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La bokor
La bokor
Admin
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Age : 103
#Sam 19 Sep - 14:33
Old John ~ Restaurant
No time to die !

C'est un beau dimanche de septembre, et vous avez décidé d'aller au restaurant pour passer un bon moment en famille, avec votre compagnon ou vos amis. Bref, l'idée était de vivre un moment convivial, pour marquer la rentrée et s'amuser. Pour bien manger aussi, accessoirement. Mais alors que vous êtes à table, des coups de feu commencent à se faire entendre, plus loin, dans une des galeries du centre commercial. Puis ça recommence, mais cette fois venant d'un autre côté. Et d'un coup, des gens entrent en hurlant dans le restaurant. "Ils nous tirent dessus !" ou encore "Planquez vous ils tirent sur tout ce qui bouge". Et au milieu de ça, il y a des cris de terreur, des pleurs, des gens qui retournent les tables pour se cacher derrière, d'autres qui fuient dans la cuisine ou dans les toilettes. Il n'y a que ça à faire de toute façon, car vous êtes au troisième étage du centre commercial, et aucune issue n'est possible, hormis celle de la galerie, où des tirs continuent de se faire entendre. Qu'allez-vous faire dorénavant ? Hurler ? Courir ? Vous cacher ? Les coups de feu se rapprochent, et désormais, c'est une lutte pour la survie qui commence, les tireurs ne faisant pas de quartier.


Participants à ce TC: @Owen O'Connor - @Cirilla O'Connor - @Sheamus Wolf - @Astrid Keller

+ Owen et Cirilla vous êtes attablés à une table dans un coin, près d'une fenêtre, attendant la jolie Maia qui doit vous rejoindre, elle vient d'envoyer un SMS à Ciri pour lui dire qu'elle était dans les couloirs du centre commercial, quand soudainement les coups de feu retentissent. Et avant que vous ne compreniez réellement ce qu'il se passe, de nouveaux tirs se font entendre et des gens entrent en courant dans le restaurant, troublant le calme et le luxe de celui-ci. Et troublant ce repas à venir que vous étiez ravis de partager avec une Maia perdue au milieu des coups de feu lointains, ou pire. Qui peut savoir.

+ Sheamus tu étais dans ce restaurant pour un déjeuner-rendez-vous important. Mais celui-ci est soudainement troublé par la fusillade, de quoi t'agacer dans un premier temps, avant que tu ne comprennes ce qu'il se passe vraiment. Comment vas-tu réagir ?

+ Astrid, tu étais venue au centre pour faire un peu de shopping, mais celui-ci a pris fin brutalement, quand les tireurs ont fait leur apparition. A ce moment-là tu étais dans un couloir du centre, direction la prochaine boutique à dévaliser. Mais finalement, dès que les coups de feu retentissent, une fois que tu as compris ce qu'il se passe, tu te mets à courir et entre dans le premier commerce sur ta droite, à savoir le restaurant, te blessant légèrement au passage au niveau du bras gauche, une écorchure, dans le mouvement de foule. Mais désormais tu es dans le restaurant en sécurité. Ou pas, car les tirs se rapprochent toujours... (libre à toi de voir si elle avait déjà fait des achats ou non, si elle a lâché les sacs ou non...)


Quelques informations sur l'intrigue

+ Vous ne pouvez pas sortir du restaurant pour le moment, néanmoins vous êtes libres de vos actes dans celui-ci.
+ Le tireur n'est pas loin, il y a du bruit et des cris dans la salle autour de vous.
+ Vous avez bien entendu du réseau, et donc la possibilité de passer des appels ou d'envoyer des SMS
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez !
+ La Bokor peut intervenir à tout moment.
+ Si il y a un souci ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant.
Anonymous
Invité
Invité
#Sam 19 Sep - 17:58

No Time To Die ! (Old John Restaurant)
Feat. Owen, Cirilla, Sheamus
Comme la plupart de mes après-midis, je suis libre. Généralement, je bosse le soir, ce qui me laisse une bonne partie de la journée pour faire ce que j'ai à faire et là, en l'occurrence, un peu de shopping. Une journée banale en soit, le genre de journée que j'aime passer... Quelques sacs dans les mains, je jette un coup d'oeil à ma montre pour m'assurer que j'ai encore un peu le temps avant mon rendez-vous chez le coiffeur... Je souris, en passant aux affaires que je viens de faire, que ce soit pour moi ou mon appareil photo. J'ai même pensé à acheter quelques chemises pour Joe, pour le travail.. Au moins, cette fois, il ne pourra pas me reprocher de ne pas avoir pensé à lui !

La boutique de photo derrière moi, j'avance, le pas sûr, en direction de la prochaine boutique dans laquelle j'avais repérer une jolie paire de bottes il y a quelques jours. J'ai bien l'intention de les faire miennes sauf que rapidement, je réalise que quelque chose ne va pas. Des cris résonnent un peu plus loin derrière moi. Je jette un coup d'oeil en arrière et je me rend compte que la situation est certainement bien plus grave qu'on ne le pense. En plus des cris, une autre sorte de bruit attire mon attention et assez vite, je comprend que ce sont des coups de feu.

Pas le temps de traîner, il faut vite réagir. Mon pas s'accélère et rapidement, je me retrouve prise dans la foule, à courir en direction de la première boutique sur ma droite. C'est un restaurant, il y a déjà du monde dedans et tous n'ont pas l'air de comprendre ce qu'il se passe. Alors que j'entre dans la salle du restaurant, je m'écorche le bras gauche mais je n'y prête pas plus d'attention que ça...

Mon coeur bat vite, ma gorge se serre et je réalise que si ils arrivent ici, on va tous se faire descendre, sans sommation... Je ne veux pas mourir là, toute seule, dans ce restaurant... Abritée derrière le comptoir, avec d'autres personnes, je ferme les yeux, remonte mes jambes sous mon menton et tente de faire le moins de bruit possible... J'essaye de ne pas trop écouter les cris et les tirs qui résonnent dans les allées du centre commercial. Je me bouche les oreilles et je fixe un point, devant moi, me demandant ce que j'ai bien pu faire pour que ma journée prenne cette tournure là... Je n'ai toujours pas réalisé que j'ai lâché mes sacs dans l'histoire mais franchement, ce n'est pas mon inquiétude première... non, clairement, je n'ai aucune envie de mourir ici.

Juste à côté de moi, une femme se met à pleurer. Je tourne la tête vers elle et pose ma main sur la sienne avant de lui adresser un sourire que je veux rassurant...

- Si on ne fait pas de bruit, ça se passera bien... ça va aller...

Je me rend compte que même si ces mots sont pour la rassurer elle, ils essayent de me rassurer à moi aussi...
FRIMELDA

Anonymous
Invité
Invité
#Dim 20 Sep - 20:29
No Time to Die


Le putain de centre commercial. Voilà où se déroule mon déjeuner d'affaires. D'ordinaire, je fais attention à amener mes clients dans des lieux plaisants, si possible dans le quartier français. On mange du homard avec un verre de vin, on passe aux choses sérieuses au dessert et on signe pendant le café. C'est ma routine. Alec Maxwell est toujours partant pour manger des fruits de mer, d'ordinaire, mais aujourd'hui il n'a pas le temps pour un tel détour. On s'est donc retrouvé à mi-chemin, dans un restaurant acceptable. On parle de tout et de rien, mais surtout de son divorce expéditif qui me laisse dubitatif. Il aurait pu se battre pour mettre l'autre théière sur la paille, il ne l'a pas fait. Il se ramollit. En parlant de divorce, j'aperçois du coin de l'œil @Owen O'Connor qui rentre dans le restaurant et le salue d'un signe de la main. Il est avec sa fille [@Cirilla O'Connor] , alors je juge préférable de ne pas le déranger. Et puis, je vois bien qu'Alec en a marre de m'entendre le questionner sur son divorce.

Notre scotch arrive, la commande des plats est passée, alors on attend. J'ouvre la bouche pour mentionner la campagne de Lehman qui se déroule bien, mais une sonnerie nous interrompt. Mon ami se lève, s'excuse et disparaît dans le hall le temps de son appel important. Je me lève pour profiter de cette interruption pour saluer Owen, mais je n'ai pas le temps. Des coups de feu retentissent dans la galerie, me stoppant net. La seconde rafale permet à mon cerveau de réaliser ce qu'y est en train de se passer. En moins d'une seconde, je m'accroupis sous ma table. Ca doit être un réflexe du corps, car mes pensées sont encore en vrac. Ma respiration aussi. J'halète comme un athlète qui vient de terminer un marathon. J'ai l'impression de revenir en 2018, devant cette transmission live des horreurs de mon fils. La même impuissance. Le même sursaut à chaque tir qui retentit. Bordel. Il faut que je lutte pour garder la tête froide.

À quelques mètres de moi, une dame pleure. Une blondasse [@Astrid Keller] que je crois bien avoir déjà vu à l'effervescence lui parle, mais visiblement ça ne suffit pas. Faites la taire, bordel de merde Je parle aussi bas que possible, mais le ton reste sec. Hors de question qu'on y passe à cause d'une pleureuse. Toujours à genoux sous ma table, je cherche Owen du regard, pour m'assurer que lui et sa fille vont bien.
Moses.
Anonymous
Invité
Invité
#Mar 22 Sep - 13:24

Après l’ouragan qui a frappé les O’Connor dernièrement, l’heure est à la trêve. Fréquenter le centre commercial un dimanche matin, c’est toujours mieux qu’un samedi après-midi bondé. Même s’il y a encore trop de monde au gout d’Owen. Qu’importe, aujourd’hui c’est l’occasion d’en savoir plus sur les projets de sa fille mais pas en lui posant les questions directement. Installé à une table dans un restaurant, père et fille attendent tous deux l’arrivée de Maia pour se joindre à eux. Qui est mieux placée que la meilleure amie de Ciri pour lui fournir les informations qu’il peine à obtenir ? Personne. Pointilleux sur la ponctualité, il jette un œil à sa montre puisque la demoiselle n’est toujours pas là. Relax, il lui reste encore cinq minutes sur l’heure annoncée. « Elle arrive ? » Qu’il ne peut s’empêcher de demander en voyant sa fille sur son téléphone. En attendant, il balaye le restaurant du regard et aperçoit son ami Sheamus se lever. C’est une belle coïncidence qu’ils se trouvent tous les deux au même endroit, peut-être auront-ils l’occasion de discuter un peu avant de partir ?

Enfin, s’ils s’en sortent vivant d'ici là.

Soudainement un coup de feu retentit dans le centre commercial et Owen sursaute sous la surprise. Rapidement d’autres se font entendre. « Ciri baisse-toi ! » Rapidement, il dégage sa chaise pour se cacher sous la table, attrapant tout aussi vite sa fille pour qu’elle se réfugie avec lui. La peur s’immisce dans son esprit mais la perte de son sang froid n’est pas de mise, pas quand Cirilla se retrouve en danger. « Il ne faut pas qu’on reste près de la fenêtre. » Une balle perdue est si vite arrivée, surtout qu’ils ne savent pas où sont les tireurs ni ce qu’il se passe réellement. Des gens rentrent en panique dans le restaurant pour se cacher et fuir les lieux du drame. Comme eux, certains sont planqués sous des tables, comme Sheamus qu’il aperçoit un peu plus loin. Profitant d’un léger moment d’accalmie entre les tirs, Owen se redresse quelques secondes pour jeter un œil par la fenêtre. A part des gens qui courent partout, il ne voit pas grand-chose. C’est le moment. « Viens. » Passant un bras autour des épaules de sa fille pour la forcer à le suivre, il se redresse légèrement pour quitter sa cachette et traverser rapidement la salle afin de rejoindre une planque plus sûre, et surtout loin de la fenêtre. Derrière le comptoir lui semble être la meilleure idée sur le coup. Comme à plusieurs personnes, visiblement. Certaines sont choquées et terrorisées. Et dans le tas, il reconnait un visage, celui de la blonde avec qui il est en guerre depuis plusieurs mois. N’est-ce pas le moment d’enterrer la hache de guerre ? Peut-être, peut-être pas. La priorité à l’heure actuelle, c’est la sécurité de sa fille qu’il garde tout contre lui. « Ça va aller ma puce. » Qu’il lance pour tenter de la rassurer – et lui aussi au passage. Il jette un œil en direction de Sheamus également. A première vue il ne semble pas blessé. Mais c’est sur Astrid qu’il finit par reporter son attention parce que contrairement à eux, elle n’était pas dans le restaurant à la base – il l’aurait remarquée. « Vous avez vu ce qu’il se passe ? »
Cirilla O'Connor
Cirilla O'Connor
Daddy's Girl
Notes remplies : 1511
Faceclaim : Sophie Turner © Panda © Cinderella
TC ~ Old John Restaurant 7jwu
DC : Alex Lake & Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 23 Lieu de vie : une grande maison à Garden District, avec son père Occupation : étudiante en droit (3ème année) & gymnaste Statut civil : célibataire et bien contente d’en profiter
#Mar 22 Sep - 18:50
no time to die
EXORDIUM.
On pouvait dire qu'il y avait quelques petits nuages au Paradis, en ce moment, chez les O'Connor. D'humeur particulièrement boudeuse et irritée, depuis ce matin, Cirilla n'attendait qu'une chose : le déjeuner de ce midi avec Maia, et leur après-midi ensuite. Car elle savait pertinemment que se retrouver seule avec son père ne lui servirait qu'à être cuisinée ou sermonnée un peu plus, et elle n'en avait vraiment aucune envie. Avec un goût porté sur la provocation, elle hésita franchement au moment de se préparer et de s'habiller, mais se ravisa.Non pas que l'envie lui en manquait, mais elle le fit pour Maia : elle savait pertinemment que sa place ne serait pas confortable si les hostilités étaient ouvertement lancées entre les deux O'Connor, et ne lui souhaitait pas de passer une soirée trop délicate ou compliquée. Elle opta donc pour une robe de créateur que son père lui avait offerte. Quelques temps plus tard, ils étaient attablés et Ciri, ayant décidé de partir sur un bon pied, discutait de tout et de rien, évitant soigneusement dans ses sujets ou ses réponses d'ouvrir la moindre porte en direction de ses études ou de son avenir professionnel. Maia, contrairement à son habitude, était un peu en retard. La jolie blonde jetait des coups d'oeil à son téléphone, de temps en temps. « Ah ! Elle arrive, elle a été retardée. » Regard entendu de son père, qui savait pertinemment que Maia était très à cheval sur la ponctualité. Au même moment, elle vit le regard de son père se diriger vers le fond, un homme au physique étrange, magnétique et effrayant à la fois. Probablement un collègue, elle ne s'en formalisa pas et se promit de demander à son père des informations sur cet homme, pour satisfaire sa curiosité.

Et puis, les coups de feu. Une fraction de seconde plus tard et Ciri avait compris, la phrase de son père déclenchant ses réflexes au même moment, elle se jeta par terre, sous la table, contre son père. Sa première réaction ? Ses mains parcourent le torse, les bras d'Owen. Pas de blessure. Rapide check : elle non plus. « Il ne faut pas qu’on reste près de la fenêtre. » Elle hocha la tête et étira son bras pour récupérer le téléphone resté sur la table : Maia. Tant pis pour le risque, ses pensées restaient froides, elle voulait savoir, elle ne se laisserait pas démonter. Elle était avec son père. Il état vivant. Rien de plus ne comptait. « Attention » chuchota-t-elle simplement en direction d'Owen, les yeux rivés sur lui. Ensuite elle le suivit, précautionneusement, vers le fond du restaurant, tandis que la foule s'y amassait elle aussi et qu'on entendait des cris, des pleurs. Y avait-il des blessés ? « Non mais, LA FERME ! » chuchota-t-elle en direction d'une femme qui pleurait, tandis que d'autres personnes lui demandaient aussi de se taire. Où était son bon sens ?! Elle s'installa ensuite tout contre son père, s'apercevant qu'elle tremblait un peu. « Ça va aller ma puce. » Owen l'avait senti aussi. Elle hocha la tête, serra les dents. Ça irait quand elle aurait des nouvelles de Maia, à qui elle envoya un message sur le champ. Ça irait aussi quand ils seraient hors de risque, vivants. Elle entendit son père parler à une femme, un peu plus loin, et tendit l'oreille pour tout entendre. Visiblement cette femme venait du dehors — elle saurait donc de quoi il s'agissait réellement. Et puis, ses doigts se mirent à pianoter sans bruit sur sa cuisse, sa jambe à battre nerveusement. Elle fixait son écran. Pas de réponse, pas de réponse, pas de réponse. Elle ouvrit la bouche, terrifiée par l'idée de mettre des mots sur la chose qui lui faisait peur. C'était la rendre réelle. « Papa, Maia ne répond pas. Elle devait arriver. Elle ne répond pas. »



Bubblegum Bitch
I'll chew you up and I'll spit you out because that's what young love is all about, So pull me closer and kiss me hard — I'm gonna pop your bubblegum heart

TC ~ Old John Restaurant Dt4dPwO
Anonymous
Invité
Invité
#Jeu 1 Oct - 20:08
No Time to Die


Chaque putain de tir me vrille les tympans. Ce n'est pas un bruit auquel on s'habitue. Du moins, pas quand on les a déjà entendues en dehors d'un stand de tir. Mon sang a quitté mon corps pour rejoindre mes jambes, mais j'ai nul part vers où courir. Les bruits se rapprochent et je sais ce qu'il va arriver : les types vont rentrer et nous trouver sous nos tables. Ils vont tirer et ça sera fini. Je vais crever dans une fusillade et j'arrive pas à pleurer parce que vous savez quoi ? C'est peut-être tout ce que je mérite. Je tente tout de même de garder la tête aussi froide que possible, en essayant de faire taire une cliente en larme contre le comptoir. Owen ne tarde pas à les rejoindre, sa fille dans les bras. Bordel, que je suis heureux de n'avoir été ici qu'avec Alec. Je n'ose pas imaginer dans quel état d'esprit doit-être mon ami.

J'ouvre la bouche pour vérifier qu'ils vont bien, mais Ciri s'acharne sur son téléphone et s'inquiète pour quelqu'un. Je fronce les sourcils, visiblement agacé. Owen dit lui de... Je soupire en me rendant compte que je passe pour un connard, de m'adresser à son père et non pas à elle qui se tient non loin de moi. Écoute, éteint ton téléphone. Les mecs peuvent rentrer ici à tout moment. La moindre sonnerie ou même écran de lumière peut nous faire repérer. Je m'efforce de le dire gentiment et avec toute la patience que j'ai à disposition, parce que c'est la gamine d'Owen. Sinon elle aurait reçu le même ton que la chialeuse à côté. Cette Maia fait sûrement la même chose. C'est mieux pour tout le monde. Insensible ? Peut-être, mais je ne compte pas crever à cause d'un putain de SMS qui arrive au mauvais moment. Mes yeux passent de son visage à elle aux verres d'alcool qui attendaient d'être porté aux tables. Qu'est-ce qu'un verre pourrait me faire du bien là...
Moses.

@Cirilla O'Connor @Owen O'Connor @Astrid Keller
La bokor
La bokor
Admin
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Age : 103
#Dim 4 Oct - 18:14
Old John ~ Restaurant
No time to die !

"Bordel mais qu'est-ce qu'il se passe?" C'est certainement la question qui traverse l'esprit de tout le monde au sein du restaurant alors que la situation semble empirer : désormais les coups de feu sont tout proches, pour ne pas dire au niveau du restaurant dans la galerie. En effet, les balles résonnent fort, et d'ailleurs, une siffle à l'oreille d'Owen, laissant une légère égratignure au lobe de son oreille, avant d'aller se ficher dans la table derrière. Et puis une autre siffle tout proche à nouveau. Puis plusieurs. Cette fois l'homme tire dans tous les sens autour de lui, dans un rire tonitruant et flippant que tout le monde peut entendre. Il a l'air d'un fou pour ceux qui peuvent le voir. Il l'est. Puis soudain, il s'arrête, et reprend sa progression. Et à la place des balles, c'est des cris, des gémissements de douleur qui se font entendre. En regardant autour de vous, vous pouvez voir de nombreux blessés, et même des morts, comme ce serveur qui s'est pris une balle en pleine tête. Et puis il y a vous. Astrid qui se rend compte qu'elle s'est pris une balle dans le bas du ventre, côté droit, mais aussi des éclats de verres dus à une vitre qui a explosé sous une balle. Cirilla aussi a eu droit à des éclats de verre, dont un assez grand qui s'est fixé dans son bras gauche, sans pour autant toucher une artère.


@Owen O'Connor - @Cirilla O'Connor - @Sheamus Wolf - @Astrid Keller

+ Astrid la balle qui est entrée dans ton bas ventre n'a touché aucun organe vital, ni aucune artère. Si cela saigne, il n'y aucun risque d'hémorragie. Plus de douleurs que de bobos, même si pour le moment, tu ne le sais certainement pas.

+ Cirilla les bouts de verre qui te sont entrés dans la peau te font mal, surtout celui au niveau du bras, le plus gros morceau, mais il n'a par miracle pas touché l'artère.
Anonymous
Invité
Invité
#Mer 7 Oct - 15:38

No Time To Die ! (Old John Restaurant)
Feat. Owen, Cirilla, Sheamus
J'échange quelques sms avec Klaus et je vérifie une dizaine de fois que mon téléphone est bien en silencieux. Près de moi, la jeune femme s'étouffe à moitié dans ses sanglots et j'ai beau lui presser la main pour lui faire voir qu'elle n'est pas seule, rien ne semble la calmer... En même temps, la situation n'est pas vraiment propice et adaptée pour se calmer. Je suis sur le point de lui dire qu'il faut qu'elle fasse moins de bruit lorsqu'un type que je ne connais pas se tourne vers moi et m'ordonne presque de la faire taire. Je fronce les sourcils et me mord les lèvres avant de lui répondre, sur un ton sec.

- Commencez d'abord par la fermer vous...

Je lâche un soupir et caresse doucement le dos de la main de la jeune femme, le regard perdu, essayant de faire abstraction des bruits qui nous entourent. Je prend une profonde inspiration, ferme les yeux et j'attend... J'attend je ne sais pas trop quoi et je prie... Ouais je prie, chose rare me concernant... J'espère que ces types ne vont pas s'attarder à entrer dans le restaurant et qu'ils vont continuer d'avancer dans l'allée. Une autre voix me sort de mes pensées... J'ouvre doucement les yeux et tourne mon visage vers l'homme qui me parle. Ce qu'il se passe ? Je secoue la tête négativement...

- Non... j'ai juste entendu des cris et des tirs...

J'essaye de faire abstraction des voix, des pleurs que j'entend autour de moi mais je n'y arrive pas... Au bout de quelques minutes qui me semblent interminables, des tirs se font de nouveau entendre et cette fois, ils sont beaucoup plus proches... Je fais signe à la jeune femme de se taire, un doigt posé sur ma bouche, et je serre sa main dans la mienne, mon regard dans le sien.

Tout s'accélère... Les tirs fusent et un rire se fait entendre... un rire à glacer le sang, un rire qui, je le sais, me hantera tout le reste de ma vie. Je ferme les yeux, je me crispe, je lâche la main de la jeune femme et me bouche les oreilles. Des tirs, ce rire et cette douleur... Cette odeur de sang qui me saisit aussitôt les narines... Puis c'est le silence.... plus de tirs.... mais des pleurs, des gémissements et un corps étendu non loin de moi... Je tente de me redresser mais j'ai mal au ventre, je ne comprend pas de suite pourquoi et c'est la jeune femme, près de moi, qui me montre mon ventre d'un doigt tremblant. Je baisse les yeux et ma tête se met à tourner alors que mon chemiser s'imprègne de sang.

- Oh... non...

J'appuie dessus, par pur réflexe et je laisse retomber ma tête en arrière, sur le bois du bar derrière moi...
FRIMELDA

Anonymous
Invité
Invité
#Dim 11 Oct - 2:26

Une simple sortie en famille qui vire au drame. Owen s’en serait bien passé. Pourtant, malgré les tirs qui résonnent en dehors du restaurant, une seule idée tourne en boucle dans sa tête : protéger sa fille. Coute que coute. Cirilla est la priorité absolue, rien d’autre n’importe plus que sa sécurité. D’abord s’assurer que l’endroit est sûr avant de bouger pour se mettre à l’abri au fond du restaurant. Rester près des fenêtres est bien trop dangereux. Sauf que la plupart des gens ont eu la même idée. Quelle désagréable surprise de constater qu’ils sont tous amassés dans le même coin. Peut-être que certains pourraient servir de bouclier ? L’idée lui traverse l’esprit alors qu’il en voit certains pleurer. Attrapant sa fille pour la serrer contre lui, il tente d’analyser la situation et les lieux pour trouver une potentielle porte de sortie. Hélas, c’est fortement compromis. Dans ses bras, il la sent trembler et il ne peut se retenir de resserrer son étreinte autour d’elle.

Astrid, l’une des femmes qu’il supporte le moins dans cette ville est là également. Ironie du sort. Elle ne donne pas vraiment d’information supplémentaire sur la situation et Cirilla commence à paniquer à propos de Maia. Que répondre à son inquiétude ? Owen n’est pas omniscient. Sheamus qui s’est approché, intervient à son tour, attirant l’attention de son ami. Les premiers mots qu’il prononce sont pour lui mais bien vite il rectifie le tir. « Il a raison Ciri, range ça. Maia doit se cacher quelque part aussi. Tu l’appelleras quand on sera sorti d’ici. » Autant imaginer que tout le monde va bien, inutile de paniquer davantage. La situation est déjà suffisamment critique comme ça. Joignant le geste à la parole, Owen pose sa main sur le téléphone de sa fille.

En une fraction de seconde, tout s’accélère. Un rire féroce et atroce s’élève dans la galerie et les balles fusent. L’une d’elle frôle de très près l’oreille d’Owen qui se baisse un peu tard. Une douleur lancinante lui arrache une grimace mais ce n’est pas ça le pire. Les tirs cessent mais le silence ne revient pas pour autant. A en juger l’ambiance autour de lui, certains ont été touchés. Par réflexe, il porte sa main à son oreille mais son geste est rapidement stoppé dans son élan quand ses prunelles se posent sur le bras de Cirilla. Livide en moins d’une seconde, son visage a perdu toutes ses couleurs. Plus rien n’existe autour de lui. Tout le monde peut crever qu’il s’en fiche éperdument, mais pas elle. Pris d’un soudain vertige tant la peur panique le submerge, il attrape le bras de sa fille de sa main tremblante. « Oh putain, oh putain ! » Owen perd son éternel sang-froid. « Ça va aller ma chérie, ça va ok ! » La vue du sang qui coule sur le bras de Cirilla lui arrache une sueur froide. Il n’est pas médecin bordel. La terreur envahit son esprit et il peine à rassembler des idées cohérentes. D’un geste rapide, il dénoue sa cravate pour éventuellement s’en servir de bandage. Mais le gros éclat de verre ? « Faut l’enlever ça, non ?? » A moins qu’il ne soit planté dans une artère, dans ce cas là, c’est plutôt une mauvaise idée. Dans l’état actuel des choses, difficile de savoir quoi faire tant la panique s’immisce et s’installe dans son esprit.
Cirilla O'Connor
Cirilla O'Connor
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TC ~ Old John Restaurant 7jwu
DC : Alex Lake & Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 23 Lieu de vie : une grande maison à Garden District, avec son père Occupation : étudiante en droit (3ème année) & gymnaste Statut civil : célibataire et bien contente d’en profiter
#Dim 11 Oct - 17:54
no time to die
EXORDIUM.
L'homme s'adressait à elle d'une voix mielleuse et Ciri, bien trop stressée par l'absence de nouvelles de Maia, n'était pas du tout en mesure de prendre sur elle. Ou de ne pas s'agacer de ce qui n'allait pas en son sens. Elle fronça les sourcils en direction du vieux beau et notifia, d'un air pincé : « Je ne suis pas totalement insensée, j'ai coupé le son, la luminosité aussi. » Non mais ! De quel bois se chauffait-il au juste ? Elle prenait des nouvelles de sa meilleure amie si elle le voulait, du moment qu'elle ne faisait rien de mal pour compromettre leur sécurité... Surprise, elle sentit la main de son père sur son téléphone, l'entendit aller dans le sens du type. A l'intérieur d'elle-même, elle sentit un déflagration. Si Owen était d'accord avec ce qui venait de se dire et si surtout il ne prenait pas soin de plus s'inquiéter pour Maia, c'était que le danger était grand. Et ça, Ciri avait essayé de le mettre dans un coin de sa tête, pour rester les idées claires, pour s'éviter la panique. Elle serra les dents, baissa son téléphone sous sa cuisse sans l'éteindre pour autant. Maia était probablement en salle posture aussi et il était hors de question qu'elle ne s'inquiète pas de son sort, loin de là.

Et puis, tout bascula, une nouvelle fois. Ce fut bien plus violent ; bien plus cruel aussi. Le rire du tireur était si mauvais et glaçant qu'il en était inhumain, elle avait l'impression d'être un épisode d'une série d'horreur, ou catastrophe. Les balles qui volèrent dans tous les sens, elles n'étaient pas réelles, n'est-ce pas ? Immobile, crispée contre son père, elle avait les lèvres collées, la gorge verrouillée. Pas de cri, elle en oublia même de respirer pendant de longues secondes. Son corps ne devait pas réagir. Les yeux braqués devant elle, elle vit la chute du serveur dont la tête avait éclaté de rouge. Mort. Une balle dans la tête, on en meurt forcément, non ? Cirilla ne sentait plus rien en cet instant, et après le fracas des balles, elle entendit un son étrange autour d'elle, comme un écho, quelque chose de sourd et de rythmé, très soutenu... Les battements de son cœur. Quand elle reprit pieds dans la réalité, elle regarda son père et manqua de défaillir. Le sang quitta son visage, ses lèvres devinrent bleues. Owen était blessé. Du sang coulait de son oreille. « Papa ! » murmura-t-elle tout bas, la voix étranglée. S'il meurt, je meurs avec lui, ce fut la première chose cohérente qu'elle put penser. Mais quelque chose clochait. Au milieu de ce chaos, des bruits de douleur, des blessés... Et des morts, Owen la regardait avec beaucoup trop d'inquiétude. Il jura même. Il paniquait. Alors seulement elle suivit son regard, et constata ses propres blessures. Quand elle vit le gros éclat de verre dans son bras, la douleur afflua comme une balle. Toute sa peau, sur le côté, était constellée d'éclats de verre, elle en avait sur ses habits aussi, partout, mais le plus impressionnait restait le morceau planté dans sa chair. Elle serra les dents, retenant un cri de douleur. « Faut l’enlever ça, non ?? » Elle porta la main sur le verre, prête à l'arracher. Puis arrêta son geste. D'abord parce que la femme blonde à côté allait probablement tourner de l'œil après avoir vu l'état de son chemisier, et que la flaque de sang hypnotisa Cirilla. Ensuite, parce qu'elle se souvenait de détails stupides, mais pas forcément dénué de sens. Ce film, là, qu'elle avait vu avec Maia - c'était un soir d'été et après elles étaient allées boire des verres dans un nouveau rooftop, elle s'en souvenait parfaitement bien - où le type avait enlevé le pic en métal de son épaule : ça avait été une erreur. Le pic maintenait, comme un bouchon, des flots de sang. « Je ne sais pas » fit-elle à son père. Mais si elle devait se lever ? Courir ? Se défendre ? Un morceau de verre dans le bras, c'était plus qu'handicapant. Son regard se braqua dans celui de son père, elle ne savait rien, elle s'en remettait à lui. « S'il faut le faire, je l'enlève. » Oh, ça, elle n'avait pas peur. Pourquoi est-ce qu'il n'y avait pas un médecin parmi eux ?!





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#Mar 13 Oct - 21:20
No Time to Die

Lorsque les tirs reprennent, je me fais minuscule sous ma table et je ferme les yeux et murmure une prière. C'est dans de telles tragédies que je suis content d'avoir une entité vers laquelle me tourner. Je repense à l'Église, à l'enterrement de Chance et à ce pasteur qui a fait son sermon sur le pardon. Que dirait-on au mien ? Quelque chose sur le travail acharné, sur la loyauté dont je fais preuve en amitié ou encore ma foi qui n'a jamais vacillé malgré les épreuves. Voilà le mieux que je peux espérer, dans cette situation. Puis le bruit cesse. Ce n'est pas pour autant que la pression retombe. De là où je suis, impossible de voir où le type a pu s'en aller. Peut-être est-il simplement en train de recharger ? Autour de nous, d'autres commencent à bouger. Je m'attends à ce que les balles reprennent. Ce n'est pas le cas alors je peux de nouveau respirer.

Mon attention est tout de suite captée par la panique de mon ami. Je m'approche à quatre pattes, prêt à aider, mais réalise que l'urgence dans laquelle se trouve sa fille est relative. Même elle semble avoir la tête plus froide que son père. Elle hésite à le retirer et moi non plus, je ne suis pas sûr de la solution à adopter. Mais moi, je suis le type d'homme qui trouve les solutions même dans les pires situations. Car dans la crise, le meilleur moyen de laisser la situation empirer, c'est en restant dans l'indécision. Retire-les. C'est trop coupant, le verre pourrait agrandir la plaie à chaque mouvement. N'est-ce pas ? Je regarde Owen, cherchant à voir s'il va tenir le choc ou pas. Sa fille, c'est son monde. Ca, je l'ai vite compris. Mais moi, je préfère prendre les choses en main que lui tapoter gentiment l'épaule.

Ce n'est qu'après que je réalise que la blonde proche de nous est salement blessée. Du genre le ventre troué blessée. Merde. Dis-je entre mes dents en avançant aussi rapidement que la position quatre pattes m'autorise. Je retire ma veste et la glisse sous ses mains. Au moins elle a eu le bon reflexe, en essayant d'arrêter le sang de couler. Pour vérifier si elle est encore consciente, je lui donne une tape sûrement un peu trop brutal, sur la joue. Hé, hé hé. Restez avec moi. Vous vous appelez comment ? Je fais comme si de rien était, mais à l'intérieur, c'est la panique. La blondasse va me clamser dans les bras et Owen risque d'ouvrir les veines de sa gamine en lui retirant les bouts de verres.
Moses.

@Cirilla O'Connor @Owen O'Connor @Astrid Keller
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#Sam 31 Oct - 17:10

La situation est préoccupante, alarmante. Obnubilé par le morceau de verre dans le bras de sa fille, Owen en oublie presque tout le reste. Où se trouve-t-il ? Dans quel contexte ? Avec qui ? Il n’y a plus rien autour de lui. Juste cette plaie ensanglantée sous ses yeux. Son cœur bat tellement fort qu’il ne serait pas surpris de le voir s’échapper de sa poitrine. C’en est presque douloureux. Difficile de garder son sang froid quand la vie de l’être le plus cher à vos yeux est menacée. Les prunelles de l’avocat fixées sur le bout de verre, son cerveau refuse de coopérer. Impossible de réfléchir correctement. Impossible de prendre la décision la plus logique parce que tout s’embrouille dans son esprit. Tout s’emmêle. Tout se bouscule. Que faire ?

Les mains tremblantes et la peur au ventre, il ne se préoccupe pas de sa propre blessure à son oreille. Ce n’est qu’une égratignure même s’il sent brièvement un liquide chaud couler le long de sa peau. L’adrénaline qu’il ressent à ce moment altère totalement son jugement. Qu’importe que d’autres soient blessés, lui compris. Tous, sauf Cirilla. Même s’il n’y connait rien en médecine, comme tout le monde il regarde la télé. Retirer un objet d’une blessure peut être fatal. Mais le laisser n’est pas forcément une bonne idée non plus. « Non non touche à rien ! » Bien sûr que Ciri est capable de l’enlever elle-même, elle est courageuse, mais mieux vaut prendre le temps d’analyser le problème, non ? A proximité, la voix de Sheamus s’élève et Owen relève la tête vers lui. Voilà un esprit rationnel qui parvient à réfléchir. Il n’a pas tort, l’éclat de verre risque d’élargir la plaie ou même d’aggraver les choses. N’est-ce pas également handicapant s’ils doivent s’enfuir subitement ? Tentant de calmer sa respiration saccadée, l’avocat hoche frénétiquement la tête pour abdiquer. « Oui, sans doute. » Son ami réalise que la blonde est salement amochée et décide de s’occuper d’elle. Soit, Owen ne la porte peut-être pas dans son cœur mais ce n’est pas une raison de la laisser se vider de son sang.

Rapidement, il dénoue sa cravate autour de son cou. Elle pourra servir de bandage. « Laisse-moi juste jeter un œil Ciri. » Il soupire un grand coup pour calmer ses nerfs et se penche un peu plus vers le bras de sa fille pour constater les dégâts de plus près. Certes, il ne voit pas grand-chose alors c’est plutôt quitte ou double. Secouant sa main quelques secondes pour maitriser ses tremblements, il finit par resserrer ses doigts autour du morceau de verre. Le moment de vérité. « Ça va aller, ma chérie, ok ? » Tente-t-il de la rassurer elle, ou bien lui-même ? Sa main libre se place sous le bras de Ciri pour le maintenir. Faut-il enlever le verre d’un seul coup ou doucement ? Dommage qu’il n’y a pas de médecin dans le tas, n’est-ce pas ? « A trois. » Un nouveau soupire s’échappe de ses lèvres. « Un… Deux… » Et il tire sur le bout de verre pour le retirer. Ni trop rapidement, ni trop lentement. Avec d’infinies précautions. Aussitôt enlevé, il le jette plus loin et enroule la cravate autour de la plaie. Faut-il appuyer quelque part pour effectuer un point de compression et ralentir l’écoulement du sang ? Sans doute mais il peine à garder la tête froide. Appuyer sur la blessure lui semble inenvisageable. La douleur risque d’être peu supportable. Impossible d’infliger ça à a fille. « Il ne faut pas appuyer quelque part ou quelque chose comme ça ? Pourquoi il n’y a pas de putain de médecin quand on en a besoin ? » Difficile de garder son sang froid, même pour lui.


@Cirilla O'Connor @Sheamus Wolf @Astrid Keller
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#Mer 4 Nov - 15:31

No Time To Die ! (Old John Restaurant)
Feat. Owen, Cirilla, Sheamus
J'essaye tant bien que mal de rester la main appuyée sur la plaie et de ne pas trop penser à la douleur qui m'enserre le ventre... Bordel, j'ai l'impression qu'on est en train de me brûler au fer rouge de l'intérieur. Je serre les dents, me pince les lèvres et tente comme je peux de ne pas me laisser aller et de rester éveiller. Il y a du bruit autour de moi, des gens qui bougent, des éclats de voix mais je suis trop sonnée pour pouvoir comprendre clairement ce qui est dit. J'ai chaud, j'ai froid, je frissonne et même si je n'ai aucune idée de la portée de cette blessure, j'essaye de me convaincre que non, je ne vais pas mourir parce que j'ai encore plein de choses à faire sur Terre. La femme près de moi est littéralement au bord de la panique et de ma main libre, je vais serrer la sienne pour lui faire comprendre que je veux qu'elle reste là et surtout qu'elle se calme. Je tourne mon visage vers elle et esquisse un sourire qui se veut rassurant mais qui a plutôt l'air de ressembler à une grimace.

- Ça va aller... vous verrez...

Ouais, ça va aller, j'en suis sûre... Les secours doivent être au courant de ce qu'il se passe et ça doit très certainement être en train de s'organiser à l'extérieur... Il faut juste espérer que les hommes armés ne reviennent pas par ici...

Je sens que je suis de nouveau en train de m'évanouir, j'essaye de lutter, de me raccorcher à quelque chose pour rester éveillée mais c'est dur et plus les secondes passent, plus je n'ai qu'une seule envie, dormir. D'ailleurs, ma tête est clairement en train de partir sur le côté lorsque je sens qu'on vient me frapper la joue... J'ai envie de crier, de protester mais rien ne sort de ma bouche. Je me contente seulement d'ouvrir légèrement les yeux, juste ce qu'il faut pour voir qu'un homme s'est approché de moi et qu'il essaye de me tenir éveillée... Je plisse les yeux, essaye de me concentrer sur ce qu'il dit mais j'ai plus l'impression d'entendre des bourdonnements.

- Oh... salut...

Je prend une profonde inspiration, mon corps se crispe sous la douleur et ferme de nouveau les yeux quelques secondes avant de les ouvrir. Je tourne le visage vers l'homme et fais au mieux pour le regarder droit dans les yeux et ne pas le lâcher... ça me demande un effort important mais qu'importe... Il ne le réalise peut-être pas mais le fait qu'il me parle va très probablement m'aider.

- Astrid... Je déglutis et esquisse un sourire en coin tout en essayant de me redresser contre le comptoir. - Et vous ?
FRIMELDA

Cirilla O'Connor
Cirilla O'Connor
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DC : Alex Lake & Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Alana Mikkelsen & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix & Soledad Peterson Age : 23 Lieu de vie : une grande maison à Garden District, avec son père Occupation : étudiante en droit (3ème année) & gymnaste Statut civil : célibataire et bien contente d’en profiter
#Mer 4 Nov - 19:48
no time to die
EXORDIUM.
La panique. L'hésitation. Le manque d'informations. Tout cela, ce n'était pas du tout, du tout dans son quotidien, à la pauvre Ciri, main sur le bout de verre, le regard perdu dans le visage d'Owen. Il avait un air tellement différent - comme si ce n'était pas lui. Il avait peur pour elle, elle le savait. Une peur viscérale que même le plus grand des avocats ne pouvait ignorer. Et le sang qui lui coulait le long du crâne ajoutait à toute cette triste ambiance un curieux côté d'apocalypse. Elle était prête à le retirer d'un coup, le bout de verre. D'abord parce que ça lui paraissait insupportable d'avoir ce truc fiché dans son bras ; ensuite parce que, eh bien... Il fallait bien faire quelque chose... Non ? Et puis : l'homme au regard perçant, comme celui d'un loup, s'exprima. Elle l'écouta sans rien dire, l'animosité qu'elle avait ressentie à son égard avait disparue. Il avait l'air de rester rationnel, la tête froide. Oui, retirer. Owen aussi avait l'air convaincu. Maintenant que c'était acté, une seconde elle se sentit redevenir une petite gamine toute apeurée, toute perdue, au pied du mur elle crevait de peur - mais elle allait le faire, elle en était capable. Owen s'empara de la mission, lui épargnant cette peine. Elle hocha la tête : oui, oui, ça va aller. Mâchoire serrée. Après tout elle s'était déjà blessée à la gym, après une mauvaise réception, la douleur, elle connaissait. Il enleva sa cravate pour lui faire un bandage ensuite, étudia la situation calmement (en apparence) mais Ciri savait pertinemment qu'à l'intérieur, tout était en ébullition. « Vas-y d'un coup » souffla-t-elle ; qu'on en finisse. Elle agrippa le bras de son père de sa main valide et serra. Bizarrement elle ne détourna pas les yeux et fixa son bras ouvert, le verre qui s'en échappa, curieuse vision de quelque chose qui n'avait rien à faire là, si tranchant, si... Des petits points lumineux dansèrent devant ses yeux, elle battit des paupières. Son esprit avait beau être un peu détaché de son corps il y avait un brasier ardent dans la chair de son bars, en cet instant. « Fais-le bandage et serre fort » dit-elle à son père, d'une voix blanche. Ca atténuerait le sang ou la douleur ou qu'importe, mais il fallait que le sang arrête de couler comme ça, ça commençait à lui donner la nausée, alors elle finit par tourner la tête.

Manque de chance, le spectacle d'à côté n'était pas moins sanglant. La femme était salement blessée. Il essayait de la maintenir éveillée, mais comment allait-elle pouvoir se relever sans assistance médicale ? Au même moment, un point faiblement lumineux attira son regard. Ciri avait baissé la luminosité de son téléphone au max mais elle ne l'avait pas éteint, et voilà qu'apparaissait sur l'écran faible et tâché de sang le prénom de Maia. Trop tard... je suis dans les toilettes, enfermée. C'est compliqué, je t'expliquerai. Fais gaffe Ciri ! STP fais attention. Un soupir de soulagement passa ses lèvres, elle reposa sa cuisse sur le téléphone, le cœur plus léger, l'esprit plus libre. Maia était vivante et enfermée. Pour l'instant hors de danger ? C'était ce qu'il fallait se dire. Du coup, Ciri était un peu plus à même de réfléchir. La main toujours serrée autour du bras d'Owen, elle murmura : « Elle est gravement blessée, la fille, non ? Qu'est-ce qu'on fait ? » Ils voyaient mal autour d'eux. C'était un problème. « Tu penses pas qu'on devrait essayer de sortir ? Si quelqu'un arrive... On est coincés ? » Mais la blessée ? Ils en faisaient quoi ? Le truc était que, du moment qu'Owen était vivant, les autres, elle s'en fichait pas mal, en cet instant. « Ou alors, s'assurer qu'on est barricadés ? On ne peut pas rester sans rien faire... » Ca la rendait folle. Folle de se dire que la survie était dans l'action, mais qu'ils ne savaient pas du tout pour quel choix opter.    






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#Sam 7 Nov - 18:38
No Time to Die

La gifle semble efficace. La blonde revient un peu à elle, bien qu'elle est encore à l'Ouest. À côté de moi, dans l'angle de mon champ de vision, je vois Owen et Cirilla s'occuper du verre. Parfait. Je commence à croire que nous avons une chance de survivre. Non, non, bougez pas ! Dis-je sèchement a la blessée déjà motivée à se redresser. Elle n'est pas capable de garder les yeux ouverts plus de quelques secondes, j'ai du mal à croire qu'elle veuille changer de position. Mais déjà que je ne suis pas médecin, si elle commence à gigoter, on n'est pas sorti de l'auberge. Je suis tellement agacé et, avouons le, terrifié à l'idée qu'elle crève entre mes mains, que j'en oublie sa question. Je continue d'appuyer en espérant que ça conservera un maximum de sang dans son corps et non sur le parquet.

A côté de moi, Cirilla réfléchit à nos options. Sa dernière me fait réagir. Se barricader. J'approuve à haute voix. Elle a raison, la gamine. On ne peut pas attendre sans rien faire, sinon ils vont revenir finir ce qu'ils ont commencé. Ce n'est pas stupide, mais risqué. Ca voudrait dire s'approcher de l'entrée. On sait pas où est le type, exactement, mais il n'était là il y a pas si longtemps. Faut partir du principe qu'il est encore là, à rôder, arme en main. Je tente de réfléchir, mais mon esprit s'amuse à donner le visage de mon fils à notre agresseur. Je secoue la tête, serre les dents. Je suis sur le point de vomir. On ne peut pas la déplacer. Rester dans les faits, dans le présent. Ne pas laisser mon imagination prendre le dessus. Et à moins qu'on décide collectivement d'être des salauds et de la laisser crever contre le comptoir, on ne peut pas changer de planque. La barricade reste la meilleure idée... C'est pratique pour moi de dire ça, j'ai les deux mains appuyées contre l'estomac de la blonde. J'ai envie de m'en servir pour ne pas m'en charger, mais ça ferait de moi le pire être humain sur terre. S'il y en a bien un qui mérite une balle entre les deux yeux entre nous, c'est moi. Si tu prends ma place… Je lance, à l'attention de la gamine d'Owen ...ton père et moi pouvons essayer de déplacer ces tables pour bloquer l'accès à ce côté de la pièce. Je désigne du menton les meubles autour de nous et regarde mon ami, voir si lui a une idée qui risque moins de nous faire tuer.
Moses.

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