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Tess Navarro
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Notes remplies : 193
Faceclaim : Ana de Armas © Arkellana
DC : Alex Lake & Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Alana Mikkelsen & Cirilla O'Connor & Maddie Richardson & Seth Warren & Soledad Peterson & Noah LaCroix Age : 38 Lieu de vie : Marigny and Bywater (Florida area) ; une maison qui lui a été donnée à sa majorité par sa mère, qu'elle habite avec son mari Occupation : Médecin légiste au NCIS Statut civil : Mariée ; après des années parfaites, elle ouvre peu à peu les yeux sur ce mariage qui ne lui va pas
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one stitch at a time
EXORDIUM.
S'ennuyer commençait à lui peser tellement qu'elle avait l'impression que les heures passaient comme une éternité tandis qu'elle restait toujours à la même place : sur son canapé une tasse dans la main, dans son fauteuil un livre sur les genoux. Et Tess rêvassait encore et encore, contemplant le vide et l'échec de son existence. Un matin, elle s'était réveillée en proie à une angoisse inédite. La peur du vide, de l'ennui, lui avait serré la gorge et fait bourdonner les tempes. Alors elle avait décidé de s'évertuer à mieux profiter de son temps libre, à l'occuper pour ne plus regarder le temps passer, sans rien faire.
Plus facile à dire qu'à faire : sa maison était bien entretenue, le jardin aussi (son mari avait exigé un jardinier, si bien que Tess n'avait pas grand chose à faire) et elle avait toujours été si passionnée et investie dans ses études et son travail qu'elle ne savait pas faire grand chose de ses dix doigts. La seule chose qui la tentait un peu était la mode, les vêtements, par extension la couture alors elle s'y était mise un peu dans sa jeunesse, mais jamais très sérieusement. Ça ferait bien l'affaire, pour le moment. Et comme elle n'avait aucune idée de par quoi commencer elle s'était mise en tête de confectionner une robe pour une de ses nièces, qui voulait à tout prix un déguisement de fée de la forêt. Entre les couleurs, les matières, il y avait de quoi inventer, imaginer. Tess avait donc sélectionné des idées et des patrons sur internet avant de se rendre dans une boutique spécialisé, dont elle avait aussi trouvé l'adresse en ligne.
Chez Frances Sewing, elle étudia différents tissus et fils, déambula pensivement entre toutes ces choses du merveilleux monde de la couture, après avoir salué la femme qui tenait le magasin, déjà occupée avec une autre cliente. Quand celle-ci eut terminé, Tess se retrouva seule dans le magasin et s'avança vers la jeune femme. « Bonjour ! J'ai pris le temps de regarder votre magasin, vous avez des choses magnifiques. » Elle savait reconnaître la qualité d'un tissu, d'un matériau. « J'ai un projet... Un peu flou, et je voulais savoir si vous pouviez me conseiller ? » Déposant sur le comptoir les photos et les idées de patron qu'elle avait imprimées, elle expliqua : « Je voudrais créer une robe de fée de la forêt, dans les tons verts et dorés, avec des détails violets peut-être ? Pour une petite de 10 ans. Je n'ai pas une grande expérience en couture... J'ai une machine chez moi, je connais les bases, je me débrouille on va dire. Mais ça s'arrête là » conclut-elle avec un sourire honnête.
Plus facile à dire qu'à faire : sa maison était bien entretenue, le jardin aussi (son mari avait exigé un jardinier, si bien que Tess n'avait pas grand chose à faire) et elle avait toujours été si passionnée et investie dans ses études et son travail qu'elle ne savait pas faire grand chose de ses dix doigts. La seule chose qui la tentait un peu était la mode, les vêtements, par extension la couture alors elle s'y était mise un peu dans sa jeunesse, mais jamais très sérieusement. Ça ferait bien l'affaire, pour le moment. Et comme elle n'avait aucune idée de par quoi commencer elle s'était mise en tête de confectionner une robe pour une de ses nièces, qui voulait à tout prix un déguisement de fée de la forêt. Entre les couleurs, les matières, il y avait de quoi inventer, imaginer. Tess avait donc sélectionné des idées et des patrons sur internet avant de se rendre dans une boutique spécialisé, dont elle avait aussi trouvé l'adresse en ligne.
Chez Frances Sewing, elle étudia différents tissus et fils, déambula pensivement entre toutes ces choses du merveilleux monde de la couture, après avoir salué la femme qui tenait le magasin, déjà occupée avec une autre cliente. Quand celle-ci eut terminé, Tess se retrouva seule dans le magasin et s'avança vers la jeune femme. « Bonjour ! J'ai pris le temps de regarder votre magasin, vous avez des choses magnifiques. » Elle savait reconnaître la qualité d'un tissu, d'un matériau. « J'ai un projet... Un peu flou, et je voulais savoir si vous pouviez me conseiller ? » Déposant sur le comptoir les photos et les idées de patron qu'elle avait imprimées, elle expliqua : « Je voudrais créer une robe de fée de la forêt, dans les tons verts et dorés, avec des détails violets peut-être ? Pour une petite de 10 ans. Je n'ai pas une grande expérience en couture... J'ai une machine chez moi, je connais les bases, je me débrouille on va dire. Mais ça s'arrête là » conclut-elle avec un sourire honnête.
calling out for the rope, hold fast and we will watch the flames burn on and on the mountain side ; desolation comes upon the sky and as the sky is falling down I crashed into this lonely town - and I see fire, blood in the breeze▵ 
endlesslove.
endlesslove.and I hope that you remember me▵
Francesca Mikaelson
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Faceclaim : Mirkatze&Frances Jackson
Age : 48 Lieu de vie : Ouest de la ville Occupation : Couturière Statut civil : En couple, mariée au plus beau
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Je t’aime passionnément, et je t’aime paisiblement,
peut-être est-ce cela l’amour éternel,
ce mélange de paix et de feu
Tess Navarro
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DC : Alex Lake & Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Alana Mikkelsen & Cirilla O'Connor & Maddie Richardson & Seth Warren & Soledad Peterson & Noah LaCroix Age : 38 Lieu de vie : Marigny and Bywater (Florida area) ; une maison qui lui a été donnée à sa majorité par sa mère, qu'elle habite avec son mari Occupation : Médecin légiste au NCIS Statut civil : Mariée ; après des années parfaites, elle ouvre peu à peu les yeux sur ce mariage qui ne lui va pas
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one stitch at a time
EXORDIUM.
La jeune femme était aussi accueillante et chaleureuse que sa boutique. Par mimétisme, Tess se sentit sourire à son tour, en sa direction. Ce n'était pas vraiment représentatif de ce qu'elle ressentait au fond d'elle-même — plus de vide qu'autre chose — mais au moins, ça avait le mérite de lui changer les idées. « Bonjour ! Merci beaucoup, ça me touche. Oui bien sur, dites-moi tout, j'essayerais de vous aider au mieux. » Développant un peu son idée, Tess attendit le retour de quelqu'un de bien plus aguerri qu'elle. L'espace d'une seconde elle se demanda ce qu'était la vie de la personne en face d'elle. Étant donné son immense sourire et sa gaieté communicative, elle était certaine que cette personne était heureuse. Qu'elle n'était ni seule ni triste et qu'il régnait chez elle une tiédeur confortable et ensoleillée. Peut-être même qu'un ou plusieurs enfants y jouaient en riant. Et cette pensée lui serra le coeur. Elle détestait en arriver là mais elle devenait envieuse, envieuse d'un bonheur qui n'était pas le sien. « C'est une super idée que vous avez eu ! Je suis certaine que ça lui fera plaisir. Est-ce que vous avez déjà choisi des tissus qui vous faisaient envie ? Si vous voulez, je peux peut-être me réserver un créneau pour vous accompagner dans la création du costume, je pourrais peut-être vous apprendre quelques techniques de plus, si ça vous dit. »
Répondant par l'affirmative, Tess hocha la tête. Elle se décala un peu pour se tourner vers les pans du magasin où étaient les tissus de toutes les couleurs. « Oui, j'ai repéré quelques tissus qui me plaisaient bien. Je peux vous les montrer pour savoir s'ils correspondraient ? » Il y avait des tissus qui se travaillaient différemment, certains qui n'allaient pas pour tous les types de projet. « J'aime beaucoup celui là » (un vert émeraude assez épais, presque comme du velours) « et je me disais que pour le détail, ce coton doré serait pas mal, ainsi que ce voilage violet aussi pour les petits décorations ». Elle n'était pas spécialement connaisseuse mais elle avait du flair et un sens de l'esthétique. « Ce serait très gentil à vous. Je n'ai rien contre un coup de main ! Et ce serait dommage de s'engager dans une mauvaise direction et de gâcher du tissu » ajouta-t-elle avec un sourire. Le plus compliqué était le début, les découpes, l'assemblage etc, quand il s'agissait de coudre enfin, le plus dur était fait. « Et comme en plus c'est pour une petite fille je voudrais éviter que ce soit trop inconfortable ou que les coutures ne tiennent pas. J'imagine que sinon, elle ne la mettre jamais » conclut-elle en haussant les épaules. Elle n'avait pas une grande expérience avec les enfants, malheureusement. Et c'était bien le drame de sa vie, puisqu'elle ne savait pas si elle en aurait un jour.
Répondant par l'affirmative, Tess hocha la tête. Elle se décala un peu pour se tourner vers les pans du magasin où étaient les tissus de toutes les couleurs. « Oui, j'ai repéré quelques tissus qui me plaisaient bien. Je peux vous les montrer pour savoir s'ils correspondraient ? » Il y avait des tissus qui se travaillaient différemment, certains qui n'allaient pas pour tous les types de projet. « J'aime beaucoup celui là » (un vert émeraude assez épais, presque comme du velours) « et je me disais que pour le détail, ce coton doré serait pas mal, ainsi que ce voilage violet aussi pour les petits décorations ». Elle n'était pas spécialement connaisseuse mais elle avait du flair et un sens de l'esthétique. « Ce serait très gentil à vous. Je n'ai rien contre un coup de main ! Et ce serait dommage de s'engager dans une mauvaise direction et de gâcher du tissu » ajouta-t-elle avec un sourire. Le plus compliqué était le début, les découpes, l'assemblage etc, quand il s'agissait de coudre enfin, le plus dur était fait. « Et comme en plus c'est pour une petite fille je voudrais éviter que ce soit trop inconfortable ou que les coutures ne tiennent pas. J'imagine que sinon, elle ne la mettre jamais » conclut-elle en haussant les épaules. Elle n'avait pas une grande expérience avec les enfants, malheureusement. Et c'était bien le drame de sa vie, puisqu'elle ne savait pas si elle en aurait un jour.
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one stitch at a time
EXORDIUM.
Puisque la jeune femme de la boutique paraissait tout à fait disponible, Tess lui détailla ses choix. « Ce sont des très bons choix ! Les couleurs sont harmonieuses. Par contre, comme vous êtes débutantes, le voilage n'est pas une matière facile à travailler, surtout pour des détails, mais on peut quand même le tenter si vous souhaiter ! » Hochant la tête, elle nota cela dans sa tête. Évidemment, le voilage était très beau et elle l'imaginait parfaitement orner la tenue mais allait-elle s'en tirer sans trop d'accrocs ? Espérant que la couturière saurait lui trouver une solution, elle attendit ses conseils. « Super alors, est-ce que ... vous seriez disponible dès maintenant sinon ? On pourrait peut-être commencer à tout voir ensemble, quitte à ne pas commencer tout ce qui est découpe ou quoi maintenant, mais je peux mettre directement des tissus de côté et vous me dites quand vous êtes prête pour revenir. » Voilà une situation que Tess n'avait pas envisagée, qui la prit de court, mais qui la réjouit en même temps. « Oh, je suis parfaitement disponible... » commença-t-elle en s'arrêtant ensuite, contemplant à la fois la chance qu'elle avait et aussi le vide de sa vie. Rien ne la retenait nulle part, pourquoi rentrer chez elle, avec personne à voir ? « On peut commencer à regarder ensemble, oui, ça m'aiderait beaucoup pour la suite je pense ! » Effectivement, la boutique était calme pour le moment, alors autant en profiter.
« Oui, pour les enfants il faut toujours faire attention à ça ... Est-ce que c'est pour lui faire une surprise ? Ou vous pourriez la faire venir ici pour prendre des mesures ? Pour que ça soit le plus adapté possible, sinon j'ai aussi des petits mannequins sur lesquels on peut le faire, quitte à ce qu'elle revienne une fois la surprise passée pour faire des retouches, c'est tout à fait possible aussi ! » Attendant que la jeune femme lui montre où s'installer, Tess farfouilla dans son sac et en sortit des feuilles pliées en 4. Elles contenaient des idées de modèles, de couleurs, un dessin général et surtout les mesures de sa nièce, notées avec attention. « J'ai déjà pris les mesures, enfin, sa mère me les a transmises. Le reste est une surprise alors je préfèrerais qu'elle voit la robe terminée, mais si jamais il y a des retouches à faire je viendrai vous voir ! » Laissant ses précieuses notes entre la main de la jeune femme qui en savait bien plus qu'elle, elle finit par se présenter. « Je suis Tess. Je vous remercie beaucoup de m'aider dans mon projet en tout cas ! C'est toujours gratifiant de faire quelque chose de ses dix doigts, de A à Z, mais c'est toujours un peu effrayant de se lancer ! »
« Oui, pour les enfants il faut toujours faire attention à ça ... Est-ce que c'est pour lui faire une surprise ? Ou vous pourriez la faire venir ici pour prendre des mesures ? Pour que ça soit le plus adapté possible, sinon j'ai aussi des petits mannequins sur lesquels on peut le faire, quitte à ce qu'elle revienne une fois la surprise passée pour faire des retouches, c'est tout à fait possible aussi ! » Attendant que la jeune femme lui montre où s'installer, Tess farfouilla dans son sac et en sortit des feuilles pliées en 4. Elles contenaient des idées de modèles, de couleurs, un dessin général et surtout les mesures de sa nièce, notées avec attention. « J'ai déjà pris les mesures, enfin, sa mère me les a transmises. Le reste est une surprise alors je préfèrerais qu'elle voit la robe terminée, mais si jamais il y a des retouches à faire je viendrai vous voir ! » Laissant ses précieuses notes entre la main de la jeune femme qui en savait bien plus qu'elle, elle finit par se présenter. « Je suis Tess. Je vous remercie beaucoup de m'aider dans mon projet en tout cas ! C'est toujours gratifiant de faire quelque chose de ses dix doigts, de A à Z, mais c'est toujours un peu effrayant de se lancer ! »
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one stitch at a time
EXORDIUM.
Tess avait été bien loin de s'attendre à cela en poussant la porte de la boutique. Elle venait y chercher des conseils, et voilà qu'elle se retrouvait avec une cheffe de chantier ! C'était très plaisant, même si elle se demanda un instant si elle ne prenait pas trop de son précieux temps à la couturière. Mais après tout, si elle lui avait proposé, c'était bien qu'elle devait être disponible. « Super alors, commençons ! Est-ce que vous voulez un café ou un verre d'eau ? Vous pouvez retirer votre veste, posez votre sac, faites comme vous le voulez pour vous sentir le plus à l'aise possible. » S'empressant d'obéir, Tess sourit et se mit à l'aise. Elle choisit un café, qui lui ferait le plus grand bien. Il était encore un peu tôt pour boire un whisky et elle savait pertinemment que ç'aurait été déplacé, mais cette pensée se fit entendre toute seule. Après quoi elle se détesta pour ça. Plus ça allait, plus l'alcool rythmait ses journées ; mais elle repoussa ce problème au fond de son cerveau. C'était pour un autre jour.
Elle se contenta de regarder la couturière qui étudiait ses feuillets. « C'est très bien, très très bien, très complet. Je pense qu'on devrait très bien s'en sortir comme ça. » Soulagée, Tess s'apprêta à la suivre. « Oups, c'est vrai qu'avec tout ça j'en ai oublié les bonnes manières ! Moi c'est Francesca, mais tout le monde m'appelle Frances. Je pense qu'on pourrait peut-être se tutoyer d'ailleurs si vous êtes d'accord, je pense qu'on va aller au-delà de ça avec tout le temps qu'on va passer possiblement ensemble ! Et en effet, c'est quelque chose de merveilleux à faire, mais je serais là pour t'aider ! Et bon, ma boutique n'a rien d'effrayant, non ? Ça devrait te mettre à l'aise ! » Encore souriante, Tess hocha la tête. « Enchantée, Frances ! Pour ma part je suis Teresa et tout le monde m'appelle Tess » ajouta-t-elle avec un sourire amusé. « Je me sens absolument à l'aise ici, d'autant plus entre tes mains ! » Tout de suite, son entreprise prenait un autre tournant : elle n'avait plus peur de rater le costume. Elle la suivit dans l'atelier, s'installa et remercia Frances pour le café. « Tu peux poser les tissus là qu'on regarde tout ça ! » Puis elle posa les tissus, les patrons. Tentée de laisser la magie opérer — c'était le danger lorsque l'autre personne savait tout faire, Tess montra tout de même sa bonne volonté. « Je ne suis pas très douée pour lancer les choses, faire les calques et savoir par quoi commencer, mais je me débrouille plutôt bien à la machine à coudre ensuite ! » Elle attendit ensuite les conseils de Frances pour savoir par quoi commencer. « Ça fait longtemps que tu tiens cet atelier ? » fit-elle, simplement curieuse. Ça lui faisait du bien de voir des femmes qui s'épanouissaient dans leur travail, comme elle l'avait toujours mis en avant pour sa part, à défaut de s'épanouir dans son couple ou sa vie de famille.
Elle se contenta de regarder la couturière qui étudiait ses feuillets. « C'est très bien, très très bien, très complet. Je pense qu'on devrait très bien s'en sortir comme ça. » Soulagée, Tess s'apprêta à la suivre. « Oups, c'est vrai qu'avec tout ça j'en ai oublié les bonnes manières ! Moi c'est Francesca, mais tout le monde m'appelle Frances. Je pense qu'on pourrait peut-être se tutoyer d'ailleurs si vous êtes d'accord, je pense qu'on va aller au-delà de ça avec tout le temps qu'on va passer possiblement ensemble ! Et en effet, c'est quelque chose de merveilleux à faire, mais je serais là pour t'aider ! Et bon, ma boutique n'a rien d'effrayant, non ? Ça devrait te mettre à l'aise ! » Encore souriante, Tess hocha la tête. « Enchantée, Frances ! Pour ma part je suis Teresa et tout le monde m'appelle Tess » ajouta-t-elle avec un sourire amusé. « Je me sens absolument à l'aise ici, d'autant plus entre tes mains ! » Tout de suite, son entreprise prenait un autre tournant : elle n'avait plus peur de rater le costume. Elle la suivit dans l'atelier, s'installa et remercia Frances pour le café. « Tu peux poser les tissus là qu'on regarde tout ça ! » Puis elle posa les tissus, les patrons. Tentée de laisser la magie opérer — c'était le danger lorsque l'autre personne savait tout faire, Tess montra tout de même sa bonne volonté. « Je ne suis pas très douée pour lancer les choses, faire les calques et savoir par quoi commencer, mais je me débrouille plutôt bien à la machine à coudre ensuite ! » Elle attendit ensuite les conseils de Frances pour savoir par quoi commencer. « Ça fait longtemps que tu tiens cet atelier ? » fit-elle, simplement curieuse. Ça lui faisait du bien de voir des femmes qui s'épanouissaient dans leur travail, comme elle l'avait toujours mis en avant pour sa part, à défaut de s'épanouir dans son couple ou sa vie de famille.
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EXORDIUM.
« Ça nous fait un point de commun de plus, le prénom entier non utilisé ! » Effectivement, rares étaient les personnes qui l’appelaient Teresa, à tel point qu’il pouvait lui arriver de ne même pas se retourner lorsqu’on utilisait son prénom. Enfin, rares : sauf sa mère. Et tout le problème, encore une fois, résidait dans le fait qu’elle avait l’impression que sa mère ferait toujours tout pour lui courir sur les nerfs. Tess sourit de nouveau à Frances et la regarda s’occuper des cafés ; une bonne odeur se répandit très vite dans la boutique. « Tant mieux, ça me rassure que je donne cette impression. » C’était sincère, car il régnait ici une atmosphère tranquille et apaisante. Elle remercia Frances pour le café et s’installa à son tour.
« Je vais tout t'expliquer, je vais même te laisser faire. Je veux vraiment que ça reste ton projet à toi, que tu puisses en être fière et que tu puisses te dire que tu y as participé de A à Z. » Hochant la tête, reconnaissante, Tess se prépara à écouter les conseils d’une oreille attentive, tout en se mettant à discuter avec elle. « J'ai réussi à franchir la barre des 20 ans. J'ai eu la chance d'avoir mon mari qui m'a soutenu dans mon projet dès le début. » Vingt ans déjà… Si Tess fut surprise et admirative de cette information — monter une boutique en début de carrière, ce n’était pas rien — elle le fut d’autant plus à la mention du mari de Frances. Jamais le mien n’aurait fait ça se dit-elle d’emblée, et cette réflexion lui fit de la peine, sur bien des plans. D’abord parce qu’elle s’en voulut de tout ramener à elle, et ensuite parce que c’était vrai. Leurs problèmes actuels n’avaient rien de nouveau, ils étaient là depuis le début, à vrai dire. C’est juste qu’elle n’avait pas voulu ouvrir les yeux assez tôt. « Tu as de la chance… Et lui, il fait quoi dans la vie ? » Un mari qui fait tout pour soutenir les projets de sa femme, voilà qui lui paraissait complètement étranger. Mais elle se gardait bien de le dire, car elle savait que c’était une situation qu’elle avait elle-même acceptée. « Vingt ans déjà, c’est fou ! Mais tu as commencé tôt ? » Elles avaient environ le même âge, se disait-elle, bien que Frances soit un peu plus âgée sûrement, mais pas de beaucoup. « À 20 ans je n’avais pas encore terminé mes études » ajouta-t-elle avec un petit sourire nostalgique. À 20 ans, elle se faisait l’impression d’être encore un bébé, au regard d’aujourd’hui. « Tu as su très tôt que c’était ça que tu voulais faire ? » Pour le coup, elle aussi, sa vocation était venue très vite, aussi étrange que cela puisse paraître. Mais c’était ça qui l’avait sauvée, en quelque sorte. Qui lui avait aidé à garder la tête hors de l’eau et évité de partir en vrille après une adolescence compliquée. Tout en parlant, elle s’appliquait à suivre les gestes de Frances et à les répéter, utilisant les outils que celle-ci lui donnait pour mesurer les morceaux de tissu et commencer à y faire des marques avant de les couper.
« Je vais tout t'expliquer, je vais même te laisser faire. Je veux vraiment que ça reste ton projet à toi, que tu puisses en être fière et que tu puisses te dire que tu y as participé de A à Z. » Hochant la tête, reconnaissante, Tess se prépara à écouter les conseils d’une oreille attentive, tout en se mettant à discuter avec elle. « J'ai réussi à franchir la barre des 20 ans. J'ai eu la chance d'avoir mon mari qui m'a soutenu dans mon projet dès le début. » Vingt ans déjà… Si Tess fut surprise et admirative de cette information — monter une boutique en début de carrière, ce n’était pas rien — elle le fut d’autant plus à la mention du mari de Frances. Jamais le mien n’aurait fait ça se dit-elle d’emblée, et cette réflexion lui fit de la peine, sur bien des plans. D’abord parce qu’elle s’en voulut de tout ramener à elle, et ensuite parce que c’était vrai. Leurs problèmes actuels n’avaient rien de nouveau, ils étaient là depuis le début, à vrai dire. C’est juste qu’elle n’avait pas voulu ouvrir les yeux assez tôt. « Tu as de la chance… Et lui, il fait quoi dans la vie ? » Un mari qui fait tout pour soutenir les projets de sa femme, voilà qui lui paraissait complètement étranger. Mais elle se gardait bien de le dire, car elle savait que c’était une situation qu’elle avait elle-même acceptée. « Vingt ans déjà, c’est fou ! Mais tu as commencé tôt ? » Elles avaient environ le même âge, se disait-elle, bien que Frances soit un peu plus âgée sûrement, mais pas de beaucoup. « À 20 ans je n’avais pas encore terminé mes études » ajouta-t-elle avec un petit sourire nostalgique. À 20 ans, elle se faisait l’impression d’être encore un bébé, au regard d’aujourd’hui. « Tu as su très tôt que c’était ça que tu voulais faire ? » Pour le coup, elle aussi, sa vocation était venue très vite, aussi étrange que cela puisse paraître. Mais c’était ça qui l’avait sauvée, en quelque sorte. Qui lui avait aidé à garder la tête hors de l’eau et évité de partir en vrille après une adolescence compliquée. Tout en parlant, elle s’appliquait à suivre les gestes de Frances et à les répéter, utilisant les outils que celle-ci lui donnait pour mesurer les morceaux de tissu et commencer à y faire des marques avant de les couper.
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Age : 48 Lieu de vie : Ouest de la ville Occupation : Couturière Statut civil : En couple, mariée au plus beau
Je t’aime passionnément, et je t’aime paisiblement,
peut-être est-ce cela l’amour éternel,
ce mélange de paix et de feu
Tess Navarro
New Orleaners
Notes remplies : 193
Faceclaim : Ana de Armas © Arkellana
DC : Alex Lake & Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Alana Mikkelsen & Cirilla O'Connor & Maddie Richardson & Seth Warren & Soledad Peterson & Noah LaCroix Age : 38 Lieu de vie : Marigny and Bywater (Florida area) ; une maison qui lui a été donnée à sa majorité par sa mère, qu'elle habite avec son mari Occupation : Médecin légiste au NCIS Statut civil : Mariée ; après des années parfaites, elle ouvre peu à peu les yeux sur ce mariage qui ne lui va pas
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DC : Alex Lake & Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Alana Mikkelsen & Cirilla O'Connor & Maddie Richardson & Seth Warren & Soledad Peterson & Noah LaCroix Age : 38 Lieu de vie : Marigny and Bywater (Florida area) ; une maison qui lui a été donnée à sa majorité par sa mère, qu'elle habite avec son mari Occupation : Médecin légiste au NCIS Statut civil : Mariée ; après des années parfaites, elle ouvre peu à peu les yeux sur ce mariage qui ne lui va pas
one stitch at a time
EXORDIUM.
« Actuellement, il est dans la vente immobilière, mais quand on s'est connu, il était dans la musique ... » A voir le regard de Frances, brillant, son léger sourire, il était évident qu’elle était encore très amoureuse de son mari et Tess ressentit une nouvelle fois quelque chose de désagréable à l’intérieur d’elle. Ce n’était pas qu’elle en voulait aux gens d’être heureux mais elle avait du mal à se protéger des évidences : elle n’était pas heureuse – elle n’avait rien de ce qu’elle avait espéré. Mais pourtant, elle continuait à faire semblant. Et lui aussi. « Dans le milieu de la musique, ou bien il jouait ou chantait ? » Un parcours atypique, visiblement. Mais il n’était pas rare que les gens changent radicalement de carrière, à vrai dire elle avait beaucoup d’exemples autour d’elle, sans pour autant se dire que ça pourrait éventuellement lui arriver un jour. Dans quoi pourrait-elle s’épanouir autrement que dans son travail actuel, qui était la chose qui la faisait se lever le matin ?
« J'ai commencé lorsque j'avais 19 ans à faire de la couture dans une boutique, mais c'est de ma grand-mère que je tenais mes bases ... Mais j'ai eu ma boutique ici quelques années plus tard. Tu as fais des études en quoi toi ? » Hochant la tête, Tess lança un regard admiratif à Frances. Elle admirait les femmes qui réussissaient, qui menaient leur propre barque. « Je suis médecin légiste, je travaille pour le NCIS depuis peu. J’ai longtemps habité New York mais je suis revenue ici il y a quelques temps. » Un retour aux sources pas forcément prévu, sensé lui faire du bien, mais pour le moment, elle se sentait plus isolée que jamais. Elle eut un petit sourire poli, habituée au fait que les gens étaient toujours surpris de sa vocation. Continuant à travailler sur la robe en même temps, elle se concentrait pour mener sa tâche à bien. « En réalité ... Ça s'est un peu imposé à moi à la base. J'ai eu des enfants très jeune avec mon premier petit-ami et ... Je me suis retrouvée toute seule alors je n'ai pas eu le choix que de prendre le premier boulot qui me passait sous la main ... Comme j'avais quelques bases, ça a été plus facile et au fils du temps, je pense que ça c'est réellement transformé en passion sincère, mais non au départ ce n'était pas forcément ça que j'avais prévu de faire ... Mais je ne saurais même pas dire ce que je voulais faire à la base, car depuis la couture a vraiment pris toute la place. » Surprise de cet aveu plus poussé, Tess jeta à Frances un regard légèrement étonné. Elle avait dû en baver, être mère seule n’avait rien d’évident. « Oh… Ca n’a pas du être facile. Mais tu peux être fière de toi aujourd’hui, c’est une vraie réussite ! » L’émotion de la couturière se voyait, et Tess espéra qu’elle n’avait pas été trop loin avec ses questions.
« Et toi ? Tu as suivi le chemin dont tu avais envie ? Tu as quelqu'un dans ta vie ? » La question qui devait arriver arriva, et Tess sentit que quelque chose se renfermait au fond d’elle. Néanmoins elle prit sur elle, habituée de toute façon. Elle portait toujours un masque, depuis le temps. Elle fit un petit hochement de tête. « Je suis mariée, oui. Mon mari est médecin lui aussi, mais lui donne énormément de conférences un peu partout, en neurochirurgie, nos domaines ne sont pas les mêmes. Et pour le chemin dont j’avais envie, oui ! Depuis toute jeune je savais que je voulais être médecin, et le métier de légiste m’a toujours attirée. » Etrange sans doute, mais elle avait fait de son métier sa passion. « Je sais que ça peut être surprenant mais il y a quelque chose de très satisfaisant pour moi dans tout ça, j’imagine que j’y vois une manière de rendre la justice aux personnes qui sont décédées. » Elle n’épilogua pas plus, la mort pouvait parfois heurter les gens, alors elle ne voulait pas s’y engager si jamais.
« Maintenant, il ne reste plus qu'à assembler le tout pour laisser la magie de la mode opérer ! » Contente de ses travaux, Tess eut un grand sourire satisfait et laissa Frances lui montrer comment s’y prendre. En suivant ses gestes elle avait l’impression d’être plus douée qu’elle le pensait et ne regretta pas du tout son choix d’être venue ici. « Tout parait plus facile avec toi ! » dit-elle. « Ta grand-mère aussi en avait fait son métier ou bien elle était juste très calée en couture ? »
« J'ai commencé lorsque j'avais 19 ans à faire de la couture dans une boutique, mais c'est de ma grand-mère que je tenais mes bases ... Mais j'ai eu ma boutique ici quelques années plus tard. Tu as fais des études en quoi toi ? » Hochant la tête, Tess lança un regard admiratif à Frances. Elle admirait les femmes qui réussissaient, qui menaient leur propre barque. « Je suis médecin légiste, je travaille pour le NCIS depuis peu. J’ai longtemps habité New York mais je suis revenue ici il y a quelques temps. » Un retour aux sources pas forcément prévu, sensé lui faire du bien, mais pour le moment, elle se sentait plus isolée que jamais. Elle eut un petit sourire poli, habituée au fait que les gens étaient toujours surpris de sa vocation. Continuant à travailler sur la robe en même temps, elle se concentrait pour mener sa tâche à bien. « En réalité ... Ça s'est un peu imposé à moi à la base. J'ai eu des enfants très jeune avec mon premier petit-ami et ... Je me suis retrouvée toute seule alors je n'ai pas eu le choix que de prendre le premier boulot qui me passait sous la main ... Comme j'avais quelques bases, ça a été plus facile et au fils du temps, je pense que ça c'est réellement transformé en passion sincère, mais non au départ ce n'était pas forcément ça que j'avais prévu de faire ... Mais je ne saurais même pas dire ce que je voulais faire à la base, car depuis la couture a vraiment pris toute la place. » Surprise de cet aveu plus poussé, Tess jeta à Frances un regard légèrement étonné. Elle avait dû en baver, être mère seule n’avait rien d’évident. « Oh… Ca n’a pas du être facile. Mais tu peux être fière de toi aujourd’hui, c’est une vraie réussite ! » L’émotion de la couturière se voyait, et Tess espéra qu’elle n’avait pas été trop loin avec ses questions.
« Et toi ? Tu as suivi le chemin dont tu avais envie ? Tu as quelqu'un dans ta vie ? » La question qui devait arriver arriva, et Tess sentit que quelque chose se renfermait au fond d’elle. Néanmoins elle prit sur elle, habituée de toute façon. Elle portait toujours un masque, depuis le temps. Elle fit un petit hochement de tête. « Je suis mariée, oui. Mon mari est médecin lui aussi, mais lui donne énormément de conférences un peu partout, en neurochirurgie, nos domaines ne sont pas les mêmes. Et pour le chemin dont j’avais envie, oui ! Depuis toute jeune je savais que je voulais être médecin, et le métier de légiste m’a toujours attirée. » Etrange sans doute, mais elle avait fait de son métier sa passion. « Je sais que ça peut être surprenant mais il y a quelque chose de très satisfaisant pour moi dans tout ça, j’imagine que j’y vois une manière de rendre la justice aux personnes qui sont décédées. » Elle n’épilogua pas plus, la mort pouvait parfois heurter les gens, alors elle ne voulait pas s’y engager si jamais.
« Maintenant, il ne reste plus qu'à assembler le tout pour laisser la magie de la mode opérer ! » Contente de ses travaux, Tess eut un grand sourire satisfait et laissa Frances lui montrer comment s’y prendre. En suivant ses gestes elle avait l’impression d’être plus douée qu’elle le pensait et ne regretta pas du tout son choix d’être venue ici. « Tout parait plus facile avec toi ! » dit-elle. « Ta grand-mère aussi en avait fait son métier ou bien elle était juste très calée en couture ? »
Pardon pour le temps de réponse
calling out for the rope, hold fast and we will watch the flames burn on and on the mountain side ; desolation comes upon the sky and as the sky is falling down I crashed into this lonely town - and I see fire, blood in the breeze▵ endlesslove.
endlesslove.and I hope that you remember me▵
Francesca Mikaelson
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one stitch at a time
EXORDIUM.
« Il était chanteur. C'est peut-être pour ça qu'il a le charisme nécéssaire pour être agent immobilier d'ailleurs. » Effectivement, c'était un métier de représentation, si on voulait le voir ainsi. Tess hocha doucement la tête, toujours partagée entre le bonheur visible de Frances qui faisait chaud au coeur et la tristesse teintée de jalousie intenses qu'elle ressentait au fond d'elle. Son mari ne lui apportait pas autant de joie lorsqu'elle en parlait, elle savait que l'effet visuel était très différent, mais pourtant elle refusait de se résoudre à prendre le problème véritablement en main. À regarder la vérité en face. « C'est beaucoup plus impressionnant que moi comme métier pour le coup ! Ça n'a pas du être des études faciles. Vous êtes née ici du coup si je comprends bien ? » Gênée d'avoir donné cette impression, Tess eut un geste vague de la main. « Oh non, ce n'est pas parce que des études sont plus longues que c'est plus impressionnant. Ce sont des choses très différentes. Et effectivement, non, ce n'était pas facile, c'était même très intense mais j'ai toujours adoré mon cursus, la science, la médecine donc puisque c'est ma passion j'ai vraiment vécu ça avec plaisir ! Même si je ne suis pas fâchée de pouvoir dormir un peu plus aujourd'hui et boire un peu de moins de café » ajouta-t-elle avec un sourire. « Oui, née ici, ainsi que toute ma famille, et j'ai fuit la sphère familiale à 18 ans à New York parce que j'avais trop besoin de me rebeller... Pour y revenir aujourd'hui. » Un monde s'était écoulé, il lui semblait, depuis ce temps. Ces dizaines d'années lui paraissaient des siècles, et surtout, ça lui donnait presque le vertige de voir combien elle avait changé. « Et toi ? Tu viens d'où ? »
« Merci beaucoup, ça me touche que tu dises ça. Je donne tout ce que j'ai pour cette boutique et ma famille aussi, indirectement. » Tess lui lança un sourire complice, elle ne pouvait que valoriser et soutenir une femme qui réussissait aussi bien, qui montait son business, grâce à son talent et à son propre investissement. Et elle se doutait que ça n'avait pas forcément dû être facile. « Vous devez donc vous voir moins souvent à certains moments, ça ne doit pas être facile tout le temps ... Mais si vous avez suivi votre passion, c'est quelque chose de merveilleux ! Si c'est ce qui vous correspond et vous fais plaisir, c'est l'essentiel, surtout que c'est quelque chose de très noble au fond. Moi je ne pense pas que je pourrais le faire, mais il en faut ! » Évidemment, Tess savait pertinemment que son métier était souvent regardé avec un peu de crainte, parce qu'elle traitait directement avec la mort, alors elle avait l'habitude. Mais le reste l'emplit encore plus de malaise. Frances avait raison sur toute la ligne : ils se voyaient peu, ce n'était pas facile, ils suivaient leur passion, ça leur faisait plaisir... Le problème ne résidait pas là, en réalité, mais dans le fait que c'était entre eux deux que quelque chose ne fonctionnait pas... Chassant ces idées déplaisantes, Tess se força à se concentrer sur la couture. « Ce n'est pas évident effectivement... » dit-elle simplement, se sentant incroyablement triste une fois de plus.
« Merci, c'est gentil, je vais prendre ça comme le fait que j'explique bien alors ! Et oui, c'était son métier, du coup, on peut dire que j'ai toujours eu ça dans le sang au final. Je vais devoir entrainer un de mes petits-enfants plus tard si je veux faire la même chose qu'elle et pouvoir léguer ma boutique à quelqu'un d'ailleurs ! » Riant avec elle, Tess la regarda faire ensuite, prendre en main les parties plus compliquées et essayant de reproduire ses gestes ensuite, tandis que le bruit du tissu froissé et des machines à coudre emplissait l'atelier. Elle se sentait bien ici, comme si c'était un endroit un peu hors du temps. La solitude de sa maison toute vide ne lui manquait absolument pas.
« Est-ce que ça te va pour le moment ? On peut modifier si quelque chose ne te convient pas ! » La couturière avait saisi la robe pour lui montrer le résultat et Tess admira un instant le résultat, sans voix devant le joli rendu, la forme, les coutures, les jeux de textures et de couleurs. « C'est incroyable » fit-elle au bout d'un moment, sincèrement admirative. « Je commence à me demander si tu n'as pas des pouvoirs magiques, même ! » ajouta-t-elle avec un regard complice. La robe n'était pas terminée, mais le plus gros était fait. « C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé ! C'est fascinant en tout cas... Ça me donne envie de m'exercer. Ça vide la tête, ce genre de travaux, je comprends que tu trouves ça satisfaisant, et gratifiant. » Car à fabriquer de jolies choses ainsi, Frances devait être fière d'elle, à raison.
« Merci beaucoup, ça me touche que tu dises ça. Je donne tout ce que j'ai pour cette boutique et ma famille aussi, indirectement. » Tess lui lança un sourire complice, elle ne pouvait que valoriser et soutenir une femme qui réussissait aussi bien, qui montait son business, grâce à son talent et à son propre investissement. Et elle se doutait que ça n'avait pas forcément dû être facile. « Vous devez donc vous voir moins souvent à certains moments, ça ne doit pas être facile tout le temps ... Mais si vous avez suivi votre passion, c'est quelque chose de merveilleux ! Si c'est ce qui vous correspond et vous fais plaisir, c'est l'essentiel, surtout que c'est quelque chose de très noble au fond. Moi je ne pense pas que je pourrais le faire, mais il en faut ! » Évidemment, Tess savait pertinemment que son métier était souvent regardé avec un peu de crainte, parce qu'elle traitait directement avec la mort, alors elle avait l'habitude. Mais le reste l'emplit encore plus de malaise. Frances avait raison sur toute la ligne : ils se voyaient peu, ce n'était pas facile, ils suivaient leur passion, ça leur faisait plaisir... Le problème ne résidait pas là, en réalité, mais dans le fait que c'était entre eux deux que quelque chose ne fonctionnait pas... Chassant ces idées déplaisantes, Tess se força à se concentrer sur la couture. « Ce n'est pas évident effectivement... » dit-elle simplement, se sentant incroyablement triste une fois de plus.
« Merci, c'est gentil, je vais prendre ça comme le fait que j'explique bien alors ! Et oui, c'était son métier, du coup, on peut dire que j'ai toujours eu ça dans le sang au final. Je vais devoir entrainer un de mes petits-enfants plus tard si je veux faire la même chose qu'elle et pouvoir léguer ma boutique à quelqu'un d'ailleurs ! » Riant avec elle, Tess la regarda faire ensuite, prendre en main les parties plus compliquées et essayant de reproduire ses gestes ensuite, tandis que le bruit du tissu froissé et des machines à coudre emplissait l'atelier. Elle se sentait bien ici, comme si c'était un endroit un peu hors du temps. La solitude de sa maison toute vide ne lui manquait absolument pas.
« Est-ce que ça te va pour le moment ? On peut modifier si quelque chose ne te convient pas ! » La couturière avait saisi la robe pour lui montrer le résultat et Tess admira un instant le résultat, sans voix devant le joli rendu, la forme, les coutures, les jeux de textures et de couleurs. « C'est incroyable » fit-elle au bout d'un moment, sincèrement admirative. « Je commence à me demander si tu n'as pas des pouvoirs magiques, même ! » ajouta-t-elle avec un regard complice. La robe n'était pas terminée, mais le plus gros était fait. « C'est encore mieux que ce que j'avais imaginé ! C'est fascinant en tout cas... Ça me donne envie de m'exercer. Ça vide la tête, ce genre de travaux, je comprends que tu trouves ça satisfaisant, et gratifiant. » Car à fabriquer de jolies choses ainsi, Frances devait être fière d'elle, à raison.
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DC : Alex Lake & Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Alana Mikkelsen & Cirilla O'Connor & Maddie Richardson & Seth Warren & Soledad Peterson & Noah LaCroix Age : 38 Lieu de vie : Marigny and Bywater (Florida area) ; une maison qui lui a été donnée à sa majorité par sa mère, qu'elle habite avec son mari Occupation : Médecin légiste au NCIS Statut civil : Mariée ; après des années parfaites, elle ouvre peu à peu les yeux sur ce mariage qui ne lui va pas
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one stitch at a time
EXORDIUM.
« J'avoue que c'est surtout le titre de médecin qui est impressionnant, au-delà des années d'études. Vous avez eu bien du courage en tout cas, mais c'est vrai que lorsqu'on a la passion, tout nous parait toujours plus simple. Une envie de retrouver votre famille, vos origines peut-être en quelque sorte ? » Sur le moment, Tess n'avait pas trouvé ses années longues, loin de là, car elle s'était prise de passion ; avec le recul aujourd'hui elle regrettait de ne pas avoir pu profiter plus de sa jeunesse. Elle s'était imposée une discipline de fer à l'époque, refusant de nombreuses fois des soirées, des week-end. Aujourd'hui, quand elle contemplait sa vie bien peu remplie et trop calme, elle se demandait ce qu'il en serait si elle avait choisi une toute autre voie. Et si elle était restée à La Nouvelle-Orléans ? Et si elle n'avait jamais rencontré son mari ? « Effectivement, toute ma famille est en ville ou autour, en Louisiane, et ça fait du bien de les retrouver » dit-elle simplement avec un sourire aimable. C'était la vérité, même si elle avait misé d'avantage sur ces retrouvailles. Elle avait ressenti le besoin de retrouver les siens après sa fausse-couche et tous les problèmes dans son couple mais comme elle n'arrivait à se confier à personne, au final, elle se sentait autant isolée qu'à New York. Elle devait juste mieux le cacher. « J'ai aussi eu une relation un peu, comment dire, compliquée avec ma mère, alors j'essaye de l'arranger maintenant que je ne suis plus une adolescente ! » rajouta-t-elle. « Je suis originaire de la banlieue de Los Angeles, on a en quelque sorte tout quitté avec mon mari à l'époque pour venir nous installer ici et je ne regrette toujours pas ce choix, même plus de vingt ans plus tard. » Elle se mit à écouter Frances avec toujours autant d'attention ; l'histoire de la couturière la fascinait à bien des égards. « C'est vrai qu'il fait bon vivre par ici ! Et pourquoi avoir choisi ce coin ? »
Continuant la conversation tranquillement, Tess avait beau ne pas dévoiler toute la tristesse de sa vie actuelle, elle sentait bien que Frances lisait aussi un peu entre les lignes. « Ça va aller ... ? Peut-être que vous devriez prendre le temps d'en parler avec lui, il y aurait peut-être des solutions pour vous permettre de passer un peu plus de temps ensemble malgré vos emplois du temps compliqués ... » La jeune femme sentit un étrange courant la traverser, un élan de tendresse et de réconfort, comme si les mots de cette femme pourtant encore étrangère quelques heures auparavant la touchaient en plein coeur. Peut-être parce qu'elle sentait que le ton de Frances était sincère, qu'elle cherchait à l'aider ? Elle haussa doucement les épaules. « Oui, tu as sans doute raison. Malheureusement les emplois du temps ne facilitent rien, et j'ai parfois l'impression que rester dans le flou repousse le moment de mettre des mots sur les choses... » Elle eut un geste de la main comme pour chasser des choses invisibles. « Mais la clef est la communication, c'est ce que l'on dit toujours. » Elle hocha la tête. Comme si elle faisait la promesse de parler à son mari — bien qu'elle s'en sente incapable.
Heureusement, leurs travaux de couture lui offrirent un échappatoire. Elle ne pouvait pas parler de tout cela trop longtemps, sans quoi elle allait se sentir trop fragilisée, avant de fuir en courant. « Oh, vraiment ? C'est gentil ... Mais non, je n'ai que mes dix doigts ! » Tess sourit à Frances, insistant du regard. « Impossible de faire tout ce que tu fais avec seulement dix doigts, il faut forcément quelque chose en plus ! » plaisanta-t-elle. « Tu peux revenir aussi souvent que tu veux, j'ai souvent des retailles de vêtements sous la main, ça pourrait te permettre d'exercer différents matériaux, différentes techniques ... Tu me passes juste un coup de fil avant, je te laisserais ma carte si tu veux, et j'organise mon emploi du temps en fonction de ta venue par exemple. » La proposition était plus que tentante, et Tess s'en sentit heureuse, encore plus lorsqu'elle comprit qu'elle avait si peu d'amis et qu'elle restait enfermée chez elle qu'il fallait qu'elle s'ouvre à d'autres gens, qu'elle accepte ce genre de propositions, encore plus quand la personne en question lui inspirait autant confiance que Frances. « Oh, mais c'est adorable ! Et je dois te dire que te proposition me tente beaucoup. On peut s'échanger nos numéros ? Je ne veux surtout pas te déranger dans ton emploi du temps mais si je peux venir de temps à autres, ce serait super ! Et ça me motive pour me lancer dans des projets que je traîne dans ma tête depuis trop longtemps ! » Le nombre de fois où elle s'était dit : un jour je ferai ça, ça ou ça de mes propres mains. « Peut-être que je pourrais te filer un coup de main en échange ? Je tiens à faire quelque chose pour toi si jamais tu en as besoin » insista-t-elle en regardant Frances droit dans les yeux. Elle était touchée par sa gentillesse, et elle voulait lui faire bien comprendre qu'elle pouvait compter sur elle en retour.
Continuant la conversation tranquillement, Tess avait beau ne pas dévoiler toute la tristesse de sa vie actuelle, elle sentait bien que Frances lisait aussi un peu entre les lignes. « Ça va aller ... ? Peut-être que vous devriez prendre le temps d'en parler avec lui, il y aurait peut-être des solutions pour vous permettre de passer un peu plus de temps ensemble malgré vos emplois du temps compliqués ... » La jeune femme sentit un étrange courant la traverser, un élan de tendresse et de réconfort, comme si les mots de cette femme pourtant encore étrangère quelques heures auparavant la touchaient en plein coeur. Peut-être parce qu'elle sentait que le ton de Frances était sincère, qu'elle cherchait à l'aider ? Elle haussa doucement les épaules. « Oui, tu as sans doute raison. Malheureusement les emplois du temps ne facilitent rien, et j'ai parfois l'impression que rester dans le flou repousse le moment de mettre des mots sur les choses... » Elle eut un geste de la main comme pour chasser des choses invisibles. « Mais la clef est la communication, c'est ce que l'on dit toujours. » Elle hocha la tête. Comme si elle faisait la promesse de parler à son mari — bien qu'elle s'en sente incapable.
Heureusement, leurs travaux de couture lui offrirent un échappatoire. Elle ne pouvait pas parler de tout cela trop longtemps, sans quoi elle allait se sentir trop fragilisée, avant de fuir en courant. « Oh, vraiment ? C'est gentil ... Mais non, je n'ai que mes dix doigts ! » Tess sourit à Frances, insistant du regard. « Impossible de faire tout ce que tu fais avec seulement dix doigts, il faut forcément quelque chose en plus ! » plaisanta-t-elle. « Tu peux revenir aussi souvent que tu veux, j'ai souvent des retailles de vêtements sous la main, ça pourrait te permettre d'exercer différents matériaux, différentes techniques ... Tu me passes juste un coup de fil avant, je te laisserais ma carte si tu veux, et j'organise mon emploi du temps en fonction de ta venue par exemple. » La proposition était plus que tentante, et Tess s'en sentit heureuse, encore plus lorsqu'elle comprit qu'elle avait si peu d'amis et qu'elle restait enfermée chez elle qu'il fallait qu'elle s'ouvre à d'autres gens, qu'elle accepte ce genre de propositions, encore plus quand la personne en question lui inspirait autant confiance que Frances. « Oh, mais c'est adorable ! Et je dois te dire que te proposition me tente beaucoup. On peut s'échanger nos numéros ? Je ne veux surtout pas te déranger dans ton emploi du temps mais si je peux venir de temps à autres, ce serait super ! Et ça me motive pour me lancer dans des projets que je traîne dans ma tête depuis trop longtemps ! » Le nombre de fois où elle s'était dit : un jour je ferai ça, ça ou ça de mes propres mains. « Peut-être que je pourrais te filer un coup de main en échange ? Je tiens à faire quelque chose pour toi si jamais tu en as besoin » insista-t-elle en regardant Frances droit dans les yeux. Elle était touchée par sa gentillesse, et elle voulait lui faire bien comprendre qu'elle pouvait compter sur elle en retour.
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