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La bokor
La bokor
Admin
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#Sam 19 Sep - 14:35
Shopping mall hall
No time to die !


La journée avait bien commencé, et sa suite s'annonçait radieuse, quand soudainement, alors que vous vous trouviez près d'une des entrées du centre commercial, quatre hommes lourdement armés, vêtus de gilets pare-balles et coiffés de casquettes ont surgi. Et avant que vous ne compreniez ce qu'il se passe, ils se sont mis à tirer dans le tas. Une première rafale a fauché des gens, détruit des vitrines et autre mobilier, tandis que les gens se mettaient à courir, en hurlant. Certains sautèrent dans le stand de boissons se trouvant non loin, y trouvant un certain refuge. D'autres se ruèrent dans des boutiques, alors que d'autres encore se jetèrent au sol, retenant cris et larmes pour ne pas se faire voir et tirer dessus. Quant aux rafales, elles reprirent rapidement. Les hommes tiraient dans tous les sens, tentant de faire le plus de victimes possible. Puis, ils arrêtèrent pour se séparer et partir dans les directions suivantes, alors qu'au loin, d'autres coups de feu se faisaient entendre, signe qu'ils n'étaient pas seuls. En tout cas, avec leur départ, ou plutôt la continuation de leur course meurtrière, les personnes présentes et en vie purent relever la tête, et certaines fuir en direction de l'extérieur, alors que d'autres n'osaient pas bouger, de peur de les voir revenir ou attendre en embuscade, sans compter les blessés qui commencèrent à gémir, la douleur étant insupportable.

Participants à ce TC: @Alana Mikkelsen - @Siobhan O'Connell - @Jolene B. Gallagher - @Damon Smith - @Thea Briones

+ Alana, tu étais venue avec Selena pour une journée entre soeurs, et finalement, celle-ci prend la pire tournure qui soit avec l'entrée de tireurs qui n'hésitent pas à tirer sur tout ce qui bouge. A ce moment, tu faisais la queue avec ta soeur pour acheter des sodas, à un stand dans le hall, quand tout à commencé. Et en quelques secondes, vous avez été séparées, toi chutant au sol, presque piétinée par la foule qui court en tout sens, et te laisse au sol, blessée à la tête.

+ Siobhan, tu manques sérieusement de vêtements de mi-saison. Les températures sont encore hautes à cette période de l'année, mais tu anticipes. Tu achètes donc quelques pièces et t'apprêtes à sortir fumer quand tu vois cette masse noire arriver dans le coin de ton champ de vision. Tu es assez expérimentée pour comprendre la situation. Tu te planques derrière un banc le temps que les hommes s'éloignent. Quand tu sors enfin de ta cachette, tu es au milieu d'une marée de blessés. Pour la clope, tu verras plus tard.

+ Damon tout ce que tu voulais, c'était un fast food. Mais ton amour pour la nourriture grasse pourrait te coûter la vie aujourd'hui. Tu allais ressortir du centre commercial avec ta commande quand tu as vu des hommes arriver, armés jusqu'aux dents. Tu t'es planqué derrière la fontaine, à plat ventre mais trop lentement. Tu t'es pris une balle dans le bras et il est difficile de rester silencieux dans ces conditions. Quand enfin les tueurs s'éloignent, tu peux enfin demander de l'aide.

+ Jolene tu es venue au centre commercial avec Alex, et tandis que celui-ci est allé aux toilettes, tu l'attends non loin, dans le hall, en regardant les stands mais aussi les gens qui t'entourent. Jusqu'à ce que les coups de feu se fassent entendre, et soudainement tu paniques, avant de te mettre à courir, te réfugiant dans un des stands. Ca fera une bonne cachette non ? Le temps que les balles fusent ? En tout cas, tout au-dessus de toi explose, des bouts de verre viennent t'égratigner, mais tu ne t'es pris aucune balle le temps que les tireurs passent et continuent leur tuerie ailleurs.

+ Thea, tu es venue acheter des cordes de basse. C'est la première sortie que tu t'autorises depuis trois semaines et ce n'est que pour filer au magasin de musique le moins cher de la ville. Tu cherches ton chemin dans ce labyrinthe quand les premiers coups de feu surviennent. Tu te planques derrière un panneau publicitaire le temps que ça passe. Même quand les hommes s'éloignent, tu n'oses pas te montrer.

Quelques informations sur l'intrigue

+ Vous devez rester dans le hall, et ne pouvez le quitter pour le moment.
+ Vous avez bien entendu du réseau, et donc la possibilité de passer des appels ou d'envoyer des SMS.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez !
+ La Bokor peut intervenir à tout moment.
+ Si il y a un souci ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant.
Anonymous
Invité
Invité
#Sam 19 Sep - 18:25


No time to die



 
Depuis sa mission en Irak, plus rien n’était pareil pour Siobhan. Sans cesse sur ses gardes et à l’affut du moindre bruit ou situation étrange. C’était bien évidemment quelque chose qu’elle ne montrait pas. Son entourage la considérait comme une femme forte, dynamique et positive, or dans son âme intérieure, c’était bien loin d’être le cas. Fumer faisait partie de ses nombreux vices, qui avaient vu le jour à son retour et que tout le monde avait fait semblant de ne pas voir. C’était d’ailleurs à cause de cette dépendance à la cigarette, qu’elle c’était dirigé dans le hall principal du centre commercial, ce jour-là…

Son premier jour de repos depuis plus de huit jours. Un coup d’œil à sa garde-robe lui avait permis de se rappeler, qu’elle avait taché et rendu irrécupérable son dernier tee-shirt passe partout. En réalité, elle manquait terriblement de vêtement de mi-saison, il faut dire qu’elle passait la majorité de son temps en tenue de travail ou en pyjama. Sia improvisa donc une séance shopping où elle acheta deux trois jeans, ainsi qu’une petite veste légère. Assez satisfaite de ses achats, elle c’était tranquillement dirigé vers la sortie afin de pouvoir se fumer une clope avant de rentrer. Si seulement tout avait pu être aussi simple…

La guerre aide au développement de l’instinct de survie. Le cerveau analyse les situations bien plus vite que la conscience ne réalise le véritable danger. C’est donc presque naturellement, prise d’une pulsion irréelle d’adrénaline, que le médecin se retrouva derrière un des nombreux bancs du hall. Qu’est-ce qui lui avait mis la puce à l’oreille du danger à venir ? Elle n’en avait pas la moindre idée, totalement contrôlé par son instinct. Son cœur avait comme explosé dans sa cage thoracique, sa respiration se retrouva coupé et son esprit complètement focalisé sur le son des tirs d’armes à feu. Flashback violent, incapacité totale à faire le moindre geste. Toutes les images qu’elle tentait d’effacer de son esprit, depuis des mois maintenant, défilait devant ses yeux tel un diaporama de mauvais gout. Son corps entier tremblait sous ses souvenirs atrocement douloureux, effaçant presque de son esprit la scène -pas moins traumatisante- qui était en train de se dérouler sous ses yeux.

Les rafales de tir semblèrent s’éloigner, alors que les cris de panique et de douleurs commencèrent à s’intensifier, ramenant soudainement Siobhan à la réalité. Il est difficile de comprendre ce qu’il se passe, surtout quand il s’agit d’un évènement aussi soudain -encore une capacité étonnante de cerveau pour protéger d’un traumatisme imminant-. Le premier réflexe de la brune -aussi étrange soit-il- fut de chercher du regard son sac de vêtement qu’elle venait d’acheter.

Elle se releva doucement, prenant appuie sur le banc, totalement focus sur l’optique de retrouver son bien, alors que le hall résonnait de cris de détresse. Son esprit s’était littéralement déconnecté, tout ses sens se trouvaient être totalement brouillé, comme si son âme avait quitté son corps. Sa clope à la main, elle l’alluma par reflexe oubliant totalement l’interdiction de fumer dans les lieux clos. Marchant tel un robot, elle se mit à enjamber les quelques corps sans vies qui jonchait le sol, passant même au-dessus d’une femme encore consciente (@Alana Mikkelsen), ainsi que devant une femme planquée derrière un panneau publicitaire, (@Thea Briones) sans s’en rendre compte. Sio était une des rares personnes debout dans le hall, en temps normal, elle n’aurait jamais prit le risque de s’exposer ainsi, surtout que la fusillade était loin d’être terminé si on en croyait le brouhaha provenant des autres halls.

Ses yeux rentrèrent en contact avec un homme à terre (@Damon Smith) qui semblait blessé au bras. Il avait beau parler, crier ou appeler au secours, elle ne l’entendait pas et continua à marcher jusqu’à son sac de vêtement. Une fois arrivé à coté de ses habits, Siobhan les récupéra et tourna une fois de plus la tête vers l’homme de la fontaine.

Soudain, c’est comme si son cerveau venait de faire le lien entre la fusillade et les personnes ensanglanté. Les yeux de la brune s’écarquillèrent et son air inexpressif jusqu’à maintenant, fut traverser par toutes les émotions possibles et inimaginable. Elle revint vers lui. « Je suis médecin, je vais vous aider » chuchota-t-elle, sans même regarder l’étendue de la blessure, avant de disparaitre une nouvelle fois pour se diriger vers le premier stand dans son champs de vision à la recherche de n’importe quoi, qui pourrait l’aider à soigner.

Son comportement était loin de refléter celui du médecin sur d’elle, organisé et compétente, qu’elle avait été à l’armé. En rentrant dans le stand, elle tomba nez à nez avec une femme (@Jolene B. Gallagher) et manqua de peu l’arrêt cardiaque, la surprise lui fit lâcher sa clope sur le sol, qu’elle ne tarda pas à écraser avec son pied. La fusillade était déjà bien assez traumatisante, il était conseillé de ne pas rajouter un incendie en plus…

Assez tergiverser, Siobhan se devait de reprendre son sang froid pour essayer d’aider les blesser, comme elle le faisait toujours et ca, malgré la panique qui l’envahissait de part en part.

DESIGN ϟ  VOCIVUS // IMAGE BY MOSES.  
Anonymous
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#Sam 19 Sep - 19:16

No Time to die.
TC ~ Shopping Mall hall OriginalTC ~ Shopping Mall hall Colt


La journée s’annonce belle, en ce dimanche matin de début d’automne. Après avoir déposer Tao chez son oncle, Jolene se promène dans les rues, rêveuse et sourire bête accroché aux lèvres. Le soleil brille, les oiseaux chantent et elle va retrouver Alex, ce qui ne peut que la réjouir. Ils ont prévus d’aller faire les boutiques en prévision de leur futur road trip. Si à la base, c’était un projet un peu fou et une idée lancée sur un coup de tête, il semblerait qu’ils soient tous les deux plus motivés que jamais par ce petit voyage. Comme ils ont prévus de se « déguiser » et d’aller au casino, il va leur falloir la totale du look de riches héritiers (sans perdre un bras, cela va sans dire). D’après Alex, une boutique de seconde main plutôt cool et abordable se trouve au centre commercial, ils ont donc convenu d’aller chiner les étales en toute impunité. Une occasion super pour passer un bon moment et se marrer, en somme. Plus le temps passe, plus leurs rencontres se font régulières et plus Jolene se rend compte de la place essentiel qu’il est en train de prendre dans sa vie.

Sa clope pend au bout de ses lèvres, encore éteinte, alors qu’elle aperçoit au loin l’enseigne de l’énorme market. Devant l’entrée, elle observe, à la recherche des boucles brunes du jeune homme, avant de l’apercevoir un peu plus loin, qui lui fait signe. Large sourire, alors qu’elle avance vers lui et allume sa clope. Hey. Comment tu vas ? Il a ce sourire rayonnant des bons jours. Celui-là même qui la fait terriblement craquer depuis leur « visite » de la ville, le soir où ils ont été au Spotted Cat. Ils discutent tranquillement quelques minutes, expirant la fumée acre de leurs cigarettes, avant de se motiver à rentrer. Ils parcourent les stands du regard, commentent et marche côte à côte dans la grande allée.

Alex s’excuse – il doit aller au petit coin avant de commencer leur session de shopping – et Jo promet de l’attendre là. Son regard turquoise observe l’immense place où se mouvent tant de gens et elle sourit, Jo. Elle qui aime observer et imaginer la vie des gens, elle est servie. Elle cale ses mains dans les poches arrière de son jeans – d’où son téléphone dépasse – et profite de ces quelques instants sereins.Des enfants courent et s’agitent en riant, des couples se bécotent en face de la bijouterie, des mamans excédées tentent de garder leur sang froid… Des instants d’une banalité affligeante et qui pourtant peuvent être si précieux. Des instants bien trop normaux… Avant que tout ne bascule.

Les premiers coups de feu fusent derrière elle et son cœur manque un battement. Ou s’est-il tout bonnement arrêté ? Elle n’en sait rien. La petite irlandaise est figée sur place, terrorisée et incapable de se mouvoir comme elle le voudrait. Cela ne dure qu’une fraction de seconde, avant que son instinct ne prenne le dessus. Très vite, elle s’abaisse et court du plus vite qu’elle peut pour se réfugier derrière le stand le plus proche, percutant au passage @Thea Briones. Elle tourne son visage vers l'autre, regard désolé qui ne dure pas alors qu'elle reprend sa course effrénée. Son palpitant tambourine dans sa poitrine, dans ses tempes et semble sur le point d’exploser. Il n’y a que quelques mètres qui la sépare de son abri improvisé et pourtant : cela semble être le plus long trajet de sa vie.

Arrivée derrière le stand, elle s’accroupit au sol, derrière l’espèce de bar, et protège sa tête de ses mains, complètement paniquée. Cette fois, son cerveau tente réellement de comprendre ce qui se passe. Dans le reflet de la boutique en face d’elle, elle voit des corps s’écrouler au sol. Les cris résonnent dans son cœur et accentuent la panique qui s’installe en elle. Des ombres, des balles qui sifflent, des pas lourds et cette voix, terriblement grave, qui semble indiqué au reste de l’équipe qu’ils doivent avancer. Le sang de Jo se glace littéralement dans ses veines, alors qu’elle entend une balle passer très près d’elle. Au-dessus de sa tête, pour être plus exacte. Le bruit du verre qui se brise, les cris stridents juste derrière elle. Elle a juste le temps de protéger son visage que les bris de verre volent en éclat dans tous les sens. Ses mains sont coupées à divers endroits. C’est définitif, son cœur va exploser.

Dans ces instants de paniques, où l’instinct prend le dessus, le temps semble se rallonger. La scène se déroule au ralenti à mesure que les battements de son cœur s’accélèrent. Combien de temps passe exactement ? Combien de cris ? Combien de bruit lourd de corps qui tombent au sol ? De bruits de pas dans tous les sens. Jo n’en a aucune idée. Ses pensées ne sont actuellement rivées que sur un être : Alex. Elle n’est plus capable de bouger, à peine capable de respirer. Et puis soudain, plus rien. Le silence s’installe, des gémissements de douleurs s’élèvent à plusieurs endroits du hall. L’irlandaise retire enfin ses mains de sa tête mais reste en alerte. Son regard observe ce qui se trouve autour d’elle et pourrait lui venir en aide, à ce moment précis. « Je vais vous aider, je suis médecin. » Cette phrase résonne dans la grande allée et apaise, l’espace d’un instant, l’esprit paniqué de Jo.

Des pas résonnent à nouveau et semblent s’approcher de plus en plus d’elle qui se redresse sans faire de bruit. Son cœur recommence à battre à la chamade à l’intérieur de sa poitrine alors que d’un geste vif, elle attrape un large bris de verre qui se trouve à proximité. Maigre défense, mais c’est mieux que rien. Son souffle est saccadé, elle est prête à bondir.

Lorsque la silhouette d’une femme inconnue entre dans son champ de vision, Jo n’a qu’une demi-seconde pour analyser si elle semble dangereuse ou pas. Elle se redresse, dresse son arme de fortune en direction de @Siobhan O'Connell . Ses yeux turquoise sont écarquillés par la peur qui la ronge. Mais son esprit est suffisamment lucide pour comprendre rapidement – dieu merci – que l’inconnue n’est pas une menace. Ses vêtements sont trop légers pour qu’elle soit une des assaillantes et sa clope allumée pend mollement entre ses lèvres. Et puis… Son sursaut est sans équivoque. Jo baisse son bras et se penche pour reposer le débris de verre au sol, avant de reprendre sa respiration. C’est vous, la médecin ? Je .. Je peux vous aider ? Elle n’a pas encore osé jeter un coup d’œil au reste de la place. Ses yeux clairs rivés dans celui de la doc, à la recherche vaine de réconfort, sans doute.

Moses.



HRP : désolée c'est un pavé TC ~ Shopping Mall hall 643775458 je ferai plus court à la prochaine réponse of course ! TC ~ Shopping Mall hall 831002383 Hâte de RP avec vous en tout cas TC ~ Shopping Mall hall 303510552
Anonymous
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#Sam 19 Sep - 20:03
Pour un plein mois de septembre, le temps était encore plutôt beau, et Damon comptait bien profiter des températures chaudes pour le temps que ça durerait encore comme ça. Il savait quelque part au fond de son esprit que de telles températures à l’approche de l’automne n’étaient pas normales, mais il ne pouvait pas s’empêcher de trouver ce temps tout de même agréable, même si c’était le fruit d’un réel problème climatique. Il le savait d’une part parce qu’en ayant vécu toute sa vie à la Nouvelle-Orléans il avait eu le temps de constater la hausse des températures et l’augmentation de la fréquence des ouragans et autre catastrophes naturelles qui touchaient la région, et aussi parce que le réchauffement climatique était une des thématiques qu’il avait déjà abordé avec les jeunes à la maison de quartier. Au sujet de celle-ci, c’était dimanche et le centre était aujourd’hui fermé, le dimanche était un des rares jours de congés de Damon, comme ils étaient ouverts tout le reste de la semaine même le samedi, il avait eu donc pour projet de profiter de cette journée tranquille pour se faire plaisir en commençant par s’offrir un bon petit repas. Il avait décidé d’aller se promener dans la ville, pour profiter de la journée, et sur les coups de midi il s’était dirigé vers un centre commercial dans le nord, bien loin de ses fréquentations habituelles dans Algiers, et s’était rendu dans une célèbre enseigne de mal bouffe, son petit pêché mignon, pour prendre à manger. Son burger, ses frites et sa boisson en poche il était tout juste ressorti du fast-food quand des hommes en noirs apparurent par l’une des portes du magasin. Comme au ralenti, Damon aperçut les armes entre leurs mains, et sachant ce qui allait se produire, il lâcha son sac de nourriture et se jeta à plat ventre au sol, pas assez vite.

Les tirs explosèrent dans le hall, suivit par des hurlements, une douleur, violente, déchira son bras alors qu’il atterrissait sur le sol en hurlant. Il gémit et essaya de son mieux de ne pas crier, mais il se rendit vite compte que se prendre une balle dans la vraie vie, ce n’était pas comme dans les films, ça faisait un mal de chien et il pouvait difficilement empêcher les cris de douleurs de sortir de son corps meurtri. Il passa rapidement les différentes parties de son corps en revu, cherchant la source de la douleur qui palpitait à travers tout son corps, il vit le sang sur son bras, il se répandait hors de son corps, par une plaie béante. Il avait fait une formation aux gestes de premier secours, il savait qu’il devait comprimer la plaie, mais avant ça il devrait se mettre à l’abri. Il redressa la tête, regardant autour de lui, la foule, en panique un instant auparavant, avait laissé place à une masse de corps rampant sur le sol vers un abri ou barricadé derrière des stands, certains corps ne bougeaient plus du tout. Il repéra une fontaine à proximité et rampa jusqu’à elle se mettant à couvert derrière. Il n’osait pas se redresser pour voir où étaient les tireurs, mais il ne semblait plus y avoir de tirs, peut-être étaient-ils partis ? Ou attendaient-ils en embuscade ? Il n’osait pas se déplacer ou appeler à l’aide de peur de se faire repérer par les tireurs. Il avait placé sa main sur sa plaie dans l’espoir de réussir à la comprimer et de ralentir un peu le flot de sang qui s’écoulait de son bras. Les secondes passèrent, s’égrenant lentement, impossible de savoir combien de temps s’était écoulé, ça pouvait bien être 5 minutes, ou juste 30 secondes. Au bout d’un moment il releva la tête et regarda autour de lui, à la marée des corps allongés sur le sol. C’était une vision horrible qu’il n’oublierait sans doute jamais. Il se rendit compte alors du rythme rapide de sa respiration, et qu’il était entrain de paniquer, il avait peur, il ne voulait pas mourir ici, maintenant. Il aperçut une femme debout non loin, qui enjambait les corps, elle le regarda d’un air absent avant de continuer à avancer. Il l’appela, lui demandant de l’aider.

« Aidez-moi ! » Mais la femme ne semblait pas réagir, trop choquée pour faire quoique ce soit d’autre que marcher, errant dans le hall en ruine comme un fantôme. Puis, aussi vite qu’elle s’était détournée de lui, elle regarda à nouveau dans sa direction, et soudainement son visage parut comme s’allumer. Elle alla jusqu’à lui et lui chuchota qu’elle était médecin et qu’elle allait l’aider. Damon retint un soupir, presque soulagé, puis la femme s’éloigna et sembla disparaître.

« Attendez ! Revenez ! » Appela-t-il désespéré. Le sang continuait de s’écoulait hors de son corps et il avait sérieusement peur, il ne savait pas combien il pouvait en perdre avant de mourir, il appuyait sa main sur la plaie mais c’était insuffisant pour retenir tout le sang qui s’en échappait. Il cria à nouveau, appelant à l’aide.

« Aidez-moi ! » Les sanglots déchiraient sa voix, il ne s’était pas rendu compte qu’il pleurait mais des larmes coulaient abondamment sur son visage. Sa vision commençait à être flou et son bras était complètement engourdi, si cette femme ne revenait pas et ne l’aidait pas il allait certainement mourir ici !
Anonymous
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#Dim 20 Sep - 23:28

No Time to die.


Depuis le début de l'Université, Thea ne s'autorise aucune sortie. Elle crève d'envie de sortir, rencontrer les étudiants avec qui elle va en cours, mais une petite voix dans sa tête la retient. Elle doit penser à sa bourse, à ses notes, au groupe. Beaucoup de projets qui nécessitent toute son attention. Finalement, lorsque les cordes de sa basse commencent à refuser de s'accorder, Thea saute sur ce prétexte pour sortir. Direction le centre commercial de Gentilly, celui qu'elle connaît si bien puisque sa mère l'y traînait, plus jeune. Elle s'achète un bubble tea au litchi avant de se diriger vers l'immense magasin de musique. Elle avance le nez en l'air, observant les devantures de magasins. Beaucoup des enseignes qu'elle connaissait ont fermé, remplacé par d'autres. Arrivée à une intersection, l'étudiante hésite sur le chemin à emprunter. Et alors qu'elle jette un regard vers la droite, elle voit une masse noire arriver vers elle. Une alerte se déclenche dans son crâne. Il y a un truc qui cloche. Elle a tellement entendu, que ça soit à l'école ou à la télé, que les fusillades étaient un vrai risque dans ce pays, qu'elle sait immédiatement de quoi il s'agit. Ce n'est pas pour autant qu'elle sait comment réagir. Bloquée au milieu du passage, le gobelet serré entre ses doigts crispé, elle se fait rentrer dedans par une blonde paniquée (@Jolene B. Gallagher)

Thea la suit des yeux et le regard désolé que l'inconnue lui lance ressemble à un adieu. Elles vont crever, l'une comme l'autre. Voilà ce qui est hurlé dans son crâne. Thea sort de sa stupeur et recule jusqu'à ce que son dos heurte le panneau publicitaire. Ses larmes brouillent sa vision et l'empêchent de trouver une meilleure planque. Le monde lui apparaît comme ralenti. Elle se laisse glisser au sol, ramène ses genoux contre sa poitrine et enfonce son visage dans ses bras. Elle se fait petite, minuscule, espérant disparaître. Elle plaque ses mains contre ses oreilles pour faire taire les cris et les bruits des balles. Il faut que ça s'arrête. Son coeur se serre tellement qu'elle n'est plus sûre qu'il batte encore. Son esprit tente de l'attirer ailleurs, dans des souvenirs, n'importe où pour qu'elle oublie qu'elle se trouve dans une fusillade. Elle pense à ses parents, à Leya avec qui elle voulait manger ce week-end, à son frère qui n'a toujours pas donné signe de vie. Elle va mourir seule derrière cette pub de crèmes anti-rides. Elle ne sait juste pas quand, mais elle sait que ça va arriver…

Les secondes passent et le bruit des balles s'éloigne. Quand la jeune femme ose finalement relever la tête, les tueurs ne sont plus dans son champ de vision. Une femme (@Siobhan O'Connell) déambule tel un fantôme parmi les corps, un blessé (@Damon Smith) gémi près de la fontaine. C'est surréaliste. Thea a l'impression d'être dans un film. Extrêmement lentement, puisqu'elle a dû mal à croire que c'est bel et bien terminé, elle se lève et regarde autour d'elle. Le fantôme est revenu à la vie et est au chevet du blessé, avec la blonde de tout à l'heure. L'étudiante est étrangement soulagée de la voir vivante, elle apparaît presque comme un visage familier, au milieu de ce bordel. Et puis, il y a cette autre femme, allongée et visiblement blessée (@Alana Mikkelsen). Thea s'approche à la manière d'un animal effrayée avant de se mettre à quatre pattes. Vous... allez bien ? Vous m'entendez ?... Sa gorge est serrée et laisse à peine passer l'air nécessaire pour qu'elle puisse parler.

Moses.



@Alana Mikkelsen @Siobhan O'Connell @Jolene B. Gallagher  @Damon Smith
Alana Mikkelsen
Alana Mikkelsen
sweet sadness
Notes remplies : 949
Faceclaim : Natalia Dyer © Wanky © Astra © Elina
TC ~ Shopping Mall hall B45ed6becaf485c04f84ce437d2277c57bced78e
DC : Alex Lake & Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix Age : 27 Lieu de vie : Avec son chat Gandalf, en coloc' à Treme, avec Riley Occupation : Étudiante en Mathématiques et en Physique appliquée ; guichetière dans un cinéma Statut civil : (darling, you make me high and I adore you but I'm afraid to fly, I've crashed before)
#Mar 22 Sep - 12:35

( NO TIME TO DIE )
Comme c'était étrange : elle flottait. Dans sa tête ou dans son corps, impossible de le savoir. Elle avait juste l'impression de ne plus rien sentir du tout, d'entendre juste les battements de son coeur, de ne plus respirer, de ne plus penser. Elle était juste là, couchée par terre, à se demander vaguement ce qui était en train de se passer — coupée du monde. Son cerveau avait coupé, pour un temps, tout contact avec l'extérieur. Les hurlements, les vitres qui explosent, les balles qui résonnent dans l'immensité du centre commercial : cela n'existait pas. Alana se redressa, hébétée. Et puis, comme si on lui renversait un seau d'eau glacée sur la tete, tout lui revint, en cascade. Selena, impatiente. Y'a pas le feu, Moustique. Leur journée entre soeurs en prévision, qui devait sûrement se terminer à l'arcade pour jouer un peu. Elles avaient eu soif... Et puis, les tirs, la panique, les cris. Le chaos. Un rush d'adrénaline la traversa toute entière et elle comprit qu'elle était seule, en plein milieu du hall, et que les gens autour d'elle n'étaient pas Selena. La panique, intense, déferla dans tout son corps. « LENA ! » Elle avait voulu hurler mais sa voix resta coincée dans sa gorge, trop serrée pour le moment. Fébrile, Alana essaya de se relever mais elle tremblait trop, elle avait la tête qui tournait, et le stress était en train de la terrasser complètement. Ce furent les cris d'un homme, visiblement blessé, non loin d'elle, qui lui firent tourner la tête. Un homme hurlait. (@Damon Smith) Elle comprenait sa douleur, mais elle n'arrivait même pas à ressentir sa peine, ni quoi que ce soit d'humain à son égard : son esprit refusait de se remettre en marche et restait focus sur une chose : Selena, Selena, Selena. Elle suivit du regard, ensuite, deux silhouettes, une brune, une blonde, qui s'approchaient du blessé. (@Siobhan O'Connell @Jolene B. Gallagher) Et elle ne comprenait pas. Est-ce que tout était fini ? Est-ce que le cauchemar allait reprendre ? Où était Thomas, est-ce qu'il était au courant ? Pourquoi il ne venait pas les sauver, elle et Lena ? Finalement, quelque chose apparu brusquement dans son champ de vision - quelqu'un. (@Thea Briones) La petite brune sursauta, tandis que sa vision peinait à faire le point. Un visage encadré de cheveux colorés. « Vous... allez bien ? Vous m'entendez ?... » Comme un réflexe, la main d'Alana vient attraper le bras de la jeune fille — tout était bien réel. « Ma petite soeur, où est ma petite soeur ? » Sa voix tremblait, mais se faisait distincte. Elle essaya de se redresser pour se mettre debout, vacilla, retomba sur le sol. Lorsque sa main vint se poser sur sa tête, elle comprit qu'elle avait eu un méchant coup sur le crâne et que par ailleurs, un peu de sang coulait sur sa joue. Mais elle ne put pas y accorder une quelconque importance. « Il faut que je retrouve Selena. Ils sont partis ? Qu'es-ce qui se passe ? » Rien n'avait trop de sens mais elle n'avait qu'une idée en tête, alors elle essaya de se lever de nouveau, toujours accrochée au bras de Thea.

( Pando )


❝ I get vertigo each time ❞ that you're close, this vertigo it's true I suppose ; darling come take my hand, together we jump, vertigo here I come ; darling, you make me high and I adore but I'm afraid to fly, I've crashed before

TC ~ Shopping Mall hall JJ8Aaho
Anonymous
Invité
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#Mar 22 Sep - 21:47


No time to die



 
L’imprévu de la situation, c’était ça qui déstabilisait tant Siobhan. Une atteinte à son petit monde confortable et loin de ses traumatismes passés. La première détonation de la fusillade résonnait encore dans sa tête, tel un écho infernal.

Les yeux de la brune se bloquèrent sur l’arme improvisé de l’inconnue (@Jolene B. Gallagher), puis cette dernière, fini par comprendre qu’elle n’avait rien à craindre et redéposa la lame de verre au sol. Il fallut quelques secondes au médecin afin que les mots de la blonde arrivent jusqu’à son cerveau. « Oui, je suis médecin » répondit-elle presque mécaniquement cherchant du regard… quoi d’ailleurs ? Elle ne pourrait le dire. « Je… Il y a un homme blessé. » continua-t-elle, lançant un geste maladroit en direction de la fontaine. Elle commença alors véritablement à fouiller dans le stand à la recherche de papier, eau, ainsi que tout matériaux qui pourraient éventuellement lui être utile pour soigner.

« J’ai besoin de vous, venez » avait-elle lancé dans une once de lucidité, après avoir récupérer ce qui l’intéressait et revenir en courant vers l’homme à terre (@Damon Smith). Elle déposa son butin par terre, composé d’un rouleau de sopalin, un ciseau, d’une bouteille d’eau et d’un sachet de petits pansements. Ses pensées devenaient de plus en plus clair, poussé par l’adrénaline alors qu’elle s’était accroupie auprès de l’homme afin de constater les dégâts de sa blessure.

« Je vais devoir découper votre t-shirt. » dit-elle à l’homme en attrapant le ciseaux. Sauf qu’elle constata un problème majeur : elle tremblait et pas qu’un peu. Elle fixa un moment ses mains. « S’il vous plait » Dit-elle en se tournant vers la femme. « Vous vous sentez comment ? » Lui demanda-t-elle tout d'abord.

« Si vous voulez bien m’aider à découper le vêtement, vous avez juste à couper ici en ligne droite pour pouvoir découvrir la blessure. » Ajouta Siobhan en la guidant et en lui confiant le ciseau. Elle espérait sincèrement que celle-ci soit en capacité de le faire.

La brune finit par relever la tête vers le chaos dans le hall. La femme qu’elle avait aperçu derrière le panneau publicitaire (@Thea Briones) se trouvait désormais au chevet d’une femme à l’air totalement paniqué.(@Alana Mikkelsen) « Il faudrait rassembler tous les blessés au même endroit et les classer par ordre de gravité des blessures » réfléchissait-elle à haute voix, attrapant le regard de la femme du panneau publicitaire. « Est-ce qu’elle peut marcher ? » demanda-t-elle à propos de la femme à terre, d’une voix modérée et pas trop forte afin de ne pas attirer l’attention des tireurs qui étaient probablement encore présent dans le centre commerciale. Ensuite elle redonna toute son attention à l’homme blessé « C’est quoi vos noms ?" demanda t-elle au blessé et à sa nouvelle assistante. "Vous n’avez pas peur du sang ? fini-t-elle par dire en s'adressant principalement à la blonde cette fois-ci.

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#Ven 25 Sep - 17:24

No Time to die.
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Les cris et les gémissements de l'homme blessé (@Damon Smith ) glacent le sang de Jolene alors qu'elle repose son arme de fortune au sol. Très vite, la doctoresse s'active derrière le stand criblé de balles. Elle attrape bouteille d'eau, tissus, essuie-tout, ciseaux… Tout ce qui lui passe sous la main et qui peut visiblement lui sembler utile. Pendant ce temps, Jo reprend son souffle. L'irlandaise peine à réellement capter ce qui est en train de se produire, son esprit occultant malgré les cris et les sanglots, le drame qu'ils sont tous en train de vivre. Et puis Alex… Où est-il ? Est-ce qu'il va bien, au moins ? Elle extirpe son téléphone de sa poche et sent son cœur s'affoler lorsqu'elle voit qu'elle a reçu un message de sa part. Vite, le bout de ses doigts pianotent sur l'écran. Il est en vie. Il est en sécurité pour le moment, et c'est tout ce qui suffit à Jo pour reprendre un peu de contenance. La voix de la doc' la sort cependant de sa rêverie et elle hoche la tête avant de suivre ses pas.

Sortir de l'arrière du stand la confronte à une réalité à laquelle personne n'est jamais préparé. Des corps gisent au sol, du sang s'écoule des plaies ouvertes de certaines personnes… Et ce qui choque le plus l'irlandaise, c'est la détresse qu'elle décèle dans les regards qu'elle croise. Au loin la silhouette d'une brune familière inanimée (@Alana Mikkelsen ) coupe Jo dans sa course l'espace d'un instant. À ses côtés, la petite demoiselle aux cheveux colorés qu'elle a percuté toute à l'heure et qui semble prendre soin de sa collègue pour le moment. Son regard croise celui de la jeune femme (@Thea Briones ) et est empli de reconnaissance. C'est un merci silencieux de s'occuper d'Alana. Un merci aussi adressé à l'aveugle, de la revoir en vie. Un nouveau cri de douleur la ramène cependant à la réalité et elle se précipite aux côtés de l'inconnue qui s'apprête à soigner le premier blessé.

Lorsqu'elle se saisit des ciseaux, les mains de la brune tremblent tellement que Jo ne peut réprimer son inquiétude. Si la seule professionnelle médicale est dans cet état, comment vont-elles réussir à venir en aide aux blessés ? Sio' - dont Jo ignore encore le nom cependant - s'adresse à elle et lui tend la paire de ciseaux. N'importe qui aurait paniqué, sans aucun doute. Je crois que personne ne se sent bien, à l'heure actuelle… Pas vrai ? Mais je peux prendre sur moi. Jo, clôt ses paupières une seconde, prend une bonne inspiration puis attrape l'outil sans trembler avant de planter son regard océan dans celui de la femme qui lui fait face. Avant de suivre les instructions à la lettre, elle croise le regard du blessé et lui adresse un petit sourire qui se veut rassurant. On va s'occuper de vous. Il a la respiration saccadée et les yeux brillants de larmes. La lame du ciseau incise le tissu sans trop de peine - fort heureusement c'est un outil aiguisé et pratique et non pas un petit accessoire de bricolage - et bientôt, la blessure est totalement découverte. Jo prend une nouvelle inspiration avant de poser son regard sur la plaie, alors que la doc s'adresse à l'inconnue aux cheveux bleus. Ça va être fastidieux et le pire… c'est qu'elles n'ont aucune idée du temps qu'elles ont à disposition.

Selon la gravité des blessures, il ne sera pas aisé de les déplacer. s'entend-t-elle répondre alors qu'elle dépose les ciseaux au sol. Et tant qu'on est tous plantés là, personne n'est à l'abri… Grimace, avant qu'elle ne chasse les idées négatives de son esprit. Il faut qu'elle laisse les choses venir, l'une après l'autre, et non qu'elle se focalise sur la situation... Sinon, c'est fini. Elle laisse vagabonder son regard dans l'espace qui les entoure, à la recherche vaine d'un endroit plus sécurisé qui leur permettrait de se cacher un minimum... Après tout, ils sont un peu planté au milieu du hall d'un centre commercial de plusieurs étages, à la vue de tous et dans la meilleure des lignes de mire. Une dernière question lui brûle les lèvres cependant et, même si elle sait qu'aucune des réponses ne sera satisfaisante, elle a besoin de la poser D'après vous… On a combien de temps ? En espérant que tout ça soit fini. Que les tireurs aient traversés le rez-de-chaussée d'une part et d'autre et qu'ils soient déjà ressortis de l'autre côté du centre à l'heure qu'il est. L'inconnue pose un regard incertain mais étonnamment doux sur elle puis sur l'homme à terre. Je m'appelle Jo. Et vous ? D'accord, dans ce genre de situation, on s'en fout un peu des mondanités… Cependant il sera bien plus aisé de l'aider au mieux si elle connaît le prénom de son interlocutrice. Je n'ai pas peur du sang. Et je me sens capable de faire ce que vous me direz. finit par assurer la blondinette en lançant un coup d'œil qui se veut rassurant au blessé.

Moses.



HRP : Ok, je n'arrive définitivement pas à faire des RP courts... Désolée TC ~ Shopping Mall hall 643775458 j'espère que tout est cohérent pour vous TC ~ Shopping Mall hall 2875187968
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#Dim 27 Sep - 16:55
La douleur irradiait son bras et le sang continuait de s’écouler de la blessure sur le sol, la femme l’avait laissé seul, il n’était pas du genre à avouer qu’il avait peur, ou ce genre de chose, mais là il était putain d’effrayé. Il releva la tête et essaya de regarder autour de lui, tout ce qu’il voyait c’était une marée de corps au sol, entrain de gémir, comme lui, quelques personnes étaient debout et erraient dans le hall semblant trop secouer, trop en état de choc, pour l’entendre crier et appeler. De toute façon ses appels au secours étaient perdus dans la mare de bruits et de cris qui résonnaient dans le hall. Un bruit de pas de course attira son attention et il retourna son regard dans la direction dans laquelle la femme était partie. Elle était entrain de revenir vers lui et était suivie par une autre jeune femme, il semblait qu’elle ait été cherché de l’aide et aussi du matériel ce qui rassura un peu Damon qui relâcha un souffle en la voyant revenir. La femme, qui s’était présentée tout à l’heure comme médecin, s’agenouilla près de lui et commença à regarder son bras, Damon serrait les dents pour ne pas gémir de douleur, ça faisait un mal de chien. Mais il ne voulait pas paraître faible devant ces inconnues.

Elle lui expliqua qu’elle allait être obligée de découper son tee-shirt, et vraiment, dans la situation actuelle, Damon se moquait particulièrement de garder ce tee-shirt, il hocha la tête, signifiant son accord, alors qu’elle attrapait une paire de ciseaux. Ses mains tremblaient, vraiment beaucoup, et la peur revint au premier plan de son cerveau, elle se retourna vers l’autre femme, lui demandant comment elle se sentait, Damon avait envie de crier, il était entrain de se vider de son sang, était-ce vraiment le moment ? L’autre femme répondit qu’elle pouvait prendre sur elle et le docteur lui tendit la paire de ciseaux la guidant pour qu’elle découpe le vêtement, il sentit le contact de la lame froide effleurer sa peau à vif. La femme termina de découper son vêtement puis les deux regardèrent alentours, de ce que Damon entendait, elles se demandaient s’il ne vaudrait mieux pas rassembler tout le monde au même endroit, c’était une idée, mais elles soulevèrent bien vite le problème que ce ne serait pas aisé de déplacer les blessés selon la nature de leur blessures. Damon était encore en état de choc, et il avait perdu pas mal de sang, mais il n’avait été touché qu’au bras il pourrait peut-être marcher jusqu’à un endroit plus en sécurité, ils étaient trop exposés ici de toute façon, ils devaient bouger. Il essaya de se redresser péniblement mais son bras le lançait et la blessure lui faisait terriblement mal.

« Je peux peut-être essayé de marcher… » Dit-il, peu convaincu, même parler lui semblait difficile et il avait plus l’impression de grogner qu’autre chose. La seconde femme, qui avait relevé aussi qu’ils n’étaient pas l’abri en restant ici demanda à la première combien de temps elle pensait qu’ils avaient. C’était difficile à dire, pensait Damon, ils étaient partis pour l’instant, mais rien n’indiquait qu’ils ne pouvaient pas revenir à tout moment ici. Il regarda vers les stands et aux autres personnes dans le hall.

« On pourrait s’abriter derrière un de ces stands ? » Les interrogea-t-il. Ça serait une protection de fortune, mais ça serait toujours mieux que de rester ici, en plein milieu du hall et totalement exposé. Cependant il n’était toujours pas sûr de pouvoir bouger dans son état, mais ils n’avaient pas le choix, et heureusement il n’avait pas été touché à la jambe. Le médecin se retourna vers lui et lui demanda son nom, à lui et à l’autre femme. Celle-ci répondit qu’elle s’appelait Jo, sans doute un diminutif.

« Je m’appelle Damon. Et vous ? » Grimaça-t-il. Il essaya de sourire mais il ne parvint qu’à réaliser un faible rictus de douleur.
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#Jeu 1 Oct - 19:46

No Time to die.


La femme allongée par terre est encore consciente, ce qui fait pousser à Thea un soupire de soulagement. Si elle a effectivement suivi des cours de premiers soins, elle n'est pas en état de les procurer dans l'immédiat. Son corps entier tremble comme si elle se trouvait nue sur la banquise. La blessée lui attrape le bras et, par réflexe, l'étudiante pose sa main libre sur la sienne afin de lui montrer qu'elle ne comptait aller nul part. Elle demande des nouvelles de sa sœur, Thea secoue la tête. Je sais pas... Je suis désolée. Les larmes montent pour de bon. Elle est si impuissante. Elle tente bien d'aider la femme à se relever, mais c'est peine perdue. Elle a l'air d'avoir reçu un sacré choc à la tête. C'est mieux qu'une balle, me diriez-vous, et vous n'aurez sûrement pas tort. Thea cherche des yeux quelque chose pour essuyer le sang et s'arrête sur un sac de fast-food abandonné dans la panique. Elle le rejoint à quatre pattes pour récupérer les serviettes et revient les presser contre l'arrière du crâne de l'inconnue. Je crois qu'ils se sont éloignés, mais... Un coup d'oeil en direction des galeries. Impossible de dire s'ils vont revenir finir le travail. Je ne sais pas. Avoue-t-elle dans une nouvelle crise de larmes.

La fantôme de tout à l'heure attire l'attention de l'étudiante. Elle est vraisemblablement médecin, ou alors juste douée pour réagir face à une situation de crise. Elle se charge déjà d'un des blessés et semble disposée à coordonner le reste des opérations malgré le chaos qui règne parmi les survivants. Quoi qu'il en soit, elle lui demande si la blessée peut marcher. L'adolescente bredouille. Heu... Avec de l'aide je pense... Puis se tourne vers la principale concernée. Après tout, elle n'avait pas perdu connaissance, autant lui demander ! Vous en pensez quoi ? On ne devrait pas rester allongée là... L'idée qu'ils puissent revenir semble devenir soudainement réelle. D'hors et déjà Thea passe sa tête sous le bras de la jeune femme afin de l'aider à se relever. Ca va aller. Murmure-t-elle entre deux hoquets, autant pour la jeune femme que pour elle-même. Parlez moi de votre soeur. Une distraction pour empêcher l'inconnue de penser à sa douleur ou sa désorientation.



Moses.



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DC : Alex Lake & Faith Fitzgerald & Louisa Murphy & Alice Fawkes & Cirilla O'Connor & Seth Warren & Maddie Richardson & Noah LaCroix Age : 27 Lieu de vie : Avec son chat Gandalf, en coloc' à Treme, avec Riley Occupation : Étudiante en Mathématiques et en Physique appliquée ; guichetière dans un cinéma Statut civil : (darling, you make me high and I adore you but I'm afraid to fly, I've crashed before)
#Ven 2 Oct - 14:46

( NO TIME TO DIE )
Le contact de cette main amicale, dans le chaos, lui fit du bien. Sa vision encore floue tenta de faire plus le point sur le visage penché au-dessus d'elle. Du mouvement, des discussions à voix basses, des bruits de tissus froissés, et un tissu contre sa tempe. Alana fronça les sourcils : tout d'un coup elle trouvait que ça sentait les frites, le fast-food. C'était étrange, en ces circonstances. Son cerveau s'arrêtait à des petits détails insignifiants (le clic des ciseaux, par exemple, ou encore le vacillement d'un des spots d'une enseigne pas loin d'eux) mais rien de concret, rien de tangible. Parce que toute sa concentration tournait autour de Selena, et qu'elle ne pouvait pas penser à autre chose. Mais quand la fille aux cheveux bleus répondit à ses questions, Alana remarqua qu'elle s'était mise à pleurer. Alors elle serra posa sa main tremblante sur la main de la fille. Elle aurait voulu lui dire que tout allait bien se terminer, elle aurait voulu endosser son rôle habituel de la petite maman qui rassure, mais le fait était qu'elle était si paniquée pour sa petite soeur qu'elle n'était plus capable de grand chose.

Un échange entre les deux petits groupes : Lana comprit que l'on s'occupait du blessé. Qui ? Cette femme brune et... La silhouette blonde à côté, tout d'un coup, elle la reconnut. Jolene. Sa collègue du cinéma. Elle se mordit les lèvres, désespérée de voir que beaucoup trop de gens se trouvaient ici, au coeur de ce cauchemar. Bravement, elle hocha la tête pour signifier qu'elle allait essayer de se lever. Mais comment ? La tête lui tournait, elle se sentait plus faible que jamais, incapable de tenir sur ses jambes. Pourtant les autres avaient raison, il le fallait. Rester ici était trop dangereux. « Mettons-nous plus à l'abri » confirma-t-elle, aussi pour se donner du courage. Un bras passa autour de ses épaules, elle se sentit soulevée - heureusement, elle était un poids plume. Car de toutes ses forces elle s'était agrippée à sa sauveuse et serrait les dents pour se concentrer, pour essayer de tenir un minimum. Elle sentait qu'elle se traînait, mais au moins elle y arrivait un peu - elle n'y arriverait pas longtemps malheureusement. Dans sa tête, la pression était telle qu'elle crut qu'elle allait s'évanouir. Mais la question sur sa sœur l'aida à maintenir le cap. « Selena... C'est ma petite sœur, elle a 17 ans, on était là pour passer la journée ensemble, on faisait la queue pour s'acheter à boire et on a été séparées... Je ne sais pas du tout où elle est, elle a disparu... » Les larmes coulaient de plus belle ; et tout d'un coup, seulement, elle mit une main tremblante dans sa poche. Son téléphone ! Sauf que l'écran était complètement brisé, éteint. Plus aucun des boutons ne répondaient. Elle ferma les yeux. « La seule chose qui me rassure c'est qu'elle n'est pas blessés sous mes yeux, peut-être qu'elle a réussi à se cacher ou à s'enfuir ?! » Son regard implorant se tourna vers celle qui était venue à sa rescousse. « Au fait, moi c'est Alana, et toi ? Qu'est-ce que tu faisais par ici ? » Elle renifla le plus silencieusement possible tandis qu'à côté les deux femmes s'affairaient à panser la blessure de l'homme touché par une balle. Cette vision de cauchemar, pourtant, paraissait irréelle. Pourquoi les secours n'étaient-ils pas déjà là ?

( Pando )





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#Dim 4 Oct - 18:14
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No time to die !


Vous pensiez être en sécurité ? Le tireur parti, tout le monde pense être plus ou moins à l'abri, et tous commencent à regarder autour de lui, à s'occuper des blessés. Et puis, soudainement, un jeune décide de partir en courant. De tenter sa chance vers la sortie. D'abord hésitant, il y va doucement, puis se met à courir, sous le regard de beaucoup de personnes présentes. Certaines se lèvent même pour le suivre. Et soudainement, un coup de feu venant d'un niveau supérieur se fait entendre. Le jeune homme s'effondre, touché de plein fouet. Mort. Puis de nouveaux coups se mettent à pleuvoir sur la foule, l'enfer recommençant une nouvelle fois, le tireur planqué plus haut, tirant un peu au hasard sur ceux qui bougent. Chacun tente alors de se cacher, de faire le mort.

@Alana Mikkelsen - @Siobhan O'Connell - @Jolene B. Gallagher - @Damon Smith - @Thea Briones

Pour info: les balles fusent tout autour de vous, mais cette seconde rafale n'a pour le moment atteint aucun de vous !

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#Dim 4 Oct - 22:26


No time to die



 
Les blessés et les morts jonchaient un peu partout le sol du grand hall. Personne ne savait réellement sur quel pied danser. Tout cela était-il fini ? Ou bien ne faisait que commencer ? Le médecin, accroupi à côté de l’homme blessé, donna les directives à la jeune femme, répondant au nom de Jo. Celle-ci un peu moins tremblante que la brune, réussi à découper le tissu avec concentration. La blessure se retrouva bientôt totalement découverte et bien visible.

« Oui, il n’est pas recommandé de bouger les blessés en règle général, mais dans des situations de crise, telle que celle-ci, nous n’avons pas vraiment le choix. » Répondit-elle en connaissance de cause. Il lui était arrivé à plusieurs reprise de déplacer des grands blessés, qui étaient dans tous les cas, condamné à mort.

Siobhan détourna, le temps d’un instant, son regard sur la femme au cheveux bleu un peu plus loin. Après lui avoir demander si la femme à ses pieds pouvait bouger, elle la vit l’aider à se lever. Super, maintenant, il ne restait plus qu’à trouver un endroit un peu moins exposé pour abriter le plus de monde possible.

La question soudaine de la blonde, la fit revenir sur son activité principale : aider l’homme à terre. « Aucune idée, mais ils risquent de revenir à tout moment » Ils s’agissaient clairement d’un attentat. Du moins, le but des assaillants étaient de tuer un maximum de monde, donc ça semblait logique qu’ils puissent redébarquer, surtout au vu de leurs emplacements.

« Appelez-moi Siobhan » murmura-t-elle, concentré à contempler la blessure pour évaluer la gravité. La balle semblait être ressortie, si on en croyait le sang qui s’écoulait des deux côtés. Plutôt une bonne nouvelle. Le blessé, du nom de Damon, affirma pouvoir essayer de marcher.

« Avant de trouver un endroit plus sécurisé, il faut arrêter la blessure de saigner. » Son but n’était pas réellement de soigner, mais surtout de stabiliser les blessures en attendant les secours. Sio tourna la tête et trouva son sac de vêtement non loin. Elle en sortie un haut en coton tout neuf. « Prenez ça et compressez la blessure. Je vais essayer de trouver quelque chose pour faire un garrot. » avait dit le médecin à Jo. « Désolé Damon, ça risque de piquer » Piquer c’était le moins qu’on puisse dire…  

Elle s’éloigna de quelques pas, histoire d’essayer de réfléchir. Se réveiller de ce cauchemar, c’est tout ce qu’elle demandait. Ses yeux s'arrêtèrent sur ses lacets. Bingo!

Sauf que tout bascula en moins de quelques minutes. Un jeune homme eut la mauvaise idée de se lever et de se diriger vers la sortie, suivit par plusieurs personnes. C'est lorsque que ce dernier se mit à courir que les coups résonnèrent à nouveau. La brune n’eut pas le temps crier que le jeune garçon tomba à terre. Raide mort. Une vision d’horreur.

Exposé en plein milieu du hall, ils étaient tous en danger imminent. La femme au cheveux bleu et la brune se trouvaient désormais entre Siobhan et le duo Damon/Jo.

"Jetez vous à terre" Lança Siobhan et se laissant tomber au sol en même temps. Reflexe de militaire.  Tout les cinq, protégé derrière la fontaine, les balles s’abattaient partout tout autour, cet abris ne serait vraiment pas efficace longtemps…


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#Sam 10 Oct - 9:04

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La doc répond à sa remarque et Jo hoche la tête. Il est évident qu’ils ne peuvent pas rester là trop longtemps, quelque soit la gravité des blessures des gens qui les entourent. L’irlandaise évacue son stress en réfléchissant à haute voix, en vérité, et ses joues s’empourprent légèrement à la réaction de Siobhan. Après tout, qui est-elle pour donner des indications pareilles ? Elle possède beaucoup de casquettes, Jo, mais pas celle qu’elle doit arborer en cet instant. Après avoir découvert la plaie béante du jeune homme, Jo se fait violence pour ne pas réprimer une réaction. Concrètement, elle n’a pas peur du sang. Ce qui l’inquiète, c’est l’éventuelle gravité de la blessure, plus que les flots d’hémoglobines qui jaillissent du trou où est passé la balle.

Sa main ne tremble pas lorsqu’elle attrape le tissu que la doc lui tend.   Désolée, ça risque de faire mal… murmure-t-elle au blessé avant de déposer le t-shirt sur la plaie. Elle s’applique et compresse la blessure fermement, sans pour autant faire davantage mal à Damon. Le pan de coton blanc s’imbibe de sang et elle sent son esprit chavirer, Jo, alors que son regard turquoise et concentré sur le mouvement de ses mains. Finalement, elle n’est peut-être pas si à l’aise que ce qu’elle aimerait prétendre… Mais sa capacité d’adaptation lui permet de reprendre le dessus rapidement et elle lance un coup d’œil encourageant à Damon pendant que la cheffe des opérations – Siobhan – s’active à chercher de quoi faire un garrot.

Et puis soudain, le cauchemar reprend. Jolene aperçoit le jeune se lever, regarder autour de lui. Elle a envie de crier, de le prier de rester à terre, sain et sauf. Mais sa gorge se bloque, comme un pressentiment. Il ne serait pas bon de se faire remarquer davantage. La scène ne dure que quelques instants. Ses pas pressés foulent le carrelage du hall et résonnent alors que d’autres personnes tentent de le suivre. Les coups fusent de partout. Des étincelles meurtrières qui se déversent sur les corps trop vifs et leur ôtent la vie. C’est un véritable cauchemar. Jo se sent fragile, fébrile. Elle qui ne tremblait pas un peu plus tôt sent ses membres s’agiter et sa lèvre inférieure trembler violemment. Bordel. Après la première récidive de coup de feu, elle ne trouve rien d’autre que s’aplatir un maximum sur Damon pour le protéger – sans pour autant l’écraser. Elle ne peut pas retirer ses mains de la compresse. Elle ne le doit pas. Alors elle s’allonge à moitié à ses côtés, à moitié sur lui. Façon étrange de vouloir faire de son corps un bouclier pour le sauver, sans doute… Comme si, morte, elle pourrait être utile.   Désolée… murmure-t-elle à l’oreille de Damon, un peu mal à l’aise par la position un peu cocasse dans laquelle elle les a mis, malgré la situation bien plus urgente qu’ils sont en train de vivre. Son champ de vision est amoindri mais elle a le temps d’apercevoir Siobhan s’allonger et Alana et la jeune femme aux cheveux bleus en faire de même. Dès l’accalmie, il faudra trouver une cachette plus efficace… S’ils survivent.

Moses.

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#Sam 17 Oct - 1:35
Tout semble étrangement tourner au ralenti, la scène, le sang, et il ne peut pas retenir l’impression désagréable, que c’est peut-être ce qu’on ressent quand on est sur le point d’y passer. Il essaye de se rassurer, entre deux élancements douloureux dans son bras, putain ça blessure lui fait mal comme si on passait du verre brisé sur sa chaire à vif, au moins ce n’est que le bras, pas le poumon ou le cœur, ni même l’estomac, et il peut même encore marcher, peut-être. Sa plaie lui fait un mal de chien, mais sa blessure n’est que superficielle, d’autres n’ont pas eu cette chance et ils gisent maintenant dans leur propre sang. Le centre commercial flambant c’est transformé en un horrible charnier, c’est une vraie scène de guerre. Cet endroit était un putain de cimetière. Les deux femmes parlent, il écoute d’une oreille, la douleur le distrait, il essaye autant qu’il peut de se concentrer sur leur voix, il en a besoin, il a besoin de se raccrocher à quelque chose, pour l’éloigner de l’océan de peurs et de craintes qui croupit au fond de lui. Elles parlent de déplacer les blessés, il a entendu parler d’une autre femme tout à l’heure, mais de là où il se trouve il ne peut pas la voir, la médecin dit que ce n’est pas recommandé de bouger les blessés, mais qu’ils n’ont pas le choix. Il serre les dents et hoche la tête. Il bougera, ils n’ont pas le choix de toute façon, ils sont beaucoup trop exposés ici. Il veut se redresser sur son coude valide, il cherche à s’asseoir, c’est un début vers la position debout, mais la docteur l’arrête, ils doivent d’abord arrêter son saignement, alors il se repose sur le sol. Elle cherche autour d’eux, et revient avec un vêtement qu’elle tend à l’autre femme, les deux s’excusent ensembles, ça va faire mal. Effectivement, dès que le tissu effleure son bras, eh bien on peut dire qu’il découvre un éventail de nouvelles sensations, qui ont toutes pour point commun l’extrême douleur, merde, est-ce que c’est sensé faire si mal ? Il ne peut pas empêcher un gémissement puis un grognement douloureux de franchir ses lèvres, il serre les dents, aussi fort qu’il peut, pour stopper les bruits qui s’élèvent de son corps, il doit aussi s’empêcher de bouger, alors que tout ce qu’il veut actuellement c’est éloigné son bras de ce putain de truc. Comment un bout de tissu peut-il faire aussi mal ? Il ose un coup d’œil à son bras, de ce qu’il en vu précédemment, ce n’est vraiment pas jolie, mais tout ce qu’il voit c’est la masse de tissu écarlate et humide alors que le vêtement se gorge de son propre sang. Il se demande réellement combien il peut perdre encore de sang avant que ça ne devienne grave. Il espère que les secours ne tarderont pas trop non plus, qu’on les fasse sortir de cet enfer, est-ce quelqu’un avait au moins prévenu la police ? Ça se trouve personne n’était au courant de ce qu’il se passait ici. Son téléphone était dans la poche de son pantalon. Il veut dire, demander, si quelqu’un a appeler la police, mais il grommelle et n’arrive pas à sortir une phrase entière de sa bouche. Sa langue est pâteuse et il a du mal à parler.

Il est sur le point de faire une nouvelle tentative pour parler, quand tout à coup l’attention de ses sauveuses semble capter par quelque chose, qui se trouve encore une fois hors de son champ de vision. Puis, tout se passe très vite, comme à l’instant de la première attaque. Il y a le bruit des détonations, et les balles qui fusent. Son bras valide attrape la femme qui se trouve au-dessus de lui, et il la tire vers elle alors qu’elle plonge volontairement sur lui, faisant barrage de son corps. Il serre sa main et ferme les yeux, tournant son visage vers la fontaine, comme si cette protection pouvait suffire. Et ils attentent, le temps passe, comme au ralenti, il entend le bruit des balles, les détonations sourdes, qui pleuvent sur eux, il en entend même certaine sifflées près de ses oreilles et il sait que ce n’est vraiment pas passé loin. Il libère la main de la femme et à la place passe son bras autour d’elle, comme si ce maigre rempart pouvait être suffisant pour la protéger, l’empêcher de mourir. Il ne la connaissait pas, mais il ne voulait pas qu’elle meurt, même si c’était une inconnue. Il entend sa voix, qui murmure faiblement à son oreille des excuses. Il ne comprend pas, des excuses pour quoi ? Mais ce n’est pas le moment de demander. Il se contente de la serrer contre lui et d’attendre que la tempête passe.
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