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La bokor
La bokor
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#Lun 19 Aoû - 21:33
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Audubon Zoo


L'ouragan Donald arrive sur la Nouvelle-Orléans, avec plus d'un jour d'avance par rapport à ce que les météorologues ont annoncé. La ville n'est pas totalement prête à l'affronter, l'évacuation des habitants n'est pas terminé, alors ceux qui sont encore là, cherchent refuge dans les lieux les plus proches. La ville est en alerte maximale, les habitants restants ont pour ordre de se barricader et de quitter les rues au plus vite. Seuls les forces de l'ordre et les secours ont le droit de circuler. Au Zoo, plusieurs employés et bénévoles s'activent pour s'occuper de la sécurité des animaux, qui pour certains ont tendances à paniquer face aux vents violents qui secouent les murs des abris et des enclos.

@Benvolio Z. Fibonacci ; @Angus J. McKie ; @Jason Anderson

+ Benvolio, ta famille a quitté la Nouvelle-Orléans, pour se mettre en sécurité, mais pas toi. Non, contre l'avis de Juliet, qui s'inquiète, tu as décidé de rester pour t'occuper des animaux du Zoo où tu travailles au quotidien. Ca ne va pas être de tout repos, surtout que les animaux sont des plus anxieux, mais pour rien au monde tu ne les laisserai seul. Heureusement pour toi, tu n'es pas seul dans ta tâche, puisque deux bénévoles t'ont été attribué pour ton secteur, dont ton beau-frère.
+ Angus, comme pour Barry, tu as décidé de rester en ville et d'apporter ton aide, là où il y en a besoin. Cette fois-ci, les services de bénévolat t'ont envoyé vers le zoo qui est en manque de main d'oeuvre, et te voilà à t'occuper des animaux en compagnie d'un des vétérinaires, tandis que les abris et enclos tanguent sous le vent violent de l'ouragan.
+ Jason tu as décidé de te porter volontaire pendant l'ouragan, préférant aider plutôt que fuir. Arrivé parmi les premiers aux stands de bénévolat, tu as choisi en tant qu'amoureux des animaux d'aider au zoo. Zoo où travaille d'ailleurs le mari de ta soeur Juliet, Benvolio, avec qui tu te retrouves à faire équipe.


Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a plus de réseaux téléphonique, du coup impossible de joindre vos amis et familles à l'extérieur.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

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Anonymous
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#Mar 20 Aoû - 15:24
Audubon Zoo
Regarder partir Juliet et les enfants, sans les suivre, avait été déchirant pour Benvolio. Il savait à quel point sa femme avait peur des ouragans, à raison tant elle avait perdu à cause de Katrina. Mais il ne pouvait pas laisser les animaux du zoo seuls, alors que la plupart était déjà stressé depuis plusieurs jours, anticipant le changement atmosphérique provoqué par l'ouragan.

Il avait rejoint le zoo dès qu'il l'avait pu, constatant alors qu'il entrait dans le zoo qu'il n'avait plus de réseau. Il envoya quand même un message à Juliet, se promettant de lui en envoyer régulièrement pour qu'au moment où le réseau reviendrait, elle reçoive de ses nouvelles et sache à peu près où il était s'il y avait besoin de faire des recherches...

Jetant un œil au ciel menaçant, il passa par son bureau pour récupérer son matériel - les clés des différentes locaux, son arme au cas où il ait besoin d'endormir un animal trop stressé. Il vérifia au passage que les documents importants étaient tous à l'abri dans le coffre du bureau, avant de ressortir des lieux. Ils avaient protégé les fenêtres et portes au cours de la semaine passée, mais cela lui semblait bien insignifiant maintenant qu'il sentait les vents violents. Enfin, ils n'auraient pas pu faire grand chose de plus, ayant plutôt employé leur temps à protéger les habitations des animaux. Les bureaux étaient moins important que leurs petits protégés...

Alors qu'il se demandait par où commencer, un des militaires chargés des rondes du quartier lui annonça que deux volontaires allaient arriver pour l'aider dans le zoo. Benvolio culpabilisa un peu de risquer la vie de deux autres personnes juste pour des animaux - il avait au départ prévu de rester seul -, mais honnêtement, il devait avouer qu'un peu d'aide ne serait pas de trop. Surtout qu'hier, une de leurs tigresses avait commencé à montrer des signes de mise bas. Benvolio espérait que tout se passerait bien pour elle, mais rien n'était moins sûr, la tigresse ayant déjà eu des bébés morts nés.

Alors qu'il attendait les deux bénévoles, il se dirigea vers la zone Asie, vérifiant que les protections étaient bien en place et que les animaux avaient de quoi manger. Il sentait le stress des animaux, leurs postures figés alors qu'ils cherchaient la sécurité dans leurs enclos respectifs.
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Anonymous
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#Mar 20 Aoû - 16:21
J'avais déjà vécu des ouragans auparavant et je savais ce que cela pouvait provoquer, chez tout le monde. Loin de moi l'envie de m'éloigner, je m'étais proposé comme volontaire. Je m'étais immédiatement porté volontaire pour aider au zoo. Tant mieux, cela me permettrait d'être avec un membre de ma famille, Benvolio. Je savais que trop bien à quel point Juliet devait être inquiète de le savoir ici, au vue de ce qu'il s'était passé avec Katrina. M'approchant du zoo, je vérifiai mon téléphone une dernière fois... Pas de réseau... Je savais qu'Alana était également en ville, et cela ne me rassurait pas vraiment. J'avais eu des nouvelles d'elle hier pour la dernière fois. J'espérais qu'elle allait bien, n'ayant pas eu l'occasion de lui dire ce que je ressentais vraiment pour elle, je culpabilisais et espérait pouvoir le lui dire très rapidement. C'est dans les moments les plus forts qu'on veut dire aux personnes qu'on tient à elles.

J'arrivais au zoo en catastrophe, prêt à aider où je serai le plus utile. Je cherchais un petit moment Benvolio avant de le trouver dans le secteur de l'Asie. C'était sans nul doute l'endroit où je me sentais le mieux dans le zoo. J'adorais les animaux de là-bas. Lorsque j'aperçus Benvolio, je m'approchai de lui

Salut Ben, je suis un de tes volontaire! Dis-je en souriant largement et lui tendant la main. Les animaux ne sont pas trop énervés?

Je sentais que mon beau-frère était un peu dans le stress quand même. Normal... devoir gérer des animaux alors qu'un ouragan arrive sur nous. Les animaux ressentent encore plus le danger que nous, simples humains, et donc, je voulais les rassurer au mieux.
Anonymous
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#Mar 20 Aoû - 21:36
 
 « WHAT??! »
 
Ton rugissement se répercute contre les murs du gymnase ou on t’a demandé de te présenter. T’as oublié de calculer de nombre d’heures de travaux communautaires qu’il te restait à faire. Pour toi, ça ne comptait pas. T’es toujours là pour aider. Parce que tu sais ce que c’est, de perdre tout.
 
Tu sais.
Alors ça ne te dérange pas de placarder sans relâches des planches, de remplir des sacs de sable et des sacs de sable jusqu’à épuisement. Si ça peut aider les tiens.
 
Parce que tu sais que les gens d’Algiers, de Ninth Ward… de ton quartier, bordel, n’ont parfois que leur pauvre bicoque pour survivre et que s’ils perdent ça… Ils n’ont plus rien. Plus rien du tout. Comme toi.
 
Qu’allez-vous faire, ton et ta mère, si l’ouragan vous enlève votre taudis?
 
Tu dévisages, incrédule, le soldat qui te donne ton assignation. Tes poings se serrent et ta mâchoire se crispe. T’ouvres la bouche pour en remettre et rugir plus fort, pour leur dire qu’il y a des vies humaines bien plus importantes qu’une putain de trappe à touristes.
 
L’air s’électrifie autour de toi et il n’y a que le vent qui suit tes rugissements. Les militaires présents dans la salle se sont tournés vers toi et ils n’attendent que ça.
 
Ils n’attendent que tu fasses un geste, pour un peu d’action. Un geste de trop. Tu inspires. Expires… et prend l’assignation.
 
La porte de ta vieille camionnette claque presque au vent. Tu fais quelques pas, dans le stationnement du zoo et le gravier crisse sous tes bottes de caoutchouc. Tu te souviens des sorties scolaires de ton enfance. De ces regards désapprobateurs des institutrices, des railleries des autres gosses parce que ta mère ne t’avait encore pas donné l’argent de l’admission. Pour toi, le Zoo d’Aubudon n’est qu’un antre de bourges.
 
Et une prison de plus.
 
Tu regarde encore ton téléphone et te retiens pour ne pas le jeter par terre.
Y a plus de réseau. Y a plus de réseau et tu ne sais plus où se trouve ta mère.
 
Tu lui as expliqué que t’avais pas le choix. Que c’était dans tes conditions de libération. Elle avait promis de se rendre au refuge. Elle avait promis. Tu espère seulement qu’elle n’a pas décidé de rester à la maison ou pire encore.
 
Pourquoi t’es pas avec elle? Pourquoi tu es au zoo? Au Zoo bordel!
 
Tu inspires, tu expires. Le ciel se déchaîne au-dessus de toi, tes vêtements sont déjà trempés et l’Ouragan va bientôt frapper. Tu prends ton coffre d’outils et jette un coup d’œil au plancher de la camionnette. La carabine que t’a refilée Ciccone pour ton voyage à Houston est encore là, planquée sous le tapis du véhicule. Tu n’as pas le droit d’avoir une arme. Tu le sais. Tu jettes un coup d’œil vers le Zoo. Et si un enclos se brisait?
 
Tu secoues la tête et refermes d’un bon coup la porte de ton pick-up. Tu visses ta casquette « Make America Great Again » et te diriges vers le bâtiment principal où deux hommes semblent en pleine discussion et tu te planques devant eux, avec le regard froid.
 
« On m'a assigné ici. À qui j'dois m'adresser? »
Anonymous
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#Mar 20 Aoû - 23:57
Audubon Zoo
Benvolio sortit des petits logements dans lesquels les animaux s'abritaient et auxquels seuls les soigneurs avaient accès, rassuré par les infrastructures du secteur Asie. Tout avait l'air en ordre et solide, sa tigresse montrait les premiers signes de mise bas mais avait encore quelques heures devant elle. Il était juste déçu que ses soigneurs ne puissent pas être là pour voir ça.

Il tomba alors sur le visage souriant de Jason, étonné de voir son beau-frère encore en ville. Il avait pensé que Juliet aurait cherché à avoir ses frères avec elle à Bâton-Rouge, en sécurité, mais il n'en savait rien... Leurs discussions avaient plutôt tourner autour du fait que Benvolio voulait rester au zoo et de la peur de Juliet de le perdre comme elle avait perdu son premier mari.

« Jason ! Je suis ravi que ce soit toi mon volontaire » l'accueillit Benvolio en serrant la main de son beau-frère.

Ils s'entendaient bien tous les deux, et Jason aimait énormément les animaux, assez pour venir régulièrement au zoo - et profiter du poste de Benvolio pour voir les coulisses.

« Ils sont plutôt calmes pour le moment, mais on sent la tension monter » répondit-il ensuite. « Tu restes ici ? Personne pour te convaincre de partir à l'abri ? »

Il ne savait plus si Jason avait une copine ou non, n'écoutant pas toujours les potins familiaux - même si Keyla et Adriana surveillaient attentivement les femmes tournant autour de leurs oncles... Il envoya quand même un sms à Juliet pour lui dire que Jason était avec lui, se doutant que Juliet serait soulagée de les savoir ensemble au moment où elle recevrait enfin ses messages.

Alors qu'il allait voir avec Jason ce qu'il se sentait de faire, un gamin blondinet s'approcha d'eux. Benvolio ne voyait pas encore son visage avec précision mais la casquette et son message clair et net indiquait clairement les opinions politiques de l'homme. Par réflexe, et beaucoup par clichés, il vérifia quand même si le nouveau venu avait une arme sur lui - il n'en avait pas l'air, mais des patriotes blancs, il en avait croisé assez pour savoir à quoi s'attendre.

Enfin, ils étaient en période de crises et les Lousianais savaient s'entraider pour supporter les catastrophes. Peut-être que le jeune homme serait aidant. Après tout, le militaire passé un peu plus tôt avait bien dit qu'il serait rejoint par deux bénévoles.

« Je suis Benvolio Fibonacci, le vétérinaire du zoo. Merci d'être venu nous aider » se présenta Benvolio, tendant la main vers le nouveau venu. « Pour l'instant, on va commencer par faire le tour des enclos, vérifier leur protection et si les animaux ont assez à manger, si ça vous va. »
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#Mer 21 Aoû - 14:05
Je souris intérieurement lorsque Benvolio me demanda si quelqu'un avait cherché à me faire fuir la ville pour que je me mette à l'abri. Etant donné que je n'étais pas en couple, personne ne pouvait savoir que je portais une jeune femme dans mon coeur.

Et bien non... et même, je suis trop têtu pour me laisser influencer. Et Juliet n'a rien dit quand tu as décidé de rester ici toi?

Un nouveau bénévole arriva entre temps. Je le regarde, l'air dubitatif. Il n'a pas vraiment l'air heureux d'être ici. Bon, je peux le comprendre s'il n'avait pas envie de vivre l'ouragan de l'intérieur. Mais nous allions passé les prochaines heures ensemble, donc autant faire que cela se passe bien. Je lui souris et me présente

Jason Anderson, cool que tu viennes donner un coup de main ici. Puis je me retourne vers Benvolio prêt à écouter ses ordres. On te suit Plus vite on commençait, plus vite tout le monde serait à l'abri
Anonymous
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#Mer 21 Aoû - 22:52
 
Tu sens leurs regards glisser sur toi. Leurs préjugés t’envelopper comme le goudron qu’on versait sur les coupables, au Far West ou en Irlande du Nord. Ne manque que les plumes. Local White Trash. Tes plumes, t’as décidé de les hérisser, comme un coq prêt à se battre. Tu ne sais même pas pourquoi tu t’accroches encore à cette casquette rouge.
 
Ça n’a pas d’importance. Certainement pas maintenant alors que les pires scénarios te traversent la tête. Tu les revois encore, ces bouteilles de verres accrochées au plafond du Cabildo. Et t’en imagines une de plus pour ta mère.
 
Tu secoues la tête et essuie la sueur froide de ton front.
 
C’est pas le moment de penser à ça non plus! Tu ne peux rien faire. Tu ne peux absolument rien faire pour elle. Et tu sais que toutes ces Tu vois les palmiers pencher dangereusement vers le gauche devant la grande façade verte. La tempête s’aggrave de minute en minute. Tu lance un dernier regard à ta camionnette et t’approche des deux compères qui te jaugent.
 
Le responsable des lieux, un vétérinaire, se présente. Une diction parfaite et des syllabes chantantes, de ça et là. Un Italo. L’autre se présente aussi. Ils ne te tendent pas la main, non. Ils doivent s’imaginer un tas de choses sur toi déjà, sur leur piédestal du politically-correct. Juste à cause de cette putain de casquettes. Ça t’es égal. T’es pas ici pour te faire des amis. T’es ici pour purger le reste de ta peine.
 
Tu le répètes encore et encore dans ta tête. Comme une comptine. Purger le reste de ta peine. Encore faut-il rester vivant. Katrina souffle encore, dans ton esprit. Tu sais que rien n’est acquis. Rien.
 
Tu serres davantage ton coffre à outils dans ta main gauche et enfonce la droite dans ton pantalon kaki.
 
« McKie. Angus McKie. Y a le matériel, quelque part, pour solidifier les clôtures, au besoin, avant que ça ne pète de partout? J’imagine que vous savez ce qu’il y a à faire. Faudrait p’t’être se grouiller avant que ça nous tombe sur la tête pour de bon. J’ai pas envie de devoir me barricader dans l’enclos avec Simba. »


Spoiler:
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#Jeu 22 Aoû - 1:21
Audubon Zoo
Benvolio grinça des dents devant la réponse de son beau-frère. Bien sûr que Juliet avait eu du mal à le laisser à la Nouvelle-Orléans. Et il comprenait parfaitement pourquoi, sachant le traumatiste vécu par sa femme. Il était lui-même soulagé de la savoir à l'abri avec la plupart de leurs enfants - le seul dont il ne savait rien était Leo, qui ne vivait plus avec eux.

« Juliet était très inquiète, mais je ne me voyais pas laisser le zoo sans soignants... » avoua-t-il à Jason. « J'espère qu'il ne se passera rien ici. »

Les locaux étaient plutôt solides, bâtis avec l'idée que des ouragans allaient régulièrement traverser la Louisiane et mettre ses habitants en danger. Ça restait pourtant plus sécurisant, du moins à ces yeux, de garder un œil sur les animaux, stressés par le changement climatique. Et il savait que c'était toujours dans les pires moments qu'une de leurs femelles pouvaient mettre bas, comme la tigresse aujourd'hui.

Un nouveau venu arriva vers eux alors qu'ils se donnaient chacun des nouvelles, et si Jason sembla plutôt ouvert, Benvolio, lui, ne put s'empêcher de sentir quelques préjugés remonter. Cette casquette et cette dégaine de blondinet trop sûr de lui...

Le jeune homme ignora sa main tendue, cherchant apparemment plus à éviter leurs regards qu'autre chose. Benvolio essaya de ne pas lui en tenir rigueur, pas plus que de son ton de voix suffisant et un peu hautain. Après tout, il était là pour aider, et peut-être n'avait-il pas prévu de se retrouver au zoo. Benvolio n'avait rien demandé, et il aurait presque préféré être seul que de mettre deux personnes en danger avec sa décision... Comme par exemple s'assurer que Lower Ninth Ward était bien sécurité, surtout que tout n'avait pas été remis en état, quinze ans après Katrina.

« Il y a tout ce qu'il faut dans le local technique. J'ai vérifié la partie Asie et tout est bien consolidé » expliqua Benvolio, avant d'aller chercher des plans pour les deux jeunes hommes.

Ce serait plus facile pour se répartir le travail et qu'ils ne se perdent pas dans le parc animalier - même si Jason le connaissait certainement suffisamment, vu le temps qu'il y passait.

« Ce sera peut-être plus simple qu'on vérifie tous ensemble ? Avec la force actuelle du vent, on va avoir du mal à fixer seul une protection » évalua-t-il.
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#Ven 23 Aoû - 21:37
Je sentais très bien que ce jeune homme, Angus me semble-t-il, n'avais vraiment pas envie d'être avec nous. Mais bon, puisqu'il était là, autant faire qu'il se sente un peu mieux. Personnellement, ses opinions politiques, je n'en avais absolument rien à carré. Ce n'est pas forcément cela qui forge une personne! Même s'il l'affichait clairement, je ne m'arrêtais pas sur des détails comme cela.

Si c'est tout bon dans la partie Asie, ça enlève déjà un petit bout de travail. Dis-je en regardant Benvolio. Oui je connaissais très bien le zoo et je savais que cela allait bien aider pour le travail.

Lorsque Ben revint avec les plans, je le pris, bien que je le connaissais comme ma poche, au fur et à mesure de passer des journées à me promener dans les allées. Il pourrait quand même m'être utile pour trouver un abri si nécessaire.

C'est toi le patron, mais c'est sûr que c'est peut-être mieux qu'on reste ensemble, surtout avec les vents violents annoncés pour ces prochaines heures. Bien que de me retrouver enfermé avec un inconnu n'était pas forcément ce qui m'enchantait le plus au monde, je voulais faire au mieux pour le zoo et les animaux. Il y a des animaux qu'il faut surveiller de près?
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#Sam 24 Aoû - 22:04
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Audubon Zoo


Alors qu'à l'extérieur le vent continue de s'intensifier et de souffler violemment, le trio d'hommes décide de s'y aventurer avec prudence pour rejoindre la zone appelée la plaine africaine, l'une des parties les plus prisées du parc. Après un rapide passage par l'enclos des félins, qui bien qu'énervés sont en sécurité et ne risquent rien, le groupe prend la direction de l'enclos des rhinocéros, donc la clôture tangue violemment sous les rafales de vents, tout comme l'un des murs de leur abri.
En s'approchant pour consolider les barrières, le groupe entend de plus en plus distinctement les coups que donnent les rhinocéros contre le mur de leur abri, effrayé par la tempête. Ils ne sont que deux, mais le bruit qu'ils font est presque aussi puissant que le souffle du vent quand on est à leur hauteur. Heureusement, si besoin, Benvolio a des fléchettes tranquillisantes, mais qu'en nombre limité, alors il doit faire attention dans son utilisation de celle-ci.
C'est donc avec attention, et une certaine peur que Angus, Jason et Benvolio se mettent au travail, le vétérinaire guettant le moindre bruit, hésitant à entrer dans l'enclos pour le moment, de peur d'effrayer encore plus les bêtes, au point qu'elles chargent. Et un rhinocéros qui charge, attention les dégâts...

@Angus J. McKie @Benvolio Z. Fibonacci @Jason Anderson

Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a pas de réseau téléphonique, du coup les communications sont impossibles.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

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#Dim 25 Aoû - 8:18
 
Ta carabine. Pourquoi t’as pas emmené ta putain de carabine, bon dieu?! Les coups des mastodontes sur le mur de tôle résonnent comme le pouls dans tes tempes.
 
Bang. Bang. Bang. Bang. Bang…
 
Tu as peur, Angus. T’oses pas l’admettre, devant ces inconnus, mais tu es terrifié. Y a le vent qui menace de vous faire perdre pied à tout moment. Qui menace de vous écraser comme des poupées de chiffon contre les parois encore debout. Y a la pluie qui vous fouette la peau, vous transperce et empêche de voir plus loin que le nez.
 
Et il y a ta terreur qui te cloue sur place. La terreur de tout perdre. Ta maison. Les maigres affaires que t’as gagné, à la sueur de ton front.
Ta vie.
 
Bang. Bang. Bang. Bang. Bang…
 
Ou pire encore, Ruben. Probablement la seule personne qui croit encore en toi, ici.
Ou ce putain de flic scientifique-machin britannique, peut-être. 
Qu’est-ce que tu veux encore lui prouver, à ce salaud? Que t’es pas si dangereux que ça pour ses gosses malgré toute la paperasserie? Que tu ne les frapperas jamais? Que tu ne les… tu ne veux même pas y penser. Qu’est-ce que tu veux lui prouver? Que t’es pas Billy? Ce n’est qu’une baise, non? Un détour. Une expérience… peu importe. Et si t’as pas la chance de le revoir? Et si quelque chose arrivait aux jumeaux?
 
Et si quelque chose arrivait à ta mère?
 
Tu y repenseras, bien plus tard, dans le calme d’une chambre d’hôpital. T’étais Anakin Skywalker, Angus. Ce con à la force brute qui s’inquiétait pour sa mère et pour Nathalie Portman dans cette triologie de merde qui jouait à la télé. Il n’y avait que la peur qui gouvernait tout. Il n’y avait aucune différence entre toi et ces bêtes à cornes. T’aurais tout détruit sur ton passage, toi aussi.
 
Bang. Bang. Bang. Bang. Bang…
 
Pourtant, t’essaie de réfléchir, Gus. T’essaie. Il y a ces brides de documentaires à la con que Moira contemple, à la télé. Ceratotherium simum. Rhinocéros blanc. Il y a ce petit kiosque en bois qui sert à rien, dans un coin. Du matériel. Juste du materiel. Des planches, des plaques de tôles. Et la clôture qui va lâcher, d’un moment à l’autre.
 
Et l’abri aussi. Le putain d'abri qui va lâcher et les bêtes en furie qui vont vous charger, comme toi sur ce mec, deux ans auparavant.
 
Bang. Bang. Bang. Bang. Bang…
 
Tu te retournes vers le vétérinaire. Le seul à avoir une putain d’arme. Faut gueuler, pour s’entendre, tellement le vent souffle fort. T’as mal à la gorge et ta respiration siffle. Tu t’accroches à la clôture de peur de t’emporter. Même sous ton poids-plume, elle tangue.
 
« Qu’est-ce qu’on fait, là, Fibonacci?! C’est vous qui les connaissez!! Qu’est-ce qu’on fait?? Ça prend combien de temps à ces putains de sédatifs pour agir?! On peut pas les laisser sortir de là! Ça va prendre du temps!!! Faut détruire le kiosque. Je peux réparer tout ça... J’ai besoin de matériaux pour stabiliser la cloture! Faut les endormir avant de réparer quoi que ce soit! Sinon, ces putains de bestiaux vont nous attaquer!! »
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#Dim 25 Aoû - 14:01
Audubon Zoo
Benvolio réfléchissait à l'endroit par lequel commencer leurs surveillances, faisant mentalement la carte des lieux, essayant d'identifier les animaux les plus à risques. Heureusement que depuis quelques jours, le zoo était au ralenti et qu'ils avaient réussi à garder tous leurs pensionnaires dans leurs enclos la veille, enclos qu'ils avaient renforcé du mieux qu'ils pouvaient.

Benvolio avait juste à surveiller qu'aucun d'eux ne s'était blessé sous la panique, et qu'ils avaient suffisamment à boire et à manger. Il lui fallait juste trouver le chemin le plus logique pour ne pas perdre de temps et repasser quinze fois au même endroit alors que le temps leur était compté.

« Les primates ont ce qu'il faut, on va juste traverser leur zone pour rejoindre la partie savane. Méfiez-vous, les enclos sont solides mais ça reste de gros animaux paniqués » conseilla-t-il.

Ils empruntèrent le chemin, et Benvolio put constater que les logis des primates étaient effectivement bien sécurisés. Entrer dans leurs abris allaient juste accentuer la terreur qu'ils devaient ressentir, et il valait mieux pour eux attendre que l'ouragan ne soit passé pour aller les voir.

Ils arrivèrent chez les félins, cachés dans leur abri sur les arbres à chats géants que l'équipe avait installé depuis des années. Il sentit le regard lourd et méfiant des animaux sur eux, mais aucun ne bougea tandis que les hommes complétaient leurs gamelles d'eau et de nourriture - une des rares fois où les félins ne se précipitaient pas sur la viande, eux qui aimaient se jeter sur les grilles pour que les soigneurs les nourrissent plus vite.

Benvolio les guida ensuite vers l'enclos des rhinocéros, celui qui semblait le moins solide. Surtout que le patriarche, un gros mâle, semblait mal supporter son enfermement et qu'il ruait contre la barrière. Le vétérinaire laissa donc les deux hommes mettre eau et nourriture tandis qu'il épaulait son fusil, une flèche tranquilisante prête à partir.

« Vous êtes sûr de pouvoir réparer l'abri ? » questionna Benvolio devant les injonctions d'Angus.

Il dévisagea l'homme pour s'assurer de ses dires - endormir un animal restait dangereux, tous ne supportant pas bien les sédatifs et voir leurs camarades tomber devant eux risquaient de les alerter et de les rendre plus agressifs.

« Restez à l'écart et ne revenez que si je vous le dis » ordonna Benvolio avant de faire signe à Jason et Angus pour qu'ils se rapprochent de la porte.

Il ne voulait pas mettre les deux bénévoles en danger, sachant qu'ils ne s'en sortiraient pas vivants face à un rhinocéros enragé. S'ils étaient prêts de la porte, ils pourraient s'enfuir et aller se réfugier dans un abri plus solide. Benvolio donna les clés des enclos à Jason avant de se rapprocher des animaux encore maintenu par les barrières, passant à côté du patriarche en se méfiant. Il fallait qu'il l'endorme en premier, sachant qu'il était celui qui maintenait l'agressivité de toute la troupe.

Il épaula son fusil, épiant les mouvements de l'animal. Les rhinocéros avaient le cuir épais, et s'il voulait endormir le mâle sans perdre trop de flèches anesthésiantes, il devait viser un tout petit endroit. Le rhinocéros bougeait vite, et rester calme et concentré était dur au milieu de l'ouragan, des vents violents et des bruits des animaux. En une fraction de seconde, il vit son ouverture et tira, visant l'animal qu'il observait depuis plusieurs minutes.
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#Dim 25 Aoû - 22:12
Le vent faisait de plus en plus rage et je savais que les animaux pouvaient paniquer rapidement dans cette situation. Je suivais Benvolio pour que nous puissions sécuriser les animaux rapidement et nous mettre à l'abri également. Angus n'avait pas l'air serein et je savais que ce n'était pas la meilleure des attitudes à avoir devant des animaux énervés.

Le passage au niveau des primates s'était passé sans encombre. Ils n'avaient même pas l'air de se rendre compte de ce qu'il se tramait à l'extérieur, alors qu'ils font partie des animaux les plus intelligents. Je sentais le regard des félins pesé sur nous, mais ils ne bougeaient pas comme à leur habitude. Cela me fit bizarre, parce qu'en général, ils courraient un peu partout, mais bon, on ne pouvait pas leur en vouloir.

Arrivés vers les rhinocéros, Ben nous ordonna de rester vers la porte. L'enclos n'avait pas l'air des plus stables. Je ne pouvais que lui obéir, sachant que ces animaux étaient imprévisibles, mais surtout très agité. Il me tendit les clés, si jamais quelque chose lui arrivait, mais je ne voulais même pas y penser! Lorsque je le vis se concentrer pour administrer la flèche au chef du groupe, je retins ma respiration, jusqu'au moment où je vis l'animal se détendre gentiment.

Bien joué Ben! Au moins il sera un peu plus calme... Et j'espère que le reste de la troupe aussi!


Je commençai à prendre le matériel pour consolider leur enclos. Le chef ayant quand même bien fragiliser la structure sous son poids phénoménal.
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#Sam 31 Aoû - 7:52
 
Tu vois le vétérinaire hocher la tête, donner ses clés à l’autre et crisper ses mains sur la carabine. Lui aussi a peur. Tu le sens, alors qu’il vous dit de vous éloigner. Est-ce une impression? Ta propre terreur que tu projettes?
 
Pendant un instant, tu hésites. Alors que les bêtes chargent sans merci sur le seul obstacle qui les séparent de votre mort, tu hésites. Fight or Flight? Arracher la carabine des mains du responsable et abattre tout le monde ou courir et encore courir, jusqu’à ta camionnette pour t’y barricader?
 
Tu hésites. Les muscles de tes épaules te font mal. Et t’as les machoîres si serrées que tes dents grincent. Un lion. Tu pourrais peut-être survivre à un lion. Ou à un ours, tiens. Comme dans les films. Mais à ça? À ces monstres cuirassés d’une tonne chacun qui pouvaient courir plus vite que toi? Autant se jeter sous deux chars d’assauts blindés.
 
Et s’ils chargeaient le vétérinaire? Que feriez-vous pour le sortir de là?
 
Tu restes figé de longues secondes, le regard rivé sur le doigt qui appuie sur la détente. Mais qu’est-ce qu’il fait bordel?
 
Le coup part.
 
Il y a une charge encore plus violente. Puis deux, plus trois.  Tu entends un craquement sinistre provenant du… Un barrissement retentit et … plus rien.
 
Plus rien.
 
Le mur cesse de secouer et c’est comme si le sang te revenait enfin à la tête. Tu portes ta main à ta casquette pour saluer silencieusement le courage de l’Italien. Tu pointes sans manières les trucs en bois et les planches, déjà éparpillées au sol, à l’autre bénévole, tout en sortant ta perceuse du coffre.
 
Tu remercies le ciel que Ciccone ait consenti à te payer un truc à batterie et de bons outils.
 
« Ramassez ce que vous pouvez, ok? Il faut de longues planches, le plus solide possible. Et une pelle! Il faut creuser une tranchée, pour solidifier tout ça. Faut … faut créer une structure qui fera pression comme… comme …»
 
T’as oublié. Les mots compliqués se perdent dans le vent et dans la panique. Les maths et la physique n’ont jamais été ton fort, de toute façon, bien avant que tu lâches l’école. Alors tu mimiques comme un con cette structure triangulaire que tu cherches à bâtir. Tu le sais que ça ne tiendra pas longtemps. Quelques heures, à peine. Peut-être une journée, si les bestiaux sont plus calmes. Et encore... est-ce que ça va survivre au vent?
 
Le temps que l’ouragan se déplace plus au nord. Il est sur les terres non? Il va s'affaiblir... Après… ce sera l’eau. L’eau qui est bien pire que tous ces vents…
 
Mais c’est tout ce que tu peux faire. Alors tu t’élances, prends les matériaux qu’on te donne et te mets au travail, comme un vaillant petit soldat. Tu oublies peu à peu leurs regards hostiles. Ce n’est pas le temps.

"Je vais avoir besoin de votre aide, okay?"
 
Le temps est au travail d’équipe.


Spoiler:
Anonymous
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#Sam 31 Aoû - 12:43
Audubon Zoo
Benvolio avait tenté de rester assuré et maître de lui, autant pour rassurer les deux bénévoles qui l'accompagnaient que parce qu'il n'aurait jamais réussi à viser le rhinocéros si ses mains avaient tremblé à cause du stress. Il laissa quand même échapper un soupir de soulagement quand la bestiole s'effondra soudainement, ses yeux sombres se posant une dernière fois sur Benvolio.

Le vétérinaire resta quand même concentré sur ses animaux, essayant de percevoir les attitudes des autres. Voir un membre du troupeau s'effondre pouvait autant calmer les autres, qui s'approcheraient du corps pour le renifler et s'assurer que tout aille bien, que les énerver encore plus. Un risque, surtout que l'enclos, bien que large et bien agencé, restait plus petit que le terrain qu'ils avaient à l'extérieur.

Le reste du troupeau resta pourtant calme, deux individus venant renifler le corps du patriarche et semblant rassurer de le voir dormir. Benvolio repassa donc son arme dans son dos, à portée de main en cas de problème. Même s'il était sûr que tout se passerait bien le temps qu'ils ne consolident l'enclos.

Le blondinet semblait avoir de bonnes connaissances en matière de bâtiment - toujours meilleures que les siennes en tout cas. Benvolio l'écouta donc avec attention, avant d'aller chercher le matériel. Il avait quelques longues planches dans une pièce attenante, où ils avaient stocké de quoi consolider les enclos au milieu du matériel permettant de s'occuper du terrain des rhinocéros. A eux trois, ils arrivèrent assez vite à rassembler le bois dont ils avaient besoin, et Benvolio prit en même temps la pelle servant à nettoyer les déjections pour creuser les tranchées demandées.

« Bon, et bien Angus, je crois qu'on va être tes ouvriers. Dis-nous quoi faire » demanda Benvolio, essayant de comprendre ce que voulait le jeune homme.

Entre le stress de la quasi attaque qu'ils avaient failli affronter, et qui avait fait perdre ses mots au jeune homme, et le manque de connaissance en menuiserie de Benvolio, ils allaient quand même devoir se débrouiller... Quoi que le vétérinaire n'aurait pas de souci à juste faire ce qu'on lui demandait. Ce n'était pas le moment de chercher à comprendre ou de vouloir bien faire, ils n'avaient pas le temps. Les anesthésiques ne duraient pas des heures, et un rhinocéros lâché dans le zoo - voire pire, dans la ville - était bien une chose qu'il ne voulait surtout pas voir.

Benvolio garda donc la pelle qu'il avait en main, traçant la fameuse tranchée tout en faisant attention à la tête de l'animal endormi, s'activant pour que le trou soit net et pratique pour poursuivre la construction voulue par Angus.
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