HautBas
What's new?
MAJ n°39
Découvre les nouveautés par ici !
+
  • Le recensement c'est par ici !
  • Summer Fair Festival c'est par là !
  • Loterie RP viens t'inscrire à la loterie RP !
Sweet Home Louisiana
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Page 2 sur 3 Précédent  1, 2, 3  Suivant
Anonymous
Invité
Invité
#Sam 24 Aoû - 16:58
>
Hurricane
Topic Commun


On avait beau me dire que l'église tiendrait le coup moi j'y croyais pas trop. Et je voyais que beaucoup semblait penser que moi. Je me renfermais alors sur moi, de toute façon personne ne semblait s'occuper de moi. Ils agissaient tous les uns avec les autres. Moi je restais à l'écart. Certains se mirent à consolider la porte de l'église. Moi je ne bougeais pas, de toute façon j'étais nul en bricolage j'aurais été capable de casser un truc qu'il faut pas ou me faire mal bêtement. Puis il y a eu ce bruit, un bruit énorme qui résonna dans l'église. Le vent soufflait de plus en plus fort dehors et moi j'étais tétanisé. Je fermais les yeux un instant, comme pour rassembler mes idées et essayer de ne pas me mettre à pleurer. Mais une femme se mit à hurler, rapidement on vint à son secours et on chercha à la calmer. Moi je regardais le curé s'occuper d'elle. Et je me dis que si Maddox était là il s'occuperait de moi aussi, et je me souvins qu'il était quelque part en ville, j'espérais qu'il serait en sécurité. Je me mis à trembler alors que tout le monde parlait des différentes options pour la suite, rester et consolider l'église ou s'en aller en aidant ceux qui en auront le plus besoin. Mais finalement je me mis à craquer alors qu'un nouveau bruit se fit entendre dehors. Je tremblais de plus belle, je me mis à hyper ventiler et à pleurer silencieusement.  Une crise d'angoisse. Je serrais ma couverture contre moi comme un doudou. Je fermais les yeux de nouveau et me balançais un peu d'avant en arrière comme pour me bercer.

☾ anesidora
Anonymous
Invité
Invité
#Sam 24 Aoû - 17:24





J'avais l'impression qu'on nous prenait pour des idiots en tentant de nous masquer la vérité. J'appréciais les efforts que faisait Rosemary pour me rassurer, pour nous rassurer mais c'était juste de la poudre aux yeux qu'elle nous lançait parce que personne ici n'était assez idiot pour penser que cette église tiendrait le coup. Certes, elle avait résisté à plusieurs tempêtes dans le passé mais si c'était celle de trop, cette fois ? Je n'avais pas pour habitude d'être pessimiste en règle générale mais aujourd'hui, c'était différent.

Les aider ? Bien sûr que je le voulais mais comment faire plus que ce qu'ils avaient déjà fait ? « Les vitraux sont sur le point de céder sous la force du vent et une fois qu'il s'infiltrera à l'intérieur, ça sera pire. Ils ne tiendront pas éternellement... » Je soupirais et me sentis trembler. La peur me rongeait le vent, me tordait l'estomac. Je pris mon portable et tenta d'appeler tout le monde. Il n'y avait pas de réseau, je le savais mais je n'arrivais pas à me résoudre à ne pas tenter, au cas où. J'ouvris ma conversation avec Alex, regardait les quelques photos que nous nous étions envoyés il y a de ça quelques jours à peine et j'essayais d'envoyer un message, encore. Je t'aime. Message non envoyé. Est-ce que je l'avais fait parce que j'étais sûre qu'il ne s'enverrait pas ? Peut-être. Honnêtement, dans un moment tel que celui-ci, c'était l'unique chose que j'avais envie de faire, de dire. Crier mon amour à toutes les personnes qui compte pour moi. Je frotte rageusement une larme qui coule sur ma joue, ce n'est pas le moment de faiblir et pose mon regard sur les autres. Il y en a un qui attire mon regard. Il semble pétrifié, se balançant d'avant en arrière. Je décide de m'approcher de lui et de m'asseoir à ses côtés, posant une main sur son bras. « Respire. Est-ce que tu as besoin de quelque chose ? »
 
Fiche codée par Koschtiel

Anonymous
Invité
Invité
#Sam 24 Aoû - 18:40
On the church
Charles vit avec surprise la femme blonde et le prêtre se tenir la main, alors qu'il lui semblait que les hommes d'églises catholiques ne devaient pas avoir de relation. Les deux s'éloignèrent bien vite l'un de l'autre, et ce n'était de toute façon pas à lui de leur faire une réflexion.

La blonde le rejoignit assez vite pour rassurer leur camarade anxieuse - Ella, s'il en croyait ses paroles - et la convaincre de venir les aider à consolider le bâtiment. C'était effectivement une bonne idée, l'action pourrait la faire se concentrer sur autre chose que sur sa panique. Ils n'avaient de toute façon rien d'autre à faire, coincés qu'ils étaient dans l'église. Charles n'était même pas sûr qu'ils puissent décoincer la porte, ne sachant pas vraiment ce qui avait cogné dedans, quand ils voudraient sortir.

Une fois la brunette calmée, un autre des réfugiés paniqua à son tour, et Charles ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Il comprenait à quel point un ouragan pouvait être angoissant, surtout si c'était la première fois que le jeune homme se retrouvait coincé dans la ville pendant un de ces cataclysmes.

Charles se rapprocha des deux jeunes gens, observant comment Ella arrivait à calmer son interlocuteur alors qu'elle était elle-même paniquée quelques instants plus tôt. Au moins, prendre ce rôle semblait l'aider à rester calme, ce qui était finalement un bonne chose pour elle.

Il s'approcha d'eux doucement, s'agenouillant à leur hauteur. Il sortit des paquets de gâteaux et des bouteilles d'eau de son sac et les tendit aux deux jeunes gens, sachant que la panique pouvait assécher la bouche et donner faim, une fois que la tension retombait.

« Je sais que la situation n'est pas facile et qu'on est pas dans l'endroit le plus adapté à un ouragan. Mais on ne pourra bouger qu'au moment où on sera dans l'œil du cyclone, et que tout sera calme. En attendant, il faut que l'on reste calme et que l'on consolide cet endroit » expliqua-t-il posément. « Vous voulez nous aider ? »

Il leur laissait le choix, mais de son point de vue, ce serait plus facile pour eux de ne pas penser à l'ouragan s'ils avaient quelque chose à faire d'un peu physique.
Codage par Libella sur Graphiorum
Anonymous
Invité
Invité
#Sam 24 Aoû - 19:01
Peu à peu tout le monde semblait paniquer de plus en plus. La tension devenait de plus en plus grande. Gabriele s'assura que la femme qui avait hurlé de peur s'était calmée, avant de lancer un regard tendre à Rosemary. Il gardait son sang-froid, pour le moment, et était même très calme, mais la présence de celle qu'il aimait tant lui donnait beaucoup d'inquiétude. Il avait peur pour elle, surtout, qu'il lui arrive quelque chose, car il avait l'impression qu'il n'y survivrait. Il effectua, en silence, dans sa tête, une prière. Lui qui priait davantage pour remercier le Seigneur de ce qui était donné, cette fois, demanda sa protection, pour tous. Ceux qui étaient dans cette église, mais aussi tout les autres, surtout ceux qui n'avaient pas pu se protéger à temps. Les vitraux grinçaient sous les assauts du vent.
Il aurait aimé juste serrer Rose dans ses bras et passer ainsi le temps, simplement, enlacés l'un à l'autre. Mais c'était impossible, leur relation n'étant pas "légale", d'une certaine façon. Il sourit, tendrement, malgré sa peur. Rose s'y prenait bien pour calmer les gens autour d'elle. Si bien que son amie, Ella, qui voulait sortir, décida finalement à son tour d'aller aider un jeune homme, paniqué, à reprendre contenance.

Gabriele s'approcha du militaire. "Il y a des meubles plus solides dans la sacristie, on peut les utiliser..." indiqua-t-il, alors qu'il prenait déjà la direction de la dite pièce, pour, à l'aide d'un ou deux volontaires, en sortir le bureau, l'armoire, la malle de bois lourd. Ce serait sans doute déjà plus utile pour renforcer l'entrée que les bancs de l'église...De toute façon, en attendant que la colère de la nature se calme et qu'ils puissent bouger, il n'y avait rien d'autre à faire.
Anonymous
Invité
Invité
#Sam 24 Aoû - 21:14

On the Church
Malgré mes efforts pour la rassurer, Ella n'était pas dupe. Elle n'avait pas tort d'ailleurs, les vitraux allaient finir par céder et nous ne pourrions plus rien faire. L'église avait tenu pendant des années mais c'était peut-être la tempête de trop... Je lui répondis par un sourire triste mais toujours à vocation rassurante. Que faire de plus ? Nous étions pris au piège comme le fit très justement constater le militaire en s'approchant d'elle et du jeune homme qui entrait visiblement dans une crise de panique. Comme il était déjà entouré, je préférais m'éloigner pour m'occuper d'autres rescapés à peine plus rassurés. S'assurer que tout le monde aille au mieux, lancer des sourires rassurants, quelques paroles douces. J'étais terrorisée, comme tout le monde, mais je ne laissais rien paraître. Le vent semblait de plus en plus fort dehors mais je me retenais de regarder les vitraux ou la porte. Ne rien laisser paraître, agir comme si tout allait bien... C'était faux-cul au fond mais que faire d'autre ?

« Je vais les vider pour que vous puissiez les déplacer plus rapidement. »

Proposais-je une fois de retour près de Gabriele qui proposait les meuble de la Sacristie. Ça ne changerait pas grand chose mais je ne voulais pas attendre les bras croiser. Puis je voulais rester aux côtés de l'homme que j'aime... Comme si ça pouvait le protéger d'un danger imminent. Douce illusion.
code by bat'phanie


With  @Gabriele Viretti & @Ella Murphy & @Charles P. Lewis & @Nahele Kahuanui
Anonymous
Invité
Invité
#Mer 28 Aoû - 20:02





Venir en aide aux troupes était finalement la meilleure solution, la meilleure façon de se changer les idées malgré les bruits du vent qui nous rappelait sans cesse que l'extérieur avait une une allure de fin du monde. Tandis que Rosemary s'occupait de vider les différents meubles pour qu'ils soient moins lourds à porter, j'essayais de me rendre utile au maximum bien que je n'arrivais pas à porter grand chose. J'avais plus l'impression de les ralentir qu'autre chose alors qu'il fallait faire vite pour éviter que les portes ne lâchent sous la pression. Surtout qu'on avaient pas la moindre idée de ce qui avait déclenché cet énorme boum, quelques minutes plus tôt.

Les hommes terminèrent de consolider la porte avec ce qu'ils avaient sous la main en un temps record et heureusement. J'avais l'impression que le vent montait de plus en plus, dehors. « Et maintenant ? Vous pensez que ça va encore durer longtemps ? » Je n'étais même pas sûre qu'ils sachent me répondre. A part attendre, on n'avait plus rien à faire, de toute façon. A moins que l'un d'eux avait le pouvoir de faire apparaître des matériaux pour continuer de protéger l'église...
 
Fiche codée par Koschtiel
Anonymous
Invité
Invité
#Mer 28 Aoû - 23:17
On the church
Le jeune homme paniqué ne semblait pas trop réceptif à leurs mots, ne répondant ni à la brunette, ni à Charles. Ce dernier décida de rester près de lui, pour le contenir en cas de crise de panique - histoire qu'il ne se fracasse pas la tête contre le sol de pierres ou un des bancs de bois.

Le prêtre, qui connaissait bien son église, indiqua qu'il y avait des meubles plus imposants dans une pièce adjacente. Les quatre militaires se regardèrent rapidement, avant que Sam, Caleb et John ne se décident à suivre le prêtre. Charles garda sa position près du jeune homme, qui ne leur répondait toujours pas, mais semblait relativement calme. Il lança rapidement un regard autour de lui, observant le reste des habitants. Il y voyait beaucoup d'angoisse, mêlée à l'habitude - Donald était loin d'être le pire à venir échouer en Louisiane, et nombre des gens présents étaient déjà là au moment de Katrina.

Il laissa le petit groupe partir vers la sacristie tandis qu'il vérifiait que tout le monde, et notamment les personnes plus âgées, avait de quoi boire et manger. Survivre à un ouragan pour finir hospitalisé pour déshydratation, c'était un peu ridicule mais ça arrivait régulièrement. Il préférait donc s'assurer que tout le monde avait ce qu'il fallait, surtout que la route vers l'hôpital était pour le moment impratiquable.

La brunette posa la question compliquée à laquelle personne n'avait pour l'instant de réponse. Les militaires avaient averti leur base pour signaler que la majorité des habitants d'Algiers étaient rassemblés dans une église pas très sécurisée, et qu'ils avaient une solution de repli dès le moment où ils se trouveraient dans l'œil du cyclone. Ils n'avaient pas eu de réponse quant au déplacement de Donald autour d'eux.

« Pour l'instant, on ne sait pas où en est l'ouragan. Mais si je dois en juger par l'augmentation de la force du vent, on va traverser un moment intense puis ce sera le calme, l'œil du cyclone » expliqua Levi.

Il jeta un regard anxieux aux vitraux qui pulsaient sous le vent, se demandant combien de temps les verres fragiles allaient tenir. Il appréhendait le mouvement de panique qui aurait lieu au moment où le verre exploserait.
Codage par Libella sur Graphiorum
Anonymous
Invité
Invité
#Mar 3 Sep - 11:17

On the Church
Aussitôt dit aussitôt fait. Je fus rapidement dans la Sacristie avec Gabriele et trois militaire qui m'aidèrent à vider les meubles puis à les déplacer pour consolider ce qui pouvait l'être. Je me sentais un peu inutile avec me petits bras mais je faisais de mon mieux et les hommes furent très efficaces. Dans la partie principale de l'église, les réfugiés semblaient un peu plus calmes mais l'ambiance restait électrique et le vent paraissait de plus en plus fort à l'extérieur. Nous n'avions aucune visibilité sur l'évolution du cyclone, aucun contact avec l'extérieur... Mais ma famille était en sécurité et j'étais avec l'homme que j'aime, les choses pourraient être pires n'est ce pas ?

Une fois ma tâche terminée, je retournais auprès de Gabriele et des militaires pour attendre la suite. Ella avait été d'une aide précieuse bien qu'elle soit toujours inquiète. Il était impossible de prédire combien de temps notre travail allait tenir, pas plus que nous ne pouvions prévoir quand notre fenêtre de fuite allait s'ouvrir... Nous étions perdus dans la tempête, isolés, nous ne pouvions compter sur nous-même et prier pour que ce lieu saint nous protège autant qu'il était censé le faire. Parfois, j'aimerai être aussi croyante que Gabriele, les choses sont sûrement plus simples quand on a une haute instance en qui croire... Qui sait, je pourrais me convertir si nous survivons à la tempête ?

Après avoir lancé un oui de la tête au militaire et un regard rassurant à mon amie, je croisais les bras pour cacher mes tremblements. Les vitraux vibraient de plus en plus et l'annonce d'un moment intense ne me rassurait pas. Sans compter que je mourais d'envie de me blottir dans les bras du jeune prêtre sans pouvoir le faire... J'étais mal, trop pour paraître parfaitement détendue comme je l'avais été jusqu'à présent. Mes nerfs commençaient à lâcher mais je gardais un calme apparent plutôt convaincant. Il ne fallait pas que je craque, nous n'avions pas besoin de ça, pas maintenant.

code by bat'phanie


With  @Gabriele Viretti & @Ella Murphy & @Charles P. Lewis & @Nahele Kahuanui
La bokor
La bokor
Admin
Notes remplies : 1371
Faceclaim : Twinny + Lupita Nyong'o
Age : 103
#Mar 3 Sep - 22:16
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

On the church


Les vents ne font que se renforcer dehors, ébranlant fortement la structure de l'église qui tient quand même bon pour le moment. Mais rien ne dure. Et comme Ella l'avait prédit une rafale de vent plus forte que les autres finit par décrocher une des plaques de bois que la ville à installée sur un des vitraux en hauteur, et en s'envolant celle-ci donne un coup violent dans le léger vitrail qui se brise sous le coup. Et voilà le vent, mais aussi la pluie qui se retrouve à s'infiltrer dans l'église. Heureusement, c'est un des vitraux les plus en hauteur, au coeur de la nef, et même si le verre tombe au sol, il ne touche personne. Mais le vent qui se répand dans l'édifice en pierre siffle fortement, ébranlant un peu plus l'église qui semble par moment bouger. Ou est-ce une illusion d'optique ? En tout cas, la sécurité au sein de l'édifice n'est pas plus assuré. Plus du tout...



@Gabriele Viretti ; @Ella Murphy ; @Charles P. Lewis & @Rosemary E. Kent; @Nahele Kahuanui


Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a pas de réseau téléphonique, du coup les communications sont impossibles.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

code (c) rainmaker

Anonymous
Invité
Invité
#Mar 3 Sep - 22:31





Une rafale, un bruit sourd et des éclats de verres qui volent partout. Heureusement, personne ne semble avoir été touché. La pluie rentre rapidement à l'intérieur et le vent avec. Je panique, mes mains se mettent à trembler. De peur ? De froid ? Je n'en ai pas la moindre idée. Les autres semblent être aussi paniqués que moi et franchement, je ne sais pas ce qu'on peut faire. Impossible de renforcer le vitrail brisé, il est trop haut et ça serait trop dangereux. On est bloqué. Parce que ce n'est qu'une question de minutes avant que les autres n'explosent à leur tour. « C'est moi ou l'église bouge ? » Je voyais nos espoirs de survies dégringoler au 36e dessous, à cet instant. Le vent siffle tellement que c'en est effrayant. On croirait entendre une série de cri tous plus flippant les uns que les autres. Je ronge mes ongles en attendant ma fin, parce qu'à rester ici, c'est tout ce qui nous attend. On est plus du tout à l'abri, c'est qu'une question de temps...
 
Fiche codée par Koschtiel
Anonymous
Invité
Invité
#Sam 7 Sep - 21:07
Les meubles avaient été bougés et l'entrée consolidées, le temps d'attendre le bon moment pour quitter les lieux, et trouver un endroit plus sécurisé. En effet, l'ouragan semblait bien plus féroce que ce qui avait été prédit et l'infrastructure de l'église menaçait de ne pas tenir sous les bourrasques de plus en plus forte. Gabriele restait persuadé que la bâtiment ne s'effondrerait pas, mais il était aussi certain que de nombreuses pierres pourraient tomber... Et des gens pouvaient être blessés.
Subitement, un bruit de cassure et un panneau qui s'envolait à l'extérieur, laissant la faible lumière entrer. Mais surtout, un vitrail qui brisait, des éclats de verre volant à travers la pièce.
Dans un réflexe, Gabriele attrapa Rosemary par la taille, de façon à la placer derrière lui, comme si ce fait pouvait la protéger des débris, ou du vent et de la pluie. Comme si de son simple corps, il pouvait la préserver du danger.
"Oh." s'exclama-t-il doucement. "C'est fâcheux." ajouta-t-il ensuite.
Ella, l'amie de Rosemary, commençait de nouveau à paniquer, se rongeant les ongles, inquiète. Tout le monde l'était à vrai dire... Car cette première brèche ne pouvait être que le début d'une série... Et ils ne pouvaient rien y faire, qu'attendre et espérer. C'était compliqué de ne pas être maître de la situation, de ne pas pouvoir contrôler son environnement, de ne pouvait qu'espérer. Pour Gabi, c'était plutôt simple, mais pour d'autres... Et même pour lui,... Rosemary était là, et garder son sang-froid en la sachant en danger, c'était complexe.
"C'est plutôt une bonne chose que ça bouge.. Si ça restait immobile, ça s'effondrerait plus facilement..." indiqua-t-il, en réponse à Ella, loin d'être certain de ses explications. Il pensait même le contraire, en vérité. Mais il préférait rassurer les gens autour de lui.
Il se tourna vers les militaires, un regard rempli de questionnements, il ne savait plus vraiment que faire... Et ils ne pouvaient eux non plus rien faire de plus que ce qui avait été fait.
Son regard se posa ensuite sur Rosemary, se rendant compte qu'il la tenait encore contre lui... Il la lâcha donc d'un coup, ancrant ses yeux dans les siens.
Anonymous
Invité
Invité
#Mer 11 Sep - 9:07

On the Church

Le bruit sourd produit par le vitrail eu pour effet immédiat d'arrêter mon organisme. Mon cœur cessa de battre, mon cerveau cessa de fonctionner et je pense même être restée en apnée quelques longues secondes. Je sentis à peine les mains de Gabriele sur ma taille, le laissant me déplacer sans sourciller. C'est sa voix qui me fit reprendre un semblant de conscience, me faisant doucement secouer la tête avec un petit sourire gêné. Je l'avais laissé me protéger, il s'était mis en danger pour moi... Et dire que j'étais là pour éviter ça ! C'était une mauvaise idée, tout cela était une mauvaise idée, l'église ne tiendra pas le coup, c'était plus qu'évident maintenant.

Ella reprit la parole et je fus soulagée que personne ne trouve la réaction de Gabi à mon égard étrange. Il faut dire que les gens avaient mieux à faire que se concentrer sur nous et c'était tant mieux. Sans compter que son geste pouvait passer pour de la simple gentillesse à l'égard d'une amie. Toujours silencieuse, je me mis donc à observer la structure de plus près, constatant en effet les légers vas-et-viens de l'édifice sous les coups de vents. Gabriele avait raison, c'était une bonne chose que ça bouge... Enfin, c'était mieux que le contraire même si ce n'était pas réellement rassurant quand même. Je jetais un regard inquiet aux militaires, espérant soudain qu'ils auraient une idée merveilleuse pour nous tirer de là.

« Dans tous les cas nous ne pouvons pas rester là... »

Murmurais-je, presque plus pour moi-même que pour les autres. Ne pas rester là oui, mais pour aller où ? Les vents étaient violents dehors, nous étions encore loin de l'œil du cyclone... Et où de plus sûr dans l'église ? Rien n'était sûr, les vieilles pierres tremblaient plus que moi ! Les bras croisés, légèrement recroquevillée à cause du froid qui s'engouffrait soudain, je ne savais pas quoi faire. Nous étions à la merci des éléments sans le moindre pouvoir sur la suite. Quoi que nous fassions, nous étions en danger et la tempête pouvait nous rattraper. Même la prière n'était plus une option, il nous fallait plus qu'un miracle.

code by bat'phanie


With  @Gabriele Viretti & @Ella Murphy & @Charles P. Lewis & @Nahele Kahuanui
Anonymous
Invité
Invité
#Mer 11 Sep - 17:46
On the church
Veillant toujours sur le jeune homme paniqué, Charles vit de loin ses collègues aller chercher les meubles pour consolider les issues, suivant le prêtre qui savait où tout était rangé dans son église. Quelque part, heureusement qu'il était là pour leur indiquer les choses... Charles se demandait comment ils auraient fait s'ils avaient été seuls avec la population, dans le bâtiment peu solide. Ils auraient certainement dû forcer des serrurer pour accéder au mieux à ces lourds meubles qui bloqueraient bien les vitraux - du moins ceux à hauteur d'homme.

Un craquement sinistre lui donna d'ailleurs raison sur la faible sécurité de l'église. Un vitrail venait de se briser sous l'action du vent, se répandant au sol - heureusement, à un endroit où personne n'était ! Mais certains éclats de verre étaient plutôt imposants, et c'était plus qu'heureux qu'ils aient atterri au sol plutôt que dans l'un des habitants réfugiés là.

La force du vent donnait l'impression que l'église bougeait. Enfin, Charles voulait croire que ce n'était qu'une impression... Car si les murs bougeaient, cela voulait dire qu'ils pouvaient potentiellement s'effondrer sous une bourrasque plus intense, les bloquant à l'intérieur.

Charles évaluait silencieusement les risques, frustré de ne pas s'y connaître plus en terme de construction - il était dans la Navy, et les bateaux n'étaient certainement pas construits ainsi. Une fois sa décision prise, il se releva, entraînant avec lui le jeune homme qu'il tentait de rassurer depuis un moment - hors de question qu'il ne le laisse là.

« On va s'éloigner des vitraux et plutôt se rassembler dans l'allée centrale » commença-t-il, désignant l'endroit en question.

Autant ne pas rester sous les fenêtres si elles pouvaient éclater à tout instant. Le verre n'était pas propulsé très loin, de toute façon, trop léger pour que le vent ne l'envoie sur eux. Ils éviteraient ainsi les coupures, plus douloureuses que dangereuses, sachant que la vue du sang pouvait stresser et augmenter la panique de certains.

« On ne peut pas sortir immédiatement, le vent est bien trop fort » ajouta-t-il, regardant l'amie du prêtre, qui ne voulait plus rester là. « On va attendre ici que l'œil de l'ouragan arrive et on sortira à ce moment-là. Si on sort maintenant, le vent nous soulèvera comme des fétus de paille. »

Il espérait tellement avoir pris la bonne décision... Enfin, la violence des rafales qui s'effondraient contre l'église, la faisant trembler, lui faisait savoir que même s'ils ouvraient la porte d'entrée, ils auraient du mal à rester sur le seuil et seraient refoulés à l'intérieur...
Codage par Libella sur Graphiorum
Anonymous
Invité
Invité
#Mer 11 Sep - 22:18





Une bonne chose que l'église bouge ? Je haussais les sourcils, un peu étonnée d'entendre de telles propos. Comment ça pouvait être plus sûr ? « En quoi c'est une bonne chose ? Si ça bouge, ça veut dire que c'est loin d'être aussi solide qu'on le pense et que ça peut s'écrouler d'une minute à l'autre, non ? » Je n'étais pas sûre que mes mots rassurerait les gens mais dans une telle situation, ne vaut-il mieux pas ne pas se voiler la face et regarder les choses en face ?

J'étais d'accord avec Rosemary, on ne pouvait pas rester ici mais personne ne semblait prêt à quitter les lieux et même si on essayait de forcer le passage, personne ne nous laisserait sortir. On mettrait forcément la vie des autres en danger.

Tout le monde alla s'installer dans l'allée centrale et je me mit à réfléchir à une solution qui ne venait jamais. Je ne me souvenais que très peu de Katrina et de comment on avait géré ça à ce moment-là. Mes idées n'étaient sûrement pas bonnes à prendre. Je soupire, détestant me sentir inutile. « On peut attendre d'être dans l’œil mais est-ce que l'église sera encore entière à ce moment là ? On n'a pas forcément le temps d'attendre... On ne sait même pas combien de temps ça va prendre avant qu'on puisse sortir. »
 
Fiche codée par Koschtiel
La bokor
La bokor
Admin
Notes remplies : 1371
Faceclaim : Twinny + Lupita Nyong'o
Age : 103
#Dim 22 Sep - 21:43
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

On the church

Oui, l'église bouge sous la pulsion des vents, et cela n'a rien de rassurant, pour personnes. L'angoisse monte parmi les réfugiés présents, mais personne n'explose de peur pour le moment. Tous attendent. Et puis la décision est prise : pendant l'oeil du cyclone, quand le calme s'installera pour un court laps de temps sur la ville, pour fuir au plus loin de cette vieille bâtisse que tous pensaient inébranlable.
Le vent dehors souffle fort et avec puissance pendant encore de longues minutes, et à chacune, l'impression que tout va s'écrouler reste présente, l'impression que l'église bouge encore plus aussi. Et puis soudain, rapidement mais doucement tout s'apaise. L'oeil du cyclone est sur la ville. Le moment de fuir est donc venu, mais ouvrir la porte de l'église se révèle une tâche ardue après cette première partie de la tempête, surtout que la fameuse voiture qui l'a tapé est toujours là. Contre la porte, sur le parvis extérieur. Et puis, il faut aussi déménager les meubles. Tous bouger est long, mais pousser la voiture pour frayer ne serait-ce qu'un petit passage aussi, surtout que d'autres débris bloquent aussi le passage. Mais les militaires, ainsi que plusieurs des réfugiés arrivent à finalement pousser de plusieurs centimètre le véhicule accidenté. Pas de beaucoup, mais suffisamment pour permettre aux personnes présentes de se glisser de l'autre côté du parvis et rejoindre la rue. Rue qui est jonché de débris en tout genre, végétaux ou non, et sui est détrempé. Un filet d'eau coule même dans la rue en raison des fortes pluies qu'il y avait encore quelques minutes auparavant.

Mais la vision d'horreur n'effraie pas les réfugiés, qui sous l'égides des militaires présents se mettent en route vers un refuge à quelques centaines de mètres, repéré et choisi par les soldats. Sauf que cette quête de sûreté prend fin rapidement. La pluie recommence à tomber de plus en plus fortement, et l'oeil s'éloigne pour laisser la tempête reprendre sa place. Et vu comme la progression est difficile, avec une difficulté qui ne fait qu'augmenter avec le retour des vents, à regret les militaires décident de faire demi-tour pour retourner dans le premier abri de fortune. Ne pas risquer la vie des réfugiés, ça n'en valait pas la peine. Le refuge secondaire était encore loin, et la progression empirait. Ils n'avaient plus qu'à prier désormais.

Le retour à l'église se fait dans une cacophonie générale, mais tout le monde y arrive à peu près indemne. Ella a juste chuté sur la route en raison du vent mais à part un genou écorché, rien de grave. Relevée par Charles et Rosemary, elle a repris sa progression.
Rapidement, la porte de l'église est refermée, et les réfugiés s'emmaillotent dans les couvertures restaient à l'abri et au sec, eux qui sont trempés. Certains pestent, d'autres se taisent et prient en silence pour que la bâtisse tienne bon, sous les vents qui s'amplifient à nouveau. Une discussion s'engage avec le prêtre et la décision de mettre tout le monde dans la sacristie, à l'autre bout est prise. La pièce reste plus solide que la nef, alors si celle-ci s'effondre mieux faut être entassé dans cette petite pièce. On cherche des solutions comme on peut. Mais alors que les réfugiés se mettent en route, une énorme rafale de vent ébranle l'église, et cette fois, a raison d'elle. La nef tremble et se fragilise, et sous l'effet du vent continu, elle cède. Charles qui supervise la fin du transfert des réfugiés à la sacristie le voit et pousse violemment Rosemary plus loin, qui tombe au sol et se blesse légèrement, elle qui était sous la trajectoire d'une pierre pour la sauver. Sauf qu'il se prend l'énorme pierre sur lui, et tombe au sol, blessé et inconscient. Ella qui n'était pas loin se retourne pour le voir et se jette au sol en voyant une nouvelle chute arrivée. La nef s'écroule par petit bout, le vent s'engouffre dans l'église. Des personnes sont blessées, un militaire est inconscient. Il faut organiser la suite, mais la panique envahit tout le monde. Ils sont seuls au coeur de l'ouragan, et ils le savent.



@Gabriele Viretti ; @Ella Murphy ; @Charles P. Lewis & @Rosemary E. Kent; @Nahele Kahuanui

Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a pas de réseau téléphonique, du coup les communications sont impossibles. Le réseau est revenu quelques minutes pour redisparaître.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoires dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ S’il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

code (c) rainmaker

Contenu sponsorisé
Page 2 sur 3 Précédent  1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum