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La bokor
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#Lun 19 Aoû - 21:05
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Are we safe ?


L'ouragan Donald arrive sur la Nouvelle-Orléans, avec plus d'un jour d'avance par rapport à ce que les météorologues ont annoncé. La ville n'est pas totalement prête à l'affronter, l'évacuation des habitants n'est pas terminé, alors ceux qui sont encore là, cherchent refuge dans les lieux les plus proches. Mais vous, vous avez eu de la chance, vous avez évacué de la Nouvelle-Orléans à temps, et vous voici à Bâton-Rouge, où vous avez trouvé refuge dans un immense gymnase ouvert pour les réfugiés. Près de mille personnes ont trouvé refuge dans ce gymnase où l'Etat fourni denrée, couvertures et lits d'appoints en attendant que la tempête passe. C'est un lieu bruyant, remplis de cris et de pleurs d'enfants, mais aussi d'adultes inquiets, tandis que dehors le vent souffle. Ici pas d'ouragan à proprement, mais de la pluie et des vents violents qui effrayent malgré tout, et qui résonnent au coeur du gymnase, donnant à celui une ambiance quelque peu sinistre.

@Juliet Fibonacci ; @Dominique D. Saint-John  ; @Eleonora S. Monet ; @Elijah Blake

+ Juliet, tu as trouvé refuge ici avec tous tes enfants, ayant préféré fuir la Nouvelle-Orléans le plus tôt possible à l'approche de l'ouragan. Malheureusement, Benvolio est resté à la Nouvelle-Orléans, et cela t'inquiète plus que tout, mais tu tentes de faire bonne figure.
+ Eleonora ta famille t'a fait évacuer sans vraiment te demander ton avis, et te voici un peu perdu au milieu de toutes ces personnes qui te sont inconnues. Assise sur un lit de camp tu écoutes et regarde ce qu'il se passe autour de toi.
+ Dominique dès l'arrivée des premiers vents violents sur la Nouvelle-Orléans tu as évacué à Bâton-Rouge avec la fille de Kai, pour la mettre en sécurité. Mais Kai est resté à la Nouvelle-Orléans, et tu n'arrives pas à avoir de ses nouvelles, les réseaux téléphoniques étant hors-service.
+ Elijah, quand tu as entendu parlé de l'ouragan qui arrivait, tu as choisi de quitter la ville pour mettre tes enfants en sécurité, et tu as atterri à Bâton-Rouge dans ce lieu ouvert aux réfugiés. Tu n'es peut-être pas à l'aise, mais au moins, tes enfants sont à l'abri et rien ne peut leur arriver.

+ Tous les quatres vous êtes installés sur des lits d'appoints qui sont proches, si bien que vous pouvez faire connaissance facilement.


Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a pas de réseau téléphonique, les communications par téléphone ou SMS sont donc impossible.
+ Vous êtes tous les uns à côtés des autres dans ce grand gymnase rempli de cris et de pleurs
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

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#Mar 20 Aoû - 6:36
Tornade de pensées qui tourne dans ma tête
J'en rattrape une au vol et je repense à toi
Les pleurs d'enfants scient ses oreilles. Il y en a trop, beaucoup trop. Ses yeux balaient le gymnase avec hâte, cherchant Swann. Ils sont tous terrorisés. Trop de cris, trop de mouvements. Elle a l'impression d'avoir le tournis. Jusque-là rempliée dans son lit, la jeune femme parvient à se lever, chancelante. Elle tourne sur elle-même, voulant localiser son mari pour se réfugier contre lui. Elle étouffe. Elle n'a jamais vécu quoi que ce soit de similaire et voudrait trouver un visage familier dans la foule. Il n'y en a pas et elle n'a aucun plan B.

Elle continue de chercher, ses mouvements sont de plus en plus rapides, traduisant son état de panique. Ses yeux s'embrument et elle ne parvient qu'à bredouiller les prénoms de ses proches. Elle est perdue parmi tellement de gens qu'elle se demande si sa famille la retrouvera un jour.

Elle a besoin de se distraire afin de s'extraire de la crise qui la gagne. La blonde s'approche du premier lit devant elle et s'adresse à son occupant d'une voix étranglée. « Je vous prie de vous déranger je... Vous savez comment ça va se passer ? » Elle tente de ralentir sa respiration, mais c'est encore trop tôt. Elle a besoin de savoir à quoi elle doit s'attendre : combien de temps seront-ils tous enfermés dans ce bâtiment, quand sera-t-elle en mesure de parler à ses sœurs ou son père, quand est-ce que le bruit cessera.
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#Mar 20 Aoû - 18:01
Are we safe ? #1
Dominique avait installé rapidement leurs affaires sur le lit de camp qui leur avait été attribué, avant de laisser Loa s'allonger, enroulée dans sa couverture, en serrant son doudou. La petite n'avait pas semblé trop triste de partir avec elle et de laisser son père à la Nouvelle-Orléans, mais Dominique se doutait que Loa n'avait pas bien compris ce qu'il se passait.

Elle resta donc assise près de l'enfant, caressant ses cheveux pendant quelques minutes, essayant de faire abstraction du bruit autour d'elles. Le gymnase n'était pas isolé, peu adapté pour accueillir tant de monde dans ce type de circonstances. Sentant les yeux de Loa sur elle, Dominique lui sourit avant de signer « Ça va ? » à l'intention de la petite, qui lui répondit d'un signe de tête.

La jeune femme continua les caresses dans les cheveux de la petite, comprenant que ce geste l'apaisait, avant d'attraper son téléphone pour vérifier ses messages. Elle n'avait pas reçu de messages de Kai depuis un moment, et si elle savait que l'ouragan pouvait endommager le réseau, elle était quand même inquiète.

Voyant que Loa s'endormait contre elle, Dominique reposa son portable pour s'installer plus confortablement. Elle en profita pour observer les familles qui s'installaient autour d'elles deux. Beaucoup de femmes seules avec leurs enfants, assez peu d'hommes - avaient-ils tous voulu, comme Kai, jouer aux héros au cœur de l'ouragan ?

Une femme blonde et visiblement perdue, dans le lit de camp à côté du sien, attira son regard. Par son apparente fragilité, elle lui rappela un peu une des cadettes de Dominique, toujours si perdue dans le monde qui l'entourait. Elle lui posa une question sur l'organisation, et Dominique ne put que compatir.

« Premier ouragan ? On va attendre ici jusqu'à ce que la météo ne se calme. Ils vont nous distribuer de quoi manger, nous imposer un couvre-feu » expliqua-t-elle rapidement.

Trois petits repas par jour et l'obligation de dormir tous aux mêmes horaires... Dominique se souvenait encore de Katrina, alors qu'elle était adolescente, de la tension palpable à mesure que leur parvenait l'ampleur des dégâts. De l'inquiétude des familles qui craignaient de tout perdre et des cris de détresse de ceux qui n'avaient plus rien...

Et depuis, cette angoisse à chaque ouragan, même s'il était décrit moins fort que Katrina, qui avait vraiment ravagé la Nouvelle-Orléans... Rien ne pouvait effacer les souvenirs de Dominique, qui avait depuis toujours fait en sorte de quitter tôt la ville à chaque menace, refusant de se retrouver coincée dans un tel cauchemar.

« Ils mettront du temps à nous donner des nouvelles, parce que même pour eux, la communication est difficile » ajouta-t-elle, taisant le fait que les autorités voulaient aussi éviter des débordements et des fuites vers l'ouragan pour récupérer un objet oublié au moment du départ. « Le plus dur est d'attendre que le réseau revienne. Parfois, on retourne en ville avant que tout soit remis en ordre. »

Elle essayait de rester factuel et de ne pas donner d'informations trop angoissantes pour la jeune femme, mais elle comprenait ce besoin de vouloir savoir ce qui allait se passer. Ça aidait à rester concentré à mesure que le temps avançait et que l'espoir diminuait.

« Je m'appelle Dominique » se présenta-t-elle enfin, laissant son interlocutrice choisir entre se présenter ou se replier sur son lit de camp.
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#Mer 21 Aoû - 21:11
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Are we safe ?
Dès que le mot ouragan avait été prononcé aux informations, Juliet s'était préparé à évacuer avec toute sa famille. Hors de question de rester à la Nouvelle-Orléans, surtout que cet ouragan s'annonçait puissant. Elle ne voulait pas qu'un second Katrina se produise pour elle et les siens, elle avait trop souffert en 2005 avec la perte de Evan. Du coup, dès que les vents s'étaient levés, elle avait mis tout le monde dans la voiture familial, avec un sac à dos chacun contenant doudou, livres, jouets, vêtements de rechanges et autres, direction Bâton Rouge et le refuge. Le même où elle allait depuis des années avec sa tribu et son mari. Mari qui cette fois n'était pas décidé à l'accompagner, souhaitant rester pour s'occuper des animaux du zoo où il travaille. Et ça, Ju a du mal à l'accepter. Vraiment. Elle a peur, elle s'inquiète, même si de façade elle tente de faire bonne figure pour ne pas inquiéter les enfants, et surtout Olympe la petite dernière, qui est effrayée par tout ça.

Dieu merci, malgré le vent qui soufflait dehors et le bruit de la pluie qui tombait dru sur le toit du gymnase, sans compter le bruit à l'intérieur du bâtiment, cris, pleurs et discussion, Olympe avait réussi à s'endormir. Alors, la laissant sur son lit de camp, sous la surveillance des ses soeurs, Ju alla jusqu'à celui qu'on lui avait attribué, non loin pour tenter d'envoyer un SMS à Benvolio. En vain. Plus de réseau pour le moment. Fermant les yeux, elle retint les larmes qu'elle sentait monter pour regarder autour d'elle, les gens qui l'entouraient. Ils étaient tout aussi mal à l'aise qu'elle, et parfois apeurée.
Sans vraiment faire exprès, elle capta la conversation qui avait lieu non loin d'elle entre deux femmes, dont l'une semblait complètement perdue, demandant comment cela allait se passer. Elle ne voulait pas s'en mêler, mais ce fut plus fort qu'elle et en entendant une des deux blondes parler de couvre-feu, elle haussa un sourcil, et prit la parole.

- Couvre-feu ? C'est ce qu'ils disent à chaque fois, mais l'imposer est impossible, il y a trop de monde. Ca restera bruyant toute la nuit, faut pas croire. On entendra surtout des pleurs et des cris apeurés selon les rafales de vent et l'orage dehors.

Levant un instant les yeux, elle finit par les rebaisser, un peu honteuse d'avoir parlé ainsi, mais ça lui avait fait du bien, et ça l'avait empêché de paniquer quelques secondes. Ce qui était pas mal. Mais finalement, elle s'intégra à la conversation, hochant la tête en entendant la femme continuer de dire que pour les nouvelles ça serait galère. Oh oui...

- Je confirme pour les nouvelles, et encore eux, ils ont des radios et autres téléphones satellites, ce qui aide quand même... Le plus important c'est qu'on reste ici jusqu'à la fin en fait.

Et sans paniquer. Plus facile à dire qu'à faire.

- Et moi c'est Juliet.

Se présenta à son tour la Fibonacci avant de poser son regard sur l'autre femme qui n'avait pas encore parlé.
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#Dim 25 Aoû - 22:22
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Are we safe ?


Elijah donne à Dillon son doudou. L'enfant à énormément de mal à se calmer avec toute l'agitation. Les bus surchargés qui font la navette entre la Nouvelle-Orléans et Baton-Rouge. Ce sac plein à craqués d'affaires inutiles mais impératives pour garder occupés deux enfants. Le coin d'Elijah était un joyeux bordel, qui ne le gênait que très peu. Kayla avait choisi la place lorsqu'elle a reconnu la fille de Kai. C'était plus facile pour sa fille, si elle avait une amie avec qui partagé quelque chose. Elles avaient certes un léger écart. La langue des signes rapprochait ces deux-là. L'homme n'a jamais vécu Katrina ou quelque chose de similaire. A la limite, des hivers mordant les os ou des étés étouffants. Rien qui ne l'oblige à quitter son domicile avec ses deux loups sous le bras.

Une jeune femme engage la conversation avec la baby-sitter de Loa. Enfin, ce qu'il pense être la nounou. Kai et lui sont ami, mais se voient au final que peu. Il se mêle encore moins de la vie privée des autres. Mais Elijah est attentif à la discussion. Lui non plus ne sait pas ce qui l'attend. Ça reste spartiate, mais il n'envisage pas l'idée que l'ouragan puisse durer plus d'un jour ou deux. Le bruit des arbres qui s'écrasent contre le gymnase est impressionnant. Il fait sursauter, Kayla. Elle attrape son petit-frère par la main et la tire jusqu'à l'emmener sur le lit de Loa. Il sourit, voir sa fille aussi courageuse et protectrice le touche. Il avait réussi, malgré son cv, à lui donner une enfance pas trop horrible.

-Désolé, Loa et Kayla se connaissent du parc de jeu. Kai n'est pas là ?

Tout de suite, une femme assume qu'un couvre-feu était impossible. Il réfléchit.Tout de suite, une femme assume qu'un couvre-feu était impossible.

-Ils sont obligés de l'imposer pour des raisons évidentes de sécurité propre au groupe. On n'est pas tous des agneaux dans cet enclos. Ca sera toujours bruyant, mais les déplacements seront limités je pense.


Et c'est pour ça qu'il compte dormir avec les deux mioches dans ses bras, pour être certains qu'ils ne rencontrent personne de mauvais.

-Elijah.

Il se tourne vers Dominique, qui visiblement, connaissait déjà la chanson. « Est-ce que l'ouragan peut atteindre Baton-Rouge sans prévenir ? »

Non, il ne jouera pas les nounours rassurant. Il avait besoin de savoir quelle conduite, il devait tenir s'il fallait évacuer d'urgence.
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#Lun 26 Aoû - 6:10
Tornade de pensées qui tourne dans ma tête
J'en rattrape une au vol et je repense à toi
Les paroles de la première femme sont rassurantes. Eleonora parvient même à souffler un petit
« Oui » lorsque cette dernière lui demande s'il s'agit de son premier ouragan. La France est exempte de ce type d'incidents, tout comme le Danemark. Son déménagement avait si soudain qu'elle n'avait pas mesuré le risque d'ouragan. Elle avait entendu parler de Katrina, elle se souvenait encore de Victor attendant derrière la porte lorsqu'elle téléphonait à sa famille, prêt à la soutenir en cas de mauvaise nouvelle.

Une seconde femme entre dans la conversation. Une femme brune, qu'Eleonora dévisage avec surprise. Elle semble bien plus rodée, plus brute que la première et ravive les angoisses de la danseuse. Du bruit, de l'agitation. L'idée de passer une nuit entière seule sur cette couchette, à attendre le sommeil et n'ayant que ses vieux démons comme compagnie, crée un frisson le long de sa colonne vertébrale. Enfin, le père installé non loin d'elles parle à son tour. Pas tous des agneaux. Eleonora ouvre la bouche pour lui demander des précisions mais se ravise. Peut-être qu'il vaut mieux éviter de se monter la tête. « Eleonora Monet. Merci beaucoup pour vos réponses. Je... » Ses yeux se perdent sur un groupe d'adolescents ricanant dans un coin. Ils ont tous l'air inoffensifs. Tous les réfugiés étaient des victimes, après tout. Elle ne parvient pas à croire qu'un d'eux pourrait être mal attention. « Je viens d'aménager dans la région. Excusez-moi, mais vous avez l'air tous si... habitués. » Dit-elle, perplexe. Elle a énormément de mal à comprendre comment on pouvait être si serein au lieu de cette agitation, loin de chez-soi, sans savoir ce qui allait advenir de leur logement ou de leurs affaires.

Puis Elijah pose cette question, faisant immédiatement naître un regard d'horreur sur le visage d'Eleonora. Elle se tourne vers la blonde, paniquée de ce que pourrait être la réponse. Son regard navigue sur les murs du gymnase, déjà bien secoués, les imaginant déjà s’effondrer sous la tempête.
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#Lun 26 Aoû - 16:51
Are we safe ? #1
Une autre femme se glissa dans leur conversation, Juliet comme elle se présenta, peu rassurante pour la blondinette vivant son premier ouragan. Elle qui avait essayé de rester vague et pas trop inquiétante, jugeant que la frêle jeune femme était déjà suffisamment stressé. Loa, pelotonnée contre Dominique, trembla d'ailleurs en entendant l'avis de Juliet, et l'architecte tenta comme elle pouvait de rassurer l'enfant.

Perdue dans ses pensées, elle sursauta presque quand deux enfants s'approchèrent d'elle. La plus grande était manifestement de l'âge de Loa, qui sembla d'ailleurs la reconnaître, puis que Dominique la sentit se détendre pendant qu'elle saluait son amie. L'homme qui les accompagnait confirma d'ailleurs que les deux petites se connaissaient bien.

« Kai est resté en ville, il devait patrouiller avec d'autres inspecteurs » expliqua-t-elle de sa voix la plus neutre possible - elle ne voulait pas transmettre ses inquiétudes à Loa.

Elijah s'inquiéta ensuite du trajet de l'ouragan, et Dominique se remémora les infos qu'elle avait vu sur Donald depuis le début des alertes. Il était sensé rester sur la Nouvelle-Orléans, avant de finir sa course dans l'océan.

« Il ne doit pas rentrer dans les terres, ne vous inquiétez pas » le rassura-t-elle en souriant. « Et les autorités le surveille en temps réel, pour avoir le temps de nous évacuer au besoin. »

Les autobus les aillant amener à Bâton-Rouge étaient restés devant le gymnase leur servant de refuge, et ce n'était pas seulement pour les ramener à la Nouvelle-Orléans une fois l'ouragan passé. Ce n'était pas arrivé souvent, mais elle avait souvenir d'une fois où ils avaient dû ranger leurs affaires et fuir encore - pour cette fois se retrouver entassé dans une salle de sport toute petite et offrant encore moins de confort que le gymnase de Bâton-Rouge, car rien n'avait été préparé pour leur arrivée en catastrophe.

Dominique sourit à Eleonora, paniquée par la question d'Elijah et espérant lui avoir apporté de quoi se calmer. La pauvre jeune femme semblait mal, une attitude que Dominique pouvait comprendre même si elle ne l'avait jamais vraiment vécu - elle avait été habituée aux ouragans depuis toujours. Elle n'était restée pourtant qu'une fois en ville pendant un de ces cataclysmes, son mari ayant voulu rester dans leur maison. Le pire souvenir de sa vie, tant le bruit du vent brisant leurs fenêtres résonnait encore dans sa tête.

« C'est normal d'avoir peur. On est tous effrayés. Mais on ne peut pas aller contre la nature, et il faut juste attendre que ça passe avant de pouvoir retourner chez nous » dit-elle doucement.

Elle ne pouvait pas tellement en dire plus avec Loa contre elle, mais elle pensait à son propre père et à Kai, restés tous les deux en ville, à son grand désarroi... Elle espérait les revoir rapidement, surtout qu'elle craignait que son père, avec sa santé défaillante, n'ait un problème alors que le réseau téléphonique était coupé - pourtant, quand les policiers étaient venus le voir, il avait sorti son arme pour les menacer, préférant rester chez lui...

« Je veux qu'on rentre bientôt » marmonna Loa.

La petite tripotait son t-shirt, regardant tour à tour Eleonora et Elijah, les deux adultes les plus angoissés du petit quatuor qui s'était formé.
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#Lun 26 Aoû - 21:38
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Are we safe ?


Le gymnase est bruyant, pleins de cris, parfois de pleurs et de conversation, mais ça n'empêche pas d'entendre à l'extérieur le vent qui souffle fortement. D'ailleurs les rafales plus violentes que les autres, celles qui sifflent lors de leur passage, rappelant plus un long cri qu'un sifflement, ont tendances à faire crier les plus jeunes présents, à les apeurer, ce que toutes les personnes avec des enfants peuvent constater. Néanmoins les autorités ne font pas cas de cela, et passent auprès de chaque personne, de chaque famille, pour répondre aux questions et aux besoins, tandis que des groupes de la protection civile passent avec des plats chauds qu'ils distribuent aux réfugiés qui le veulent. Ce n'est que le milieu d'après-midi encore, mais être enfermé dans un gymnase fait perdre la notion de temps
Le petit groupe continue de discuter, tentant de se rassurer, entre ceux qui ont désormais l'habitude des ouragans, et ceux qui en vivent pour la première fois. Au moins, ici ils sont en sécurité. C'est alors qu'une jeune femme, encore mouillée vient les interrompre. Elle recherche une amie, et ne la trouve pas, ce qui la fait quelque peu paniquer. Beaucoup en fait, mais elle cache la plus grande partie de sa panique.

@Juliet Fibonacci ; @Dominique D. Saint-John  ; @Eleonora S. Monet ; @Elijah Blake & @Solveig Becker

+Solveig, tu es arrivée il y a à peine trente minutes au gymnase, venant d'un autre lieu refuge ouvert en ville pour les habitants de la Nouvelle-Orléans, celui où tu te trouvais. Tu cherches Alix, après avoir reçu, juste avant que le réseau ne se coupe, un SMS inquiet de son frère aîné, Adam, te demandant si tu savais où elle se trouvait, car elle n'était pas arrivée comme prévu chez lui. Ton sang n'a fait qu'un tour dans ta tête: ta meilleure amie, enceinte de huit mois, qui a pris le volant toute seule, n'est pas arrivée à son refuge, et tu pries donc très fort pour qu'elle soit ici, tu la cherches auprès des personnes présentes, mais personne ne l'a vu. Et tu paniques, bien plus que tu ne veux te l'avouer. De toute façon tu as fait tout le gymnase et tu ne peux plus partir désormais, c'est trop dangereux dehors. Te voici donc retenue jusqu'à ce que le tout se calme.  

Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a pas de réseau téléphonique, les communications par téléphone ou SMS sont donc impossible.
+ Vous êtes tous les uns à côtés des autres dans ce grand gymnase rempli de cris et de pleurs
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

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#Mar 27 Aoû - 16:34
New-York n'était pas particulièrement connu pour ses tempêtes. Tout comme le Rhodes-Island, état dont elle était originaire. Pourtant, Solveig était moins paniquée par l'ouragan que par l'absence d'Alix. Cette dernière aurait du se trouver là, c'était d'ailleurs pourquoi, au mépris des règles les plus basiques de sécurité, la Becker avait quitté son précédent abris pour se rendre à celui-ci. Elle était entrée au milieu du chaos, aussi trempée qu'un chien errant, ses cheveux dégoulinant et son tee-shirt trop grand pour elle pendent misérablement le long de ses jambes. Malgré ça, l'inconfort que ses chaussures remplis d'eau lui apportait ne la gênait pas. Dans une autre situation elle aurait sûrement eu honte de se présenter en publique vêtue ainsi mais la situation ne se prêtait aux caprices fashion.

Étrangement, la tempête l'avait prise par surprise. Comme tout le monde, elle savait qu'elle arrivait mais elle semblait avoir mixé la date de son arrivée et s'était retrouvée prise au dépourvue quand on était venu frapper à sa porte pour lui demander d'évacuer. À peine avait-elle eue le temps d'attraper des vêtements de rechange qu'on la conduisait à un abri où elle avait reçu un texto d'Adam Grant qui n'était pas n'importe qui puisque le frère aîné d'Alix lui annonçant que cette dernière n'était jamais arrivée chez lui. Solveig n'arrivait pas à se souvenir de ce qu'elle avait exactement ressenti en lissant le message lui annonçant que sa meilleure amie enceinte de huit mois était disparue mais elle se souvenait s'être levée du couchage qu'on lui avait attribué et d'avoir couru sans réfléchir et surtout sans prendre son sac vers l'adresse de l'abri qu'Adam lui avait indiqué. Et maintenant voilà qu'elle se retrouvait coincée dans un autre abri dans lequel Alix ne se trouvait pas à pianoter nerveusement sur son téléphone un message qui ne s'envoyait pas. Et petit à petit, l'angoisse qu'elle tentait de réfréner la prenait de plus en plus fort. Alix était sa meilleure amie, presque sa soeur même. Et la savoir ou plutôt ne pas savoir si elle était seule ou en sécurité la terrifiait. Assise sur son lit elle ne pouvait s'empêcher de regarder autour d'elle dans l'espoir d'apercevoir son amie. Deux lits plus loin son regard accrocha le dos d'une brune qui, dans la pénombre, lui fit penser à la Grant malgré qu'ils furent bien plus courts que ceux de son amie. Sans réfléchir, Solveig se leva et s'approcha de la brune, allant même jusqu'à poser une main sur son épaule, ne pouvant croire au soulagement qui l'envahissait.

" Alix mon dieu j'étais si inquiète ! "
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#Mar 27 Aoû - 21:02
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Are we safe ?
Un homme se joint rapidement à la conversation des trois jeunes femmes, et c'est avec un sourire aux lèvres que Juliet l'accueille. Sa fille était venue voir celle qui accompagnait une des deux blondes. D'ailleurs voir les deux fillettes jouer ensembles pousse Ju à tourner instinctivement la tête vers ses propres enfants. Ou tout du moins les filles, puisqu'elle ne vit qu'elle, les deux plus grandes s'occupant d'une Olympe légèrement apeurée.
Quand le nouveau venu renchérit sur le couvre-feu, la brune garde le silence, hochant simplement la tête. Ils verraient bien, et puis ce n'était pas l'heure de parler de couvre-feu, ils n'étaient qu'au beau milieu d'après-midi et avec de la chance les vents se seront calmés d'ici là, et ils pourraient rentrer. Bon, c'était un espoir stupide, Juliet le savait, elle ne pourrait rentrer au minimum que demain dans la matinée, avec beaucoup de chances. Une fois que la grande majorité des dégâts en ville auront été constaté, mais savoir que Benvolio était toujours à la Nouvelle-Orléans avait tendance à l'angoisser. Grandement même.

Elle ne sortit de ses pensées qu'en entendant la question de l'homme qui s'était présenté comme Elijah. La deuxième blonde s'appelait quant à elle Eleonora. Maintenant elle n'avait plus qu'à retenir. La question de Elijah la fit donc tiquer, et elle approuva la réponse de Dominique quand elle l'entendit.

- Non, il doit disparaître au-dessus de la Nouvelle-Orléans. D'où les gros dégâts prévus sur la ville, malheureusement... Ici, on ne risque que des vents et de la pluie.

De forts vents aussi, mais moins qu'à la Nouvelle-Orléans. Mais à quoi bon le préciser, elle voyait bien que les deux jeunes gens étaient quelque peu angoissés par la situation. Leur premier ouragan, c'était normale après tout.

- Je suis d'accord avec Dominique. Mais ici, rassurez-vous nous sommes en sécurité.

Ajouta-t-elle aux paroles de la première blonde, en souriant doucement, avec son ton le plus convaincant possible, car dans le fond, elle aussi était paniquée qu'eux, bien qu'elle en soit à son dixième, si ce n'est plus ouragan. Et qu'elle avait vécu Katrina, il y a bien des années maintenant.
C'est alors que la petite fille qui accompagné Dominique vint à elle pour lui dire qu'elle voulait rentrer chez elle, faisant sourire tendrement la Fibonacci. Pauvre enfant, elle était apeurée, si bien que son instinct de mère prit le dessus, et elle se préparait à se baisser pour se mettre à sa hauteur, quand une voix de femme s'éleva derrière elle, en l'appelant Alix, tandis qu'une main se poser sur son épaule droite. Surprise, la brune se retourna en souriant, avant de prendre la parole.

- Ah non, je crois qu'il y a erreur, je ne suis pas votre Alix...

Souffla-t-elle désolée, non sans voir une certaine tristesse dans le regard de la jeune femme.

- Vous allez bien ?

Demanda-t-elle quasiment aussitôt à la nouvelle venue.

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#Jeu 29 Aoû - 15:09
Are we safe ? #1
Dominique essayait de rassurer la petite Loa, lui disant qu'elles rentreraient dès que l'ouragan se serait calmé. Elle espérait qu'à ce moment-là, elle pourrait joindre Kai, parce qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'elle pouvait faire de l'enfant si son père se retrouvait blessé - ou pire... Loa s'apaisa doucement, ce qui soulagea un peu Dominique. Elle n'était pas vraiment spécialiste des enfants et ne connaissait pas la petite si bien que ça, elle avait donc peur de se retrouver perdue si Loa paniquait vraiment.

Elle releva la tête alors qu'une jeune femme trempée sautait sur Juliet. Dominique ne put s'empêcher de se reculer sur son lit avec Loa, trouvant l'apparition un poil effrayante, avant de se rassurer en ne voyant qu'une femme perdue. Et qui devait venir de l'extérieur, vu comme elle était mouillée. Elle n'avait même pas de sac avec elle, ce qui poussait à se demander comment elle avait été évacuée de la Nouvelle-Orléans. A moins qu'elle n'ait fait partie des derniers bus, mais sinon, les autorités attendaient au moins quelques minutes, le temps que les gens aient le temps de prendre quelques objets avec eux.

Dominique attrapa donc son sac et en sortit quelques serviettes en microfibres - l'objet idéal pour une tempête ou n'importe quelle activité impliquant de l'eau. Elle se releva pour la tendre à la nouvelle venue, tout en lui adressant un sourire le plus réconfortant possible.

« Elle ressemble à quoi l'amie que vous cherchez ? Elle était peut-être avec l'un d'entre nous dans un des bus qui nous a amené ici » demanda-t-elle doucement.

A priori, on partait sur une brunette, si elle devait raisonner par la réaction de l'inconnue en voyant Juliet de dos. Ce qui était plutôt vaste, vu le nombre de brunes qu'elle avait croisées depuis qu'elle était arrivée dans le gymnase...
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#Jeu 29 Aoû - 17:25
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Are we safe ?


Elijah était conscient d'avoir aggravé l'inquiétude de sa voisine. Mais il ne peut s'en empêcher. Il préfère être affolé et renseigné, qu'idiot et en paix. Dominique explique que Kai est restée en arrière. Ce qu'il trouve idiot, étant donné le poste du policier. Il était à la scientifique. Pour Loa, il aurait préféré que la surdité de son ami, soit, un facteur décourageant pour l'embrigader la dedans. Elijah n'en rajoute pas plus sur l'ouragan. Les deux autres femmes étaient plus expérimentées et puis, elles ne pourront pas lui dire si les météorologues se sont plantés dans leurs prévisions, de toute manière.

Une jeune femme débarque de l'extérieur, trempé, terrorisée. Tous les regards se jettent naturellement sur elle. Elijah le premier. Les cris de cette fille, effraie Dillon, qui se blottit dans les bras de son père. Plus elle approche, plus l'ambiance anxiogène monte. Il compatit pour elle, certainement plus hystérique que ça si les situations étaient inversées. Il pense à Olivia. Il soupire, il n'a pas eu le temps d'avoir sa réponse avant la coupure du réseau.

L'inconnu se jette sur l'une du groupe. Visiblement confuses, toutes les femmes autour s'attardent à la calmer, l'aider. Elijah n'est que spectateur de la scène, un peu gêné, pas vraiment à sa place. Tout ce qu'il peut faire, c'est attendre sans rien faire et ça le rend un peu nerveux. D'habitude, il est plus actif. Si les enfants n'étaient pas là, il serait sûrement parmi les volontaires restés sur place. Ça s'agite devant lui, toute bouillonne d'énergie pour trouver une solution à la pauvre chose. Il s'éclaircit la gorge pour interpeller l'attention.

-Normalement, ils prennent le nom de tous les arrivants ici non ? Vous avez demandé à consulter le registre ?
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#Ven 30 Aoû - 22:36
Solveig s'était dit que retrouvé Alix serait comme essayer de trouver une aiguille dans une botte de foin, pourtant elle n'avait pas baissé les bras et ne s'était pas même posé une seule question avant de se jeter sous la pluie à la recherche de sa meilleure amie. Sur son chemin elle avait regardé toutes les voitures à la recherche d'une ford fiesta blanche, voiture qu'Alix possédait. Elle en avait croisé une au croisement de deux rues et s'était précipitée vers le véhicule au mépris de sa propre sécurité pour dans l'espoir d'apercevoir son amie ou un signe prouvant qu'il s'agissait bien de sa voiture. Malheureusement elle s'était rapidement rendue compte qu'il était impossible que cette voiture soit celle d'Alix et elle avait continué chemin.
Quand il s'agissait des personnes qu'elle aimait, Solveig ne connaissait aucune limite et Alix faisait définitivement parti de ces personnes là. Sur le chemin la Becker avait prié tous les dieux qu'elle connaissait de mettre Alix sur son chemin ou au refuge et maintenant qu'elle se trouvait au refuge, trempée, face à une femme qui n'était pas Alix, la brunette sentait tout espoir la quitter. Adam avait pourtant semblé si sûre de lui en lui disant que sa soeur se trouvait là ! Elle regarda Juliet sans réellement comprendre. Comment ça elle n'était pas Alix ? Elle fronça les sourcils et dans une énième tentative balaya le gymnase des yeux avant de reposer son regard sur la femme qu'elle avait confondu avec son amie. En la voyant de face il était certain qu'elle ne lui ressemblait en rien. Elle était juste brune et certainement pas enceinte. C'est à cette pensée que la panique la gagna réellement.

" Elle est brune, et..et enceinte..De huit mois.. Adam m'avait dit qu'elle était là.."

Ses yeux allaient de Juliet à Dominique, cherchant une réponse qu'aucune des deux ne pouvait lui donner. Machinalement elle attrapa la serviette que la blonde lui tendait et la serra entre ses deux mains crispées. Elle ne voulait pas craquer devant des inconnus et pourtant elle senti les larmes lui monter aux yeux et bientôt ses épaules se mirent à trembler alors qu'un homme lui demandait si elle avait demandé le registre. Si elle avait été maîtresse d'elle même nul doute que Solveig se serait mit directement en quête de la personne responsable du registre mais sa panique prenait le dessus.

" Non mais .. Elle s'appelle Alix Grant "

Tandis qu'elle regardait ses interlocuteurs en tentant de contrôler ses larmes elle ne pouvait s'empêcher de jeter de petits coups d'oeil à son téléphone espérant recevoir un message malgré l'absence de réseau. Peut être était-elle finalement arrivée chez son frère ? Peut être que tout allait bien et qu'elle se faisait du soucis pour pas grand chose ? C'était ce que la Becker espérait. Un bruit sourd venant de l'extérieur la fit sursauter et eut raison des dernières barrières émotionnelles qu'elle s'était instauré. Un cris lui échappa et des sanglots nerveux vinrent le rejoindre.

" Je suis désolée .. Je viens de New-York je n'ai pas l'habitude de ... tout ça "
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#Mar 3 Sep - 3:15
Tornade de pensées qui tourne dans ma tête
J'en rattrape une au vol et je repense à toi
Eleonora baisse les yeux sur l'enfant, découvrant soudainement sa présence. Elle réalise que sa peur a pris énormément de place dans la discussion, au point de la rendre aveugle à ce qui se déroule autours d'elle.

« Je vous prie de m'excusez, je voulais pas effrayer l'enfant. » Dit-elle finalement avec énormément de sincérité. Elle tente de sourire à la petite mais cette dernière ne semble pas très réceptive. Pas étonnant. La pauvre doit manquer de repères et Eleonora sent son coeur se serrer en imaginant ce que ça doit être pour elle, de vivre un tel événement.

L'arrivée d'une nouvelle femme l'oblige à se mettre un peu en retrait. Elle semble encore plus paniquée que la danoise, l'observant avec de grands yeux. Sa panique lui fait oublier la sienne.  « Asseyez-vous, je vous en prie. » C'est tout ce qu'elle trouve à dire, et elle se sent bien stupide comparée aux autres parlant de registre et de bus. De toute façon, cela fait bien longtemps que la danoise se contente de suivre le mouvement, se laissant porter par la foule mais ignorant ce qui se passe réellement. Elle se décale de quelques centimètres sur sa couchette, laissant une moitié de libre pour la nouvelle arrivante.

« Enceinte ? La pauvre. » Eleonora s'imagine la pauvre femme, réfugiée dans un refuge identique à celui-ci, bruyant et peu rassurant tout en étant enceinte jusqu'aux dents. Difficile de garder son calme dans ces conditions. Elle n'aurait jamais pu. Elle aurait paniqué au point d'accoucher sur une de ces couchettes pliantes, ou jusqu'à devoir être sédatée.

Penser de la sorte à sa propre grosse n'arrangea pas son état. Voulant empêcher ses démons de l'atteindre, la blonde se leva d'un bond, comme piqué par une mouche. Debout entre les couchettes, elle regarda tour à tour chaque personne, cherchant désespérément quoi dire pour expliquer son sursaut. « Le registre. C'est ça. Allons voir le registre. » Répéta-t-elle aux autres autant que pour elle-même. « Comment vous avez dit qu'elle s'appelle ? » La question est plus timide, Eleonora réalisant soudainement quelle n'a même pas pris la peine de rassurer la jeune femme à présent en pleure.
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#Lun 9 Sep - 22:24
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Are we safe ?
Juliet se sentait mal pour la jeune femme qui l'avait confondu avec une de ses amies visiblement. Voire un membre de sa famille, c'était aussi possible, elle n'en savait rien. Et quand elle vit le regard que fit la nouvelle venue en constatant son erreur, le coeur de la mère de famille se serra. Elle semblait au bord des larmes, néanmoins chacune des personnes présentes parmi le petit groupe s'intéressa à elle pour l'aider à retrouver son amie perdue, et cette solidarité réchauffa le coeur de la jeune femme. Son amie était une brune enceinte de huit mois, du nom de Alix Grant. Grant. Comme le gouverneur ? Et le sénateur Adam Grant ? Après tout, elle avait bien prononcé le prénom Adam, c'était fort propable, mais du coup, elle se demandait ce qu'un membre de cette famille pouvait bien faire ici, plutôt qu'en sécurité elle ne savait où dans une de leur grande demeure dans les terres. Mais ce n'était pas le plus important pour le moment, le plus important c'était de retrouver cette jeune femme dont la disparition, ou plutôt le manque de nouvelles angoissait son amie. Fichu réseau téléphonique qui ne fonctionnait pas avec cette tempête... Même Juliet angoissait à cause de lui, pour Benvolio... Surtout que personne ne pouvait savoir comment cela se passait à la Nouvelle-Orleans, ce qui était encore plus inquiétant.

- Elle est enceinte de huit mois vous dites... Je ne me rappelle pas avoir croisé une femme enceinte ici depuis mon arrivée, mais on peut aller voir le registre oui, c'est une excellente idée.

Idée qu'Elijah et Eleonora avaient évoqué. D'ailleurs la petite blonde semblait prête à y aller et Ju était déterminée à l'accompagner pour le feuilleter, tout en espérant trouver ce fameux nom dessus.

- Vous souhaitez venir avec nous ?

Demanda-t-elle alors à la nouvelle venue, qui venait de s'excuser car elle n'avait pas l'habitude de tout ça. Il faut dire que c'était toujours impressionnant.

- Ne vous inquiétez pas, il y a toujours une première fois à tout. Allez, allons voir les agents qui sont au niveau du registre. Qui veut venir du coup ?

Elle était prête à partir, mais n'allait pas partir toute seule sur un coup de tête, ils étaient un petit groupe après tout.
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