La bokor
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#Lun 19 Aoû - 21:03
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?
On the church
L'ouragan Donald arrive sur la Nouvelle-Orléans, avec plus d'un jour d'avance par rapport à ce que les météorologues ont annoncé. La ville n'est pas totalement prête à l'affronter, l'évacuation des habitants n'est pas terminé, alors ceux qui sont encore là, cherchent refuge dans les lieux les plus proches. Dans le Sud de la ville, dans le quartier d'Algiers, le père Viretti a ouvert son église aux gens de son quartier qui sont encore là, et leur vient en aide en leur fournissant un abri, mais aussi nourriture et eau. Ils ne sont pas nombreux à y avoir trouvé refuge, mais ils sont là. L'église a presque trois cent ans et a déjà résisté à de nombreux ouragans, sans compter les tempêtes, alors elle offre un abri sur pour les réfugiés.
Dehors le vent souffle à plus de 140 km/h pour le moment, les vitraux semblent résister pour le moment, mais on a l'impression que le vent va les briser, et par moment celui-ci s'engouffre dans la vieille bâtisse, faisant réagir la vingtaine de personne qui y ont trouvé refuge. L'église est-elle vraiment si sûre que ça ?
@Gabriele Viretti ; @Ella Murphy ; @Charles P. Lewis & @Rosemary E. Kent; @Nahele Kahuanui
+ Gabriele, tu as ouvert ton église aux membres de la paroisse et du quartier en tant que refuge
+ Rosemary, tu es proche de Gabriele depuis un moment maintenant, et tu t'es proposée pour l'aider, au lieu de fuir
+ Ella n'ayant pas eu le temps de quitter la ville, surpris par l'arrivée plus rapide que prévu de l'ouragan, tu as trouvé refuge dans l'église qui était l'abri le plus proche de toi, indiqué par la mairie.
+ Charles en tant que soldat, tu as été mis à contribution comme nombre de tes camarades et collègues. Ainsi avec trois autres militaires tu es là pour assurer le maintien de l'ordre mais aussi la sécurité des civils présents dans l'église. C'est avec toi qu'est arrivé denrées et couvertures pour les réfugiés, le tout fourni par l'Etat de Louisiane.
+ Nahele tu attendais Maddox dans son appartement, lui qui est parti faire des achats pour consolider le logement, sauf qu'en ne le voyant pas revenir et en voyant la force du vent augmenter, tu as préféré quitter l'immeuble, de peur qu'il t'arrive quelque chose. Tu as un peu déambuler dans la rue, ne sachant où te réfugier, quand tu as entendu parlé de l'église par des forces de l'ordre, ouverte à tout le monde, et où il y aurait eau, couverture et nourriture, alors tu as pris la décision de te réfugier dans la vieille bâtisse. Tu t'es mis dans ton coin et tu observes les gens présents du regard, espérant tomber sur un visage connu.
Quelques informations sur l'intrigue
+ Il n'y a pas de réseau téléphonique, du coup les communications sont impossibles.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant
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#Mar 20 Aoû - 10:28
Toi & Moi
On the church
Je fais les cents pas, encore et encore. Je suis consciente que mon comportement peut en énerver certain mais c'est la seule chose que j'ai trouvé à faire pour ne pas devenir dingue. Mon téléphone portable en main, je n'arrête pas d'essayer d'appeler à la maison, en vain. J'appelle Alex, en vain. Je soupire et observe les gens autour de moi. La peur et l'attente, c'est l'unique sentiment que j'arrive à lire sur leurs visages. « Est-ce que quelqu'un a du réseau ? » Ma question se perd parmi les bruits des vitraux luttant contre la force du vent, dehors. Puis, honnêtement, si quelqu'un avait du réseau, il en profiterait pour contacter sa famille.
Et finalement, je m'installe au sol, non loin d'un jeune homme qui n'arrête pas de scanner les autres du regard. J'aimerais pouvoir lui parler, lui dire que tout va bien aller et qu'on va s'en sortir mais soyons honnête ; tout ne vas pas bien aller et je suis pas certaine qu'on sorte d'ici vivants ou alors en un seul morceau. Alors je prie, parce que c'est la seule et dernière chose à faire dans des moments pareils. Puis, on est dans la maison de Dieu alors ça va forcément marcher, non ? Mes prières vont obligatoirement être exaucées.
Et finalement, je m'installe au sol, non loin d'un jeune homme qui n'arrête pas de scanner les autres du regard. J'aimerais pouvoir lui parler, lui dire que tout va bien aller et qu'on va s'en sortir mais soyons honnête ; tout ne vas pas bien aller et je suis pas certaine qu'on sorte d'ici vivants ou alors en un seul morceau. Alors je prie, parce que c'est la seule et dernière chose à faire dans des moments pareils. Puis, on est dans la maison de Dieu alors ça va forcément marcher, non ? Mes prières vont obligatoirement être exaucées.
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#Mar 20 Aoû - 14:43
On the church
L'ouragan était arrivé bien plus vite que prévu sur la Lousiane, et Charles ne pouvait que se réjouir que pour une fois, le gouvernement et l'Armée n'aient prévu les choses en avance. Ils avaient assez de vivres et de matériels de première nécessité pour couvrir les besoins d'environ la moitié de la ville. Les communications avaient coupé avant qu'ils ne sachent combien de leurs concitoyens avaient réussi à fuir, mais le jeune homme espérait que la majorité d'entre eux avaient pu partir à temps.
Plus que tout, il espérait que son intrépide femme avait pu sortir à temps de chez eux, et se réfugier à Bâton-Rouge en sécurité. Surtout qu'Alix était enceinte, et à à peine quelques semaines de son terme. Si Grace naissait là, il n'osait imaginer les conséquences terribles que ça pourrait avoir sur la santé de la mère et de l'enfant...
Se sortant de ses pensées, il attrapa le sac de rations alimentaires posé dans le coffre de la jeep et rejoignit à grands pas John, son binôme de la journée, tandis que Caleb et Sam partaient de l'autre côté de la rue. A eux quatre, ils devaient couvrir le quartier d'Algiers et s'assurer que les habitants encore présents soient en sécurité.
Charles jetait des coups d'œil autour de lui et avait peur pour les habitants... Algiers était le quartier le plus pauvre, et la plupart des habitations qu'il apercevait était déjà en mauvais état, couvertes de fissures et branlant sous le vent fort. Si l'ouragan passait trop près de cette zone, il ne resterait plus grand choses encore debout !
Une vieille dame sortit soudainement de la maison vers laquelle ils se dirigeaient, et John et lui eurent à peine le temps de la rattraper qu'elle commençait déjà à paniquer. Sa maison était plus que vétuste, et absolument pas protégée, et Charles se demanda depuis combien de temps elle était là, toute seule, sans famille ou voisins pour jeter un œil sur elle.
« On va vous trouver un abri, madame » lui dit-il de sa voix la plus calme. « On ne vous laisse pas toute seule. »
Ses mots semblèrent calmer la vieille dame, alors qu'il regardait déjà autour d'eux pour trouver un bâtiment susceptible de supporter l'ouragan et d'accueillir tous les habitants n'ayant pas pu fuir ou vivant dans un lieu trop insalubre.
Plus que tout, il espérait que son intrépide femme avait pu sortir à temps de chez eux, et se réfugier à Bâton-Rouge en sécurité. Surtout qu'Alix était enceinte, et à à peine quelques semaines de son terme. Si Grace naissait là, il n'osait imaginer les conséquences terribles que ça pourrait avoir sur la santé de la mère et de l'enfant...
Se sortant de ses pensées, il attrapa le sac de rations alimentaires posé dans le coffre de la jeep et rejoignit à grands pas John, son binôme de la journée, tandis que Caleb et Sam partaient de l'autre côté de la rue. A eux quatre, ils devaient couvrir le quartier d'Algiers et s'assurer que les habitants encore présents soient en sécurité.
Charles jetait des coups d'œil autour de lui et avait peur pour les habitants... Algiers était le quartier le plus pauvre, et la plupart des habitations qu'il apercevait était déjà en mauvais état, couvertes de fissures et branlant sous le vent fort. Si l'ouragan passait trop près de cette zone, il ne resterait plus grand choses encore debout !
Une vieille dame sortit soudainement de la maison vers laquelle ils se dirigeaient, et John et lui eurent à peine le temps de la rattraper qu'elle commençait déjà à paniquer. Sa maison était plus que vétuste, et absolument pas protégée, et Charles se demanda depuis combien de temps elle était là, toute seule, sans famille ou voisins pour jeter un œil sur elle.
« On va vous trouver un abri, madame » lui dit-il de sa voix la plus calme. « On ne vous laisse pas toute seule. »
Ses mots semblèrent calmer la vieille dame, alors qu'il regardait déjà autour d'eux pour trouver un bâtiment susceptible de supporter l'ouragan et d'accueillir tous les habitants n'ayant pas pu fuir ou vivant dans un lieu trop insalubre.
Codage par Libella sur Graphiorum
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#Mar 20 Aoû - 22:02
>
Hurricane
Topic Commun
On nous avait conseillé de rester cloitrés chez nous pendant le passage de l'ouragan, mais Maddox avait peur que l'appartement ne souffre trop de la tempête et il était allé chercher de quoi nous protéger. Mais depuis bien trop longtemps je n'avais plus de nouvelles de lui. Il était parti depuis trop longtemps à mon gout. J'essayais de l'appeler au téléphone avec la ligne fixe puisque je n'ai pas de portable mais comme j'aurais du m'en douter le téléphone était coupé. J'avais peur pour Maddox, j'avais peur aussi que l'appartement ne cède alors que le vent redoublait d'intensité. J'avais peur, je ne savais pas quoi faire. Je finis par sortir de l'appartement malgré la tempête dans l'idée de retrouver mon compagnon. Mais je ne savais même pas où était le magasin et dans toutes cette panique je me suis perdu, je ne savais même plus comment retourner à l'appartement, et en vérité j'en avais pas très envie j'avais peur tout seul là bas. Voilà comment je me suis retrouvé connement dans les rues qui déjà commençaient à subir de gros dégâts, apeuré comme un enfant perdu.
Finalement je croise un policier, ou bien un militaire je suis pas sûr de toute façon j'y vois pas grand chose et je réfléchis pas trop à ce qui se passe. Ce dernier me conseille d'aller à l'église la plus proche qui sert de refuge. Complètement hagard et terrorisé par ce qui se passe, je fis simplement oui de la tête mais ne bougea pas d'un pouce jusqu'à ce que l'un des hommes ne m'escorte finalement jusqu'à ladite église. Là bas quelqu'un me donna une couverture, une petite bouteille d'eau et un sandwich. Je remerciais mon bienfaiteur et alla me mettre dans un coin, presque caché. Je regardais autour de moi, il y avait peut être une vingtaine de personnes. Moi je connaissais personne mais j'espérais voir Maddox arriver lui aussi ici. Mais je devais me faire à l'idée qu'il ne serait surement pas là. Au mieux il était toujours au magasin et au pire il serait rentré à l'appartement qu'il aurait trouvé vide. Cette idée me donna l'envie de pleurer. Mais je n'en fis rien, je préférais rester discret dans mon coin emmitouflé dans ma couverture.
Finalement je croise un policier, ou bien un militaire je suis pas sûr de toute façon j'y vois pas grand chose et je réfléchis pas trop à ce qui se passe. Ce dernier me conseille d'aller à l'église la plus proche qui sert de refuge. Complètement hagard et terrorisé par ce qui se passe, je fis simplement oui de la tête mais ne bougea pas d'un pouce jusqu'à ce que l'un des hommes ne m'escorte finalement jusqu'à ladite église. Là bas quelqu'un me donna une couverture, une petite bouteille d'eau et un sandwich. Je remerciais mon bienfaiteur et alla me mettre dans un coin, presque caché. Je regardais autour de moi, il y avait peut être une vingtaine de personnes. Moi je connaissais personne mais j'espérais voir Maddox arriver lui aussi ici. Mais je devais me faire à l'idée qu'il ne serait surement pas là. Au mieux il était toujours au magasin et au pire il serait rentré à l'appartement qu'il aurait trouvé vide. Cette idée me donna l'envie de pleurer. Mais je n'en fis rien, je préférais rester discret dans mon coin emmitouflé dans ma couverture.
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#Mer 21 Aoû - 0:59
With @Gabriele Viretti & @Ella Murphy & @Charles P. Lewis & @Nahele Kahuanui
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#Mer 21 Aoû - 14:01
L'ouragan semblait s'annoncer bien plus violent que ce qui était prévu initialement. L'église avait été ouverte comme refuge, pour ceux qui n'avaient pas pu s'en aller, ou qui n'avait pas les moyens de fortifier leur appartement en prévision des vents et de la tempête. Gabriele avait tout prévu, en collaboration avec la mairie. C'était ainsi qu'il avait refusé de partir: de toute façon, où aurait-il pu aller? Rosemary l'avait prié de nombreuses fois de le faire, de la suivre, mais finalement, elle avait été incapable de le laisser (et c'était peut-être mieux ainsi, que de ne pas savoir où elle se trouvait). Et les voilà tout deux, à apporter toute l'aide possible aux réfugiés qui affluent dans l'édifice. Ils n'étaient pas bien nombreux, ce qui était bon signe, d'un côté.
Il sourit à la demoiselle d'un air rassurant lorsqu'elle lui posa une question qu'il redoutait. "Soyons de bonnes pensées, l'église a tenu contre tous les ouragans jusque-là..." souffla-t-il. En vérité, notre prêtre avait un très mauvais pressentiment... Mais il ne voulait rien laisser paraître, pour que personne ne cède à la panique. Le bruit du vent frappant contre les vitraux s'était fait plus persistant. Allaient-ils tenir? Ou finalement, après tant d'années, allaient-ils céder? Et la fissure dans la nef?
Il laissa Rosemary aller s'occuper d'une demoiselle qu'elle semblait connaître, puis vérifier à l'extérieur si d'autres gens étaient encore dehors. Pendant ce temps-là, il accueillit un jeune homme, lui donnant une couverture et une bouteille d'eau, mais surtout un joli sourire serein voué à le calmer. Son interlocuteur alla s'asseoir dans un coin, sans rien dire de plus.
"Ne restez pas près des murs, venez plutôt au centre de la salle!" s'exclama-t-il à l'attention de tout le monde, avant de reprendre place lui-même à côté de sa Rose. Il la détailla du regard, lui offrant un petit sourire tendre. C'était difficile, de ne pas la prendre dans ses bras, de jouer un rôle, comme si elle était une bénévole comme une autre. Et ce serait encore plus difficile de garder son sang-froid par la suite....
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#Mer 21 Aoû - 14:20
J'ouvris les yeux lorsque j'entendis mon nom et il ne me fallut que quelques secondes pour reconnaître Rosemary. Elle vivait avec Alana et j'avais donc été amené à la connaître. C'était rassurant d'avoir un visage familier dans un moment pareil. Mais à peine était-elle arrivée qu'elle était déjà repartie pour accueillir un nouvel arrivant. Le vent semblait souffler fort dehors et je soupirais. On était pas prêt de sortir.
Tout va bien se passer ? Honnêtement, j'en doutais. C'était une bâtisse ancienne et elle était forcément plus fragile que des nouvelles constructions. Je n'étais pas sereine et j'étais sûre que ça se voyait sur mon visage. Je fus prise d'un sursaut lorsque quelque chose tapa contre la porte de l'église, sûrement une branche, déclenchant un bruit sourd à l'intérieur. Mon regard se posa sur une jeune fille, probablement du même âge que Louisa. J'espérais qu'elle avait réussi à se mettre à l'abri. J'allais naturellement près d'elle pour la serrer contre moi. Elle semblait apeurée et on avait besoin de se soutenir, de sentir qu'on était pas tout seul. Et si je pouvais la faire se sentir un peu mieux, même quelques secondes, c'était déjà ça de prit. "Ne restez pas près des murs, venez plutôt au centre de la salle!" Le prêtre venait de parler et naturellement, on fit ce qu'il venait de dire. On était maintenant installé en cercle. « On se croirait à un groupe de paroles, non ? Oh happy day... » Je me pinçais les lèvres un instant. « Excusez-moi, c'est le stress. Pardon. » J'avais envie de lâcher un rire nerveux mais apparemment, l'humour pour détendre l'atmosphère n'avait pas sa place ici, pas dans un moment pareil. De toute façon, on ne pouvait faire qu'attendre.
Tout va bien se passer ? Honnêtement, j'en doutais. C'était une bâtisse ancienne et elle était forcément plus fragile que des nouvelles constructions. Je n'étais pas sereine et j'étais sûre que ça se voyait sur mon visage. Je fus prise d'un sursaut lorsque quelque chose tapa contre la porte de l'église, sûrement une branche, déclenchant un bruit sourd à l'intérieur. Mon regard se posa sur une jeune fille, probablement du même âge que Louisa. J'espérais qu'elle avait réussi à se mettre à l'abri. J'allais naturellement près d'elle pour la serrer contre moi. Elle semblait apeurée et on avait besoin de se soutenir, de sentir qu'on était pas tout seul. Et si je pouvais la faire se sentir un peu mieux, même quelques secondes, c'était déjà ça de prit. "Ne restez pas près des murs, venez plutôt au centre de la salle!" Le prêtre venait de parler et naturellement, on fit ce qu'il venait de dire. On était maintenant installé en cercle. « On se croirait à un groupe de paroles, non ? Oh happy day... » Je me pinçais les lèvres un instant. « Excusez-moi, c'est le stress. Pardon. » J'avais envie de lâcher un rire nerveux mais apparemment, l'humour pour détendre l'atmosphère n'avait pas sa place ici, pas dans un moment pareil. De toute façon, on ne pouvait faire qu'attendre.
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#Mer 21 Aoû - 18:39
On the church
Charles marcha un peu, supportant toujours le poids de la vieille femme. Son talkie walkie grésilla, et il entendit Caleb lui indiquer qu'il y avait un regroupement dans l'église. John connaissait le chemin, aussi Charles le suivit, vérifiant autour d'eux qu'il n'y avait pas d'autres personnes dans les rues qu'ils traversaient.
Ils finirent par arriver à l'église, et Charles vit Sam escorter un jeune homme, qui semblait totalement perdu, jusqu'au bâtiment. Ils les rejoignirent bien vite, voulant échapper aux vents violents et à la pluie. John se détacha soudain pour récupérer au vol une chaise qui aurait pu blesser quelqu'un ou endommager un bâtiment et il partit la coincer le long d'une maison, laissant Charles gérer seul son fardeau.
Une femme, plutôt jeune, sortit alors de l'église et l'aida à ramener la femme âgée en lieu sûr. Charles aida la vieille femme à s'asseoir, lui donnant une couverture et de quoi manger et boire, avant de se tourner vers celle qui était venue les aider.
« Merci pour votre aide » lui dit-il en souriant.
Il laissa là les deux femmes, s'approchant des murs pour en évaluer la solidité. La vieillesse de l'endroit ne l'aidait pas à bien vérifier, mais le bâtiment ne lui semblait pas très sécurisé. Un coup d'œil vers ses collègues lui fit comprendre qu'ils partageaient tous les quatre le même souci.
Le prêtre semblait pourtant sûr de lui et de son église, mais Charles avait des doutes quand il voyait les murs fissurés. Le vent faisait trembler jusqu'aux fondations... Il se dirigea alors vers l'autel, près duquel se tenait le prêtre, pour en parler avec lui.
« Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, mon père » dit-il à l'homme, qui voulait rassembler tout le monde au niveau de l'autel.
Charles jeta un œil au plafond de la nef, se demandant s'il tiendrait devant une rafale plus violente - les vents n'étaient encore rien par rapport à ceux qu'un ouragan pouvait apporter.
Les gens firent pourtant ce que le prêtre avait recommandé, et une brunette fit une réflexion sur le côté groupe de paroles de leur réunion. Des rires nerveux échappèrent à plusieurs membres du groupe.
« Il existe d'autres grands bâtiments pouvant contenir autant de monde ? » demanda Charles à John, qui était né et avait grandi à Algiers avant de venir vivre sur la caserne. « Il faudra qu'on se déplace pendant qu'on sera dans l'œil de l'ouragan. »
John approuva d'un signe de tête avant qu'ils ne se séparent pour distribuer de l'eau aux habitants réunis autour d'eux.
Ils finirent par arriver à l'église, et Charles vit Sam escorter un jeune homme, qui semblait totalement perdu, jusqu'au bâtiment. Ils les rejoignirent bien vite, voulant échapper aux vents violents et à la pluie. John se détacha soudain pour récupérer au vol une chaise qui aurait pu blesser quelqu'un ou endommager un bâtiment et il partit la coincer le long d'une maison, laissant Charles gérer seul son fardeau.
Une femme, plutôt jeune, sortit alors de l'église et l'aida à ramener la femme âgée en lieu sûr. Charles aida la vieille femme à s'asseoir, lui donnant une couverture et de quoi manger et boire, avant de se tourner vers celle qui était venue les aider.
« Merci pour votre aide » lui dit-il en souriant.
Il laissa là les deux femmes, s'approchant des murs pour en évaluer la solidité. La vieillesse de l'endroit ne l'aidait pas à bien vérifier, mais le bâtiment ne lui semblait pas très sécurisé. Un coup d'œil vers ses collègues lui fit comprendre qu'ils partageaient tous les quatre le même souci.
Le prêtre semblait pourtant sûr de lui et de son église, mais Charles avait des doutes quand il voyait les murs fissurés. Le vent faisait trembler jusqu'aux fondations... Il se dirigea alors vers l'autel, près duquel se tenait le prêtre, pour en parler avec lui.
« Je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, mon père » dit-il à l'homme, qui voulait rassembler tout le monde au niveau de l'autel.
Charles jeta un œil au plafond de la nef, se demandant s'il tiendrait devant une rafale plus violente - les vents n'étaient encore rien par rapport à ceux qu'un ouragan pouvait apporter.
Les gens firent pourtant ce que le prêtre avait recommandé, et une brunette fit une réflexion sur le côté groupe de paroles de leur réunion. Des rires nerveux échappèrent à plusieurs membres du groupe.
« Il existe d'autres grands bâtiments pouvant contenir autant de monde ? » demanda Charles à John, qui était né et avait grandi à Algiers avant de venir vivre sur la caserne. « Il faudra qu'on se déplace pendant qu'on sera dans l'œil de l'ouragan. »
John approuva d'un signe de tête avant qu'ils ne se séparent pour distribuer de l'eau aux habitants réunis autour d'eux.
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#Mer 21 Aoû - 20:10
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Hurricane
Topic Commun
Plus de gens arrivait dans l'église, moi je restais toujours dans mon coin sans rien dire. Je regardais un peu partout, le vent redoublait d'intensité et les vitraux se mirent à trembler. Mon coeur se serra également et je me mis à flipper de plus en plus. Je fermais les yeux et me concentrait sur ma respiration. Je voulais tellement que Maddox soit là avec moi, je me sentirais en sécurité avec lui. Je serrais ma couverture contre moi. J'étais pas bien, je flippais, je crevais d'envie de fondre en larme parce que je ne savais même pas si j'allais encore avoir une maison avec l'homme que j'aime. D'ailleurs je ne savais même pas si j'allais encore avoir un compagnon. Il y a toujours des morts dans ce genre de catastrophes et qui sait si Maddox n'allait pas mourir aujourd'hui, ou moi, ou alors peut être quelqu'un ici. Le monsieur qui semblait être le curé de l'église nous dit de nous rassembler vers l'autel, au centre de l'église. Alors je me levais avec mes affaires et vint me placer dans le cercle au milieu de tout le monde. Je me mis à côté d'une jolie blonde qui semblait proche du curé si j'en crois leurs regards. Puis l'un des militaires présent demanda si on pouvait se regrouper dans un autre bâtiment. Je suivais son regard vers un de ses collègues qui approuva d'un signe de tête lorsqu'il parla de se déplacer quand nous seront dans l'oeil de l'ouragan. Inquiété je ne pu pas m'empêcher de m'exprimer même si ma voix restait faible et reflétait mon inquiétude.
-L'église va se casser?
Je me faisais du soucis, vraiment, j'étais terrorisé même si je m'efforçais à ne essayer de ne pas le montrer. Je levais les yeux et remarquais qu'il y avait une fissure dans le plafond, c'était peut être rien mais moi j'y connaissais rien en bâtiment.
-L'église va se casser?
Je me faisais du soucis, vraiment, j'étais terrorisé même si je m'efforçais à ne essayer de ne pas le montrer. Je levais les yeux et remarquais qu'il y avait une fissure dans le plafond, c'était peut être rien mais moi j'y connaissais rien en bâtiment.
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#Jeu 22 Aoû - 8:04
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#Jeu 22 Aoû - 13:16
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?
On the church
A peine arrivé dans l'église, les soldats prennent la décision de renforcer la porte qui semble fragile, fermant celle-ci pour tout autre arrivée. De toute façon le vent souffle tellement fort, et de plus en plus violemment que plus personne ne doit se trouver dans les rues, c'est bien trop dangereux, sans compter la pluie qui tombe dru et l'orage qu'on entend au loin.
Dans la vieille bâtisse, le vent résonne au plafond, et les vitraux, pourtant protéger à l'extérieur par d'énorme plaques de bois semblent bouger sous les rafales les plus fortes, mais pour le moment ils tiennent bon, tout comme l'église. Malgré tout, les soldats sentent la fragilité de la bâtisse et choississe pour la sécurité de tous de faire évacuer l'endroit lorsque la ville sera dans l'oeil de l'ouragan. Le soldat John propose de se rendre dans un endroit à quelques centaines de mètres de là, un centre d'accueil qui prend place dans un ancien hôpital, une bâtisse solide où d'autres habitants ont dû retrouver refuge, mais il faudra agir vite. En attendant, on distribue les quelques couvertures fournies ainsi que des vivres aux personnes présentes, qui se méfient de la bâtisse. Même le père Viretti commence à se demander si son église va tenir bon, elle qui a pourtant vu plusieurs ouragans dont Katrina et y a survécu. Entre les réfugiés présents, les conversations s'engagent, avant d'être soudainement interrompu par un énorme bruit au niveau de la porte principale de l'église. Un boum qui résonne longtemps entre les vieilles pierres, ébranlant même l'entrée d'où quelques morceaux de pierre tombent au sol, et quand le bruit se tait, une femme se met à hurler de peur. La peur et la terreur gagne de plus en plus de personne. Que vient-il de se passer dehors ? La bâtisse va-t-elle vraiment tenir ? Surtout que le vent dehors est de plus en plus violent, ce qui est peu rassurant.
@Gabriele Viretti ; @Ella Murphy ; @Charles P. Lewis & @Rosemary E. Kent; @Nahele Kahuanui
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#Jeu 22 Aoû - 13:30
Le père Viretti songeait qu'il valait mieux éviter de rester sous les vitraux qui, malgré les consolidations effectuées la veille, semblaient prêts à flancher. Ainsi, il demanda à chacun que de se réunir plus vers le centre du bâtiment. Mais, dans un mouvement presque unanime, tous s'avancèrent vers l'autel, dans le fond de la pièce. On pouvait comprendre cet attrait. Gabriele les rejoignit simplement, alors qu'un militaire, qui venait d'entrer dans le lieux avec une vieille dame, vînt lui souffler que ce n'était peut-être pas une bonne idée.
Gabi hocha simplement la tête. Ce n'était peut-être pas la meilleure idée, mais il valait mieux que les gens restent loin des ouvertures, par lesquelles s'infiltraient du vent. "On a fait ce qu'on a pu pour consolider la structure, mais on manque de temps et de moyens..." indiqua-t-il en chuchotant, pour ne stresser personne. Les bénévoles avaient placés des plaques de bois là où cela pouvait aider la structure... A vrai dire, jusqu'ici, l'église avait toujours servi de refuge, d'asile lors des événements naturels marquants comme les ouragans. Mais le prêtre devait avouer qu'il aurait préféré que les experts de la mairie n'en fasse plus une zone de sûreté. En effet, les années s'étaient écoulées, et le budget pour la restauration n'arrivait pas... que soit du côté de l'évêché ou des subventions de la ville.
Un jeune femme, présente dans le cercle qu'ils venaient de former à côté de l'autel, tenta un trait d'humour. Gabriele se contenta de lui sourire. Un jeune homme, quant à lui, posa la question que tout le monde se posait dans l'esprit. L'église allait-elle céder?
Rosemary répondit rapidement, pour mettre un terme à sa crainte.
"Tout le monde a ce qu'il faut?" demanda ensuite simplement l'abbé, souhaitant s'assurer que chacun avait reçu eau et couverture, que chacun avait trouvé une petite place. Ils laisseraient les militaires décider de la démarche à suivre pour le reste. Ils étaient formés pour cela après tout, eux seuls étaient en capacité de décider quelles étaient les meilleurs choses à faire.
Il posa une main contre l'épaule de Rosemary, pour la rassurer, tandis qu'elle émettait son avis sur la question. "On peut faire l'un et l'autre." proposa-t-il. Après tout, il ne serait pas dans l'oeil tout de suite... L'oeil... Ce moment où le silence se fait, avant un second cataclysme.
Et subitement, ce gros fracas, vers l'entrée. BOUM. Un bruit effroyable résonna à travers le bâtiments, de longues secondes, des minutes même, laissant les gens présents dans les lieux abasourdis, tétanisés par la peur. Déjà peu rassurés, voilà qui les convainquit que la situation n'était pas aussi simple que ce qu'ils auraient pu espérer. Des pierres de l'entrée se retrouvèrent au sol, soudainement, le vent s'infiltrant dans le bâtiment. Les yeux écarquillés, Gabriele n'a pas le temps de réagir de suite. Ce n'est que lorsqu'une réfugiée, prise de panique, se met à hurler à s'en rompre la cage thoracique, qu'il finit par bouger. Ses jambes le menèrent jusqu'à la femme en question. La saisissant délicatement par les mains, il tenta de la calmer, lui soufflant quelques mots, la faisant cesser ses cris. Pendant ce temps, il laissa les autres décider de colmater la brèche et faire le nécessaire, si quelque chose pouvait être fait. Dans sa tête, une prière s'élevait.
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#Jeu 22 Aoû - 17:05
Un bruit fracassant. Le silence. Et c'est un cri glaçant qui le brise, résonnant entre les murs de l'église. La prêtre Viretti se rue vers l'investigatrice de cet hurlement pour tenter de la calmer sauf que je doute que ça soit suffisant. Mes yeux fixent les quelques pierres qui viennent de s'éclater au sol, en plusieurs morceaux. Est-ce que c'est le début de la fin ? Je me lève, il est hors de question que je reste ici. « Je veux sortir. Vous savez tous très bien que ça ne va jamais tenir, ça va s'effondrer d'un moment à l'autre. C'est déjà en train... » Il est clair que certaines auront du mal à se déplacer mais je ne veux pas nous regarder mourir ici sans au moins essayer de nous sauver. « On peut porter les plus faibles, partir petit à petit, par groupe.. »
Fiche codée par Koschtiel
Désolé de la longueur ridicule
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#Jeu 22 Aoû - 23:41
On the church
Charles et ses collègues avaient fait de leur mieux pour être discrets, mais leurs conversations portaient dans l'église, malgré le bruit du vent et les murmures apeurés des habitants rassemblés là. Le jeune homme adressa un sourire un peu crispé à un jeune homme, qui semblait assez isolé par rapport aux autres.
« L'ouragan est assez fort et le bâtiment ancien. On va devoir renforcer un peu les murs » essaya-t-il de nuancer pour rassurer l'homme, et tous ceux qui suivaient la conversation.
La blondinette qui semblait bien connaître l'église - et le prêtre - allait dans la même voix que lui pour rassurer les habitants, et Charles se demanda si elle croyait que Dieu les protègerait au sein de sa maison. Mais ce n'était pas le moment de parler religion.
« Oui, il est hors de question qu'on sorte tant qu'on est pas dans l'œil de l'ouragan » approuva-t-il. « Il y a d'autres choses que les bancs ? »
Il ne voyait pas tant de meubles utiles, et il se demandait si l'autel était mobilisable. Le gros meuble en bois semblait bien lourd, et il doutait de pouvoir le faire bouger sans une grue. Sam et Caleb commencèrent à déplacer les bacs du fond, les empilant devant la porte en bois, peu sûrs que le bois tienne longtemps - il commençait déjà à craquer sous les assauts du vent.
John, qui connaissait le quartier, avait déjà une idée d'où ils pourraient ensuite se réfugier, ce qui soulagea Charles - ils n'auraient qu'à aider les personnes les plus en difficultés. Mais c'était plus facile en sachant où ils devraient se réfugier ensuite.
Alors qu'ils étaient en train de distribuer un peu de nourriture et de sortir les couvertures qu'ils avaient avec eux, s'assurant que les enfants et les personnes âgées étaient installés correctement, un grondement soudain les fit tous sursauter. Les portes avaient craqués derrière l'empilement des bancs, témoignant de quelque chose ayant dû voler avec le vent.
Le prêtre alla voir une femme qui hurlait, certainement paniquée par le bruit immense, tandis que les quatre militaires se rejoignaient autour de la porte. Caleb était grimé sur les bancs, essayant de voir à travers la porte fendue, tandis que les trois autres attendaient son analyse.
Une brunette demanda à sortir, et plusieurs habitants semblèrent se joindre à elle pour demander à ce qu'on dégage les issues. Caleb secoua discrètement la tête, leur indiquant que sortir était impossible.
« On reste là pour le moment. Le vent est trop fort pour qu'on puisse se déplacer. Vous risquez de vous envoler et de vous blesser gravement » expliqua Charles, de sa voix la plus calme possible, omettant de dire que sortir les exposait surtout à la mort. « On va rester ici et soutenir les vieux murs. On ne pourra bouger qu'une fois rendu dans l'œil de l'ouragan, quand tout sera calme. »
Du coin de l'œil, il vit Sam essayer de joindre leurs supérieurs via son téléphone satellite, essayant de savoir où en était Algiers par rapport au déplacement de l'ouragan. Charles embarqua John avec lui pour déplacer les bancs contre les murs les plus exposés au vent.
« L'ouragan est assez fort et le bâtiment ancien. On va devoir renforcer un peu les murs » essaya-t-il de nuancer pour rassurer l'homme, et tous ceux qui suivaient la conversation.
La blondinette qui semblait bien connaître l'église - et le prêtre - allait dans la même voix que lui pour rassurer les habitants, et Charles se demanda si elle croyait que Dieu les protègerait au sein de sa maison. Mais ce n'était pas le moment de parler religion.
« Oui, il est hors de question qu'on sorte tant qu'on est pas dans l'œil de l'ouragan » approuva-t-il. « Il y a d'autres choses que les bancs ? »
Il ne voyait pas tant de meubles utiles, et il se demandait si l'autel était mobilisable. Le gros meuble en bois semblait bien lourd, et il doutait de pouvoir le faire bouger sans une grue. Sam et Caleb commencèrent à déplacer les bacs du fond, les empilant devant la porte en bois, peu sûrs que le bois tienne longtemps - il commençait déjà à craquer sous les assauts du vent.
John, qui connaissait le quartier, avait déjà une idée d'où ils pourraient ensuite se réfugier, ce qui soulagea Charles - ils n'auraient qu'à aider les personnes les plus en difficultés. Mais c'était plus facile en sachant où ils devraient se réfugier ensuite.
Alors qu'ils étaient en train de distribuer un peu de nourriture et de sortir les couvertures qu'ils avaient avec eux, s'assurant que les enfants et les personnes âgées étaient installés correctement, un grondement soudain les fit tous sursauter. Les portes avaient craqués derrière l'empilement des bancs, témoignant de quelque chose ayant dû voler avec le vent.
Le prêtre alla voir une femme qui hurlait, certainement paniquée par le bruit immense, tandis que les quatre militaires se rejoignaient autour de la porte. Caleb était grimé sur les bancs, essayant de voir à travers la porte fendue, tandis que les trois autres attendaient son analyse.
Une brunette demanda à sortir, et plusieurs habitants semblèrent se joindre à elle pour demander à ce qu'on dégage les issues. Caleb secoua discrètement la tête, leur indiquant que sortir était impossible.
« On reste là pour le moment. Le vent est trop fort pour qu'on puisse se déplacer. Vous risquez de vous envoler et de vous blesser gravement » expliqua Charles, de sa voix la plus calme possible, omettant de dire que sortir les exposait surtout à la mort. « On va rester ici et soutenir les vieux murs. On ne pourra bouger qu'une fois rendu dans l'œil de l'ouragan, quand tout sera calme. »
Du coin de l'œil, il vit Sam essayer de joindre leurs supérieurs via son téléphone satellite, essayant de savoir où en était Algiers par rapport au déplacement de l'ouragan. Charles embarqua John avec lui pour déplacer les bancs contre les murs les plus exposés au vent.
Codage par Libella sur Graphiorum
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#Ven 23 Aoû - 10:32
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