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La bokor
La bokor
Admin
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#Mar 3 Sep - 22:16
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Hospital


Doucement, les urgences se remplissent, voyant de nouvelles personnes arrivées, des hommes et des femmes qui cherchent principalement un refuge après avoir été coincé dans les embouteillages pour quitter la Nouvelle-Orléans. Et parmi eux, il y a quelques blessés, qui se sont prit des objets volants à cause du vent ou qui ont chuté en courant ou glissant. Du coup, les services hospitaliers sont en train de gérer la situation, dispatchant dans la salle d'attente les réfugiés dans un coin, et les blessés et ceux nécessitant une aide médicale dans l'autre. Et au milieu de tout ça, se trouve notamment une femme enceinte sur le point d'accoucher, ressentant une vive contraction qui la fait soudainement hurler, un policier dans un vilain état, et une infirmière malade. Autant dire que la situation n'est pas idéal, encore moins quand le sifflement du vent se renforce, faisant tanguer les portes des urgences avec violence, faisant également vaciller l'électricité, qui tient bon grâce au générateur.
Mais les réfugiés improvisés s'agitent, et gérer tout ce qu'il y a à gérer devient un vrai défi pour le personnel hospitalier qui doit se focaliser sur les urgences les plus importantes, tout en étant assailli par les autres personnes présentes, entre celles qui veulent savoir quand est-ce qu'on va pouvoir leur mettre un pansement sur leur genoux ou coudes écorchés, ceux qui veulent des couvertures pour se réchauffer ou bien à manger. Garder la tête froide devint le principal objectif de tous, et ce n'est pas facile.

@Arianell M. Jenkins ; @Alix Grant ; @Nathan Savoy-Keynes ; @Dean T. Walker ; @Rafaël Desrosiers

Quelques informations sur l'intrigue

+ Il n'y a pas de réseau téléphonique, les communications par téléphone ou SMS sont donc impossible.
+ Vous êtes tous les uns à côtés des autres dans ce grand gymnase rempli de cris et de pleurs
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

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Anonymous
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#Mer 4 Sep - 19:04
Ne pas retourner sur le terrain?! Non mais il se foutait de moi là?! Il ne comprenait pas que tout les flics devaient être là! C'est pas un putin de coup à la tête qui va me tenir sur un bordel de lit! Enfin… là j'étais dans un lit et… attend j'étais plus attaché là? Donc… je pourrai aisément me sauver et hop! Prendre du repos… pourquoi tout le temps ce mot à la bouche? Quoique… je pourrais dormir un peu, une petite sieste et HOP! Je pars… enfin.. sauf si ce Dr. Walker se plantait devant moi. Non mais sérieux il était assez balaise le doc. Mais le rappel de l'ouragan, dans mon esprit confus, me fit tapoter mes poches rapidement finissant par remonter mon regard vers le docteur et lui demander presque suppliant, s'il avait un téléphone. Je devais rejoindre ma soeur, je devais lui dire de foutre le camp de remonter à Baton-Rouge s'il le fallait. Cependant ce qu'il me dit ne me rassura pas du tout, plus de réseau… puis je l'avais laissé où d'abord mon téléphone? Forcer mon cerveau à se rappeler alors que j'avais des milliers d'enclumes et que mon estomac lui voulait rendre le peu qu'il avait. Et finalement…. malgré mes efforts louable je vomi à même le sol entre les pieds du doc et le brancard de la femme qui hurlait sa douleur de future maman. Pourquoi il y avait qu'un rideau aussi? Un mur renderait sourd ses bruits non?

- Ouais écouter l'infirmière….

La tête me tournai et je semblait pris dans un brouillard. Trop de bruits, trop de paroles… trop… de tout finalement. J'ouvris mes yeux et malgré la voix douce de l'infirmière je voulais m'arracher le cerveau à main nues….

- Salut Arianell l'infirmière…

Ouais un blague vaseuse, nulle à chier même. Mais bon j'étais pas trop conscient de se qui se passait autour mis à part les sons qui me tapait dans la tête. Elle prit mes signes vitaux alors que mon estomac était tranquille, j'espérais pour de bon même. J'avais fermer les yeux une seconde pour calmer mon mal de tête, enfin si on pouvait l'appeler ainsi et les ouvrit quand elle me dit de l'appeler si j'avais besoin. Euh… attends là… elle me laissait tout seul? La tête voulant me fendre, alors que j'avais rendu mes tripes sur le sol? Ha bien parfait! Je pourrais alors me glisser dehors sans problème personne me surveiller comme un gamin. Je me relevai sur mon lit en grognant mais la lumière vacilla, le vent devint plus violent alors que les porte de l'hôpital claquait sous la force du vent. Vraiment quand mère nature décidait de faire chier! Les cris des patients, la panique qui les prenaient et là je ne parle pas des vertiges…

- Caliss…


Murmurais-je entre mes dents me prenant la tête à deux mains.

- GARDE!

Je grognai plus fort quand l'infirmière cria à Ariannell et lui lançai un regard noir. Assis dans mon lit je regardai la jeune infirmière mon regard bleu se posant dans le sien.

- Vous avez rien pour le mal de tête? Déjà la femme qui gueule à côté ça aide pas…

Ok d'habitude j'étais pas chiant comme patient mais là je voulais un minimum de calme.

- C'est normal que je vois flou….

Dis-je en clignant quelques fois des paupières et finissant par me frotter les yeux de mon bras comme un gamin.
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Invité
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#Dim 8 Sep - 1:03

Après avoir examiner un peu le policier et tout , je laissais Arianell prendre soins de ce dernier pour aller évalué l’état de la femme enceinte! Elle avait eu aussi un accident de voiture, plus les contractions et tout….J’arrivais rapidement, parlant un peu au jeune homme avec elle aussi histoire de voir avec lui comment il allait, mais je devais quand même vérifier l’état de la jeune femme qui était en plein travaille...Je préférais quand même ne rien ajouter a sa petite pique, je n’avais pas du tout le temps pour ce genre de chose et encore moins de lui expliquer comment je fonctionne. Je me contentais de regarder tout les signe vitaux et essayer de calculer en même temps ces contractions...Mais rapidement, la jeune infirmière revenais entre les rideaux pour prendre ma place et vérifier les choses avec la jeune mère...Elle avait réellement laisser le policier tout seul...Je la regardais fronçant légèrement les sourcils..Mais avant que je n’est le temps de dire quoi que ce soit j’entendais le policier parler et les gardes appeler de nouveau l’infirmière. Je lui fit signe de ne pas bouger.

Je m’en occupe, essayer de ne pas la laisser seule, elle
. Je tournais ensuite mon regard vers la futur maman. L’infirmière resteras à vos côté et je suis toujours proche pour la suite.

L’infirmière devrait pouvoir respecter cette consigne je l’espère! Je ne sais pas comment il fonctionne dans son département mais pour le coup , je trouvais quand même qu’elle se permettait beaucoup! Je sortais des rideaux pour aller rejoindre la garde qui essayait de s’occuper du policier et j’allais l’aider rapidement.

Bien sûr je vais aller vous chercher quelque chose! Ça vous aideras rapidement normalement!

Je comprenais vue sa situation la douleur a la tête et tout , la jeune mère qui ne hurlais pourtant absolument pas encore devais sonner encore plus bruyant! Je fit signe à la garde de venir et je lui demandais de trouver quelqu’un pour m’apporter un médicament.

Hum...On va faire quelque test rapide pour voir tout ça..

Je m’installais près du policier, clairement déjà je soupçonnait ce qu’il avait mais je devais quand même faire quelque test rapide quand même.

Vous avez reçu un gros coup à la tête Monsieur Desrosiers, vue les petits test que nous venons de faire je peu dire que vous avez une commotions...Par contre, pour la gravité il faudrait faire plus de test quand nous le pourrons. Rester allonger , les médicaments arrive et ça vous aideras.

Je le regardais et l'aidait aussi à s’allonger. Puis je regardais le jeune homme qui attendait derrière les rideaux, il semblait complètement perdu le pauvre...Dès qu’il relevais le regard vers moi je lui fit signe d’approcher, il pouvait s’installer proche du policier et je pourrais vérifier son état de santé en même temps..

Bon pardon de vous avoir fait sortir ainsi tout à l’heure mais pour certain test, c'était mieux ainsi...Comment est-ce que vous vous sentez? Je sais que c'est paniquant un peu ce qui ce passe dehors aussi, mais vous êtes en sécurité.

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#Dim 8 Sep - 21:58
Hospital
Arianell entendait bien Dean Walker lui parler, et elle entendit juste un bourdonnement incompréhensible. Elle fronça les sourcils, essayant de se concentrer sur le médecin, mais impossible pour elle de déterminer les mots qu'il utilisait. Elle voyait bien à son expression qu'il n'était pas ravi de ses initatives, mais elle était incapable de comprendre ses paroles.

« Pardon ? Vous pouvez répéter ? » articula-t-elle doucement.

Mauvaise idée que de parler. Elle se sentit pâlir, la nausée la reprenant de plus belle. Ce n'était peut-être pas que le stress, mais elle ne se souvenait pas pour autant s'être occupée d'un enfant ayant la gastro, et elle ne comprenait donc pas pourquoi elle était autant malade, si soudainement.

Elle préféra s'éloigner des patients qu'ils avaient déjà, ne voulant pas leur passer les microbes qu'elle pouvait avoir. Le bourdonnement dans ses oreilles ne cessaient pas, et la lumière des néons accentuaient sa nausée. Elle eut du mal à aller jusqu'au poste de soins, gênée par des patients ayant plein de questions mais qu'elle arrivait à peine à entendre.

Elle ferma la porte derrière elle et se laissa tomber sur un tabouret, fermant les yeux pour contrôler sa respiration. Le fait de ne plus être direct sous les neons des urgences aidaient un peu pour sa nausée, même si ce n'était pas miraculeux. Les vertiges, eux, ces espèces de bourdonnement qui avaient manqué de la faire s'écrouler, restaient les mêmes.

Se mordant les lèvres en constatant qu'elle s'était éloignée du seul médecin présent, comme une idiote. En temps normal, elle aurait juste demander à rentrer chez elle pour voir si ça passait, mais là, il fallait qu'elle soit en forme pour prendre soin des patients que l'ouragan leur apportait. Et rien ne passait, les nausées juste un poil plus légères. Et quand ses yeux tombèrent sur sa tasse et ses biscuits, ceux qu'elle essayait de manger quand la femme enceinte était arrivé, elle sentit un nouveau soubressaut agiter son estomac.

« Pas bon du tout » marmonna-t-elle en serrant les dents.
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Alix Grant
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#Mar 10 Sep - 11:50
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Hospital


Les urgences étaient bruyante, et Alix sentait un mal de crâne naître alors que le personnel médical s'occupait d'elle. Ou bien tentait. Il régnait un tel carpharnaum qu'elle avait l'impression que jamais elle n'arriverait à mettre au monde sa fille. Enfin c'était l'angoisse et le stress qui lui faisait dire cela. En tout cas, le médecin venu l'ausculter ne le fit finalement pas, repartant juste après le retour de l'infirmière qui vint lui poser la même question que le médecin, et bien entendu, elle avait hoché la tête de manière affirmative. Elle les regarda échangé, un air un peu surpris, surtout que la jeune femme était pâle et semblait aller mal. Vraiment mal.

- Vous allez bien ?

Lui demanda Alix juste après le départ du médecin de son box. Mais elle n'obtint pas de réponse. A peine un regard d'ailleurs et l'infirmière quitta sans rien dire la future maman. En voyant le rideau se refermer sur la brune, Alix ouvrit de grands yeux, surprises. Sérieusement ? Plus personne pour s'occuper d'elle ? Et elle, elle commençait à paniquer, surtout qu'une contraction se faisit sentir, la faisant grimacer. Elle lâcha même un petit cri sur le coup, tant elle fut forte et il lui fallut plusieurs secondes pour calmer la douleur, inspirant et expirant doucement. Bordel, elle était maudite. Voilà ce qu'elle se disait. Maudite. Il fallait bien entendu qu'elle accouche au beau milieu de l'ouragan, avec un mois d'avance, sans voir le moindre moyen pour prévenir Levi, ou même son frère qui devait l'attendre chez lui, où elle n'arriverait jamais.
Alix attendit encore quelques secondes seule, sentant le stress augmenter un peu plus, se disant que peut-être la jeune femme allait revenir, avant de finalement se redresser sur son lit pour appeler en voyant que ce n'était pas le cas. Elle espérait juste qu'elle n'était pas malade.

- Docteur ? Quelqu'un ?

Elle avait tenté de parler fort, car le brouhaha des urgences où se mêlaient patients et réfugiés devant certainement couvrir une bonne partie de sa voix. Elle espérait juste qu'elle serait entendue et que quelqu'un viendrait.

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Invité
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#Jeu 12 Sep - 3:29
J'ai un peu serré les dents, j'avoue, quand le médecin m'a plus ou moins viré du côté d'Alix, mais j'ai laissé faire : tant qu'ils la font accoucher sans mal, je n'ai, au fond, pas grand chose à y redire. Je suis pourtant perplexe quand j'entends la voix de l'infirmière revenue auprès d'elle, qui demande à son tour à examiner le col... Ce n'est pas ce qu'il était censé faire, lui ? Je fronce les sourcils, de mon côté du rideau, et reste attentif à la suite, un peu plus inquiet encore que ce n'était déjà le cas.

« Je m’en occupe, essayer de ne pas la laisser seule, elle L’infirmière resteras à vos côté et je suis toujours proche pour la suite. »

Ok, là j'ai l'impression qu'on joue aux chaises musicales, et ça n'est franchement pas pour me rassurer. Je suis nerveux, tiens difficilement en place, et à vrai dire, après avoir regardé pour la énième fois l'écran de mon téléphone - alors que je sais pertinemment qu'il n'y a pas de réseau et que c'est inutile -, je me suis mis à faire les cent pas dans mon box, et au bout de quelques instants, mon regard a croisé celui du médecin, de nouveau au chevet de l'autre homme qui hurle depuis tout à l'heure. Je réprime un soupir à son signe me demandant d'approcher, et m'exécute tout de même, pas vraiment de bon gré, mais sans râler malgré tout.

« Bon pardon de vous avoir fait sortir ainsi tout à l’heure mais pour certain test, c'était mieux ainsi...
- Aucun problème pour ça, Alix a le droit à son intimité.
- Comment est-ce que vous vous sentez? Je sais que c'est paniquant un peu ce qui ce passe dehors aussi, mais vous êtes en sécurité.
- Je n'ai rien, vraiment. Je ne ressens rien de spécial, pas de douleur ni gêne d'aucune sorte. A vrai dire, pour l'instant, je m'inquiète surtout de savoir si la mère et son enfant vont s'en sortir convenablement... »


Je me contrefous d'avoir été mis de côté pour l'auscultation, je pense juste qu'elle est prioritaire à moi, surtout que je ne ressens réellement aucun trouble - ok, je suis pas médecin, mais j'imagine assez bien qu'il puisse y avoir des lésions cachées, seulement je n'ai ni vertige, ni nausée, ni trouble de la vision, ni la moindre douleur nulle part, alors vraiment, qu'on s'occupe réellement de ceux qui en ont besoin.

Et mon angoisse concernant la brune sur le point d'accoucher ne va pas en s'arrangeant quand sa voix s'élève à nouveau.

« Vous allez bien ? »

C'est le monde à l'envers, là, non ?

Et c'est bien l'infirmière que je viens de voir filer à toute allure, là ? Sérieusement ? Je réfléchis même pas une seconde au fait que j'étais en train de parler avec le médecin, je me dirige aussitôt vers le box de la jeune femme que j'ai amenée ici, d'autant plus angoissé qu'elle lâche un cri sous le coup d'une nouvelle contraction.

« Docteur ? Quelqu'un ?
- Docteur non, mais je suis là... »


J'esquisse un sourire qui se veut rassurant et viens prendre sa main dans la mienne.

« Elle était plus forte que les précédentes, celle-là, non ? »

Une constatation plus qu'une réelle question, au fond, tandis que je caresse doucement le dos de sa main du pouce.

« Vous avez suivi la préparation à l'accouchement ? Vous vous souvenez de ce qu'ils vous ont dit ? »

Je cherche moi-même à me remémorer ce dont ils ont pu parler, quand j'ai assisté à ces séances avec Garance. C'était quoi déjà ? Accompagner le mouvement ? Comme une vague qui reflue toujours... et respirer, profondément, pour ne pas se contracter et aviver la douleur. Je crois. Peut-être. Je ne suis pas sûr... Pour ce que ça a aidé ma femme...

« Ca va aller... Je reste là tant que vous voudrez... »

Et si elle préfère rester avec le corps médical pour mettre au monde son enfant, je m'éclipserait, je ne suis qu'un inconnu après tout. Mais tant qu'elle aura besoin de compagnie, hors de question que je quitte son chevet, et je reste complètement halluciné de la façon dont les choses sont en train de se passer.

Même si c'est l'apocalypse dehors et que dans ce genre de circonstances exceptionnelles, en réalité, rien ne se passe comme d'ordinaire...
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#Sam 14 Sep - 21:57
La lumière me perçait les yeux et faisait éclater mon cerveau en milles morceaux. Le moindre bruit me parvenait comme s’il avait été amplifié en décibel. Mais l’idée d’être tout seul, que je pourrais retourner auprès de mes collègues au lieu de rien foutre dans ce lit me travers la tête. Puis c’était tentant même. C’est donc un peu étourdi que je réussi à me redresser sur mon lit. Ok objectif la porte et…. bah non! Fallait que la tempête reprenne de plus belle faisant vaciller la lumière et claquer les portes. Finalement le docteur revint me demandant de me calmer. Ouais bien facile à dire quand j’avais mille couteaux dans la tête toujours à deux doigts de vomir et la lumière qui crevait mes yeux.

Je n’osais pas hocher de la tête tellement j’avais peur que la mal ne s’accentue encore plus.

- D’accord je me couche…


Donc une fois allongé j’attendis les médicaments alors que la jeune femme demandais le docteur ou quelqu’un. D’ailleurs j’avais pas vu la jeune infirmière passé rapidement? Il me semblait à moins que je ne sois en prime doté de visions. Entre mes dents je grognai “Elle peut se la fermer deux secondes….” Je devais repirer, me calmer, juste respirer et me calmer…. à travers le brouhaha des patients. Je pris le médicaments qu’une infirmière me donna et attendit son effet bienfaiteur. Je pris une inspiration et étendit le bras pour tirer légèrement le rideau pour voir un jeune homme dos à moi. Soit le père ou un pauvre mec comme moi coincé dans cet hôpital. Mais quoiqu’il en soit il tenait compagnie à la jeune femme.

- Monsieur, dites-lui de prendre de grandes inspiration et de faire les expiration par la bouche… ça aide d’habitude. Ça va aller madame… tout va bien se passer...

Je relevai le regard et vis le docteur pas trop loin et me redressai sur mon lit.

- Doc? J’ai vu votre infirmière aller dans cette direction…


Peut-être le stress, peut-être le trop plein d’adrénaline avait eu raison de la jeune infirmière.
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#Mar 17 Sep - 3:04

J’avais déjà vraiment hâte que cette fichu tempête soit terminer! J’avais vraiment pas besoin de ce genre d’ambiance présentement , tout allait vraiment mal et j’en avais marre. Les gens rentraient et voulait tous voir un médecin mais j’étais seul et je n’arrivais vraiment pas à fournir! Je me demandais encore pourquoi il n’y en avait pas un autre qui venait me rejoindre, quand je suis arrivé tout à l’heure d’autres était supposé arriver mais rien encore! Les infirmières ne semblait pas être vraiment en forme aujourd’hui non plus personnes ne semblait être vraiment prêt à faire leurs travail à 100%! J’étais encore avec le jeune policier et l’autre jeune homme alors que Arianell devais être avec la futur maman alors au moins de ce côté ça devrait aller! Sauf que rapidement on entendait la jeune maman parler, demander si quelqu’un pouvais être avec elle...Merde elle étais parti ou encore l’autre? Qu'est-ce qui se passait ici! Je me retournais pour voir le jeune homme qui quittait rapidement aller rejoindre la jeune maman….Je regardais le jeune policier qui me disait avoir vue l’infirmière qui était parti……

Je vais voir je reviens rapidement.

Merde non mais! Je me relevais pour repartir dans une nouvelle direction , comme si j’en avais besoin d’une patiente de plus! Je me rendais au bureau des infirmières pour voir Arianell qui était...vraiment très pâle! Merde elle n'allait vraiment pas bien! J’entrais pour aller me posé près d’elle…

Ça va pas toi!! Qu’est-ce qui se passe? Tu as mal ?

Je ne pouvais quand même pas la laisser dans cet états non plus, mais j’allais quand même devoir aller rejoindre la jeune mère bientôt elle ne pouvait pas rester seule….

Tu as du mal avec le sang et tout ça aujourd’hui?

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Anonymous
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#Mar 17 Sep - 13:18
Hospital
La sensation de malaise passait tout doucement. Arianell sentait toujours la sueur froide sur son front et dans son dos, lui donnant l'impression étrange d'être malade, même si elle n'arrivait pas à reconnaître les symptômes et à savoir ce qu'elle avait. Les bourdonnements s'apaisaient, lui permettant de mieux entendre les cris dans la salle des urgences - par bonheur, elle était trop éloignée pour savoir ce qu'il se passait vraiment.

Elle se concentra sur sa respiration, les yeux dans le vague, perdus sur le mur face à elle. Une inspiration, une expiration, tout doucement, essayant de faire partir la nausée qui ne la quittait pas depuis le matin. Le stress ne la faisait pas réagir ainsi habituellement, mais les circonstances étaient particulières. C'était son premier ouragan après tout...

Elle sursauta quand le médecin débarqua à son tour dans le poste de soins, sans doute prévenu par les patients qu'elle avait laissés en plan. Il parlait trop fort pour elle, la faisant grimacer de douleur, et elle dut se forcer à parler, sa bouche sèche et pâteuse.

« Oh si, ça va très bien » ironisa-t-elle.

Arianell savait que ça se voyait sur son visage - elle sentait qu'elle était plus pâle que d'habitude, sentait sa faiblesse soudaine, et c'était impossible que Dean ne passe à côté de ça.

Mais la réflexion suivante du médecin la fit se redresser de colère, son ventre mis à mal par le brusque mouvement la menaçant de tout faire ressortir. Arianell lança un regard noir à l'homme, scandalisée qu'il puisse la prendre pour une telle chochotte.

« Je ne crains pas le sang ! » protesta-t-elle.

Il croyait quoi ? Qu'elle était une si mauvaise soignante que ça ? Certes, c'était la première fois qu'ils travaillaient ensemble, et ça tombait sur son pire jour de l'année. Mais elle restait une bonne infirmière, et refusait de lui laisser penser le contraire.

« Juste de la nausée et des vertiges » finit-elle par expliquer. « Ça commence à passer... »
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TC ~ Hospital - Page 2 FXAp
DC : Alix, Megane, Anya, Evelyne, Enola, Caleb, Adaline, Eowyn, Freya-Astrid, Astrée, Maia, Skye, Lexie Age : 31 Lieu de vie : Lakeview, dans une belle maison à étage avec sa fille Occupation : Analyste au NCIS de la Nouvelle-Orléans depuis plusieurs années maintenant. Maman le reste du temps. Statut civil : Veuve depuis le 29.07.2020. Un drame qui l'effrayait et qui a fini par arriver. Une douleur immense en son coeur, un chagrin que rien ne peut réconforter. Maman d'une petite fille de 4 ans, le rayon de soleil de sa vie.
#Mer 18 Sep - 23:38
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Hospital

La contraction ne lui fit pas le plus grand bien, et penser au fait que la suite allait être pire, ne rassurait en rien Alix. Vraiment en rien. Et c'était une chose de plus qu'elle ajoutait à son stress. Elle avait vraiment choisi le meilleur moment pour accoucher... Levi allait lui faire remarquer, elle le savait, il ne s'en priverait pas, tout comme il lui dirait qu'elle aurait dû partir la veille ou encore avant chez Adam, au lieu de rester en ville jusqu'à la dernière minute, tout cela parce qu'elle ne voulait pas le quitter... Plus têtue qu'elle, ça devait être difficile à faire...
Au bout de plusieurs secondes seule, elle finit par appeler quelqu'un, histoire de... Car mine de rien, la panique la gagner. Pour l'instant à part prendre les informations d'usages et sa tension, le personnel n'avait rien fait, et même si ses contractions étaient encore espacées, elle se rapprochées doucement, diminuant le délai entre chacune, signe que Grace arrivée. Et elle n'avait aucunement envie d'être seule à ce moment là.

A son appel, c'est Nathan qui répond, ce qui a le don de la soulager. Ce n'est pas un médecin c'est vrai, mais c'était en quelque sorte son sauveur, il ne l'avait pas laissé seule au milieu de cette rue après qu'elle ait légèrement embouti sa voiture à cause de la perte des eaux. D'autres l'auraient plus que certainement planté pour fuir...

- Merci...


Murmure-t-elle légérement avant de souffler et de sourire en le sentant prendre sa main. Elle hocha alors simplement la tête en entendant sa question. Oui sa contraction avait plus forte que les autres, et visiblement son cri c'était entendu. Elle avait d'ailleurs entendu une autre voix en parler un peu plus tôt, l'homme blessé qu'elle avait vu.

- Oui, j'ai suivi des cours. Il m'en restait encore deux normalement, mais je vais devoir faire sans visiblement.

Une tentative d'humour pour se calmer. C'était vraiment bien elle. Elle ne changerait donc jamais. Mais elle savait qu'elle devait rester calme, et respirer profondément à l'arrivée de contractions.

- Vous vous y connaissez en accouchement vous ?

Demanda-t-elle en entendant le brun lui dire que ça irait, comme s'il avait déjà vécu ça.

- Mais oui, restez...

Murmura-t-elle juste après. Il l'avait déjà bien aidé, et vu comment cela se passait, elle préférait qu'il reste à ses côtés. Au moins, elle ne serait pas seule, et en un sens cela était rassurant. Surtout que les urgences semblaient être en pleine crise vu le bruit qu'elle pouvait entendre. Et l'infirmière avait filé à toute vitesse, loin, visiblement.

- L'infirmière est partie en catimini... Je me demande si elle va bien...

Ajouta-t-elle à l'intention de Nathan au bout de quelques secondes. Elle ne savait pas ce qu'elle avait, mais vu sa tête, ça n'allait vraiment pas...
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#Mer 18 Sep - 23:55
- Merci...

J'esquisse seulement un sourire, je n'ai rien d'autre à ajouter. Si ce n'est qu'on pourrait garder les remerciements pour quand tout sera terminé, peut-être ? J'avoue que l'angoisse me gagne peu à peu, comme la fréquence des contractions augmentant, on se rapproche du moment où Garance a rendu l'âme...

- Oui, j'ai suivi des cours. Il m'en restait encore deux normalement, mais je vais devoir faire sans visiblement.
- C'est toujours ça...
- Vous vous y connaissez en accouchement vous ?
- Je reviens d'avoir déposé mes jumeaux dans les terres auprès de leur grand-mère, si ça peut répondre à votre question... Mais je ne me souviens pas de tout, à mon grand dam... On va devoir composer...


Un sourire qui se veut réconfortant. Je fais l'impasse sur l'issue de l'accouchement, elle n'a pas besoin de savoir ça. Je ne me souviens pas du déroulé des cours qu'on a suivis ensemble. Je me rends compte que mon cerveau a occulté une bonne partie de la grossesse de mon épouse, comme s'il voulait effacer tout ce qui touche à sa mort. Je m'efforce pourtant de fouiller ma mémoire, mais seules les images de cette vidéo un peu ringarde que nous avait fait voir la sage-femme chargée de la préparation la toute première fois se rappelle à mon souvenir. On en avait ri, après coup, mais pendant l'heure que ça avait duré, on était resté stupéfaits, murés dans un silence gêné.

- Monsieur, dites-lui de prendre de grandes inspirations et de faire les expirations par la bouche… ça aide d’habitude. Ça va aller madame… tout va bien se passer...
- Merci du conseil !


Je suis surpris de la voix qui vient de s'élever, mais un peu d'entraide ne fait pas de mal, bien au contraire.

- Mais oui, restez... L'infirmière est partie en catimini... Je me demande si elle va bien...

Je hoche la tête quant au fait de rester. Je n'ai pas vraiment l'intention de partir, de toute façon. Je fronce cependant les sourcils au sujet de l'infirmière, laisse mon regard dériver dans la direction qu'elle a emprunté.

- Je ne sais pas... Mais on va se concentrer nous sur l'arrivée de ce bébé, plutôt, d'accord ?

S'inquiéter pour l'infirmière n'est pas vraiment recommandé, je crois. L'angoisse n'aidera en rien. Mais le conseil du blessé plus loin n'est pas idiot.

- Notre ami là-bas n'a sans doute pas tort. On a tendance à se contracter sous l'effet de la douleur alors que ça ne fait qu'empirer les choses. Le mieux reste de tenter de se détendre, et respirer longuement et calmement, c'est un bon début pour ça.

L'image fugace de la sage-femme qui est venue voir Garance a domicile au cours du dernier trimestre s'impose à mon esprit, et quelques bribes de son travail de respiration se rappellent à moi. Et je montre l'exemple, essayant tout autant de l'accompagner que de limiter ma propre angoisse...
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#Dim 22 Sep - 21:44
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Hospital


L'infirmière et le médecin finissent par revenir, alors que les urgences débordent de monde malgré la fermeture de la porte des urgences pour la sécurité de tous en raison du vent qui forcit dehors. La colère, le stress et la peur créent une atmosphère compliquée pour le travail des soignants en sous-nombre malheureusement. Et le temps passe. Le travail d'Alix avance, et soutenu par Nathan mais aussi le médecin et l'infirmière qui se relaient souvent à son chevet, tout se passe bien. Pour le policier, Rafaël, ce n'est pas la joie. Sa tête tambourine plus qu'autre chose, et les bruits et cris le dérangent, dont ils ne se cachent pas du tout. Il n'hésite pas à crier quand quelqu'un fait trop de bruit à son goût. Les médicaments donnés ne lui font pas encore grand effet.
Dehors, on entend les vents et la pluie avec force, des bruits qui surpassent ceux de la cacophonie générale des urgences pleines de monde. Et puis, doucement, tout s'arrête à l'extérieur. L'oeil du cyclone est sur la ville. Un peu de calme au milieu de l'apocalypse. Et pendant cette période de calme, les téléphones sonnent ou vibrent à un moment donné. Le réseau est de retour. Enfin, il ne tient que trois minutes, mais trois minutes pour se rassurer, recevoir des nouvelles, et pour tout le monde c'est un soulagement. Enfin presque, il y a toujours des mauvaises nouvelles dans les bonnes.

Le calme c'est aussi la réouverture des portes pour laisser de nouveaux blessés ou réfugiés arriver. Mais aussi quelques membres du personnel qui n'avait pas réussi à atteindre l'hôpital à temps et qui profite de ces instants de paix pour le rejoindre. Un peu plus de personnel, ça ne fait pas de mal, surtout que de nouveaux blessés arrivent, qui se rajoutent aux premiers patients. De quoi faire exploser les urgences. Mais le personnel garde la tête froide et gère très bien la situation. Rafaël est surveillé de près, au cas où il ait des nausées. Alix est en plein accouchement, et alors que la tempête reprend avec force dehors, signifiant la fin du passage de l'oeil du cyclone, elle donne naissance à sa fille.


@Arianell M. Jenkins ; @Alix Grant ; @Nathan Savoy-Keynes ; @Dean T. Walker ; @Rafaël Desrosiers

Quelques informations sur l'intrigue


+ Il n'y a plus de réseaux téléphoniques, du coup impossible de joindre vos amis et familles à l'extérieur. Celui-ci est revenu durant de courtes minutes pour redisparaitre
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoires dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

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Anonymous
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#Lun 23 Sep - 17:26
Hospital
Son souffle et son rythme cardiaque revenait à la normale, et ses oreilles ne bourdonnaient plus. Arianell était soulagée d'aller mieux, même si elle ne cmprenait toujours pas pourquoi elle avait fait ce malaise si soudain. Enfin, elle n'était sans doute pas la plus mal ce jour-là à l'hôpital, et il allait falloir qu'elle se bouge un peu pour aller s'occuper de ses patients - ce pour quoi elle avait été réquisitionnée de prime abord.

Elle respira doucement, avant de se relever lentement, testant la nouvelle position tout en se tenant prête à se rasseoir si besoin. Pas de vertiges, même si elle sentait son estomac protester, lui donnant toujours cette nausée dont elle n'arrivait pas à se débarasser depuis le matin. Certainement un marqueur de stress, et elle décida de ne pas y prêter plus attention que ça.

Le monde ne lui laissait de toute façon pas le temps de s'apesantir plus sur son malaise si étrange, les portes des urgences s'ouvrant de nouveau pour laisser passer un flot de réfugiés, ainsi que quelques collègues, qui avaient réussi à se décoincer malgré le vent et la pluie.

Heureusement, la majorité des nouveaux arrivants étaient simplement trempés et affamés, et ce fut assez simple de les dispatcher dans l'hôpital, dans des salles prévues pour ça, après leur avoir donné de quoi se réchauffer. Arianell put donc revenir vers Alix, la femme enceinte qu'elle avait lâchement abandonné quelques instants plus tôt...

« Désolée pour tout à l'heure » s'excusa-t-elle en repassant du bon côté du rideau, les joues rouges de honte - contrastant avec son teint encore bien pâle, quelques minutes plus tôt.

Elle arrivait juste à temps pour accompagner la jeune mère vers l'accouchement. Et si Alix était récalcitrante, son bébé ne lui laissa pas beaucoup le choix, la forçant à pousser, sous les yeux un peu inquiet d'Arianell, qui n'avait vu que la partie théorique d'un accouchement.

Elle réussit à sortir le bébé sans trop de difficultés - Alix était encore loin du terme, et Arianell réceptionna donc une petite crevette, qu'elle mit rapidement sur le ventre de la mère, s'émerveillant de cette première rencontre. Elle posa ensuite une couverture sur la mère et l'enfant, les surveillant toutes les deux de près.

« Vous lui aviez déjà donné un prénom ? » s'enquit-elle, tout en observant le bébé chercher à téter.

La petite fille était bien rose et avait de bons réflexes, ce qui était plutôt rassurant aux yeux inexpérimentés d'Arianell. Elle avait certes installé une couveuse non loin, au cas où, mais elle préférait que la naissance se passe le mieux possible. Une anecdote que la petite serait ravie d'entendre tiens - une naissance au cœur de l'ouragan... Une pure louisiannaise, à n'en pas douter.
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Anonymous
Invité
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#Jeu 3 Oct - 20:03
Combien de temps avant qu'on ne revoie le corps médical ? J'ai pas compté, trop à mon goût, mais c'est pas vraiment le moment de faire un scandale, alors je pince les lèvres, et les laisser faire ce qu'ils ont à faire pour un peu tout le monde dans le service. Ca déborde de partout, des blessés, des réfugiés, Alix sur le point d'accoucher... Je peux pas vraiment leur en vouloir d'être au four et au moulin et de ne plus savoir où donner de la tête, mais l'image de ma femme reste gravée dans ma mémoire, et j'angoisse plus que de raison à l'idée que la brune près de moi ne finisse de la même manière.

Il n'en est rien, fort heureusement. Le travail n'est pas aisé, entrecoupé par les allées et venues des praticiens qui se relaient auprès d'un peu tout le monde, mais je ne bouge pas de ma place. Je reste auprès d'Alix, lui parler presque en non stop, lui répète que "tout va bien se passer", que "c'est très bien", que "c'est presque fini". Je me rends pas tout de suite compte qu'on se trouve dans l'oeil du cyclone, que tout dehors se calme, trop concentré sur l'accouchement de la future maman. Plus ou moins consciemment, je passe mon temps à vérifier que sa main reste chaude entre mes doigts.

Mon portable vibre, sans doute ma mère, ou ma soeur, j'ai un peu abandonné l'idée de voir le numéro d'Angus s'y afficher, même si j'ai cette petite envie de vérifier qui me taraude, mais je le laisse où il est : ce n'est pas le moment. De nouveaux blessés, de nouveaux réfugiés, dans cet hôpital déjà bondé. L'infirmière a présenté des excuses pour son départ inopiné, mais je m'abstiens de tout commentaire, me contente de sourire et secouer la tête. Elle est là à présent, c'est ce qui compte.

Et puis le cri tant attendu, de ce bébé presque miraculé. Je serre la main d'Alix, les larmes aux yeux. Et pendant de longues minutes, je les regarde, toutes les deux, craignant chaque seconde de voir les moniteurs s'affoler comme ça a été le cas pour Garance. Mais non, il n'en est rien. La petite fille et sa maman vont bien. Tout s'est bien terminé, sous mes yeux sans doute un peu trop embués.

« Vous lui aviez déjà donné un prénom ? »

Je me tourne tour à tour vers la mère et l'infirmière, curieux. Je ne suis pas vraiment censé être le mieux placé pour être là, à cet instant, pour prononcer le moindre mot. Mais comme l'infirmière, je suis curieux de connaître le nom de cette petite fille née en plein coeur de l'ouragan.
Alix Grant
Alix Grant
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TC ~ Hospital - Page 2 FXAp
DC : Alix, Megane, Anya, Evelyne, Enola, Caleb, Adaline, Eowyn, Freya-Astrid, Astrée, Maia, Skye, Lexie Age : 31 Lieu de vie : Lakeview, dans une belle maison à étage avec sa fille Occupation : Analyste au NCIS de la Nouvelle-Orléans depuis plusieurs années maintenant. Maman le reste du temps. Statut civil : Veuve depuis le 29.07.2020. Un drame qui l'effrayait et qui a fini par arriver. Une douleur immense en son coeur, un chagrin que rien ne peut réconforter. Maman d'une petite fille de 4 ans, le rayon de soleil de sa vie.
#Sam 5 Oct - 19:06
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

Hospital

Quand l'infirmière revient, en s'excusant, Alix ne lui adresse qu'un petit sourire, en hochant la tête, voyant qu'elle n'est pas des plus en forme, et même encore  un peu pâle. Mais elle a pas le temps de s'en soucier plus, une autre contraction se faisant ressentir. Le début d'une longue série qui la mena vers la délivrance et la naissance de sa fille. Une véritable épreuve pour la jeune femme qui n'avait aucune envie d'accoucher sans son fiancé, mais elle n'avait pas le choix. Heureusement, elle ne traversait pas cette épreuve seule, puisque Nate resta à côté d'elle tout du long, et même si elle ne le connaissait pas il y a quelques heures cela était réconfortant pour elle.

A la tempête succéda le calme, tout du moins à l'extérieur, car bien qu'elle soit caché derrière les rideaux tirés de son box, elle pouvait entendre le bruit s'amplifier et le nombre de personnes augmenter dans la salle d'attente, mais elle ne s'en soucia que peu, se concentrant sur elle, l'amplification de ses contractions et l'arrivée de son bébé. Bébé qui vint au monde à la fin du calme, juste avant le retour de la tempête. Une petite crevette qui criait à plein poumon, et malgré la fatigue qu'elle pouvait ressentir, les yeux embués de quelques larmes, Alix se saisit de sa fille avec délicatesse, en souriant, plus qu'heureuse. Puisque l'infirmière ne l'avait pas emmené, c'est que tout allait bien non ? Enfin c'est ce qu'elle se disait tandis qu'elle observait sa fille sous toute les coutures, en souriant émue, ne se souciant pas du reste du monde pour l'instant. Elle vivait un moment magique, et elle comptait en profiter au maximum malgré la situation et la tempête.
Alix ne revint à la réalité qu'en entendant l'infirmière lui demandait le prénonm de cette petite merveille, car oui aux yeux de sa mère, c'était une petite merveille.

- Grace, elle s'appelle Grace, comme ma grand-mère.

Dit-elle en souriant avant de regarder les deux personnes toujours à ses côtés. Puis son regard se posa sur Nathan à qui elle sourit.

- Au fait merci Nathan. Merci de m'avoir aidé, et d'être resté.

Ce dont il n'était pas du tout obligé ailleurs. Et tournant sa tête vers l'infirmière, elle la remercia à son tour.

- Merci à vous aussi.
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