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#Jeu 22 Oct - 17:00
Is that the room 237?
Satine & Lula & Charlie
Halloween, une période de l'année qui avait toujours eu une place à part dans le cœur du costumier. Déjà enfant, il l'attendait avec impatience, rêvant de mille et un costumes qu'il pourrait porter, sa mère aidant parfois à une confection un peu plus aboutie bien qu'il n'était pas rare qu'ils se contente de faire des assemblages de tissus plus ou moins hasardeux, vivant surtout des tonnes d'aventures dans son imaginaire bien trop fertile. Cette part de sa personne n'avait pas réellement changée depuis, le gamin ayant même poussé le vide jusqu'à faire de cette passion enfantine son métier. Il était désormais bien loin, le temps où ses déguisements ne ressemblaient pas à grand chose, Maddox étant désormais un costumier appliqué et plein d'imagination qui se faisait doucement connaître dans le milieu. De ceux qui n'avaient pas froid aux yeux, bossant par passion bien plus que par obligation, il visait le Saenger Theatre même s'il était pour l'instant cantonné au Petit Theatre, mais rêver n'avait jamais été interdit pas vrai ? Sans doute n'était-ce plus qu'une question de temps avant que sa renommée soit suffisante pour aspirer à une réelle évolution dans ce milieu qui lui tenait réellement à cœur.
Il avait donc été purement impensable pour lui de refuser la proposition pleine d'enthousiasme de Satine qui s'était enflammée à peine avait-elle vue le flyer concernant ces nuits à l'hôtel Monteleone. Le jeune père n'était cependant pas le seul à s'être fait embarquer dans l'aventure : Lula y avait également été conviée. Ils ne se connaissaient pas, tous les deux, mais ce n'était pas un problème aux yeux du châtain, bien trop sociable et ouvert au monde entier pour qu'une nouvelle personne le dérange. Au contraire, ce serait l'occasion d'apprendre à la connaître et si elle était une amie proche de la masseuse il n'y avait pas de raison qu'elle soit une mauvaise personne, n'est-ce pas ? En tous cas elle ne lui avait pas fait mauvaise impression lorsqu'ils s'étaient croisés et que leur amie commune avait proposé cette sortie.
Au jour donné, il n'avait pas cherché bien loin la tenue adéquat pour une telle nuit -qui serait sans doute bien courte au vu de la réputation de l'établissement- : un costume rapidement confectionné par ses soins, inspirés d'un savant mélange de Papa Legba et du Dr Facilier, le haut de forme répondant évidemment à l'appel. Ses doigts parés de bagues se terminaient par des ongles vernis de noir. Suffisant selon lui, il n'avait pas touché à son visage, jugeant sa dégaine assez significative et dans le thème pour ne pas blanchir d'avantage sa peau. Plutôt satisfait et sans doute aussi enthousiaste que Satine, il patientait à l'heure donnée devant l'hôtel, se demandant déjà si ses deux partenaires de soirée allaient jouer le jeu et se mettre dans l'ambiance ou s'il était le seul à avoir poussé le vice jusqu'au bout. Ce ne serait pas un problème en soi, le costumier n'était pas de ceux qui se formalisaient du regard de ses pairs, pas dérouté à l'idée de sortir du lot. La nuit tombait déjà et cette pointe d’excitation ne le quittait pas. Il ne croyait qu'à moitié à tout ce qui touchait au surnaturel, un peu mais pas à l'extrême, aux limites de l'irréel bien qu'il n'en soit pas pour autant effrayé. Qu'en serait-il de Lula et Satine ?
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#Jeu 12 Nov - 23:19
room 237 ? ❞
SATINE & CHARLIE & LULA
Au volant de sa voiture, Lula tentait de se frayer un chemin dans la circulation dense de la Nouvelle-Orléans jusqu'à l'adresse de l'hôtel que Satine lui avait indiqué. Son amie lui avait parlé de son projet de fêter Halloween comme il se devait, dans une sorte d'hôtel réputé hanté. Un évènement organisé spécialement pour cette fête. Lula avait accepté sans hésiter, bien qu'elle ne soit pas elle-même très friande d'Halloween, de déguisements et d'hôtel hanté. Elle estimait avoir un peu passé l'âge. Même enfant, elle n'avait jamais pris part aux déambulations d'enfants emmenés par des "trick or treat" psalmodiés en rythme. Sa mère ne pensait pas qu'il était intéressant pour une jeune fille de participer à ce genre de choses ; et puis, les bonbons, c'était très mauvais pour la santé. Lula, enfant, regardait tout cela par la fenêtre. Elle s'était habituée comme ça ; à peine mangeait-on une citrouille, pour Halloween. C'était comme ça chez les Cerwyn, une éducation austère. Lula regrettait un peu, maintenant qu'elle était adulte, quand elle voyait combien les enfants s'amusaient. Le fait était que désormais, elle n'avait aucun attachement particulier à cette fête. Mais quand elle avait vu à quel point Satine était excitée de participer à cet évènement, elle n'avait pas su dire non. Elle avait également embarqué Charlie, un de ses amis, pour qu'il soit de la partie. Lula ne le connaissait que très peu, seulement au travers des dires de Satine, et en vérité, elle appréhendait un peu cette rencontre. Lula n'était pas une personne que l'on pouvait volontiers qualifier de très sociable. Elle était souvent un peu trop sur la réserve, un peu trop discrète. Elle espérait qu'elle pourrait s'intégrer entre Satine et Charlie, alors même qu'elle ne doutait pas un seul instant qu'elle apprécierait le jeune homme. Après tout, les amis de nos amis sont nos amis, pas vrai ?
Au bout d'un moment, Lula finit par se trouver devant l'hôtel que lui avait indiqué Satine. Elle gara sa voiture, attrapa ses affaires dans le coffre et se mit à la recherche de ses deux comparses. À coup sûr, l'un des deux serait déjà là, car elle n'était pas très en avance - la faute à cette foutue circulation. Lula s'arrêta un instant pour admirer la devanture de l'immeuble. Elle n'était pas très superstitieuse, et ne croyait pas du tout aux histoires de fantômes, mais la galloise devait avouer que le bâtiment semblait se prêter à ce type d'évènement. Il dégageait quelque chose de délicieusement lugubre. La jeune femme s'avança jusqu'à l'entrée du regard, cherchant du regard Satine ou Charlie, quand elle aperçut un jeune homme qui semblait être ce dernier. "Charlie ?" demanda-t-elle en s'approchant de lui. "Je suis Lula" dit-elle simplement avec un petit sourire. Sourire qui s'effaça bien rapidement quand elle se rendit compte qu'il était déguisé et pas elle. Mince, elle n'avait pas du tout prévu le coup. "Oh, il est chouette ton déguisement". Petit sourire gênée. "J'ai complètement oublié d'en prendre un, je suis venue directement après le travail. J'espère que je ne vais pas me faire recaler". Lula tente un trait d'humour pour chasser sa gêne. Si tout le monde est déguisé sauf elle...
Au bout d'un moment, Lula finit par se trouver devant l'hôtel que lui avait indiqué Satine. Elle gara sa voiture, attrapa ses affaires dans le coffre et se mit à la recherche de ses deux comparses. À coup sûr, l'un des deux serait déjà là, car elle n'était pas très en avance - la faute à cette foutue circulation. Lula s'arrêta un instant pour admirer la devanture de l'immeuble. Elle n'était pas très superstitieuse, et ne croyait pas du tout aux histoires de fantômes, mais la galloise devait avouer que le bâtiment semblait se prêter à ce type d'évènement. Il dégageait quelque chose de délicieusement lugubre. La jeune femme s'avança jusqu'à l'entrée du regard, cherchant du regard Satine ou Charlie, quand elle aperçut un jeune homme qui semblait être ce dernier. "Charlie ?" demanda-t-elle en s'approchant de lui. "Je suis Lula" dit-elle simplement avec un petit sourire. Sourire qui s'effaça bien rapidement quand elle se rendit compte qu'il était déguisé et pas elle. Mince, elle n'avait pas du tout prévu le coup. "Oh, il est chouette ton déguisement". Petit sourire gênée. "J'ai complètement oublié d'en prendre un, je suis venue directement après le travail. J'espère que je ne vais pas me faire recaler". Lula tente un trait d'humour pour chasser sa gêne. Si tout le monde est déguisé sauf elle...
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#Sam 21 Nov - 2:02
Charlie, Lula & Satine
Halloween
Halloween est une fête qu’apprécie beaucoup Satine pour plusieurs raisons. D’une part parce qu’elle la ramène en enfance, quand elle la fêtait en Irlande avec ses amies et sa mère qui les accompagnait toujours pour faire du porte à porte. L’un des rares souvenirs joyeux de sa jeunesse dans son pays natal. Cette fête lui redonne le sourire après cette période difficile qu’elle subit chaque année depuis six ans. La perte de sa mère, survenue au mois d’octobre, est toujours un moment compliqué à appréhender pour l’irlandaise. Deux semaines pendant laquelle la jolie rose perd de sa vivacité et de son éclat. Alors Halloween est toujours l’occasion pour elle de retrouver sa bonne humeur naturelle, une fois la peine de cet anniversaire dramatique passée.
Cette année c’est avec deux de ses amis qu’elle la célèbre. Charlie et Lula, deux personnes qu’elle a rencontrées avec quelques années d’écart. Si elle connait la galloise depuis plusieurs années lorsque cette dernière est arrivée à la Nouvelle Orléans, elle connait le costumier depuis moins longtemps. Quelques mois tout au plus. Une rencontre plutôt atypique puisqu’il l’a ramassée bourrée dans la rue en pleine nuit et qu’elle s’est mise à pleurer dans ses bras. Charlie aurait pu laisser cette pauvre fille seule avec sa vie misérable mais c’est pourtant sur cette base que leur amitié s’est créée et développée. Tomber sur un flyer présentant un événement dans un hôtel réputé hanté de la ville s’est révélé être une véritable aubaine, surtout en présence de ses deux amis. Difficile de cacher son enthousiasme et de ne pas les entrainer tous les deux dans cette folle soirée qui s’annonce.
Le jour J, à l’heure prévue, c’est vêtue d’une robe noire que Satine débarque devant le fameux hôtel. Maquillage de rigueur sans trop forcer sur le côté halloween de la soirée, ses lèvres sont peintes en rouge et son regard surplombé de noir. Guillerette et pressée de commencer, c’est tout sourire qu’elle rejoint ses deux amis déjà présents sur les lieux. « Vous êtes làààà ! » Lance-t-elle joyeusement en arrivant à leur niveau. Charlie est déguisé, ce qui n’est pas très étonnant au vue de son métier. Lula quant à elle est restée dans la sobriété. Tour à tour elle les enlace pour les saluer avant de se reculer légèrement, ne tenant déjà plus en place. « Super ton costume Charlie ! » De son côté, elle n’a pas vraiment fait d’efforts, un juste milieu entre ses deux amis qui sont partis chacun dans les extrêmes. « J’ai hâte ! On y va ? On a déjà réservé une chambre je crois, ça va aller vite ! » Une réservation nécessaire pour profiter de ce qui semble être l’attraction de l’année. Même s’ils n’envisagent pas d’y dormir. Sans attendre davantage, elle s’avance vers l’entrée et s’engouffre à l’intérieur de l’hôtel. Les clients juste avant eux ne tardent pas à en finir avec l’hôtesse d’accueil et incapable d’attendre plus longtemps tant elle est impatiente, elle prend les choses en main auprès de la femme.
Très vite, elle obtient les clés de leur chambre et fière de son trophée, elle les agite sous le nez de Charlie et Lula. « C’est partiii ! » Pire qu’une pile électrique, elle ne parvient pas à rester en place. Et pourtant, n’est-elle pas une froussarde ? Capable de sursauter en voyant son propre reflet dans un miroir ? Si. Mais ce soir, elle n’est pas seule. Ce soir, elle est décidée à profiter de la soirée avec ses amis afin de tourner la page sur les dernières semaines difficiles qu’elle a vécu. Ce soir, plus rien ne compte à part les trucages mis en place par les employés de l’hôtel. Parce que rien n’est vrai, n’est-ce pas ? Tout est accessoirisé pour terroriser les touristes. A priori. L’ascenseur s’ouvre sur le treizième étage, celui où les choses surnaturelles semblent se déchainer. La porte en vue est rapidement déverrouillée et les voilà entrés dans la chambre. Satine s’y engouffre et tournoie sur elle-même au centre de la pièce. « Ça y est, on y est ! La déco ressemble typiquement à celle des films d’horreur c’est déjà super bien fait ! » C’est vieillot, contrairement à l’extérieur du bâtiment et à l’accueil qui semblait bien plus hospitalière et chaleureuse. « Vous croyez qu’ils ont planqué des trucs dans la chambre ? Des effets spéciaux ? Des jeux de lumière ? » La voilà qui s’emballe encore comme une enfant. Difficile de la canaliser quand elle se trouve dans cet état. Mais une chose est sûre ; ça ne va pas durer.
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#Sam 23 Jan - 20:20
Is that the room 237?
Satine & Lula & Charlie
Il n'eut pas à attendre bien longtemps, le costumier, jusqu'à ce que son prénom soit prononcé, attirant immédiatement son attention, un sourire ravi étirant ses lèvres. «
Satine s'occupant de récupérer les clés de la chambre qu'ils avaient réservée, le jeune père prenait le temps d'observer les lieux, s'imprégnant de l'ambiance bien qu'il y avait fort à parier que l'atmosphère dans la chambre serait nettement plus sombre et inquiétante que celle de ce grand hall. «
Entrés dans la chambre, il se met à sourire, le tatoué, facilement atteint par l'enthousiasme dont Satine fait preuve, énergie communicative dont il ne manque pas non plus, son regard filant sur chaque détail de la pièce, impressionné par l'effort qui a été fait en matière de décoration. «
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#Sam 23 Jan - 20:20
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#Mar 26 Jan - 22:04
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SATINE & CHARLIE & LULA
Lula tenta de cacher son trouble en saluant Charlie. Pourquoi avait-elle pensé que ce serait une bonne idée de venir sans déguisements ? Ça n’était certes pas son genre de faire ça, certes, mais la jeune femme craignait désormais de se faire remarquer par la sobriété de sa tenue. Elle n’avait même pas fait l’effort de mettre une tenue normale un peu extravagante : chemisier noir, jean bleu foncé. Rien de très original. Sa garde-robe dans son intégralité était d’une sobriété à toute épreuve. Charlie, toutefois, la rassura, en lui disant qu’il n’était pas obligé de venir déguisé. « Oui, mais bon, je vais faire un peu tâche » dit-elle dans un sourire. Il avait l’air sympathique, en tout cas ; chaleureux, sociable. Il fallait au moins ça, pour que la réservée Lula se sente à son aise. Satine ne tarda pas à les rejoindre, vêtue d’une robe noire assez simple mais rehaussée par un maquillage Halloween. Comme prévu, elle avait l’air terriblement excitée à l’idée que les trois compères passent la soirée à l’hôtel. Son enthousiasme fit sourire Lula et la détendirent un peu. Satine les enlaça tous les deux. « Cette robe est superbe. Tu es magnifique » lui souffla Lula à l’oreille dans elle la serra rapidement dans ses bras. Satine, c’était un peu son rayon de soleil à elle. Lula était sincèrement heureuse de se retrouver avec elle et Charlie, même si elle ne le connaissait pas, histoire de passer une bonne soirée et d’oublier un peu ses tracas du quotidien. Satine ne tarda pas à les traîner tous les deux à l’intérieur de l’hôtel et à jouer des coudes à la réception pour obtenir les clés de leur chambre. Plus rapidement que prévu, les trois compères étaient dans l’ascenseur direction leur chambre. Drôle de trio, trois personnalités complètement différentes, et pourtant réunies ce soir, pour le meilleur… et surtout pour le pire.
L’ascenseur s’arrête. « Au treizième étage, vraiment ? » s’étonne Lula à voix haute. Apparemment, tous les petits détails semblaient avoir leur importance. Charlie, Satine et elle se dirigent vers leur chambre. À l’intérieur, Lula pose ses affaires sur l’un des trois lits. Son amie, elle, tournoie au milieu de la pièce, visiblement enthousiasmée par la décoration de l’endroit. Effectivement, la chambre était plus vieillotte que le reste de l’hôtel, et Lula avait même l’impression que la lumière était différent - moins forte, plus tamisée. « Cette chambre est glauque par rapport au reste de l’hôtel, non ? » Murmura Lula, plus pour elle-même que pour les autres. Satine s’extasiait sur l’aspect volontairement lugubre de l’endroit, tandis que Charlie examinait une vieille photographie qui traînait sur un buffet. Pas de doute, on se serait cru sorti des années 60. Charlie déclara qu’il fallait s’attendre à tout, ce qui fit sourire Lula. Elle pensa intérieurement qu’il allait en falloir beaucoup pour qu’elle ait peur, elle qui était si cartésienne et pas vraiment peureuse - du moins, pas pour ce genre de choses. « Qu’est-ce qu’il pourrait se passer, de toute façon ? » interroga-t-elle. A peine la jeune femme avait-elle fini de prononcer ces mots que des rires d’enfants se firent entendre. Ils durèrent quelques secondes, mais quelques secondes qui semblèrent durer des minutes entières. Elle se figea, surprise. Ils étaient si distincts, et le son était si clair ! On aurait cru que les enfants étaient dans la pièce. Finalement, son sourire réapparut. « Ils sont forts. Très réalistes ». Elle leva la tête, commença à faire le tour de la pièce, les yeux rivés sur les murs et le plafond. « Où est-ce qu’ils ont bien pu mettre les enceintes, à votre avis ? » Lula examina l’ensemble de la pièce mais n’en vit aucune. « Faut croire que ce sont bien des fantômes ». Quelques instants après, pourtant, on toqua à la porte. Et, pour le coup, Lula se figea, légèrement troublée. Elle lança un regard à ses deux comparses : qui irait ouvrir ? Et surtout : qui venait frapper à cette heure-ci ?
L’ascenseur s’arrête. « Au treizième étage, vraiment ? » s’étonne Lula à voix haute. Apparemment, tous les petits détails semblaient avoir leur importance. Charlie, Satine et elle se dirigent vers leur chambre. À l’intérieur, Lula pose ses affaires sur l’un des trois lits. Son amie, elle, tournoie au milieu de la pièce, visiblement enthousiasmée par la décoration de l’endroit. Effectivement, la chambre était plus vieillotte que le reste de l’hôtel, et Lula avait même l’impression que la lumière était différent - moins forte, plus tamisée. « Cette chambre est glauque par rapport au reste de l’hôtel, non ? » Murmura Lula, plus pour elle-même que pour les autres. Satine s’extasiait sur l’aspect volontairement lugubre de l’endroit, tandis que Charlie examinait une vieille photographie qui traînait sur un buffet. Pas de doute, on se serait cru sorti des années 60. Charlie déclara qu’il fallait s’attendre à tout, ce qui fit sourire Lula. Elle pensa intérieurement qu’il allait en falloir beaucoup pour qu’elle ait peur, elle qui était si cartésienne et pas vraiment peureuse - du moins, pas pour ce genre de choses. « Qu’est-ce qu’il pourrait se passer, de toute façon ? » interroga-t-elle. A peine la jeune femme avait-elle fini de prononcer ces mots que des rires d’enfants se firent entendre. Ils durèrent quelques secondes, mais quelques secondes qui semblèrent durer des minutes entières. Elle se figea, surprise. Ils étaient si distincts, et le son était si clair ! On aurait cru que les enfants étaient dans la pièce. Finalement, son sourire réapparut. « Ils sont forts. Très réalistes ». Elle leva la tête, commença à faire le tour de la pièce, les yeux rivés sur les murs et le plafond. « Où est-ce qu’ils ont bien pu mettre les enceintes, à votre avis ? » Lula examina l’ensemble de la pièce mais n’en vit aucune. « Faut croire que ce sont bien des fantômes ». Quelques instants après, pourtant, on toqua à la porte. Et, pour le coup, Lula se figea, légèrement troublée. Elle lança un regard à ses deux comparses : qui irait ouvrir ? Et surtout : qui venait frapper à cette heure-ci ?
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#Ven 19 Fév - 19:50
Charlie, Lula & Satine
Halloween
Satine est pire qu’une enfant le jour de Noël. Ce genre d’événement qui sort de l’ordinaire, elle adore ça. Encore plus quand c’est partagé avec des amis. Pourtant, dieu sait qu’elle est une trouillarde qui ne supporte pas de regarder des films d’horreur toute seule. Cet hôtel, ce n’est que du spectacle, n’est-ce pas ? Un moyen d’attirer les touristes et de gonfler les recettes. Rien de plus. Le sourire jusqu’aux oreilles, c’est toute guillerette qu’elle rejoint ses amis devant l’hôtel en question. Charlie est déguisé, Lula non. Rien de bien étonnant quand on connait le métier du jeune papa. L’irlandaise ne perd pas une minute pour prendre les choses en main. Dans tous les sens du terme. Les clés de la chambre récupérées, ils ne tardent pas à arriver à destination. La pièce est tellement différente du reste du bâtiment qu’elle se demande presque si elle n’est pas rentrée dans une autre dimension. Les efforts qu’ils ont déployés pour donner un côté vieux et abandonné à la chambre sont assez stupéfiants.
« On se croirait dans un décor de film d’horreur tellement ça parait réellement vieux ! C’est fou. Vous croyez qu’il y a des caméras cachées quelque part ? Un peu style paranormal activity ? » Sans doute pas, mais une fois de plus son imagination s’emballe. Les commentaires de ses amis l’amusent, Charlie semble à fond dedans lui aussi, tandis que Lula parait plus terre à terre. Une question de la galloise s’élève d’ailleurs mais ce sont des rires d’enfants qui y répondent. Surprise, Satine se fige et tend l’oreille. Ce qui est étonnant, c’est que le son parait vrai et non enregistré et diffusé à travers un micro planqué quelque part. Lula relativise et cherche une explication logique et rationnelle. « Ou peut-être qu’une famille est dans une chambre voisine ? » Non, les sons paraissaient bien trop proches pour provenir d’une autre pièce. S’agit-il d’enceintes cachées quelque part ? Dubitative, Satine cherche également dans la pièce, déplaçant des coussins, attrapant quelques éléments de décoration pour regarder derrière. « Je ne trouve rien de mon côté, et vous ? » A moins qu’ils ne soient dans les murs ? Les organisateurs se feraient-ils chier à ce point pour terroriser les touristes ?
A la supposition de son amie, la rouquine ne peut s’empêcher de rire. « Des fantômes d’enfant je trouve ça trop flippant. Il y a peut-être une petite enceinte dans le lustre ? » Seul endroit où elle est bien incapable de regarder au vu de sa petite taille. Toujours guillerette et pas – encore – effrayée elle court sur un lit pour s’y laisser tomber. Allongée sur le dos, elle regarde le plafond jusqu’à ce que des bruits contre la porte n’attirent son attention. Alerte, elle se redresse pour s’asseoir et regarde tour à tour ses deux amis. Le sourire s’est envolé et elle n’est pas décidée à aller ouvrir. Courageuse mais pas téméraire. « C’est le moment de nous prouver ton courage, Charlie. » Parce qu’aucune des deux filles ne semble vouloir aller ouvrir la porte ? Satine en tout cas ne bougera pas de sa place. D’autant que les coups résonnent de nouveau contre le bois, un peu plus forts que les précédents.
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#Ven 19 Fév - 19:50
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#Mar 2 Mar - 18:46
Is that the room 237?
Satine & Lula & Charlie
Une chambre glauque comparé au reste de l'hôtel, Lula avait précisément mis le doigt sur ce qui se dégageait de cette pièce, quelque chose de glauque, de dérangeant, d'absolument pas rassurant, mais le costumier n'était pas inquiet pour autant, plutôt curieux de découvrir tout ce qui leur serait réservé et d'accomplir les épreuves qu'ils auraient peut-être tout au long de la nuit. Enthousiasme qui était également perceptible dans ses prunelles émeraudes, occupées désormais à balayer rapidement la salle de bain après avoir servi un «
«
Nouveaux coups envoyés contre la porte, encore plus violents, plus impatients, tandis que le jeune père arrivait à sa hauteur, déposant avec prudence sa main sur la poignée. Une inspiration, dernier regard vers ses deux camarades, et il ouvrait la porte, prêt à tomber sur tout et n'importe quoi. Personne. Sourcils froncés, il passait sa tête vers l'extérieur de la chambre, regardant à droite et à gauche dans le couloir où l'ambiance avait été aménagée de manière à introduire celle de cette pièce où ils passeraient la nuit, forcé de constater qu'il n'y avait rien du tout, aucune âme qui vive. «
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#Jeu 11 Mar - 9:42
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SATINE & CHARLIE & LULA
Aucune enceinte planquée dans la chambre, ou du moins aucune que Lula et Satine ne parviennent à trouver. D’où les rires d’enfants venaient-ils, alors ? Charlie ne semblait pas particulièrement pressé de trouver la réponse, se contentant de les regarder avec un petit sourire sur le visage. Sûrement préférait-il la surprise, l’imaginaire, ce qui semblait impossible pour la trop rationnelle Lula. Même Satine s’était mise à chercher, mais sûrement parce qu’elle avait peur et aurait préféré avoir l’assurance que tout ceci n’était qu’une mauvaise blague. Lula restait persuadée de ça, même si elles n’avaient rien trouvé, parce qu’il était tout simplement impossible qu’ils aient pu entendre de vrais enfants, pas vrai ? En tout cas, c’était bien réalisé. Lula était amusée, pas encore effrayée. Toutefois, son coeur manqua un battement quand elle entendit toquer à la porte, sûrement que toute cette ambiance et le fait que Satine lui montait la tête avec ses histoires paranormales participaient à créer des ambiance un peu… angoissante. Les deux amies lancèrent un regard vers le pauvre Charlie, pas vraiment décidées à aller voir ce qui se cachait derrière la porte et préférant s’en remettre à lui. « Nan, on a pas peur, mais… À toi l’honneur » répondit Lula avec un petit sourire. C’était bête, mais elle n’avait pas vraiment envie d’aller voir ce qu’il y avait de l’autre côté. Elle l’aurait fait, si elle n’avait pas eu le choix, mais bizarrement… Elle le regarda y aller, ouvrir la porte, jetant des coups d’oeil par dessus son épaule…
…Mais rien. Il ne se passa rien, il n’y avait rien derrière la porte, et Lula ne sut pas si c’était rassurant ou non. « Oui, c’était prévisible », prévisible mais elle continuait de lancer des regards nerveux dans le couloir, au cas où quelque chose saute au coup de Charlie. « En tout cas, on peut le dire, c’est toi le plus courageux de nous trois » soupira Lula en s’asseyant sur le lit à côté de Satine. À peine eut-elle fini de prononcer sa phrase qu’un cri se fit entendre - aigu, strident, un cri comme Lula n’en avait jamais entendu, ou uniquement dans les films d’horreur. On aurait dit qu’une femme se faisait égorger à quelques mètres de là. Encore une fois, le son était clair, limpide, comme pour les rires d’enfants… Lula ne put réprimer un frisson, son coeur s’était mis à battre plus vite. Elle trouvait ces bruits particulièrement désagréables, et, elle devait bien l’admettre, effrayants… « C’est juste une ambiance sonore. Il doit y avoir une enceinte quelque part, je suppose qu’ils ont tout planifié. Ou que certaines actions provoque certains sons, genre, on s’assoit sur le lit et ça actionne des rires d’enfant ». Lula se raccrochait désespérément à sa rationalité maladive pour expliquer ce qu’il se passait, et ce bien qu’elle se sentit elle aussi bien effrayée. Encore une fois, à peine eut-elle fini de parler que la lumière de la chambre s’éteignit, puis se ralluma quelques secondes plus tard, pour s’éteindre de nouveau. Après quelques instants dans l’obscurité, la lumière se ralluma dans un grésillement, et Lula se rendit compte qu’elle avait sauté dans les bras de Satine, comme par réflexe. « Oups, désolée » dit-elle en la relâchant un peu, avec un sourire amusé. Amusé… mais effrayé, désormais, elle pouvait le dire. « Vous croyez que c’est fait exprès, la lumière qui saute ? Enfin ça ne m’étonnerait pas trop mais on devrait peut-être appeler la réception pour savoir… » Sans attendre l’avis des ses camarades, Lula se dirigea vers le vieux téléphone à cadran qui traînait, poussiéreux, sur une des tables de chevet. En portant le combiné à son oreille, la galloise fut surprise de ne pas entendre le reconnaissable « bip…bip… » ; elle fronça les sourcils, puis se pencha à la recherche de la prise. Elle prit le téléphone et le leva en l’air : « Le câble du téléphone a été coupé », dit-elle en se tournant vers Charlie et Satine. « Je suis sûre que ça, c’est pas normal du tout ». Que devaient-ils faire à présent ? Attendre que ça se passe, descendre à la réception leur dire que quelqu’un avait sectionné le câble ? Et pourquoi avait-il été coupé, d’ailleurs ? Est-ce que quelqu’un voulait les empêcher de contacter l’extérieur ?
…Mais rien. Il ne se passa rien, il n’y avait rien derrière la porte, et Lula ne sut pas si c’était rassurant ou non. « Oui, c’était prévisible », prévisible mais elle continuait de lancer des regards nerveux dans le couloir, au cas où quelque chose saute au coup de Charlie. « En tout cas, on peut le dire, c’est toi le plus courageux de nous trois » soupira Lula en s’asseyant sur le lit à côté de Satine. À peine eut-elle fini de prononcer sa phrase qu’un cri se fit entendre - aigu, strident, un cri comme Lula n’en avait jamais entendu, ou uniquement dans les films d’horreur. On aurait dit qu’une femme se faisait égorger à quelques mètres de là. Encore une fois, le son était clair, limpide, comme pour les rires d’enfants… Lula ne put réprimer un frisson, son coeur s’était mis à battre plus vite. Elle trouvait ces bruits particulièrement désagréables, et, elle devait bien l’admettre, effrayants… « C’est juste une ambiance sonore. Il doit y avoir une enceinte quelque part, je suppose qu’ils ont tout planifié. Ou que certaines actions provoque certains sons, genre, on s’assoit sur le lit et ça actionne des rires d’enfant ». Lula se raccrochait désespérément à sa rationalité maladive pour expliquer ce qu’il se passait, et ce bien qu’elle se sentit elle aussi bien effrayée. Encore une fois, à peine eut-elle fini de parler que la lumière de la chambre s’éteignit, puis se ralluma quelques secondes plus tard, pour s’éteindre de nouveau. Après quelques instants dans l’obscurité, la lumière se ralluma dans un grésillement, et Lula se rendit compte qu’elle avait sauté dans les bras de Satine, comme par réflexe. « Oups, désolée » dit-elle en la relâchant un peu, avec un sourire amusé. Amusé… mais effrayé, désormais, elle pouvait le dire. « Vous croyez que c’est fait exprès, la lumière qui saute ? Enfin ça ne m’étonnerait pas trop mais on devrait peut-être appeler la réception pour savoir… » Sans attendre l’avis des ses camarades, Lula se dirigea vers le vieux téléphone à cadran qui traînait, poussiéreux, sur une des tables de chevet. En portant le combiné à son oreille, la galloise fut surprise de ne pas entendre le reconnaissable « bip…bip… » ; elle fronça les sourcils, puis se pencha à la recherche de la prise. Elle prit le téléphone et le leva en l’air : « Le câble du téléphone a été coupé », dit-elle en se tournant vers Charlie et Satine. « Je suis sûre que ça, c’est pas normal du tout ». Que devaient-ils faire à présent ? Attendre que ça se passe, descendre à la réception leur dire que quelqu’un avait sectionné le câble ? Et pourquoi avait-il été coupé, d’ailleurs ? Est-ce que quelqu’un voulait les empêcher de contacter l’extérieur ?
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@Charlie W. Maddox @Satine McMillan
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#Lun 17 Mai - 21:05
Charlie, Lula & Satine
Halloween
Courageuse – parfois – mais pas téméraire, il est absolument hors de question que Satine se dévoue pour aller ouvrir la porte. Qui sait ce qu’elle pourrait trouver derrière ? Les possibilités effrayantes sont multiples et elle refuse catégoriquement de faire face à un potentiel danger. L’irlandaise est une trouillarde qui serait bien capable d’avoir peur de son ombre. Alors ouvrir une porte contre laquelle on claque après avoir entendu des rires d’enfants sortir de nulle part ? Jamais de la vie. Commence-t-elle à avoir peur ? Sans doute un peu, en effet. Lula répond à la question de Charlie et Satine se contente de hocher vivement la tête pour appuyer ses dires. Le costumier est donc le prédisposé à se sacrifier et à leur servir la réponse à cette fameuse question ; qu’y a-t-il derrière cette foutue porte ? Rien. Absolument rien. Est-ce réellement rassurant ? Pas le moins du monde.
« Je confirme, tu es le plus courageux. » Lula vient s’installer à côté de Satine sur le lit et c’est une bonne chose. Se rapprocher dans l’adversité, c’est réconfortant. Cependant, pas le temps d’engager une nouvelle conversation ou de rebondir sur le sujet qu’un cri strident se fait entendre dans le couloir. Réflexe non contrôlé, Satine attrape le bras de son amie pour se coller à elle, sursautant au passage sous la surprise. Charlie non plus ne semble pas rassuré à en juger la vitesse à laquelle il referme la porte. L’irlandaise perd de ses couleurs subitement parce que ça semble bien trop réel pour être un cri enregistré sur une bande audio. Deux salles deux ambiances, si Charlie tente de dédramatiser avec son sens de l’humour, Lula quant à elle fonctionne plus avec une logique plus rationnelle. D’un côté comme de l’autre, ça n’a rien de rassurant. Histoire d’enfoncer le clou, la lumière vacille et oscille entre luminosité perçante et obscurité. Satine ne peut retenir un petit cri de stupeur qui glisse entre ses lèvres alors qu’elle ferme les yeux pour s’accrocher à la galloise qui semble avoir eu la même idée. Elle ne réagit d’ailleurs pas vraiment quand son amie s’excuse de lui avoir sauté dessus aussi.
Une nouvelle foi, Super Lula prend les choses en main. Après sa proposition d’appeler la réception, elle se lève pour mettre à exécution son idée. Toujours clouée sur place, l’irlandaise ne bouge pas et reste simple spectatrice du spectacle, luttant intérieurement contre cette angoisse qui monte en elle. Résultat des courses, c’est un échec. Le câble du téléphone a été coupé. Le stress monte irrémédiablement d’un cran. « Euh… Je vais pas vous mentir, je commence à flipper. Ça fait beaucoup là quand même. Si tout est fait exprès, bah c’est clairement réussi hein. » Elle remonte ses jambes sur le lit, la peur soudaine qu’on lui attrape les pieds s’immisce dans son esprit. « Et les cris dans le couloir semblaient vraiment réels. Peut-être qu’ils ont prévu de tuer tous les clients de l’hôtel et de cacher leurs corps quelque part ? Peut-être qu’on va se faire découper en petit morceau ? Les fantômes existent j’en suis sûre, il est peut-être vraiment hanté cet hôtel ! » Oui, elle s’emballe, Satine. La peur la rend très imaginative et des tas d’autres scénarios sont en train de se former dans sa tête. « Vous savez, la Nouvelle-Orléans c’est quand même une ville un peu spéciale, c’est obligé qu’il y a des trucs bizarres. On peut pas fermer la porte à clé ? J’suis pas sûre que se séparer soit la bonne idée et j’ai pas envie de traverser tous les couloirs pour retourner à la réception, on arrivera jamais en un seul morceau là-bas, c’est trop loin… » Est-ce qu’elle se croit dans un film d’horreur ? Totalement.
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#Mer 2 Juin - 19:43
Is that the room 237?
Satine & Lula & Charlie
Elle ne semblait pas si sereine, Lula, d'un seul coup visiblement bien moins rassurée alors qu'elle allait s'asseoir sur le lit aux côté de Satine, mais Charlie n'était pas de ceux qui allait se moquer de leurs craintes, lui-même pas bien serein quant au hurlement qui s'était élevé avant qu'il ne referme la porte. Si tout était bel et bien faux, en effet uniquement destiné à leur faire peur, alors les organisateurs avaient réellement mis le paquet sur ces effets et ne faisaient absolument pas les choses à moitié. Mais si l'hôtel était vraiment hanté, que tout ceci était vrai... au moins les frissons qui parcouraient leur échine auraient-ils une raison valable pas uniquement fabulée. Et, à nouveau, la brune essayait de se rassurer en parlant d'enceinte, d'actions qui pourraient provoquer l'ambiance sonore. Pensif, le costumier, hochait la tête, soufflant un «
Un haussement d'épaules répondit à la question de la brune qui, déjà, allait décrocher le combiné poussiéreux, Charlie rétorquant un «
«
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La bokor
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#Mer 2 Juin - 19:43
Le membre 'Charlie W. Maddox' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Hôtel ' :
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#Ven 2 Juil - 9:50
room 237 ? ❞
SATINE & CHARLIE & LULA
Les rires d’enfants, les cris stridents, la lumière qui s’éteignait brutalement pour se rallumer quelques secondes plus tard… Lula avait beau se considérer comme quelqu’un d’extrêmement rationnel, ses explications logiques avaient ses limites. La preuve, elle avait sauté dans les bras de Satine par réflexe, comme si serrer son amie contre elle la préserverait de tout danger. Absolument pas. Pourtant, elle continuait d’essayer de trouver quelque chose qui expliquerait ce qu’il se passait - il devait y avoir des mécanismes qui en actionnaient d’autre, puisque c’était un principe essentiel, le premier, la causalité - il n’y avait pas vraiment des enfants qui riaient derrière la porte, c’était n’importe quoi - et puis pour le réalisme, c’était sûrement des enceintes, bien cachées évidemment, et d’une qualité incroyable, mais c’était pas possible autrement… Lula voyait bien l’expression hilare de Charlie. Le contraste était évidemment saisissant entre la réaction de la galloise et celle de Satine. La tension monta d’un cran quand Lula se rendit compte que le téléphone était coupé en voulant appeler la réception. Plus précisément, le fil du téléphone était sectionné. Elle ne trouvait pas cela normal. Oui, évidemment, au fond d’elle-même elle savait pertinemment que tout était orchestré pour faire peur aux clients, c’était le but de la soirée, mais de là à faire ça…? La jeune femme fut momentanément sortie de ses pensées par Satine qui s’emballait et dramatisait, la pauvre semblait vraiment effrayée, et Lula ne put retenir un sourire. « Aussi réaliste que ça puisse paraître, tout ça est faux, on le sait bien. Faut pas trop qu’on se monte la tête » dit-elle autant pour se rassurer elle-même que pour rassurer son amie. « N’empêche que j’ai quand même des doutes sur le téléphone. Le fil est vraiment sectionné, quelqu’un a fait ça consciemment. J’ai du mal à croire que l’hôtel aurait saccagé son propre matériel… » Mais Lula étant Lula, elle se raccrocha à ses explications rationnelles. « Peut-être que c’est arrivé avant et que personne ne l’a remarqué. Il faudra que je les prévienne quand même, en partant demain ».
En tout cas, personne n’avait envie de se séparer du groupe et de descendre jusqu’à la réception. Logique, quand on voyait ce que l’hôtel avait réussi à mettre en place dans les chambres, aucun des trois amis ne souhaitaient voir ce qu’ils avaient préparé dans les couloirs. Lula s’attendait à se trouver devant une scène digne de Shining, et bien qu’elle adorait ce film, elle n’avait pas la moindre envie d’en devenir une protagoniste. « Moi j’ai un jeu de cartes si vous voulez. Je me suis dit que ça servirait », Lula sauta sur la proposition de Charlie. Elle était d’accord, autant qu’ils s’occupent l’esprit, sans quoi ils continueraient de se monter la tête. Et la pauvre Satine avait l’air véritablement effrayée. En passant auprès d’elle pour récupérer le jeu de cartes dans son sac, Lula posa sa main sur l’épaule de la rousse. « Ça va ? » demanda-t-elle doucement, l’air de dire, on peut toujours arrêter si tu veux. La galloise revint s’installer autour de la petite table bancale et un peu miteuse occupait un coin de la chambre. Elle était recouverte d’une vieille nappe jaunie. Les décors sont bien réalistes, pensa Lula pendant qu’elle mélangeait et distribuait les cartes à ses deux amis. « En tout cas, Charlie, on a pas vraiment eu le temps de discuter jusque là mais je suis très contente de te rencontrer. Satine m’a beaucoup parlé de toi », dit-elle poliment avec un petit sourire en direction du jeune homme. « Elle m’a dit que tu étais costumier ? Ça doit être passionnant, comme métier ». Lula sentit ses muscles se détendre un peu, au fur et à mesure qu’elle parlait. Elle pensait à autre chose, son esprit se détachait de ces quatre murs qu’elle osait à peine regarder désormais de peur que quelque chose n’en surgisse. Qu’est-ce que ça allait être, cette fois ?
Elle s’était mise à distribuer les cartes quand elle fut interrompue par une odeur. Une odeur familière et pourtant très lointaine. Elle fronça les sourcils, regarda autour d’elle comme si cela l’aiderait à l’identifier. « Vous ne trouvez pas que ça sent… » Bon sang, mais qu’est-ce que cela pouvait-il bien être ? C’était une odeur âcre et écoeurante, semblable à tant d’autres et pourtant si différente… Une odeur qu’elle avait déjà sentie, elle le savait, mais où…? Les souvenirs se mélangeaient et se percutaient douloureusement dans son esprit. Du plastique brûlé et du thym. Elle se rappelait désormais. Un dimanche, elle était petite, peut-être huit ou neuf ans. Elle avait fait tombé un récipient en plastique sur le feu de la gazinière sans s’en rendre compte, provoquant un petit incendie dans la cuisine des Cerwyn. Elle se rappelait de la peur qu’elle avait ressenti, la honte, la colère, la tristesse, surtout quand sa mère l’avait copieusement réprimandé. Et l’odeur, quelle odeur. Le plastique brûlé, le fer chaud de la gazinière et le thym, les fameuses branches de thym que Mme Cerwyn accrochait partout sur les murs de la pièce. « Ça sent le brûlé. Quelque chose brûle ? » Elle se leva et se mit à renifler partout. Lula avait chassé de son esprit le souvenir ; comment était-ce possible qu’elle sente la même chose qu’il y a vingt ans ? Une odeur aussi précise ? Pas de thym ni de gazinière ici. C’était idiot. Et angoissant, évidemment, parce que cet épisode l’avait durablement marqué. Elle avait eu peur du feu pendant des années. « Vous sentez cette odeur ? Ça pue ». Et Lula espérait que oui, ils la sentaient aussi, cette même odeur qu’elle seule connaissait.
En tout cas, personne n’avait envie de se séparer du groupe et de descendre jusqu’à la réception. Logique, quand on voyait ce que l’hôtel avait réussi à mettre en place dans les chambres, aucun des trois amis ne souhaitaient voir ce qu’ils avaient préparé dans les couloirs. Lula s’attendait à se trouver devant une scène digne de Shining, et bien qu’elle adorait ce film, elle n’avait pas la moindre envie d’en devenir une protagoniste. « Moi j’ai un jeu de cartes si vous voulez. Je me suis dit que ça servirait », Lula sauta sur la proposition de Charlie. Elle était d’accord, autant qu’ils s’occupent l’esprit, sans quoi ils continueraient de se monter la tête. Et la pauvre Satine avait l’air véritablement effrayée. En passant auprès d’elle pour récupérer le jeu de cartes dans son sac, Lula posa sa main sur l’épaule de la rousse. « Ça va ? » demanda-t-elle doucement, l’air de dire, on peut toujours arrêter si tu veux. La galloise revint s’installer autour de la petite table bancale et un peu miteuse occupait un coin de la chambre. Elle était recouverte d’une vieille nappe jaunie. Les décors sont bien réalistes, pensa Lula pendant qu’elle mélangeait et distribuait les cartes à ses deux amis. « En tout cas, Charlie, on a pas vraiment eu le temps de discuter jusque là mais je suis très contente de te rencontrer. Satine m’a beaucoup parlé de toi », dit-elle poliment avec un petit sourire en direction du jeune homme. « Elle m’a dit que tu étais costumier ? Ça doit être passionnant, comme métier ». Lula sentit ses muscles se détendre un peu, au fur et à mesure qu’elle parlait. Elle pensait à autre chose, son esprit se détachait de ces quatre murs qu’elle osait à peine regarder désormais de peur que quelque chose n’en surgisse. Qu’est-ce que ça allait être, cette fois ?
Elle s’était mise à distribuer les cartes quand elle fut interrompue par une odeur. Une odeur familière et pourtant très lointaine. Elle fronça les sourcils, regarda autour d’elle comme si cela l’aiderait à l’identifier. « Vous ne trouvez pas que ça sent… » Bon sang, mais qu’est-ce que cela pouvait-il bien être ? C’était une odeur âcre et écoeurante, semblable à tant d’autres et pourtant si différente… Une odeur qu’elle avait déjà sentie, elle le savait, mais où…? Les souvenirs se mélangeaient et se percutaient douloureusement dans son esprit. Du plastique brûlé et du thym. Elle se rappelait désormais. Un dimanche, elle était petite, peut-être huit ou neuf ans. Elle avait fait tombé un récipient en plastique sur le feu de la gazinière sans s’en rendre compte, provoquant un petit incendie dans la cuisine des Cerwyn. Elle se rappelait de la peur qu’elle avait ressenti, la honte, la colère, la tristesse, surtout quand sa mère l’avait copieusement réprimandé. Et l’odeur, quelle odeur. Le plastique brûlé, le fer chaud de la gazinière et le thym, les fameuses branches de thym que Mme Cerwyn accrochait partout sur les murs de la pièce. « Ça sent le brûlé. Quelque chose brûle ? » Elle se leva et se mit à renifler partout. Lula avait chassé de son esprit le souvenir ; comment était-ce possible qu’elle sente la même chose qu’il y a vingt ans ? Une odeur aussi précise ? Pas de thym ni de gazinière ici. C’était idiot. Et angoissant, évidemment, parce que cet épisode l’avait durablement marqué. Elle avait eu peur du feu pendant des années. « Vous sentez cette odeur ? Ça pue ». Et Lula espérait que oui, ils la sentaient aussi, cette même odeur qu’elle seule connaissait.
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