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Anonymous
Invité
Invité
#Sam 18 Juil - 20:06
Juillet 2020

Cette année universitaire aura été mouvementée... Entre les retrouvailles avec Alex puis Alienor, la décision de ses parents de la fiancer à Mav', les coups portés sur son ami et son aménagement chez elle, la rencontre avec Aiyana et cette soirée étrange avec Leo, elle n'est plus très sûre de bien savoir où elle en est. Elle veut obtenir son diplôme et être là pour ses amis, ça, c'est une certitude. Mais elle, qui est-elle ? La question reste posée. Elle n'est plus cette enfant sage et docile qu'elle a toujours été jusque-là, elle le sent bien. Mais elle n'est pas encore prête à tout faire voler en éclat par rébellion. Même si un côté un peu plus... rock'n'roll, commence à voir le jour. A éclore, plus exactement, jusque-là bien enfoui au fond d'elle.

Ca n'empêche pas qu'elle s'acharne à travailler comme une dingue, pour avoir les moyens de garder son appartement, d'une part, et pour obtenir son diplôme, d'autre part. Et l'année ne s'est pas trop mal terminée, à vrai dire. Elle n'est pas major de sa promotion, elle le sait bien, mais elle s'en sort plutôt bien, et le devoir qu'on leur donne pour la rentrée ne la panique pas plus que ça. Elle ne sait pas encore sur qui elle pourra bien faire ce portrait journalistique qu'on attend d'elle, mais elle finira bien par trouver, c'est ce qu'elle se dit en flânant dans le festival estival qui ravit ses yeux. Et pour l'heure, elle y va d'un pas tranquille, s'imprégnant de l'ambiance plus qu'autre chose. Elle regrette qu'Ella n'ait pas pu se joindre à elle, comme elle regrette toutes les responsabilités qui pèsent sur les épaules de son amie et qu'elle ne parvient pas à déléguer.

Vêtue d'un short en jean et un débardeur orné d'une grosse fleur de lys, elle s'arrête devant une des animations, hésite une seconde, puis s'inscrit à ce cours de yoga en plein air qu'on lui propose, en lui vantant les effets bénéfiques de l'activité contre nombre de maladies. Une petite séance d'une demi-heure où elle oublie tout ce qui peut la tracasser au quotidien, et qui se termine par une petite séance de méditation qui la laisse reposée et souriante, malgré l'absence d'idée pour ce devoir. Elle qui espérait que le festival lui en donnerait, elle est un peu déçue...

Et puis l'illumination lui vient, là, alors qu'elle en est à attendre un soda à une des buvettes ambulantes proposées sur le festival. Cette visiteuse un peu plus loin, elle sait qui c'est. @Sadie Sanderson. Une journaliste dont elle a lu et relu des dizaines d'articles. Elle se mordille un peu la lèvre, hésite une seconde, et ne répond pas immédiatement à l'appel du marchand qui lui tend sa boisson.

- Pardon ! Je ne vous avais pas entendu. Merci...

Elle a tendu sa monnaie et se dirige finalement vers la jeune femme, d'un pas qui se veut assuré alors qu'elle ne l'est pas tant que ça. Une fois face à la journaliste, elle lui adresse un sourire engageant.

- Vous êtes bien Sadie Sanderson ? J'ai lu tellement de vos articles, ils sont si incisifs ! Est-ce que je peux vous embêter quelques minutes ?

Elle espère bien que la réponse ne sera pas négative...
Anonymous
Invité
Invité
#Lun 20 Juil - 23:09
Portrait
@Anastasia Lindberg & Sadie Sanderson
J’étais vêtue d’une robe verte très pâle. Fines bretelles, faussement boutonnée sur le devant et un décolleté à en faire pâlir plus d’une. J’ai orné le tout d’un sautoir, appelé aussi collier opéra, d’un vert eau et noué dans le bas. Mes éternels talons aiguilles aux pieds, d’un blanc éclatant cette fois ci et mes cheveux relevé dans une queue de cheval haute, je suis parée pour aller me promener au festival se passant dans les rues de la ville. Une pochette blanche dans les mains, je visite, flânant vraiment à mon aise. Souriant aux gens que je connaissais, évitant les questions sur la fameuse photo qui tourne de Viggo et moi sur internet ou balbutiant quelques mots qui ne donnaient aucune réponse probante à leurs attentes. Je n’ai pas envie de parler de ma vie privée, déjà ce cliché de lui à genoux est bien trop pour moi, pour lui également. Attention, cela le rend plus humain aux yeux d’une certaine partie de la population qui le trouvait antipathique à cause de son air toujours propre sur lui et parfait, mais pour la gente féminine, c’est vraiment une très mauvaise chose. N’oublions pas non plus qu’elle fait partie de la majorité de son électorat. Enfin soit, c’est comme ça, nous nous sommes dit oui, pas pour un mariage, mais pour former enfin ce couple que j’avais tant espéré. Pour vous ce n’est pas grand chose, mais pour nous c’est un pas énorme à franchir, un pas que nous avons réussi à faire ensemble.

Je me suis déjà laissé avoir plus d’une fois depuis le début de mon tour de ce fameux festival. Je me suis fais faire un tatouage au henné sur la main gauche par une jeune femme tout à fait agréable. J’ai pris un cours de relaxation dans un parc et je ne parle même pas de la lecture vivante d’un auteur de la ville. Auteur très doué et que j’aimerais relire d’ailleurs par la suite, raison pour laquelle j’ai noté son nom sur la paume de ma main droite. Je continuais mon tour jusqu’à ce petit fleuriste où j’avais vraiment envie d’achter un énorme bouquet à mettre dans l’appartement de mon petit ami. La raison évidente est que ça mettrait un peu de vie dans ce lieu net de toute vie, comme si il n’y mettait les pieds que pour faire joli, qu’il ne froissait surtout pas les draps, que les couverts ne servaient que pour jouer à la dînette et que … Oh j’avais oublié qu’il allait s’énerver en voyant que j’avais écrit un mot sur la vitre de sa baie vitrée du salon. Oui, j’ai chauffé un endroit de mon haleine puis j’ai écrit de mon doigt dessus. Je sens que sa femme de ménage va lui en faire un rapport rapidement. Si ce n’est déjà fait ! Je l’aime pas plus que ça cette dame, elle cafarde à la première occasion ! Enfin soit c’est pas grave ! Au moins, elle a du boulot maintenant, depuis que je vais là la majorité du temps !

C’était presque à mon tour de composer mon bouquet lorsqu’une jeune blondinette vient à ma rencontre. Elle semble charmante et très intelligente vu qu’elle lit mes articles. Non je rigole là, c’est pas mon style de parler comme ça. C’est juste que ça me faisait rire de le penser. Je lui fais à mon tour un énorme sourire et je lui tends la main. Une fois cette poignée de main très formelle passée, je lui demande « Vous pouvez, mais à une condition ! » Je la regarde pour tenter de la jauger puis je rajoute « Je pourrais moi aussi connaître votre nom. C’est de bonne guerre non ! » J’aime bien savoir à qui je parle et puis, elle connaît le mien, j’aimerais connaître le sien. Normal non ?
code by exordium.


Anonymous
Invité
Invité
#Dim 16 Aoû - 22:31
Elle se souviendra de cette rencontre, l'étudiante. Ce n'est pas tous les jours qu'on croise la route de quelqu'un qu'on admire depuis un bon moment. Et puis elle ne peut s'empêcher de se sentir un peu impressionnée par la prestance de Miss Sanderson, aussi. Elle est belle, dans cette robe verte avec ces accessoires d'un blanc éclatant. Ca met en valeur son regard clair, dégagé par la queue de cheval qui retient ses cheveux. Elle apprécie le style, se dit que son amie aurait sans doute plus de choses à en dire qu'elle-même. Pour un peu, elle aurait bien envie de sortir ses encres aquarellables, tiens. Peut-être qu'elle gardera ça en tête, pour après. En attendant, elle se sent toute petite face à la journaliste, même si elle a bien remarqué l'annotation dans sa main, comme elle faisait elle-même au collège, qui la rend plus humaine à ses yeux. N'empêche que la jeune femme rayonne, et qu'elle se sent minuscule face à quelqu'un d'aussi solaire. Elle hésite presque à serrer la main tendue, mais tend la sienne par politesse. Et voilà qu'elle se lance, entre dans le vif du sujet. Après tout elle est venue la voir dans un but précis.

« Vous pouvez, mais à une condition ! »

Elle se mordille la lèvre, un peu inquiète de ladite condition.

« Je pourrais moi aussi connaître votre nom. C’est de bonne guerre non ! »
- Bien sûr ! s'exclame-t-elle, soulagée et à la fois mortifiée de son manque de savoir-vivre. Je m'appelle Anastasia Lindberg. Je suis étudiante en journalisme et j'ai un portrait à rendre pour la rentrée. Je me demandais si vous accepteriez d'être mon sujet ?

Elle n'y va pas par quatre chemins, histoire de ne pas lui faire perdre son temps. Au fond, elle a certainement mieux à faire que de servir une petite étudiante inconnue. Mais elle espère qu'elle acceptera, parce que maintenant qu'elle est fasse à la possibilité de faire son article sur elle, elle se voit mal se rabattre sur un choix moins flamboyant. Les occasions sont nombreuses, elle trouverait certainement autre chose, d'ailleurs, elle avait quelques idées avant de s'adresser à son aînée. Il y avait bien ce type qui tient ce blog avec ses récits de fantômes qui reviennent hanter les grandes demeures de la Nouvelle-Orléans et terrorisent chaque nouveau propriétaire, par exemple. Elle trouve ses articles terriblement intéressants, s'imagine qu'il doit tirer une partie de ses sources d'une illustre historienne ou d'un conservateur chevronné pour accumuler un tel savoir sur les drames de la ville. Encore faudrait-il qu'elle parvienne à le rencontrer. Mais là, l'occasion est trop belle, et puis elle ne lui demande pas uniquement pour le prestige qu'elle représente. Elle apprécie vraiment ses articles, et ça lui ferait plaisir, réellement, de pouvoir lui poser quelques questions.

Elle reste songeuse une petite seconde, tandis qu'un gamin se faufile entre elles un brachycératops en résine dans les mains, puis désigne la buvette qu'elle vient de quitter derrière elle.

- Peut-être... Peut-être que nous pourrions discuter de cela devant deux assiettes de gumbo ?

Elles pourraient s'installer à une de ces petites tables de camping le temps de la discussion. Et puis elle la laisserait tranquille, de peur de l'importuner outre mesure. Déjà qu'elle n'est pas très à l'aise et se sent un peu culottée de l'accaparer de la sorte...
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