La tempête reprend dehors, tandis que l'activité au sein de l'hôpital s'amplifie, alors qu'il faut s'occuper des blessés arrivés pendant le calme de l'oeil. Désormais libérée, Alix reste seule avec sa fille en bonne santé et Nathan, tandis que les médecins et Arianell partent s'occuper des patients qui sont de plus en plus énervés et agaçant. Il faut garder la tête froide, surtout en ce moment. Sans compter que le gros des blessés n'est pas encore arrivé, le personnel soignant le sait: après la tempête, dans les heures qui suivront, ils verront arriver nombre de blessés. Leur garde est loin de s'achever, alors autant s'occuper de ceux présents pour le moment.
Alix est mise dans un autre box à l'écart, ainsi que Rafaël qui semble aller un peu mieux, même si ce n'est pas encore ça et qu'il faut encore le surveiller. Pendant ce temps là, on soigne les patients qui attendent leur tour.

Quand l'ouragan arrive enfin à son terme, on sent la pression retomber dans l'air, comme si l'énervement de nombre des réfugiés redescend d'un coup. Mais pour le personnel médical, rien ne se calme bien au contraire. Ils ont rapidement les premières remontées des secours et les blessés qui vont arriver s'avère nombreux. Il faut donc faire de la place dans les urgences, et pour cela, on évacue les réfugiés non blessés et ceux qui n'ont que quelques égratignures vers le hall qu'on rouvre et la cafétaria vide. Des espaces d'attentes parfait, qui vont permettre aux urgentistes et secours de pouvoir mieux travailler. Surtout que les blessés finissent par arriver en nombre, avec des blessures de divers degrés: du membre cassé à l'hémoragie interne, tout y passe et les urgences entrent dans une effervescence sans pareil. Arianell voit sa garde rallongée, et quand les services commencent à rouvrir avec l'arrivée rapide de nouveaux personnels dans les heures qui suivent, Alix ainsi que Rafaël sont évacués vers ceux-ci pour laisser de la place, tandis que Nathan est prié d'attendre dans le hall ou la cafétaria que les autorités le prenne en charge avec tous les réfugiés pour les amener dans des gymnases et stades couverts en bon état au sein de la ville, où vêtements et nourritures seront distribués dans l'attente de l'accord pour retourner chez soi ou quitter la ville. Pour l'instant les rues sont impraticables, et le peu qui le sont, sont réservées aux secours.


@Arianell M. Jenkins ; @Alix Grant ; @Nathan Savoy-Keynes ; @Rafaël Desrosiers