En Août 2019, un ouragan de catégorie 4 à mis la ville sans dessus dessous pendant de longues heures. Sa puissance, largement sous-estimée par les météorologues au départ, était de 264 km/h lors de certaines rafales avec plus de 600 mm de pluie. Bien qu'une grande partie de la population ait pu être évacuée en amont, de nombreuses personnes se sont retrouvées bloquées et les dégâts matériaux ont été aussi multiples que coûteux. Avec le passage de la tempête, l'électricité est restée coupée pendant de longues heures, tout comme les réseaux téléphoniques rendant impossible toute communication. Beaucoup de zones de la ville ont été inondées malgré les efforts des habitants pour protéger leur logement ou leurs commerces. 

Suite au passage de Donald, la ville est restée close de nombreuses heures alors que les équipes de secours s'acharnaient à terminer leur travail de recherches et de sécurisation des zones les plus dangereuses. De nombreux bâtiments ont été détruits ou salement amochés et les travaux de reconstructions ont pris plusieurs mois. Certains immeubles ont même dû subir des travaux plus tardifs suite à des dégâts plus discrets bien que tout aussi ravageurs. L'église d'Algiers est l'un des bâtiment ayant le plus souffert durant l'ouragan, bien que de nombreuses autres bâtisses aient perdu leur toiture ou des pans de murs entiers.  

Assez rapidement, la maire LaToya Cantrell, accompagnée du chef des pompiers et de celui de la police a fait une conférence de presse pour rassurer les habitants et pour expliquer les répercutions directes de la tempête. Elle et ses équipes ont été très efficaces dans la gestion de cette crise. 

Plusieurs centres d'accueils avaient été créés dans l'urgence afin d'accueillir les réfugiés avant l'arrivée de l'ouragan. Le plus gros d'entre eux se trouvait à Bâton-Rouge où un gymnase avait été ouvert et aménagé pour les habitants de la Nouvelle-Orléans. La mairie, avec l'aide de la police et des militaires, avait également ouvert des refuges de fortune en ville pour permettre de protéger un maximum de gens: l'église d'Algiers, le centre d'accueil pour toxicomanes du centre ville mais aussi quelques gros magasins où des gens s'étaient retrouvés pris au piège par la tempête, arrivée plus tôt que prévu. 

Le passage de Donald a été assez traumatique pour la population même s'il était moins conséquent que Katrina de 2005. Le nombre de morts étant de 174 et les dégâts totaux estimés à plus de 600 millions de dollars Américains. 

En septembre 2020, une fusillade a eu lieu dans un centre commercial de Gentilly, alors qu'il y avait foule. C'était un beau dimanche de septembre pourtant. Un dimanche qui a finalement tourné au carnage dans ce centre commercial de la ville... Treize hommes, treize suprémacistes blancs néo-nazis sont entrés armés et ont tiré dans le tas, tuant et blessant hommes, femmes et enfants, sans éprouver la moindre émotion. Cela les a fait même rire pour certains, ce massacre. Des hommes qui ont voulu faire un coup d'éclat et venger la mort d'un des leurs lors d'une intervention de police quelques jours auparavant, après le massacre d'un afro-américain. Treize hommes qui ont fait un carnage avec 79 morts pour plus de deux cent blessés... Les secours et les victimes se rappelleront toujours de cette journée, qui les a marqué à vie, qui a bouleversé leur vie... Tout comme les habitants de la ville qui ont vécu le traumatisme, soit en se rendant sur place, soit en suivant à la télévision l'évolution des faits, heure par heure.

 

Pendant onze mois, un serial killer a sévi dans la région de la Nouvelle-Orléans, au sein de la ville même, dans le Bayou et même jusqu'à Bâton-Rouge à une cinquantaine de kilomètres. Un terrain de chasse énorme, qui a compliqué l'enquête des forces de l'ordre, sans parler du tueur, méticuleux dans son oeuvre, presque insaississable malgré une enquête intense. Les cadavres qu'il a semé derrière lui ont été nombreux: entre le 26 novembre 2020, date à laquelle le premier cadavre a été retrouvé, au 9 mars 2021, on comptait déjà sept morts, toutes ritualisées dans un rituel inconnu, bien spécifique au tueur. Et leur nombre n'a fait qu'augmenté au fil des mois, tout comme celui des blessés. La peur s'est emparée des habitants de la Nouvelle-Orléans et de ses alentours, et elle est restée durant, se renforçant au fur et à mesure des découvertes de cadavres et de blessés. Cela semblait sans fin. Pourtant les forces de l'ordre n'ont rien lâché, ont fait de multiples perquisitions, de nombreuses arrestations, souvent arbitraires. Et puis, des erreurs ont commencé à être commises par le tueur, à partir de l'été 2021. Des erreurs qui ont resserré l'étau autour de lui, sans l'empêcher de continuer à attaquer. Il semblait n'avoir peur de rien. Pourtant il est repéré au cours du mois d'octobre, il est suivi par les forces de l'ordre qui finissent par l'encercler un soir, alors qu'il s'en prend à une nouvelle victime.

L'homme est abattu au cours de cette soirée du 16 octobre 2021. Les hommes armés n'ont pas voulu faire de zèle et ont choisi de sauver la dernière victime. Une balle. Puis une seconde. Et encore une autre. L'homme qui a terrifié toute une ville, tout un état même, tombe au sol mort. Ainsi s'achève cette série de meurtres, la quête incomprise d'un homme qui a tué une trentaine de personnes et blessées une quinzaine. Tout le monde respire plus librement, un poids s'est envolé des épaules des habitants de la Nouvelle-Orléans. Le Pentagram Killer est mort, la vie peut reprendre, bien qu'elle ne sera plus jamais comme avant, car chaque personne a été marquée par ce qu'elle a vécu durant ces onze mois.