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La bokor
La bokor
Admin
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#Sam 24 Aoû - 20:35
Storm on New-Orleans
Katrina is back ?

And we are trapped


L'ouragan Donald arrive sur la Nouvelle-Orléans, avec plus d'un jour d'avance par rapport à ce que les météorologues ont annoncé. La ville n'est pas totalement prête à l'affronter, l'évacuation des habitants n'est pas terminé, alors ceux qui sont encore là, cherchent refuge dans les lieux les plus proches. La ville est en alerte maximale, les habitants restants ont pour ordre de se barricader et de quitter les rues au plus vite. Heureusement, la ville a malgré tout fait évacuer la grande majorité de ses habitants, notamment avec la mise en place de bus militaires qui emmènent les nouveaux-orléanais vers des abris dans les terres, principalement à Bâton-Rouge.
Le dernier bus est parti juste avant que l'alerte confinement ne soit émise en ville, mais malgré tout, il n'arrivera pas à destination comme c'était prévu. Les vents soufflent de plus en fort, l'orage gronde, et la pluie tombe drue et de plus en plus violemment si bien que la visibilité est désormais quasi nulle sur la route. Le chauffeur de bus, qui regroupe nombre de familles et d'enfants, prend finalement de s'arrêter à la première station service qu'il trouve sur la route menant à Bâton-Rouge, et fait évacuer son bus. Tous les passagers trouvent donc refuge au sein du petit magasin de la station service, où le propriétaire, en train de tout barricader, les accueille comme il peut. Ils sont partis trop tard pour arriver à destination, et vont devoir passer la tempête ici, entre ces quatre murs peu solide, qu'il faut finir de renforcer. La boutique va-t-elle tenir ? Tout le monde va-t-il s'en sortir indemne ? A vous de l'écrire...


@Nick Spencer ; @Damon Smith ; @Poppy M. Holden  ; @Jack Williamson

+ Nick tu as pour mission de veiller sur les civils présents dans le bus prêté par ta base à la mairie afin d'évacuer le plus d'habitants possible. Tu es accompagné de deux autres collègues. A votre arrivée dans la station service, vous avez pris le choix de barricader l'endroit. Votre mission est de protéger les civils, comme tous les militaires de la Nouvelle-Orléans, et tu es bien décidé à accomplir cette mission
+ Damon, tu as évacué avec trois jeunes du centre d'animation dans lequel tu travailles, et dont les parents, les familles, n'ont pas souhaité quitté leur maison. Néanmoins, ils t'ont confié leur progéniture pour que tu veilles sur eux et ls mettes en sécurité. Alors cet arrêt improvisé ne te plaît pas vraiment, car tu t'inquiètes pour votre sécurité. 
+ Poppy, après avoir  longuement hésité, tu as finalement décidé d'évacuer de la ville pour rejoindre ta meilleure amie qui s'est déjà réfugiée à Bâton-Rouge. C'est ainsi que tu t'es retrouvée dans le dernier bus quittant la ville, et maintenant dans cette station service. Tu n'es pas très rassurée, car elle n'a pas l'air solide, mais tu ne dis rien pour faire bonne figure. 
+Jack avec ta fille vous avez pris le dernier bus qui quittait la ville sur la place de la mairie car ta voiture est tombée en panne sur le chemin, pour ta plus grande colère. Mais tu ne t'ai pas laissé abattre, et tu as trouvé cette solution de secours. Le bus devait vous conduire en sécurité, dans un refuge prévu pour les habitants à Bâton-Rouge, mais finalement tu as atterri dans une vieille boutique d'une station essence. Et vu les vents dehors, tu as peur que celle-ci ne tienne, alors tu veilles sur ta fille du coin de l'oeil, tout en aidant à barricader les lieux.

Quelques informations sur l'intrigue


+ Il n'y a plus de réseaux téléphonique, du coup impossible de joindre vos amis et familles à l'extérieur.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
+ Si il y a un soucis ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant

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Anonymous
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#Sam 24 Aoû - 21:28
And we are trapped
Nick & Damon & Jack & Poppy


J'avais finalement pris la décision de rejoindre Wakeema qui avait pris la direction de Bâton-Rouge. Blue était partie en voyage en début de semaine et mon père était déjà dans une autre ville pour faire une tournée en Louisiane. J'étais donc assurée de leur sécurité, mais si Wakeema était partie, moi je ne voulais pas quitter la Nouvelle-Orléans puisque j'avais mon chien et que je ne me voyais pas le laissé derrière. Il fallait aussi que je termine de barricader le magasin, histoire de minimiser les dégâts. Bien sûre, on avait une assurance qui nous aiderait, mais je ne voulais pas voir tout notre travail partir en fumé. Après plusieurs appels de ma meilleure amie me suppliant de la rejoindre à Bâton-Rouge, j'avais finalement accepté et j'avais empaqueté mes affaires les plus précieuses ainsi que quelques affaires de rechanges. J'avais mis le harnais à Rupert et on avait quitté l'appartement. J'avais eu l'habitude de vivre avec peu pendant trois mois, j'avais quelques gourdes remplies d'eau qui pendaient à mon sac. Je rejoignais le point de rendez-vous pour prendre le bus qui quittait la ville.

Une fois dans le bus, Rupert s'était assis à mes pieds et avait posé sa tête sur mon genou. Ma main restait en permanence contre lui, le caressant quand je l'entendais couiner. Le vent se fit plus fort et le bus était secoué par de violentes rafales. Alors qu'on arrivait vers une station service, le conducteur décidé d'évacuer le bus entier et de trouver refuge dans la station. L'ouragan était là plus tôt que prévu. Rupert tremblait, mais il restait très attentif, m'écoutant au doigt et à l'oeil. On entrait dans la station, le calme régnait étrangement. Quelques pleurs d'enfants, quelques suppliques des parents. Pourtant, tout le monde suivait les instructions à la lettre. Les militaires qui nous accompagnaient se mettaient à barricader l'établissement et je m'assaillais par terre, serrant Rupert contre moi, sans rien dire. Je regardais le manège ambulant et écoutais la tempête s'abattre à l'extérieur. Je sentais la langue de Rupert sur ma main et je sortais sa gourde pour lui donner de l'eau. J'enlevais mon sac à dos et le posais contre une étagère. Je sortais sa gamelle et lui mettais des croquettes.
Anonymous
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#Sam 24 Aoû - 22:48
... ... ...
Damon, Jack, Poppy





∞ And we are trapped

J'étais en famille, partageant un bon moment quand on entendit aux infos qu'un ouragan arrivait. Ma famille avait prévu de partir se réfugier en dehors de la trajectoire de cette dépression, alors que moi je devais rester pour protéger les habitants et aider à procéder aux évacuations, j'avais été rappelé. Je n'étais pas vraiment tranquille, affronter des zones de guerres j'avais l'habitude mais se battre contre la météo me stressais. J'avais demandé à mon père de garder Bounty avec lui. Je ne voulais pas que ma chienne soit blessée, puis autant qu'elle soit en sécurité, il n'y aurait pas de bombes durant l'évacuation, en tout cas les risques étaient vraiment minimes.

J'étais avec deux collègues, on était chargé d'évacuer les derniers retardataires. Le temps nous étaient compter car l'ouragan avait de l'avance. On était à bord d'un bus, je cachais ma nervosité. Je n'avais pas eu des nouvelles de mes proches, je ne pouvais qu'espérer que tout le monde étaient hors de danger. Pour ce qui était des personnes présentes dans ce bus avec nous. On devait les conduire en sécurité, mais par manque de chance, on a été forcé de s'arrêter près d'une station service. Plutôt que de rester à bord du bus, après concertation, on conduisait tout le monde à l'intérieur avant de nous barricader. Les communications radios étaient de plus en plus brouillées. J'avais hâte que tout cela soit derrière nous et qu'on s'en sorte tous indemne.

- On va rester ici le temps que le plus gros de l'ouragan passe. N'hésitez pas à nous dire si vous ne vous sentez pas bien.

Je restais impassible, autant que possible. Je marchais entre les civils quand mon regard se posa sur un chien avec sa propriétaire. Je ne pu m'empêcher de penser à Bounty. Intérieurement j'espérais que le bâtiment allait tenir, plus le bruit des intempéries extérieures grondaient, plus je stressais. J'avais toujours des friandises pour chiens dans ma poche, alors pour essayer de calmer mon angoisse, je me rapprochais de la jeune femme avec son chien, sortant une friandise de ma poche.

- Ca va votre chien ?

©️ .JENAA
Anonymous
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#Sam 24 Aoû - 23:26
Je savais bien que j’aurais dû choisir un lieu beaucoup plus bucolique que la nouvelle orléans. Je n’avais pas pensé aux ouragans en venant ici. J’ai pris la voiture pour échapper à cette tempête avec ma fille, mais elle est tombée en panne et je me suis retrouvé au milieu de la route à devoir aller prendre le dernier bus qui partait pour bâton rouge et je me retrouve coincé dans ce petit magasin avec Abby qui me sert dans ses bras. Elle est à la fois terrorisée et fascinée par la tempête. Elle est très forte en sciences et ce genre de phénomène l’intéresse aussi mais même si elle ne le dit pas je sais qu’elle a peur. Elle ne serait pas collée à moi sinon. C’est notre premier ouragan à tous les deux alors forcément on n’est pas très rassuré et elle du haut de ses presque onze ans me surprendra toujours par son calme et sa patience.

Il y a des militaires avec nous et ça ne me rassure pas forcément. Ils ne doivent jamais savoir que je l’étais aussi. Jusqu’à maintenant je n’ai jamais été démasqué et je ne compte pas l’être aujourd’hui. J’ai des faux papiers depuis que j’ai déserté l’armée Russe, je n’ai pas envie que qui que se soit se rende compte de ça.

« Papa je peux aller voir le chien ? »

Je lui dis oui, évidement qu’elle peut y aller, elle aime les animaux, comme moi, mais je n’ai jamais voulu qu’elle en ai un à elle, peut-être que je changerai d’avis un jour. Je la laisse aller voir la jeune femme et le chien et je garde un œil sur le militaire. J’espère que tout ça va vite se terminer et que cette boutique tiendra. Le vent souffle tellement fort qu’on entend les bourrasques taper contre la tôle de la boutique et tout ça n’annonce rien de bon.
Anonymous
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#Dim 25 Aoû - 0:10
Damon tenait dans un de ses bras un petit garçonnet pendant que de l’autre il tenait la main d’une petite fille qui tenait à son tour la main d’un autre petit garçon. C’était plus fort que lui, quand la mère de Wally s’était ramenée avec ses deux enfants et le fils de sa voisine à la maison de quartier lui demandant de les emmener avec lui lors de l’évacuation parce qu’ils avaient pour une raison qu’il trouvait personnellement totalement incompréhensible décidé de rester il avait fallu qu’il accepte. Il avait déjà fini de barricader le centre quand il avait récupéré les trois enfants et ils s’étaient dirigé vers l’endroit où se trouvaient les bus qui évacuaient la ville en direction des terres intérieures et de Bâton-Rouge, là où ils devraient être à l’abri et en sécurité. Ils avaient été le dernier bus à partir, les enfants étaient relativement calme au vu de la situation, mais il savait que ça ne durerait pas. Il savait comment fonctionnait les gosses, ils étaient effrayé, à n’importe quelle moment leur apparente tranquillité pouvait céder la place à des réactions de panique et à des crises d’hystérie qu’il n’avait absolument pas envie de gérer au milieu d’un bus bondé qui les éloignait d’un ouragan.

Ouragan qui par ailleurs était sur leur talon, il était arrivé avec un jour d’avance par rapport aux prédictions météorologiques, à l’extérieur du bus le vent soufflait violemment, secouant avec force le véhicule, et la pluie tombait drue, on voyait à peine la route. Katie avait les yeux levé vers le plafond, elle avait l’air hypnotisée par le bruit métallique des gouttes de pluie qui tapaient sur le toit, elle serrait fort la main de Damon, lui indiquant qu’elle avait peur.

« Ça va aller… » Murmura-t-il en se penchant vers elle et son frère. Soudainement le bus ralentit et s’arrêta, il regarda vers l’avant, fronçant les sourcils, pour essayer de voir pourquoi ils s’arrêtaient.

« D pourquoi on s’arrête ? » Demanda la voix paniquée de Wally. « Je sais pas, mais tout va bien d’accord ? » Essaya-t-il de les rassurer. On les informa que le bus n’allait pas pouvoir continuer et qu’ils allaient s’abriter dans le magasin de la station essence à côté.

« Quoi ? On va pas passer la tempête ici ? » Grommela-t-il en descendant du bus avec les enfants. Il les emmena rapidement à l’intérieur, l’endroit était petit et n’avait pas l’air en bon état, Damon n’était pas sûr que même barricadé le magasin puisse survivre à l’ouragan, et si le magasin ne tenait pas… eh bien ils pouvaient toujours prier. Il fit asseoir les enfants entre deux rayons, à l’écart des fenêtres sur lesquelles l’homme de la station essence et les militaires qui accompagnaient leur convoi étaient entrain de poser des planches, il aurait bien voulu prêter main forte mais il devait veiller sur les enfants. Les petits tremblaient comme des feuilles, ils avaient couru pour rejoindre la station mais ils étaient quand même trempé. Damon enleva sa veste pour la poser sur les épaules des enfants, ça ne servait à rien elle était aussi trempée, il se leva et se dirigea vers un des militaires.

« Eh ! Est-ce que vous auriez des couvertures pour les enfants ? » Demanda-t-il en montrant les deux enfants assis contre les rayons, Jason était toujours accroché dans ses bras. Il repéra aussi une petite fille qui jouait avec un chien, il y avait d’autres gosses ici, ça serait pas plus mal s’ils pouvaient leur fournir à tous une couverture pour les réchauffer. En même temps il avait conscience qu’il y avait urgence avec la tempête qui approchait. D'ailleurs à ce sujet il voulait faire part de ses inquiétudes vis à vis de l'endroit où ils s'étaient arrêtés. « Vous êtes sûr que c'est une bonne idée de s'arrêter ? Cet endroit à l'air à peine de tenir debout, on ne tiendra jamais la tempête ici. » Questionna-t-il le militaire.
Anonymous
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#Dim 25 Aoû - 10:15
And we are trapped
Nick & Damon & Jack & Poppy


Je ne m'attendais pas du tout à ce que l'ouragan arrive aussi tôt. On avait déjà vécut Katkerina avec ma famille et c'était déjà un mauvais souvenir. Mon père m'avait appelé pour que je le rejoigne, ma soeur m'avait appelé pour me dire qu'il fallait que je me mette en sécurité. Tous les jours je recevais leurs sms me disant qu'il fallait que je me mette à l'abri. C'était finalement Wakeema qui avait eu le dernier mot. Étais-je inconsciente pour avoir envisagé de rester à la Nouvelle-Orléans ? Beaucoup d'autres y étaient restées et avaient prévus de se barricader dans des refuges préparés par les autorités. Je pensais alors à Luka, à Ruben, à Ella. Ces amis dont je n'avais pas de nouvelles. Je prenais mon portable, mais il n'y avait de réseau. Je me demandais combien de temps tout cela allait durer. Pour Katherina, après que l'ouragan soit passé, il avait fallut des semaines pour évacuer tout le monde. Certains étaient même tombés en rade d'eau et de nourriture. Cette station service ne pourrait pas nous approvisionner longtemps. Un militaire s'approchait de moi et me demandait comment allé mon chien.

- Il a peur, mais…. » Je passais mes deux mains derrière les oreilles de Rupert et le gratouillais vivement. « c'est un brave chien, hein mon beau ? » Le militaire sortait des friandises pour chien de sa poche et je comprenais qu'il devait en avoir un lui-même. « Votre chien est à l'abri ? » Je voyais mal un homme transportant des friandises pour chien dans sa poche laisser son chien derrière lui. Ou alors, il était étrange et c'était son péché mignons. Je chassais cette pensée débile quand une petite fille s'approchait de nous. « Tu peux le toucher, il n'est pas méchant, juste un peu mouillé. » Je souriais à la petite fille. J'avais l'impression que Rupert était le seul animal du voyage, il risquait donc d'être pas mal sollicité par les enfants. Je me concentrais à nouveau sur le militaire. « Vous pensez que ça va durer combien de temps ? » Je n'étais pas sûre qu'il soit en mesure de me répondre, personne ne l'était. Mon attention fut attirée par un homme portant un enfant dans ses bras. Il s'adressait à l'un des militaires, demandant des couvertures, expliquant que c'était une mauvaise idée de rester ici. J'ouvrais mon sac à dos et en sortait une serviette en micro-fibre. Je n'utilisais que cela quand j'étais partie trois mois en Amérique latine. Disons que j'étais bien équipée et bien préparée pour rester dans une situation critique. « Monsieur ? » Je me levais et tendais la serviette vers lui. « Ce n'est pas une couverture, mais vous pourrez au moins les sécher. » Je souriais gentiment. L'entraide, c'était tout ce qui comptait dans ce genre de situation, savoir partager. « J'ai aussi un sac de couchage. On peut l'ouvrir complètement et mettre le plus d'enfants possible dessous. » Je jetais un oeil à la petite fille qui jouait avec Rupert. Heureusement, il n'y avait pas une flopée d'enfants, avec un peu de chances, ils rentreraient tous dessous une fois déplié complètement.
Anonymous
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#Dim 25 Aoû - 15:23
... ... ...
Damon, Jack, Poppy





∞ And we are trapped

Tout le monde était sur les dents, ce qui ce comprenait. La situation était tendue, donc je ne pouvais pas en vouloir aux civils de s'exprimer. Même moi j'étais nerveux.  Le chien de la demoiselle était vraiment beau, Ils attiraient même les enfants. Il me faisait terriblement pensé à ma petite Bounty. Je fis une petite caresse au canin, je l'écoutais me répondre que son animal était nerveux.

- En tout cas il est calme et adorable ce petit bout. Oui ma chienne est en sécurité.

Une des enfants qui faisaient partis du voyage, s'était approché pour caresser le chien. Ce qui me fis sourire, il n'y avait rien de mieux que les animaux pour apaiser les enfants ... les adultes également. La jeune femme me demandait combien de temps l'ouragan allait durer, combien de temps nous allions rester bloquer dans cette station. Je l'ignorais mais j'espérais que ça allait vite se passer.

- J'en sais rien madame, je crois qu'on peut juste espérer que ça se passe le plus vite possible.

J'avais à peine finis ma réponse qu'un homme inquiet interpella l'un de mes collègues, je me redressais pour participer à la discussion. Je laissais mon collègue gérer, je m'étais juste rapprocher en cas où. J'avais bien remarqué qu'il était accompagné par trois enfants. La jeune femme lui tendis une serviette, voyant qu'il ne semblait pas se calmer, je repris.

- On va voir si on trouve des couvertures ou de quoi les réchauffer en tout cas. L'idée du sac de couchage est une bonne idée en tout cas.  

Je levais les yeux, regardant les murs qui nous entouraient.

- C'est plus sûr que le bus en tout cas. On restera ici le temps que le gros de la tempête passe, dès qu'on pourra repartir le fera. Avant tout ce qui compte c'est votre sécurité ainsi que celles des plus jeunes. Essayer de vous calmer, on est tous un peu nerveux de rester enfermer ici. Essayer de prendre sur vous monsieur s'il vous plait.

Je fis un clin d'oeil à la petite, avant de faire le tour de la station dans l'espoir de trouver des couvertures, sans parler des enfants, ça pouvait toujours servir à tout le monde.

©️ .JENAA
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#Dim 25 Aoû - 16:27
Je laisse ma fille aller voir le chien. Elle est en admiration devant lui et moi je suis toujours autant en admiration devant elle, devant son calme. Un autre homme nous rejoint. Je ne quitte pas ma fille du regard. Sait-on jamais. Il peut arriver n’importe quoi. Je suis un peu parano. Je le sais. Un autre homme nous rejoint pendant que je continue à aider de barricader l’endroit avec les autres militaires. Je n’aurais jamais pensé qu’un jour je leur donnerais à nouveau un coup de main. Je tourne la tête vers le nouvel arrivant. Il a des enfants lui aussi. Je m’approche du petit groupe et pose ma main sur son épaule.

« Ne vous en faites pas. Ce n’est pas bien solide, c’est sûr, mais il vaut mieux éviter d’inquiéter les plus jeunes. »

Je lui fais un sourire. On est tous inquiet, j’essaie toujours d’avoir de bonnes paroles, toujours c’est une manière de me racheter.

« A part de couvertures vous avez besoin d’autre choses ? »


Je peux toujours aller aider les autres militaires. Je ne peux pas rester là sans rien faire et puis j’ai toujours aidé, même avant de déserter. C’est d’ailleurs bien pour ça que je suis parti. Je faisais tout le contraire d’aider, même si ils me disaient le contraire.
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#Dim 25 Aoû - 19:03
Une jeune femme se leva et s’approcha de Damon et du militaire, tendant une serviette pour sécher les enfants et offrant d’utiliser son sac de couchage pour les mettre au chaud. Il acquiesça et la remercia « Merci m’dame. »  L’homme qui avait été entrain de parler avec elle s’était rapproché aussi et Damon nota que c’était un militaire du convoi. Il valida sa demande et rassura ensuite Damon autant que possible sur la sécurité du lieu et l’enjoignit à garder son calme. Mais Damon n’était toujours pas convaincu que c’était une bonne idée, attendre que le plus gros de la tempête passe ça voulait dire rester ici pendant le passage de l’ouragan et c’était une très mauvaise idée. Sauf qu’il devait avouer qu’ils n’avaient pas mieux, le bus ne résisterait sans doute pas aux vents violents et cet abri de fortune était malheureusement le mieux qu’ils avaient. Damon n’aimait pas qu’on lui fasse la leçon et toute cette situation le rendait très nerveux, mais soit il essayerait de prendre sur lui.

Une main se posa sur son épaule et il faillit sauter, il recula s’écartant de la main et déplaçant Jason en arrière dans ses bras dans un mouvement de protection. L’homme qui avait l’air d’avoir une cinquantaine d’années commença à le rassurer comme l’avait fait le militaire sur leur abri avant de lui dire de faire attention à ne pas inquiéter les enfants. Vraiment ? Il avait l’impression qu’on le traitait comme un gamin, c’était qui ce type sérieux ? Il avait envie de l’envoyer chier, il prit une profonde inspiration et ferma les yeux pour se calmer. Ce n’était pas du tout le moment de péter un plomb, pas ici dans ce petit magasin rempli de réfugiés, de militaires avec des gamins dont il avait la charge, en plein pendant le passage d’un ouragan. L’homme lui demanda s’il avait besoin de quelque chose d’autre à part des couverture, Damon rouvrit les yeux, il réfléchit un instant avant de secouer la tête.

« Ça devrait aller, j’ai de l’eau et la nourriture pour les enfants dans mon sac. » Il était fier de ne pas avoir à passer pour un père indigne, même si ce n’était pas ses enfants, quand la mère de Wally lui avait refilé les trois gamins il avait pioché dans les réserves de nourriture du centre pour récupérer des bouteilles d’eau, des barres de chocolat et des paquets de chips à manger, il avait tout fourré dans son sac et ils étaient partis. Il sentit une petite traction sur sa manche et se retourna pour trouver Katie. Il se pencha vers elle. « Oui Kat ? »

« D j’ai peur, j’ai faim et j’ai froid. » Dit-elle en grelottant, elle avait l’air proche de se mettre à pleurer. « D’accord, ça va aller, tout va bien, tiens j’ai une serviette pour vous sécher, et j’ai à mangé dans mon sac, tu veux quoi ? Une barre au chocolat ou des chips ? » Il déposa Jason passa rapidement la serviette sur ses épaules et dans ses cheveux mouillés avant de passer à Katie puis à son frère, après qu’il les ait séché aussi bien qu’il le pouvait il ouvrit son sac et sorti les barres et les paquets de chips qu’il distribua aux enfants. Il avait repéré une autre gosse qui était entrain de jouer avec le chien de la femme qui lui avait donné la serviette, il prit une barre de chocolat et se dirigea vers elle, abandonnant un instant les enfants à leur goûter. « Eh petite, tu veux quelque chose à manger ? » Lui proposa-t-il gentiment. Il savait qu’il risquait de s’attirer les foudres du parent en agissant comme ça mais son instinct qui le poussait à prendre soin des autres et surtout des plus fragiles était plus fort que ce genre de raisonnement.
Anonymous
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#Lun 26 Aoû - 17:50
And we are trapped
Nick & Damon & Jack & Poppy


Le militaire m'expliquait que sa chienne était en sécurité, je n'en attendais pas moins pour un homme qui se trimballait avec des friandises dans ses poches. Il finissait par répondre à mes questions concernant l'ouragan et comme je m'y attendais, il était incapable de me répondre. Je ne lui en voulais pas, il était difficile de donner une estimation exacte, on ne pouvait qu'espérer qu'il passerait rapidement. Un homme exprimait ses inquiétudes à hautes voix, j'avais appris que, parfois, il valait mieux les garder pour soit, mais il était difficile de ne pas les exprimer dans une situation pareille. Je lui avais alors proposé une serviette pour sécher ses enfants et j'en avais profité pour proposer mon sac de couchage pour que les enfants se réfugient dessous pour ne pas attraper froid. Alors que le militaire approuvé cette idée, je retournais vers mon sac et sortait le fameux sac pour le déplier. Heureusement que j'avais prévu de prendre mon sac de voyage. Le militaire expliquait qu'ils allaient essayer de trouver des couvertures, mais j'avais peu d'espoirs.

Maintenant que mon sac était ouvert, j'en sortais un gros pull en maille et je me glissais dedans afin de me tenir chaud. J'attrapais une gourde et buvais une petite gorgée. Je regardais les gens s'activer autour de moi, ceux qui se portaient volontaires pour aider à barricader et ceux qui se proposaient de faire un inventaire de ce qui se trouvait dans la station afin de connaître la situation exacte de nos ressources. Je me levais donc à mon tour, je ne savais pas du tout quoi faire en réalité, mais je voulais aider. Je n'aimais pas me sentir inutile et c'est exactement le sentiment que j'éprouvais à ce moment-là. Je regardais la petite fille qui jouait avec Rupert et je m'agenouillais vers elle. Je ne savais pas m'y prendre avec les enfants, ce n'est pas que je ne les aimais pas, c'est juste que je ne me voyais pas mère. J'avais toujours peur de faire une erreur avec eux. J'essayais d'occuper la petite fille pendant que son père était en train d'aider les militaires. Je me retournais vers l'homme à qui j'avais proposé ma serviette.

- Vous voulez vous joindre à nous ? » Je souriais gentiment. « Mon chien n'est pas méchant, vos enfants ne risquent rien. » Je préférais le préciser, on ne savait jamais comment les gens pouvaient réagir face à un animal, peut-être en avait-il peur, peut-être avait-il peur pour ses enfants, mais Rupert n'était vraiment pas méchant, c'était une grosse boule de poils toute gentille.
La bokor
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#Lun 26 Aoû - 21:38
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Dehors, la tempête se renforce encore un peu plus, mais le refuge de misère des évacués du bus tient bon, pour le moment. Les militaires ont terminé de le barricader avec l'aide du propriétaire et de quelques réfugiés, désormais ils sont complètement enfermé dans la boutique de la station service, s'éparpillant un peu de partout, faisant connaissance et cherchant des solutions à leur situation, notamment pour sécher leurs vêtements trempés, il faut dire qu'il ne fait pas si froid.
Les soldats ont tenté de se connecter avec leur QG, que ce soit avec leurs radios ou avec le téléphone de la station service, mais sans succès. Ils sont coupés de tout contact extérieur, mais garde cette information que pour eux, la partageant rapidement avec Nick, mais pas avec les civils qui s'activent autour d'eux. C'est alors que la faible lumière au plafond vacille, avant de s'éteindre. Définitivement. Tout comme les lumières des réfrigérateurs de la boutique. L'électricité n'est plus, ce qui entraîne de la panique mais aussi des cris parmi les personnes présentes. Mais le tout est rapidement interrompu par le propriétaire des lieux qui sort une grosse lampe de derrière son comptoir, et finit par dire de prendre les lampes de poches qui se trouvent dans un de ses rayons au fond. Alors quelques hommes y vont en sa compagnie, pour les prendre, avant de les distribuer. Il y en une bonne vingtaine, de toutes formes, qui permettent d'éclairer suffisamment la partie où se trouvent les réfugiés. Réfugiés qui ont aussi la chance de voir le propriétaire ramener des couvertures de voyages, qu'il vend dans ses rayons mais qui seront bien plus utiles vu leur situation. De toute façon, vu la tempête qui approche, et le fait que son commerce risque de subir pas mal de dégâts, ce ne seront pas de grosses pertes pour son business. Il finit aussi par permettre aux personnes qui le souhaitent de se servir dans les rayons pour boire et manger, au cas où certains n'ont rien pris. Cela fait sourire la foule. Un peu de réconfort dans ce malheur. Malheur qui se rappelle à eux lorsqu'un énorme "BOUM" se fait entendre dehors, ranimant la peur chez les personnes présente, le grondement du chien de Poppy, ainsi que des pleurs et des cris. Un arbre déraciné qui a violemment percuté le bus, détruisant le pare-brise. Mais personne ne peut le voir vu comme ils sont barricadés. A moins qu'un courageux décide de s'approcher des planches se trouvant sur les vitres pour tenter de discerner entre les interstices ce qu'il s'est passé ?


@Nick Spencer ; @Damon Smith ; @Poppy M. Holden  ; @Jack Williamson


Quelques informations sur l'intrigue


+ Il n'y a plus de réseaux téléphonique, du coup impossible de joindre vos amis et familles à l'extérieur.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez ! Vous n'êtes pas obligé de faire les 300 mots obligatoire dans les autres RPs, afin de faire avancer au plus vite l'intrigue.
+ La Bokor peut intervenir à tout moment
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#Lun 26 Aoû - 22:05
Mon petit discours n’a pas l’air d’avoir beaucoup plus à ce gars et j’espère ne pas l’avoir trop vexé, même si au fond c’est le cadet de mes soucis pourtant je lui dis :

« Je ne voulais pas vous vexer, pardon.»

Il a l’air un peu faché. Je n’ai jamais été très doué socialement parlant, je reste souvent à l’écart des autres. Ma fille est plus douée que moi. Elle joue avec le chien depuis qu’on est là et elle à l’air de l’apprécier cette boule de poil. Je suis sur qu’elle m’en demandera un après ça, mais ça me fait sourire plus qu’autre chose. J’entends l’homme avec ses trois enfants lui parler et elle me regarde comme pour me demander mon autorisation. Je fais oui de la tête. Il n’a pas l’air dangereux ce type.

« Elle s’appelle Abby, c’est ma fille. »

Je préfère autant qu’il le sache. Je continue de chercher des couvertures pour les gamins, au moins ça me permet d’être un peu en retrait, mais de garder quand même un œil sur eux, quand soudainement les lumières s’éteignent toutes. Je reconnais la voix de ma fille, je reconnais sa peur. La même que quand elle à un cauchemar. Je marche jusqu’à elle, sans savoir vraiment ou je vais. Je lui parle pour qu’elle me retrouve et je la serre dans mes bras avant de la rassurer. Un bruit sourd se fait entendre et je la sens se serrer contre moi. Je la rassure en lui chantonnant à l’oreille une berceuse que j’avais l’habitude de lui chanter, je la chante en russe par habitude, pourtant je sais que je devrais me méfier, mais qui prêtera attention à ça ?

Le propriétaire du magasin nous trouve des lampes. J’en saisi une et je vais voir ce qui se passe près de la porte et des planches qu’on a cloué et ce que je vois n’est pas vraiment rassurant. Un arbre s’est empalé sur le bus. Heureusement qu’on n’était plus dedans.

« Il nous faudra un autre moyen de retour. »


Le bus n’était pas sur c’est une évidence, mais est-ce qu’ici ça sera mieux ? Je me demande combien de temps on va rester ici.
Anonymous
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#Mer 28 Aoû - 22:35
L’enfant accepta la friandise sous l’œil attentif de son père qui se révéla être l’homme à qui il venait de parler et qui s’était excusé de l’avoir vraisemblablement un peu vexé, Damon avait balayé ses excuses, l’homme n’avait pas tord il réagissait de façon impulsive et stupide, il devrait sûrement se canaliser, au moins pour ne pas inquiéter les enfants. Il présenta sa fille qui s’appelait Abby. La jeune femme qui lui avait prêté la serviette pour sécher les enfants avait aussi étendu son sac de couchage et proposa à Damon de se joindre à eux, comprendre elle, son chien, et la petite Abby. Damon accepta et ramena les enfants qui terminaient leur goûter jusqu’au petit groupe.

« Voici Katie, Willy et Jason. Merci encore pour la serviette et pour le sac de couchage. Oh, je me présente, Damon » Il lui tendit la serviette pour la lui rendre puis commença à installer Jason dans le sac de couchage. « Je veux voir le chien. » Demanda celui-ci en se débattant un peu et en pointant l’animal du doigt. « Moi aussi. » Reprit Kate. « D’accord mais faites attention et soyez gentils. » La femme avait précisé que le chien n’était pas dangereux ce qui l’avait rassuré mais Damon préférait faire preuve de prudence, il était responsable après tout de ces enfants. Finalement les trois allèrent voir le chien, le caressant doucement comme il l’avait demandé et jouant avec lui, Wally resta un peu en retrait admirant seulement de loin l’animal.

Soudainement la lumière au plafond vacilla avant de mourir et toutes les lumières se coupèrent. « Merde. » Grommela Damon, les plombs avaient du sauter. « Les enfants ? Vous allez bien ? » Appela-t-il en se dirigeant vers l’endroit où ils étaient une seconde avant que la lumière ne s’éteigne. Une nuée de petites voix effrayées répondirent en l’appelant. « Tout va bien, je suis là. » Dit-il en arrivant près d’eux. « Ça va aller. Tenez vous par la main. » Il prit par la main les enfants et ils formèrent un cercle. « Tout le monde est là ? Katie ? Wally ? Jason ? » Appela-t-il, les enfants répondirent tous par un oui. Très bien, au moins ils étaient toujours ensembles. De toute façon ce n’est pas comme si les enfants pouvaient sortir de cet endroit, mais c’était facile de se perdre dans le noir et à leur âge ils étaient facilement effrayé.

Ils attendirent dans l’obscurité, au bout d’un moment on vint avec des lampes torches, Damon en récupéra une, remerciant la personne qui la lui avait donné. Grâce à la petite lumière il déplaça les enfants et les installa dans le sac de couchage. « Voilà, comme ça tout le monde est bien, d’accord ? » Les rassura-t-il avec un sourire. Des personnes distribuèrent aussi des couvertures et ils furent autorisés à se servir en eau et nourriture dans les rayons. C’était une offre généreuse et appréciable, ils ne savaient pas combien de temps ils seraient bloqués ici mais au moins il y avait à mangé et à boire pour tout le monde.

Alors que l’atmosphère commençait à se détendre un peu on entendit un gros boum à l’extérieur. Damon se crispa, les enfants sursautèrent et Katie commença à renifler et à pleurer doucement. « Hey, tout va bien, c’est juste du bruit à l’extérieur, ça va. On est en sécurité à l’intérieur. » Peina-t-il à la rassurer. Encore aurait-il fallut qu’il le croit lui-même. Il se rapprocha et commença à lui frotter l’épaule, la petite fille vint se blottir dans son torse, Jason aussi avait commencé à pleurer et il se rapprocha de son côté, Damon le prit aussi dans un câlin maladroit. « Tout va bien. » Murmura-t-il doucement attendant qu’ils se calment, il commença à fredonner, puis à chanter, ça semblait fonctionner et peu à peu les enfants se calmèrent.  
Anonymous
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#Ven 30 Aoû - 22:14
And we are trapped
Nick & Damon & Jack & Poppy


L'homme à qui j'avais proposé de nous rejoindre avait répondu par l'affirmative, en profitant pour se présenter et présenter ses enfants. Il me remerciait aussi et finissait par me tendre la serviette que je lui avais prêtée quelques minutes plus tôt. Je cherchais alors un endroit pour la poser afin qu'elle sèche. Les enfants voulaient jouer avec Rupert et Damon acceptait à son tour. Je savais que cela lui ferait du bien, Rupert était stressé par la situation et il adorait les jeux et les caresses. Je le savais entre de bonnes mains.

- Moi c'est Poppy, enchantée. » À peine m'étais-je présentée que les lumières s'éteignaient. Les enfants se mirent à pleurer et j'entendais Rupert au milieu d'eux. « Je suis là mon beau ! » Je finissais par le sentir près de moi et le serrais dans mes bras. On ne restait pas longtemps dans le noir complet, le propriétaire de la station s'était activé pour sortir des lampes de poche et il en faisait la distribution. J'avais bien mon portable, mais je l'avais éteint lorsque je m'étais rendu compte qu'il n'y avait plus de réseau. Je prenais donc une lampe et l'allumait. Rupert était toujours près de moi, les enfants étaient retournés près de leurs parents, apeurés. Je les regardais d'un oeil. Cela me rappelait à quel point je ne voulais pas d'enfants. J'aurais été incapable de m'en occuper dans une telle situation. Les militaires s'activaient avec le propriétaire de la station, ils se mettaient à distribuer des couvertures et un bruit attira l'attention de tous. Un homme s'était approché des fenêtres afin de voir ce qui venait de se passer et à en entendre ce qu'il disait, le bus devait être mort. Cela ne présageait vraiment rien de bon. La tension était palpable, tout comme la peur qui avait peu à peu gagné les autres passagers du bus. Sans moyen de transports, il faudrait marcher et marcher dans l'eau souillée sans vraiment savoir ce qui se trouvait dessous, ça pouvait être dangereux. Une blessure et on finissait par s'infecter, sans soins on pouvait en mourir. Je balayais ces pensées de mon esprit, ce n'était pas le moment d'y penser et puis, vu la situation, on risquait plus de voir le toit de la station s'écrouler sur nous que de mourir d'une infection.
Anonymous
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#Mer 4 Sep - 20:41
Tout le monde fait les présentations alors finalement je fini par leur dire :

« Et moi Jack. »

Je ne me sens pas très à l’aise. Il y a trop de monde, trop de personnes autour de moi, autour de ma fille et ça ne m’a jamais rassuré, mais je la laisse faire, elle est beaucoup plus sociable que moi. La lueur des lampes torches nous permettent de nous voir un peu, mais pas beaucoup. Je sens que ma fille est près de moi juste avant que je n’aille voir ce qu’il se passe dehors pour voir le bus écrasé par un arbre. Les autres essaient de rassurer les enfants. Je ne suis pas sur qu’on soit réellement en sécurité à l’intérieur, rien n’est jamais sûr, mais je ne vais pas dire ce que je pense, ça ne serait pas bienvenue. Je regarde les militaires d’un ai un peu anxieux, est-ce qu’ils en savent plus que nous ? Oui peut-être mais j’en doute, toutes les communications sont coupées. Ma fille est près de moi et elle s’inquiète pour le chien, qui a aboyé. Je trouve ça mignon et je la rassure à mon tour, me demandant bien ce qu’on va tous devenir. Je la serre contre moi. Je sais qu’elle a peur, comme les autres enfants. Je ne sais juste pas quoi faire de plus. On est barricadé, il ne nous reste plus qu’à attendre. Si j’avais eu une guitare avec moi j’aurais peut-être tenté de jouer un morceau pour rassurer tout le monde.
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