savoir ce qu'il lui disait, mais il le sentait tirer sur lui, et il s'efforça de suivre le mouvement, se retrouvant assis contre l'enclos qu'ils tentaient de réparer.

Son esprit était plus clair, même si la tête lui tournait un peu. Le coup avait été d'autant plus violent qu'il n'avait rien vu venir et était tombé comme une fleur. Benvoli secoua doucement la tête, grimaçant en sentant son cerveau protester douloureusement contre le mouvement.

« On devrait aller dans le café. La réserve devrait nous protéger » proposa-t-il en pointant le bâtiment du doigt.

Les vitres semblaient encore protégées sous les épais panneaux de bois installés un peu plus tôt dans la semaine, et Benvolio avait sur lui la clé permettant de passer par l'entrée des fournisseurs, ce qui leur éviterait de faire un appel d'air dans la partie clients.

S'appuyant à l'enclos, il se redressa doucement, testant son équilibre et s'assurant qu'il n'avait pas de vertige. Sa douleur à l'arrière du crâne le lançait toujours, mais il s'estimait capable de bouger au moins jusqu'au café, espérant qu'une fois là-bas, il pourrait se reposer au moins quelques minutes.
Codage par Libella sur Graphiorum


HRP:
La bokor
La bokor
Admin
Notes remplies : 1371
Faceclaim : Twinny + Lupita Nyong'o
Age : 103
#Mer 23 Oct - 19:04
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Audubon Zoo
Le nouveau refuge semble la meilleure idée pour le trio mais encore faut il l'atteindre... Surtout que le vétérinaire du zoo a la malchance de se prendre un coup à l'arrière du crâne. Sans gravité dieu merci. Mais le temps qu'il revienne complètement à lui le vent a forci et rejoindre l'abri mentionné devient une nécessité. Une grande nécessité même. Et c'est quasiment en courant que les bénévoles le rejoignent, ignorant le cri et la force du vent, évitant les objets volants non identifiés autour d'eux du mieux qu'il pouvait, Jason et Angus soutenant Benvolio toujours chancelant par moment.
Le refuge n'était qu'un petit lieu de stockage en pierre, où se trouvait de la nourriture pour les animaux ainsi que des outils, mais après avoir dégagé de la place comme ils pouvaient, ils réussirent à s'installer correctement et au sec, tandis que dehors on entendait le vent et la pluie qui tombait avec force, inondant d'ailleurs les allées du zoo, forçant les trois bénévoles à se réfugier le plus au fond possible, loin de la porte et de son embrasure par laquelle l'eau commençait à passer. Un vrai piège ce refuge visiblement... Voilà ce que pensaient les trois hommes, mais faire demi-tour et retourner dehors était impossible désormais, et encore plus suicidaire. Alors ils allaient rester là, espérant que l'eau ne montera pas trop haut... C'était actuellement leur seul souhait...
Souhait qui se réalisa, puisque l'eau finit par s'arrêter de monter, laissant aux trois hommes un espace sec et un soulagement incomparable, tandis que dehors l'ouragan soufflait toujours, énervant des bêtes que l'on pouvait parfois entendre malgré les cris du vent. Plus le temps passé, plus la fin de la tempête arrivait tout comme leur calvaire. Enfin c'est ce qu'ils se disaient, tentant de se soutenir malgré l'ambiance, et ce jusqu'à ce que le toit de leur abri ne finisse par s'effondrer. Un malheur n'arrive jamais seul après tout... Sauf qu'en s'effondrant le toit tomba en partie sur Angus qui en l'entendant poussa Jason sur le côté pour lui éviter le maximum de débris. Jason qui alla dans les outils, mais n'évita pas totalement le toit dont des tuiles lui tombèrent sur les jambes, lui brisant au passage le fémur droit. Quant à Angus, il se prit la majeure partie du toit sur le corps, se retrouvant enseveli, inconscient, sous celui-ci, blessé. Il fallut toutes leurs forces à ses deux compères pour l'en sortir et le traîner malgré leurs états respectifs jusqu'à l'enclos le plus proches, celui des pachydermes d'Asie, où ils se réfugièrent dans la partie prévue pour les soigneurs.
Grâce à sa formation de vétérinaire, Benvolio réussit à administrer les premiers soins à Jason et Angus, avant d'attendre la fin de la tempête, veillant à ce que la santé du jeune homme toujours inconscient ne se dégrade pas.

La tempête ne prit fin que bien plus tard, et ce n'est pas des secours qui trouvèrent les trois hommes tous blessés à différents niveaux, mais d'autres bénévoles restés au zoo pendant l'ouragan et partis à leur recherche face au manque de nouvelles. Ce sont eux qui ont prévenu les secours qui finirent par arriver peu de temps plus tard, se chargeant d'abord d'évacuer les blessés vers l'hôpital le plus proche où ils seraient pris en charge.


@Angus J. McKie @Jason Anderson

Résumé rapide

+ Angus: En voulant protéger Jason, tu as pris une partie du toit sur la tête et tu t'es retrouvé sous les décombres de celui-ci, au point d'être gravement blessé: outre une légère hémorragie interne, tu as reçu un sacré choc sur la tête (sans commotion cérébrale) et diverses autres blessures (au choix). Tu as été transportée à l'hôpital par les secours.
+ Jason: lors de l'effondrement du toit de votre abri, tu as été sauvé par Angus, mais tu as malgré tout eu la jambe droite brisée, si bien qu'à leur arrivée les secours t'ont évacué jusqu'à l'hôpital.
code (c) rainmaker

Contenu sponsorisé
Page 2 sur 2 Précédent  1, 2

Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum