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La bokor
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#Dim 27 Sep - 16:50
Starbucks
No time to die !

Que serait un dimanche sans un moment de divertissement, de changement d'air après une longue semaine ? Peu de choses si on écoute la majorité des gens. En tout cas, aujourd'hui, vous avez quitté votre chez vous bien confortable pour des raisons qui vous sont propres et vous êtes venus au centre commercial plein de monde en ce jour de repos pour une majorité de la population. Vous vous trouvez d'ailleurs au niveau d'un hall secondaire circulaire, avec une entrée souvent peu fréquentée quand soudainement, un homme armé, seul, franchit le pas de la porte coulissante et se met à tirer. Un hall circulaire, c'est un peu un piège parfait pour un tireur fou, malgré deux couloirs à l'opposé de l'entrée qui mènent aux boutiques. Et c'est un endroit parfait aussi en raison dela présence d'un Starbuck, toujours bien fréquenté. Mais aujourd'hui, les tables et les chaises tombent au sol, en même temps que les clients. D'autres foncent dans les boutiques autour, ou dans l'un des couloirs, tandis que l'homme continue de tirer dans le tas, tuant et blessant tout ceux qu'il peut. Allez-vous vous en sortir ? Seul l'avenir vous le dira...


@Fergus Murray - @Weyna Edwards - @Morgan Hohen - @Mikki X. Torrez

+ Mikki, ça aurait dû être une journée toute simple. C'est le besoin de couches pour ta fille qui t'a forcé à sortir de chez toi, et finalement, tu vas le regretter, car te voilà prise en pleine fusillade avec un bébé, alors que tu faisais la queue au Starbucks pour te prendre un café histoire de tenir la journée. Désormais, il te faut donc te cacher avec un bébé aussi jeune, et surtout survivre, tandis que les balles fusent tout autour de toi.

+ Weyna, tu avais décidé de faire un peu de shopping aujourd'hui, histoire d'agrandir ta garde robe, et de faire aussi quelques photos, en tant qu'influenceuse, il faut donner de la matière à tes abonnés ! Mais avant de commencer à faire ta tournée d'achats, tu as choisi de te prendre la dernière boisson à la mode chez Starbucks. Et au moment où le tireur fait irruption, tu y es toujours, assise à une table, en train de te photographier avec ta boisson, pour la mettre dans ta story.

+ Morgan, aujourd'hui est une longue journée pour toi, une longue journée de boulot, alors tu as décidé de te faire plaisir, et de t'acheter des bagels salés au petit fast-food à côté du Starbucks au centre commercial de Gentilly. Alors durant ta pause, tu t'y rends. Sans savoir que finalement, tu vas te retrouver pris au milieu d'une fusillade, tentant de te cacher vers le Starbucks, enfin si possible.

+ Fergus, un besoin de matériel pour ton entreprise t'a amené à venir au centre commercial en ce beau dimanche, au lieu de rester auprès de ta famille. Au final, peut-être aurais-tu dû rester avec eux... Car alors que tu pousses ton caddie de tes achats, direction la sortie secondaire et le petit parking derrière où tu t'es garé, un tireur est entré. Et tu es un des premiers à t'effondrer, tout près de la terrasse du Starbucks, une balle dans l'épaule gauche...

Quelques informations sur l'intrigue

+ Vous êtes dans un hall et ne pouvaient les quitter pour l'instant. Mais vous pouvez vous déplacer sans soucis dans celui-ci. ATTENTION pour le moment, le tireur est encore présent !
+ Vous avez bien entendu du réseau, et donc la possibilité de passer des appels ou d'envoyer des SMS.
+ Vous répondez quand et comme vous souhaitez !
+ La Bokor peut intervenir à tout moment.
+ Si il y a un souci ou une question, n'hésitez pas à contacter @Alix Grant.
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#Dim 27 Sep - 19:07


No time to die



 
@Fergus Murray@Weyna Edwards@Morgan Hohen /  Mikki X. Torrez

Le sifflement des balles, les hurlements, le bruit des chaises tombant au sol, ainsi que les pleures de bébé venant se mélanger à tout ce brouhaha ambiant. Dans quel film catastrophe venait-elle de se réveiller ?

Dix minutes plus tôt

Muni d’un sac de course remplie de couches, ainsi de son bébé accroché contre sa poitrine, Mikki se dirigeait d’un pas fatigué vers le Starbucks. Un café lui ferait le plus grand bien pour lui redonner de la force. Si on lui avait dit à l’époque, qu’être maman lui donnerait cette impression d’être fatigué à longueur de journée, elle n’y aurait pas cru une seule seconde. Ce petit être à l’air si inoffensif, lui aspirait toute son énergie.

En arrivant dans le Starbucks, Mikki prit soin de descendre les lunettes de soleils sur ses yeux, afin d’éviter toute éventuelle apparition malencontreuse sur une storie Instagram d’un ou d’une inconnue. Ce genre de lieu regorgeait de fana des réseaux sociaux à l’affut de la meilleure photo pour gagner le plus de followers, un concept qu’elle avait clairement du mal à comprendre. Surement, parce qu’elle les évitait comme la peste, à cause de sa fausse identité et de sa volonté à ne pas être retrouvé. Un poil parano ? Sans aucun doute !

Les premiers coups de feu retentirent soudainement. Ce bruit de tir, elle le reconnaitrait entre mille : Un MK46 automatique. A peine son cerveau avait-il fait le lien avec le danger, qu’elle s’était baissée, voyant la personne devant elle, tombé au sol violemment, touché par une balle en pleine tête. C’était moins une. Instinctivement, elle enleva sa veste pour couvrir la tête de sa fille qui commençait à hurler, réveillé par le bruit. Bien trop petite pour comprendre quoi que se soit, elle préférerait quand même cacher cette vision d’horreur à son enfant. Elle qui était venu à la NOLA pour offrir à son bébé une vie sans criminalité et à l’abris des dangers : c’était raté.

L’adrénaline la parcourait de part en part, pourtant elle était relativement calme. Bien trop calme par rapport au danger imminant. L’avantage d’avoir évolué dans un univers rempli de mafieux en tout genre qui préférait régler leurs comptes à balle réelle, au lieu de favoriser la parole.

Le plus important désormais était de trouver un lieu ou s’abriter. Le problème était que le tireur semblait vouloir rester jusqu’à avoir tué tout le monde ou vider tout ses chargeurs. Mikki profita d’ailleurs que celui-ci recharge son arme pour abandonner son sac de couche et courir se mettre à l’abri derrière un demi-comptoir ou déjà plusieurs personnes se trouvaient. Une cachette qui serait bientôt découverte si Angeles, sa fille, ne s’arrêtait pas de pleurer sur le champ. Les regards paniqués des autres victimes, lui firent comprendre d’aller trouver un autre endroit. L’instinct de survie voyez-vous.

« I remember when you were all mine
Watched you changing in front of my eyes
What can I say? »


Oui Mikki, n’avait pas trouver mieux que de chantonner doucement en berçant sa fille pour tenter de la calmer. Peut-être aurait elle pu être chanteuse, si sa famille ne l’avait pas convertie à la criminalité dès sa naissance ?

"Now that I'm not the fire in the cold
Now that I'm not the hand that you hold
As you're walking away »


Une scène totalement irréaliste. Mikki en train de chanter pendant que le bruit des tirs continuaient à se faire entendre et se rapprochaient même d’eux.



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#Dim 27 Sep - 21:19


No time to die


 
@Fergus Murray@Weyna Edwards@Morgan Hohen /  Mikki X. Torrez

Une journée tranquille à la maison avec mes petites femmes et le petit prince de la maison. Enfin tout ça aurait pu être un dimanche comme les autres si ce n'est mon bras droit qui m'appelait pour me dire qu'il manquait quelques fournitures et qu'il était pris sur un chantier et qu'il ne pouvait tout laisser en plan. Avec un sourire dans la voix je lui demandai de m'envoyer la liste sur mon téléphone et que j'irais et lui porter ensuite. C'est donc après quelques câlins à William, et à mes petites femmes que je me dirigeai vers le centre commercial. J'en avais pour trente minutes à tout casser alors je serais vite de retour.

****************

Voilà tout était dans mon caddie et je vérifiai une nouvelle fois pour m'assurer que tout y était. Puis un petit jouet pour William dans ma poche même si je me doute qu'il ne jouerait pas avec tout de suite. J'irais porter ça à la voiture et tiens pourquoi pas quelques douceurs et le breuvage préféré de mes douces au Starbucks? Ouais elles allaient être contente tiens! Mais à peine à la sortie j'entendis une slave de fusil. Je me retournai alors que les cris, les hurlements envahirent le centre commercial et que la boutique la plus près était le Starbuck. J'étais certes un Highlander dans mes gênes mais pas débile au point de me jeter sur le tireur. Deux pas, c'est ce que j'ai compté alors qu'une brûlure vive, brûlante me vrilla l'épaule alors que je lâchai un grognement animal et m'effondrai près de la terrasse. Les coups rapides me firent penser à une mitraillette, mais pour ce que je connaissais des armes d'assauts. Je restais immobile espérant qu'il oublie de venir voir. Je profitais de la pause de slave pour aller me cacher dans un endroit plus sécuritaire que le sol. Tiens derrière le comptoir! Je m'affalai sur le sol dur et froid alors que la douleur me vrillait l'épaule jusqu'au bout des doigts. J'avais tout mes sens en alerte alors que j'entendais les pleurs étouffés, les prières chuchotées et les pleurs stridents d'un bébé. Pleurs qui valu à la pauvre maman des regards noir. Mes yeux se posèrent sur la femme devant moi qui chantonnait.

- Ça va?

Demandais-je tout bas à la dame pendant que je forçais mon bras à bouger pour fouiller ma poche. Pourquoi j'avais fichu ça dans la poche gauche aussi! Après m'être tortillé j'extirpais le jouet de ma poche de veste et le tendit à la dame.

- Ça aidera peut-être à la calmer. dis-je en tentant de réprimer la douleur avec une grimace.

J'appuyai sur la plaie en tentant de respirer normalement. Cat! Alice! Elles allaient être folles d'inquiétude! Je sortis mon téléphone et tapait un message rapide alors que les coups reprenaient de plus belle, semblant même se rapprocher. Pitié mon dieu, c'est pas mon heure. pensais-je en me pinçant les lèvres fortement. Silence, il fallait être silencieux.
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#Lun 28 Sep - 0:39





☽ No time to die ☾


ta citation sympatoche


Cela fait quatre ans que tu vis maintenant à la Nouvelle Orléans. Ça te changeai de New York. The big Apple comme on l'appelait. La Nouvelle Orléans n'était pas composée de nombreux buildings comme l'était New York. Tu ne te sentais plus écrasé sous des gratte-ciels de plusieurs dizaines de hauteurs. La ville était plus calme. Plus grande peut être mais moins peuplée. T'aurais pu aller autre part, changer de continent. Aller à l'autre bout du monde comme en Australie ou en Nouvelle Zélande par exemple. Mais il faut dire que tu appréciait les Etats Unis. Alors t'avais simplement décidé d'aller à plusieurs heures en voiture. Ne pas faire trop de changement. T'avais retrouvé un boulot dans un nouveau commiseriat. De nouveaux collègues avec qui tu t'entends bien ou pas. Ils commencent à bien cerner ton caractère apres quatre années passées en ta compagnie. Un caractère irritable. On t'as souvent sortis de la pièce d'interrogatoire, te faisant remplacer par quelqu'un d'autre. On t'as souvient engueuler. Mais jamais on t'as viré. Pour le moment. Après tout tu faisais bien ton boulot. T'avais décidé d'avoir un bureau, seul. Tu voulais pas bosser avec les autres. T'y arrivais surtout seul. Tu voulais pas créer de liens trop proches avec tes collègues. Même au bout de quatre années. T'étais assez neutre avec eux. Des salutations, quelques paroles échangées quand tu les croisaient ou pendant ta pause déjeuner et c'était tout. C'était passé le temps où tu étais sociable pendant tes années lycées. Pas le temps de faire la fête. Pas le temps de sortir avec des potes. Le boulot était ta priorité. Il t'arrivais certains soirs en fin de semaine de sortir boire un coup, seul ou avec un ou deux collègues dans un bar. Ou de passer à la salle de boxe entre midi et deux ou le week-end quand t'avais pas trop de boulot et que tu terminai plus tôt que d'habitude. Heureusement en quatre ans tu n'avais pas rencontré que tes nouveaux collègues. D'autres personnes en ville. A la salle de boxe par exemple. Un ancien boxeur professionnel, mondialement connu, Billy Bawl. Tu sais pas trop pourquoi il arrêté tout ça. La gloire c'était fini pour lui. Des fans un peu trop insistant peut être. T'avais pas trop envie de le savoir. C'était sa vie pas la tienne. T'étais loin des projecteurs et ça te convenait bien. Un flic comme tant d'autres. Qu'on ne parlerait pas dans les journaux. Où on ne mentionnerai ton nom nul part. T'avais appris que le boxeur faisait des combats clandestins en ville. T'aurais pu faire ton boulot. L'arrêter. Le mettre en taule. Mais tu sais pas. Tu te sentais proche de lui. Le même caractère peut être. Le fait qu'il faisait de la boxe tout comme toi ? Le fait qu'il était en ville depuis peu de temps. T'as pas fais ton boulot cette fois. Heureusement que tes collègues n'étaient pas au courant. Sinon tu serais demis de tes fonctions. Tu voulais pas. Alors tu ne disais rien. Tu gardais ça pour toi.

Tes heures de sommeil se faisaient rare cette semaine. Tu ne sais pas combien d'heures tu as dormi depuis le début de la semaine. Même si tu n'as pas besoin d'énormement d'heures de sommeil, tu le sent. Le café aide bien à rester éveiller même si tu détestait ça. Tu ne comptai pas le nombre de café fort que tu avais bu dans la semaine pour te tenir éveillé au boulot. Ainsi que les paquets de clope. Il t'en restais encore quelques unes. Mais tu devras bientôt racheter un paquet. Pendant ta pause de midi par exemple. Qui arrivais dans moins de dix minutes. Tu réussis à terminer ce que tu avais à faire avant de partir manger. Tu avais décidé de faire un tour au centre commercial pendant ta pause,décidant de manger seul. Cela faisait quelques jours que tu mangeai sans tes collègues et ça ne te manquait pas d'être en leur compagnie. T'evitais ainsi leur bavardages qui ne t'intéressai guère. Pour une fois tu decidas de faire un tour au fast food vendant des bagels salés, passant à côté du Starbucks, chaîne américaine mondialement connue pour ses nombreuses boissons variés. T'avais jamais apprécié cette chaîne. Le nombre de personnes que tu voyais avec un gobelet à la main dans la rue. Aussi bien à New York qu'ici à la Nouvelle Orléans. Tu comprenais pas le succès de la chaîne. Tu voulais pas faire comme tout le monde. Et puis fallait avouer que les boissons étaient pas données. Malgré ça tu n'étais pas en guerre contre la chaîne. Les gens faisaient ce qu'ils voulaient de leur pognon. Après tout toi tu l'utilisais pour acheter des clopes. Alors que tu passai à côté du Starbucks pour te diriger vers le fast food, tu entends un tir. Quelque part. Tu ne sais pas si le tir était proche ou loin de toi. Tu regardes autour de toi. Tu vois des regards apeurés mais personne encore ne bouge. Comme toi ils sont aux aguets. Tu entends d'autres tirs. Plus proche de toi maintenant. Mais tu ne vois pas de tireurs. Peut être un peu plus loin. Tu vois des inconnus sortir des magasins et se diriger en courant vers la sortie. Des familles, des enfants, de jeunes adolescents. Tu vois des personnes tomber au sol. Tu pourrais t'arrêter, aller vers eux, les emmener vers un lieu sur pendant que tu appelerai les secours. Mais la seule chose qui te vient en tête est de te mettre à l'abri. Comme tout le monde. Tout le monde devient égoïsme pendant un dangereux événement. Chacun pensant à sauver sa propre vie. En laissant d'autres personnes mourir à leur place. Tu jettes un dernier regard vers le corps d'un pauvre gamin sur le sol froid du centre commercial et te dirige vers le Starbucks. Une fois à l'intérieur, tu te caches sous une des tables. Des personnes ont du partir. D'habitude les lieux sont bondés. Tu vois des personnes au sol, à quelques mètres de toi. Tu entends deux personnes parler. Tu ne t'en préoccupe pas. Qu'est ce qu'ils foutaient a bavarder pendant un moment pareil ! Tu vois alors une jeune femme, en train de prendre sa boisson en photo. Qu'est ce qu'elle foutait ! Tu t'approches d'elle doucement, toujours au sol. Une fois à sa hauteur tu te relève légèrement et attrapes son téléphone rapidement. Tu fronces les sourcils. "Je crois que le moment est mal placé pour faire ce genre de conneries vous ne croyez pas. Utilisez plutôt votre téléphone pour prévenir vos proches."



.

Ⓒslytbitch.


@Fergus Murray @Mikki X. Torrez @Weyna Edwards (Morgan parle à Weyna)
Anonymous
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#Mar 29 Sep - 22:26
No time to die
La routine s'était installée dans la vie de la jeune métissée. Boulot, métro, dodo, c'était tout  ce qu'elle  faisait ces derniers temps. Mais cela ne l'agaçait pas bien au contraire. Cette passivité existentielle l'empêchait de trop penser. Les seuls moments où elle y songeait encore, c'était lorsque son subconscient décidé de jouer des siennes. La phrase précédente était donc à revoir, car elle comptait ses nuits tranquilles sur les doigts d'une main. Tous les soirs, elle avait le droit à la même rengaine, encore et encore. Des chimères cauchemardesques portant les traits de sa jumelle décédée. Ses seuls instants de répit étaient la journée. Elle préférait donc que celle-ci soit remplie au maximum.

N'ayant aucun planning de prévu niveau professionnel aujourd'hui, elle décida de se rendre dans le centre commercial de la ville afin d'y renouveler sa garde de robe. Cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas mis les pieds dans une boutique préférant les achats en ligne moins contraignants et surtout beaucoup moins bondés. Elle détestait les bains de foule, ne se sentant pas à sa place parmi tous ces amis heureux de se retrouver, ces familles profitant d'un instant privilégié ou encore ces amoureux débordant de cette aura qui leur était propre. C'était le plus gros paradoxe qui l'habitait. À l'aise devant la caméra, mais telle une coquille vide devant la chaleur qu'offrait l'humanité.

Revêtant un ensemble jupe\blazer aux motifs écossais  - la dernière mode - elle se dirigea vers la porte d'entrée. Arrêtant un taxi, elle fut bientôt arrivée devant le centre commercial. Elle remercia le chauffeur et fixa le grand immeuble. La seule arme qu'elle avait trouvée pour affronter  tout ce bonheur à effervescence était la musique. Elle fixa son casque sur ses oreilles en étant sure de régler le volume au maximum "Bon quand faut y aller faut y aller" puis  se mit en route.

Elle enchaina les étages d'un pas assuré sentant les regards sur elle. Après tout, depuis peu elle était devenue la coqueluche de la ville grâce à sa popularité grandissante en tant qu'influenceuse. Ce qui rendait la tâche de faire les magasins encore plus difficile pour elle. Malgré tout, elle rendit des sourires par-ci par-là  faisant mine d'apprécier ces marques d'attention. Elle ne pensait pas qu'elle allait tenir très longtemps à ce rythme. Préférant arrêter cette mascarade, elle hésita à rentrer. Mais cela faisait plus de 24h qu'elle n'avait rien posté sur ses réseaux sociaux et dans ce monde-là cela pouvait pousser à un appel à personne disparue par ses plus fervents admirateurs. Elle décida de se rendre à Starbucks pour prendre en photo la nouvelle boisson dont elle avait entendu parler par sa communauté. Elle retirerait sa boisson, en prendrait une photo et voilà, affaire réglée. Mais le destin en avait décidé autrement. Tandis qu'elle commençait à chercher le meilleur angle pour photographier l'œuvre d'art comestible, son portable valsa brusquement. "Qu'est-ce que... ?". Elle vrilla la tête pour chercher la cause de cette impertinence et lui communiquer sa manière de penser, quand elle tomba face à face avec un homme qu'elle ne connaissait pas, mais qui pourtant semblait irrité de la voir.

",Mais ça va pas la tête ou quoi ? Rendez-moi mon téléphone !"

Elle enleva enfin son casque pour entendre ce que l'inconnue trouverait à répondre. Quand la réalité la frappa. Elle regarda autour d'elle et tout était sens dessus dessous. Elle voyait des personnes courir dans tous les sens, des chaises valsaient, des gens apeurés, d'autres pleurants en silence et d'autres priants pour être épargnés. Mais surtout, elle entendait des coups de feu. Coups de feu qui se rapprochaient à chaque seconde qu'elle passait à réaliser dans quelle complication elle s'était retrouvée. Malgré les beaux discours qu'elle se disait sur l'acceptation de la mort lorsque celle-ci surgirait. La réalité fut tout autre. Elle ne pouvait pas faire cela à ses parents. Pas maintenant, c'était trop tôt. Instinct de survie ou simple adrénaline, elle tira alors l'homme qui tenait toujours son téléphone et l'entraina derrière le comptoir. Elle se retrouva nez à nez avec d'autres victimes. Parmi elle une maman et son bébé ainsi qu'un homme  qui tapait frénétiquement sur son clavier surement dans l'espoir de contacter une dernière fois ses proches. Je ne savais pas si j'avais réussi à sauver la vie de l'étranger qui avait sauvé la mienne quelques secondes plus tôt ou si je l'avais seulement condamné à une mort imminente.

@Fergus Murray @Mikki X. Torrez @Morgan Hohen


.

Codage par Libella sur Graphiorum
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#Mer 30 Sep - 0:44


No time to die



 
@Fergus Murray@Weyna Edwards@Morgan Hohen /  Mikki X. Torrez

La voix de Mikki resonnait, telle une douce mélodie à travers ce cauchemar. Le temps eut l’air de se stopper quelques instants -surement le temps que le tireur recharge une fois de plus son arme-. Dans ce silence glacial aux portes de la mort, la rousse continuait de chantonner. Peu importait les regards mauvais dans sa direction. Si leur dernière heure était arrivée, elle voulait que sa fille entende autre chose que le son atroce du bruit des balles venant briser tout sur leurs passages.
Un homme, au physique qui ne laissait pas de doute quant à ses origines écossaises, aborda Mikki gentiment.

« Je pète la forme, l’ambiance est explosive par ici. » Lança-t-elle naturellement, un peu trop naturellement… Son humour à toute épreuve... « Par contre, vous, vous ne pouvez pas en dire autant. » Continua-t-elle, en se mordant la lèvre inferieur dans une grimace de réflexion, posant son regard sur la blessure par balle de ce dernier. Assez sérieux, mais pas mortel, si c’était soigné correctement.

En tout cas, ça n’empêcha pas au rouquin de fouiller dans sa poche pour en sortir un jouet ! Une attention particulièrement touchante, mais qui déclencha un petit sourire amusé chez Mikki. Pas sûr qu’un jouet calme un bébé de quatre mois, mais c’était le geste qui comptait, n’est-ce pas ?

« Merci bien. » C‘était-elle contenté de répondre pour ne pas vexer l’homme en attrapant le jouet et jetant un coup d'œil rapide en faisant les gros yeux. Une fois que l’homme eut tourné le regard pour se concentrer sur son téléphone, elle rangea le joujou dans sa poche de veste et continua à bercer Angeles, en utilisant son petit doigt comme tétine.

Les tirs reprirent de plus belle, poussant la maman à se mettre à genoux par terre pour essayer de se frayer une petite place un peu plus à l’abris. Alors que les gens tremblaient, pleuraient, priait, Mikki semblait toujours aussi calme, comme si rien de cela ne parvenait à l’atteindre réellement.

A l’allure à laquelle tout le monde venait s’agglutiner ici, si le tireur s’approchait, ils étaient tous fait comme des rats. Une remarque qu’il était surement préférable ne pas prononcer pour ne pas attiser la panique générale.

Toujours à coté de l’écossait, Mikki posa son regard dans le sien et s’autorisa à analyser la blessure. Elle en avait soigné plus d’une dizaine dans ce genre-là et dans des situations similaires à celle-ci.

« La balle est encore dedans, il va falloir la sortir pour ne pas que ça s’infecte. » Du moins, sortir le plus gros de la balle, car ce n’était pas comme dans les films, la balle n’était que rarement entière lorsqu’elle percutait quelqu’un.

Seulement, les coups de feu retentirent contre le comptoir, ce qui empêchait pour l’heure, de pratiquer n’importe quelle procédure médicale. Autant rester calme et... prier pour que tout cela cesse?

Mikki attrapa la main de la personne à sa droite, l’invitant d’un signe de tête à faire de même avec celle d'à côté, une sorte de chaine de soutient improvisé, comme elle le faisait aux réunions des survivants des cancers. Puis elle enleva son petit doigt de la bouche de sa fille, qui s'était calmé pour venir attraper de sa main gauche celle de l’homme blessé.

« Il essuiera  toute larme  de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » Récita-t-elle un verset de la bible, tout en chuchotant et fermant les yeux, prenant une longue inspiration, sentant le petit cœur de sa fille battre à la chamade contre le sien. « C’est dans l’obscurité que nait la lumière. » Aller à l'église tout les dimanches pour faire le vide dans son esprit avait une influence assez particulière chez elle...


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Age : 103
#Dim 4 Oct - 18:14
Starbucks
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Et dire que la journée avait si bien commencé. Mais là, c'est l'enfer sur terre qui s'est abattu sur vous. Les coups de feu continuent de retentir par moment tout autour de vous, puis doucement, tout doucement, les tirs commencent à s'éloigner. L'homme continue son avancé au sein du centre commercial, prenant un des couloirs, vous permettant de souffler, pour l'instant il s'éloigne de vous, du Starbucks, des blessés et des morts. Certains se relèvent d'ailleurs rapidement, et tentent leur chance en prenant la sortie tout à côté. Sauf que la porte coulissante ne s'ouvre pas : une balle a endommagé son mécanisme. Vous voilà obligés de rester dans ce hall secondaire pour le moment, car prendre un des couloirs est dangereux, puisque de là-bas, peu importe la direction, des bruits de balles se font toujours entendre. Mais qui c'est, peut-être que l'un d'entre vous a envie de tenter le diable ?

@Fergus Murray - @Weyna Edwards - @Morgan Hohen - @Mikki X. Torrez

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#Mar 6 Oct - 17:19


No time to die


 
@Fergus Murray@Weyna Edwards@Morgan Hohen /  Mikki X. Torrez

Écrasé derrière le comptoir l’épaule me chauffant comme pas possible je vis la jeune femme avec un bébé collé contre elle. Immédiatement ça me faisait penser à mon fils, il était tout jeune encore mais je pense que je ferais comme cette maman. Le protéger pour ne pas qu’il soit traumatisé. Je lui demandais si ça allait en chuchotant pour ne pas attirer l'attention sur nous. à sa réponse je laissai échapper un gloussement.

- Ah mais c'est ma routine. Un petite balle dans l'épaule plus efficace qu'un café.

Je fit une petite grimace de douleur ça me brûlais jusqu'au biceps mais ça irait, on mourrait pas d'une balle dans l'épaule non? Je me contorsionnai tirer une peluche de ma poche et le tendre vers la dame. Bon je me doute que la petite ne jouerais pas avec mais si ça pouvais aider à lui changer les idées c'était mieux que rien.

-C'est rien, le mien est un peu jeune apprécier la peluche

1 mois c'est à peine s'il gardait les yeux ouverts une heure. Je me devais de donner des nouvelles à mes petites femmes pour ne pas qu'elles flippent en écoutant les infos. Bon donner des nouvelles mais ne pas leur dire que j'avais une balle dans l'épaule là c'est clair qu'elles allaient paniquer leur vie. Leur message arrivèrent repidement et les deux me dirent de ne pas jouer les héros, ouais bien… j'étais pas stupide affronter un mec avec un flingue non plus. Mais on verra, il y avait quand même une mère avec son bébé juste à côté de moi.

Puis cette cachette derrière le comptoir était peut-être pas la meilleure mais clairement mieux que la salle des employés derrière. Je m'appuyai sur le comptoir et fermai les yeux prendre une inspiration et ouvrir les yeux lentement alors que Mikki se penchai vers moi. À sa phrase je tournai un regard presque paniqué vers elle. Elle voulait pas faire ça ici quand même? Ok j'avais un bon contrôle mais je doute que je sois aussi fort que les héros de film.

- Quoi? Tu penses faire ça com….

Mes les coups retentirent une nouvelle fois me faisant taire et que nous nous recroquevillons en espérant ne pas s'en prendre une dans la tête. Dans ma main droite celle d'un autre et la main de Mikki dans la mienne. Putin… une prière. Pas que j'étais pas un peu croyant mais en ce moment…. Dieu avait pas mal pris des vacances si vous voulez mon avis. Je restais immobile mais il y a quelque chose qui me dérangeais dans sa prière, quelque chose qui me fit observer les gens autour. Les visages tendus, le stress qu'on sentait dans l'air.  C'est dans l'obscurité que naît la lumière. Instinctivement je retirais ma main gauche vivement de la sienne. Je tournai un regard vers la jeune femme, les lèvres pincées, une lueur de fureur de vivre. Ça sonnait l'abandon de ceux qui ont abdiquer en acceptant leur sort et ça… non je ne pouvais pas simplement "accepter" la situation.

- On va attendre qu'il s'éloigne et on sors d'ici. Vous et votre fille en premier.

Ne joue pas les héros avais dit mes petites femmes. Ouais bien héros ou pas, hors de question que je récite une prière qui me donnait l'impression d'abandonner. Je n'étais pas comme ça, je n'ai jamais été comme ça et se n'ai pas comme ça qu'on m'a élevé. Je plantai mon regard bleu glacier dans le sien pour lui faire comprendre que j'étais très sérieux. Je ferais sortir tout le monde pour qu'il soit en sécurité, rejoindre ma famille et les rassurer. Hors de question que j'abandonne ainsi. Les gènes de mes ancêtres coulaient dans mes veines et j'en étais fier. Là suffisait de trouver un moyen de sortir d'ici sans se faire exploser la cervelle.
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#Mar 6 Oct - 23:32





☽ No time to die ☾


ta citation sympatoche


Tu remarques que la jeune femme assise devant toi tranquillement à sa table avec sa boisson Starbucks devant elle a un casque posé sur ses oreilles. C'est sûr qu'avec ça elle risquait pas de t'entendre. Elle te criait dessus, te disant de lui rendre son téléphone portable. Alors qu'elle venait de prononcer ces mots, la jeune femme typée mate de peau écarquilla les yeux et observa autour d'elle. Elle venait tout juste de remarquer qu'il y avait des blessés et peut être-sûrement- des morts autour d'elle. Tu entendis tout comme elle des bruits de tirs. Le tireur n'était pas encore parti ? Merde ! Alors que tu allais te retourner pour voir où il se situait, tu sentis qu'on t'agrippai. Qu'est ce que ?! La jeune femme qui tenait un peu plus tôt son téléphone t'emmenas avec elle pour se cacher derrière le comptoir. Tu fis de même. T'avais pas trop envie de clamser aujourd'hui. Tout comme pas mal de monde. Certains n'avaient pas eut de chance aujourd'hui. Tu te demandas si d'autres tireurs se situaient dans le centre commercial. Si d'autres personnes étaient cachées quelque part tout comme toi. Des inconnus. Tu envoyas un message à Billy lui demandant s'il se trouvait au centre commercial. Et s'il n'y était pas, d'éviter la zone. Une fois le message envoyé, tu posas le téléphone par terre à côté de la jeune femme qui t'avais emmené derrière le comptoir. "Utilisez le pour autre chose que poster ces conneries sur les réseaux sociaux.". Tu entendis deux personnes discuter à quelques mètres de toi comme si de rien n'était. Ils étaient vraiment au courant que yavai un tueur derrière ce comptoir ? Alors que tu venais de lire la réponse de Billy à ton ancien message, tu vis alors une main se tendre vers toi. La main de la jeune femme qui était juste à côté de toi. Tu regardai sa main en fronçant les sourcils. C'était quoi son délire ? Tu remarquais que la personne à côté d'elle tenait sa main. Tu ne remarquas pas tout de suite la jeune femme a côté de l'homme blessé. Tu lèves les yeux au ciel. "C'est pas une putain de chaîne de l'amitié ou toute autre connerie qui nous sauvera de ce taré.". Tu ne prends pas la main de la jeune femme à côté de toi. Toi t'es pas pour ces conneries. T'y crois pas à ces chaînes. Puis tu entends une voix féminine. Proférant des paroles religieuses. Du moins c'était ce que tu pensais. Ça parlait de lumière, de douleur de toutes ces conneries. Ça devait sûrement provenir de la Bible. Ou de tout autre texte religieux. Ou tout simplement d'un taré ayant trop prit de substance illicite. Super. Une nonne dans un Starbucks. Qu'est ce qu'elle foutait ici et pourquoi ne se trouvait-elle pas dans la soit disant maison du seigneur. Tu parles d'une maison. Les tirs continuaient, faisant éclater quelques bouteilles au passage. C'est alors que tu remarques que la voix te dis quelque chose. Tu l'as déjà entendu quelque part mais où et quand ? Tu tournes la tête lentement vers la gauche. A quelques mètres de toi ne se trouve non pas une nonne mais une femme aux cheveux roux en compagnie d'un bambin de quelques mois. Tu la connait très bien. Elle venait souvent au commissariat pour voir un de tes collègues, un certain Butler. Tu l'avais croisé la dernière fois alors qu'il était absent. C'était assez rare qu'il le soit. Elle était comme aujourd'hui, en compagnie de son enfant. Tu te demandai jusqu'à quel point son enfant était tout le temps avec elle. Pour le moment le bambin était silencieux. Pour le moment. Tu ne sais pas comment tu réagirais si tu l'entendais brailler. Tu l'observes mais tu ne dit rien. Tu ne penses pas qu'elle t'ais reconnu, étant bien trop focalisée sur l'homme blessé. Tu ne sais pas trop comment elle pourrait faire quelque chose, n'étant pas infirmière. Du moins tu le pensais. Tu ne connaissais pas son boulot, ne la connaissant que depuis peu de temps. C'était ça qu'elle avait trouvé ? Faire une chaîne et réciter un extrait de la Bible ? ça vous avançait pas des masses. De toute façon vous ne pouvez qu'attendre les autorités. Du moins le reste de tes collègues. T'avais pas de quoi te défendre sur toi au cas où le tueur revenait. Peut être utiliser des boissons ou bien des chaises. Tout pouvait servir pour se défendre ou attaquer. Tu étais toujours en compagnie de ton pistolet mais tu ne le chargeai jamais. Il allait pas vraiment te servir à grand chose. Comme à ton habitude. L'arme non chargée te rassurai. Même si tu savais qu'elle ne te servirait jamais à rien. Comme un porte bonheur. Le flingue était toujours avec toi. Depuis quatre ans. Pourtant tu n'avais aucunes pensées suicidaires. C'était peut être pour la fois ou tu t'en servira réellement. Cette fois où tu insèrera une putain de cartouche et que tu devras tirer une balle pour te sauver toi ou quelqu'un d'autre. Pour le moment, aucune cartouche n'était insérée dans l'arme. De toute façon tu n'en avais aucune avec toi actuellement. Tu entends alors une parole dite par l'homme blessé à côté de Mikki. Il souhaitait sortir du Starbucks une fois le tueur partis. Qu'est ce qui lui faisait penser qu'il allait pas rester en votre compagnie. Tu te rend compte que tu n'entends alors plus les tirs. Accroupi, tu décides de jeter un bref coup d'oeil pour voir si le tueur était toujours présent. Tu espérais ne pas te prendre une balle. Tu fermes les yeux pendant une seconde. Puis tu les rouvres doucement. Pas de traces du tueur. Où pouvait-il bien être ? Était-il encore ici, caché en dessous des tables, prêt à reprendre ses tirs à n'importe quel moment ? Tu vois deux jeunes essayer de sortir. Mais les portes coulissantes ne bougent pas. Tu te lèves observant de haut les personnes à ta gauche, toujours cachées derrière le comptoir. "Vous pouvez vous relever, je ne le vois plus. Soyez quand même un minimum sur vos gardes.". Tu laisses un silence puis reprend. "Personne ne sortiras d'ici."



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#Dim 11 Oct - 19:55
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L'étranger lui rendit son téléphone tout en lui disant de l'utiliser à des fins moins superficiel. Son ton condescendant lui fit voir rouge. Qui était-il pour la juger ? Elle détestait les personnes qui se faisaient une opinion toute faite des autres sans même apprendre à les connaitre. Ils les mettaient dans des cases et les étiquetaient comme un article de supermarché. Cela la dégoutait. Bien sûr, elle éprouvait de la gratitude pour cet homme qui lui avait surement épargné bien des tracas alors qu'il aurait pu la laisser là et sauver sa peau. Cela ne l'empêchait pourtant  pas d'éprouver une certaine animosité à son égard. En bref, il la mettait sur les nerfs avec ses airs de monsieur je sais tout.  Aujourd'hui, la situation ne se prêta malheureusement  pas pour qu'elle intervienne sur ce point. Elle  répondue donc simplement.

"Ces conneries comme vous dites sont la source de mes revenus !"

Reprenant son portable en main, elle se mit à écrire un court message à ses parents précisant qu'elle les aimait plus que tout au monde. Si elle mourait aujourd'hui, ils ne s'en remettraient jamais. La souffrance qu'ils avaient éprouvée après la mort d'Elena ne serait rien comparé à celle qu'ils ressentiraient apprenant la mort de leur deuxième enfant. Ils se retrouveraient seuls au monde, sans perspective d'avenir. Des larmes lui vinrent, mais elle les ravala pour revenir à la réalité. Il devait bien avoir un moyen de se sortir de ce traquenard. Elle évalua la situation.  Près d'elle se trouvait ce qui semblait être un couple et son bébé. Ils ne lui seraient pas vraiment utiles, mais ils valaient bien la peine d'être sauvé, si échappatoire il y avait. À côté d'elle, monsieur je sais tout pouvait peut être lui servir. Derrière ses allures de gros dur, il avait l'air d'en avoir dans la cervelle et de ne pas avoir peur de prendre des risques. Et des  risques, c'est justement ce qu'il leur fallait prendre s'ils ne voulaient pas être pris au piège comme des rats.

Weyna observa des gens essayer d'ouvrir la porte coulissante sans succès. Plongée dans ses pensées, elle entendit  la voix de l'étranger prétendre que personne ne sortirait d'ici. Non, mais il se prenait pour qui à donner des ordres à tout le monde. D'abord à elle puis à tous ces gens qui essayaient simplement de s'en sortir.

"Écoutez monsieur je sais tout! Si on ne sort pas d'ici, ils finiront par nous trouver ! Et je pense que personne ici n'a envie de mourir !"

Elle se demanda un instant, s'il était sage qu'elle prenne les devants et expose son plan. Après tout, les risques étaient considérables et si cela se passait mal, elle aurait peut-être des morts sur la conscience. Elle s'était déjà rendue blâmable pour la mort de sa soeur, survivrait-elle à un nouveau poids de la  culpabilité ? Mais elle ne pouvait pas décemment se taire alors qu'il y avait peut-être un moyen de s'en sortir.

"Il y a des sorties de secours qui peuvent nous mener directement jusqu'à la sortie si nous sommes assez rapides et si ..."

La perspective qu'un de ces hommes armés se présente devant eux la stoppa puis elle reprit.

"Si la chance est de notre côté, disons"

Elle connaissait les couloirs par cœur pour les avoirs empruntés de nombreuses fois quand la présence de la foule lui  devenait insupportable. Elle voulait sauver toutes ces personnes. En cette action; elle voyait peut-être un moyen de se racheter. Mais la belle modèle avait elle les épaules assez solides pour assumer la vie de tous ces gens ?

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#Mar 13 Oct - 21:29


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Si un dieu existait vraiment, il s’était clairement barré en vacances. La prière n’était qu’un moyen pour tenter de calmer les âmes les plus perturbées. Mikki voulait se servir de la foi pour avoir un contrôle sur les personnes qui l’entouraient. Enfin… C’était sans compter sur le fameux rouquin, qui refusa de se prêter au jeu. Il y avait toujours des réfractaires, c’était à prévoir. Seulement, il était hors de question qu’elle sorte d’ici en première avec sa fille. La maman n’était pas suicidaire à ce point. Elle connaissait assez le monde des criminelles, pour savoir que ce n’était jamais une bonne idée d’emprunter un couloir déserté, alors qu’un ou plusieurs tireurs se baladaient, pas loin.

« Vous faites ce que vous voulez, mais je ne bougerais pas de là. » prononça-t-elle avec autorité, avant de se rendre compte que les coups de feux dans leur direction avait cessé. Elle lâcha la main de la femme à côté d’elle et jeta un coup d’œil à son environnement. Un homme se releva dans les premiers et elle ne mit que quelques secondes à le reconnaitre : Lieutenant Hohen. Le collègue du flic ripoux qui lui faisait du chantage. Drôle de personnage ce type. Pourquoi fallait-il sérieusement qu’ils se retrouvent au même endroit, au même moment ? En à peine un coup d’œil, Mikki avait repéré l’arme sur l’homme en tenue civil. Telle une vraie criminelle, ce genre de détail ne lui échappait pas. Qu’est ce qu’il attendait pour la dégainer ?

La foule se trouvait être assez calme, certain continuait même à prier, alors que la rousse, après avoir jeté un coup d’œil à sa fille agité, se reconcentra sur l’écossais et sa blessure par balle. « Lieutenant Hohen ? » appela-t-elle, lui montrant par la même occasion, qu’elle l’avait bien reconnu. Elle lui fit signe de se rapprocher, alors qu’il venait d’annoncer que tout le monde pouvait se relever. « Vous avez de l’alcool ? » lui demanda-telle, sans même tourner autour du pot, ayant déjà bien cerné le personnage à leur première rencontre. « Je me  mettrais bien une petite cuite. » balança-t-elle sur le même humour noir que d’ordinaire. « Non, c’est bon je déconne, c’est pour désinfecter la plaie de… C’est quoi votre nom ? » demanda-t-elle au rouquin. C’était assez impressionnant de voir à quel point, Mikki pouvait passer de cette image de sainte sortie tout droit de la bible, à celle de sa vraie nature d’ancienne délinquante.

Pour le coup, la rousse était du côté du lieutenant Hohen. Personne n’avait intérêt à bouger d’ici. Pourtant, quelques rebelles essayaient d'ouvrir les portes coulissantes fermé. Jusqu’au moment où une femme, sortie de nulle part, prit la parole pour répondre au fameux lieutenant Hohen, jouant au plus intelligente à vouloir trouver une issue de secours. La rousse ferma les yeux un instant, prenant une longue inspiration, avant de se redresser pour monopoliser, à son tour, l’attention des gens présents.

« Le tireur c’est éclipsé, il y a peine cinq minutes. Je doute qu’il ait réalisé un coup pareil, seul. Emprunter n’importe quelle issue de secours, peu potentiellement vous faire tomber nez à nez avec les assaillants. Alors maintenant que vous êtes prévenus, faites ce que vous voulez ! » annonça-t-elle avant de se rasseoir à coté de l’homme blessé.

« Bon on s’occupe de cette blessure maintenant ? » lui demanda-t-elle, pour savoir s’il avait encore dans l’idée de vouloir déserté les lieux. Sa tête se tourna une fois de plus vers le lieutenant en civil. « Et vous, vous comptez utiliser votre arme ou c’est juste pour faire genre que vous en avez une plus grosse que les autres ? » demanda-t-elle faisant bien évident  référence à ces attribut masculin par cette dernière réplique. Ces flics… Incapable de lâcher leurs armes, même en pause.



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#Sam 17 Oct - 15:18


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@Fergus Murray@Weyna Edwards@Morgan Hohen /  Mikki X. Torrez

Je sais que la logique serait de me tenir tranquille, à carreau. Attendre que "on vienne à notre secours", que les "professionnels" nous sorte de là. Ouais je sais c'est la décision la plus sage que je sais, celle que Cat et Alice me demandait quoi. Mais il y avait cette prière qui me dérangeait, qui me demandait d'accepter la situation. C'est fou comment une simple prière pouvait vous faire oublier toute promesse faite à votre famille. L'intinct de survie qu'on appelle ça. Mais un homme parla à une femme pour qu'elle utilise son téléphone pour appeler les urgences me fis penser que... j'aurais pu y penser tiens! Saleté de stress qui nous fais oublier ça, bon au moins ma famille est rassuré c'était ça qui était important pour le moment. Mais qu'il ajoute ensuite que le temps de la prière n'était pas une chaîne d'amitié me fit sourire. BON! Au moins un qui était de mon avis! En même temps je pouvais comprendre que certains pouvais trouver un certain réconfort dans la prière mais là en ce moment je doute que Jésus franchise la porte et nous sortes de là. Enfin s'il le fait j'allais clairement me demander ce qu'il y avait dans mon café!

Les coups avaient cessé c'était déjà ça donc après avoir dit à Mikki que aussitôt que j'avais une chance je la sortais d'ici avec sa fille sa réplique ne se fit pas attendre. Je haussai un sourcil en l'entendant. Clairement elle ne me connaissait pas! Je fis fis de la douleur dans l'épaule qui me ravageait pour l'observer une seconde.

- Si ma copine était prise en otage avec ma fille, je serais reconnaissant que que quelqu'un les sorte de là en vie. Si je dois vous balancer sur mon épaule pour le faire, je vais le faire.

Voir si j'allais laisser une mère et son bébé ici en danger qu'elles périssent sous les balles. Bon j'allais clairement pas me lancer dans le couloir tête baissée comme un con non plus. J'étais peut-être pas le plus malin mais pas le plus stupide non plus. Mais mon attention fut dirigé vers la jeune femme au cellulaire qui s'insurgea et... tiens tiens... une autre qui pensait comme moi. Sortir d'ici rapidement, en vie surtout. Je regardai la jeune femme au cellulaire et lui fis un sourire et un signe de tête. Un signe de tête qui disait "On se comprends"

- Il faudra un putin de gros coup de chance si tu veux mon avis. Il faut agir intelligement surtout. N'est-ce pas M. Hohen?

Bon on était pas mal barré, on avait un lieutenant. S'il était minimum bon, il saura nous exposer un plan intelligent et plausible. Mais encore une fois la surprise me frappa quand Mikki demanda de l'alcool. Elle songeait vraiment prendre un cuite ici? Ah bah bravo! C'est clairement le moment tiens! Attends un minute madame le pseudo infirmière? Désinfecté ma plaie? Ok je le conçois pour avoir été à de nombreuses reprise le cobaye de Cat mais... elle songeait pas m'enlever la balle comme ça en jouant dans mon épaule quand même? On était pas dans un film!

- Fergus répondais-je à la jeune femme d'un ton suspicieux.

Ok j'étais pas une chochotte en temps normal mais là présentement. avec une balle dans l'épaule... je dirais que je frisais la princesse oui. Je laissai Mikki s'installer à mes côtés mes iris se tournant vers elle. Je tentais bien de lutter contre la brûlûre vive, lancinante car j'étais endurant mais là c'était un autre niveau pire qu'un bras cassé même. Je pinçai les lèvres en grognant légèrement et hochant la tête. Ouais désinfecte qu'on en finisse.

- Ouais comme ça je serais plus en forme pour te balancer sur mon épaule tiens. Mais dis-moi, tu ne va pas ouer là-dedans avec tes doigt non? je relvai mon regard vers le lieutenant L'idée de mademoiselle de prendre les issue de secours était pas bête. Tu penses qu'il y a une chance qu'on puisse sortir d'ici comme ça?

Ouais si Mikki pensait me faire changer d'idée bah.... total fail mademoiselle!
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#Mer 28 Oct - 12:59





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Alors que tu venais de rendre le téléphone à la jeune femme à ta gauche, celle-ci te répondit en disant que ces conneries comme tu les appelaient étaient la source de ses revenus. Photographe ? Tu lui jetas un bref regard. Ouais non c'était pas ton problème. Elle avait qu'à être attentive. Tu lui répondit rien. De toute façon t'allais pas la revoir. Au vu de son ton, elle avait pas vraiment apprécié ta remarque ce qui était compréhensible mais tu t'en foutais t'étais pas là pour te faire des amis. A la base t'étais simplement venu au centre commercial pour ta pause déjeuner. Tu vis la jeune femme prendre alors son téléphone pour envoyer un message. Elle avait quand même prit en compte une partie de ta remarque. Tu avais ensuite fait une remarque aux personnes présente, leur disant que personne ne sortirait d'ici. La jeune métisse à ta gauche fut la première à réagir. Elle te donna un surnom ridicule et te dit qu'en restant ici ils allaient vous retrouver. Tu fronças les sourcils. "Personne n'a envie de mourir ici vous avez raison. Mais au moins on aura de quoi se défendre s'ils reviennent.". Elle savait parfaitement de quoi tu voulais parler. Des bouteilles qui s'entassaient derrière vous. Bouteilles de sirop ou d'autre boisson. Ainsi que des tables et des chaises pour se défendre ou attaquer. En sortant, qu'est ce qu'ils auront pour se défendre ? Rien. La jeune femme continua sur son idée de sortir du Starbucks, parlant de sorties de secours. Tu secouas la tête. Si elle voulait le faire qu'elle le fasse toute seule, c'était pas ton problème s'il lui arrivait quelque chose. Vraiment ? "Vous savez quoi ? Faites ce que vous voulez je vous aurai prévenu si vous vous retrouvez sans rien pour vous défendre.". Elle termina en parlant de chance. "La chance ne sera pas de notre côté si on fait ça soyez en certaine.". Toi pessimiste ? Toujours. La jeune femme en compagnie de son enfant que tu connaissais bien après l'avoir croisé plusieurs fois au commissariat répondit en disant qu'elle ne bougerai pas d'ici. De toute façon elle ne pourrait pas faire grand chose avec un bambin en bas âge. Alors que tu jetais un regard vers l'entrée, surveillant si le tueur revenait vers vous, la jeune femme t'appelas par ton grade. Tu jetas un regard vers elle. Qu'est ce qu'elle te voulait ? Elle te fit signe de t'approcher d'elle. Tu restais là. Tu l'entendais très bien de là où tu étais. Elle te demanda si tu avais de l'alcool. "Non j'ai pas." T'étais pas ce genre de flic à se trimballer avec de l'alcool sur toi. Elle fit ensuite un peu d'humour, te disant qu'elle se mettrait bien une cuite. Le moment n'était pas le meilleur pour faire de l'humour. La femme se reprit ensuite, disant qu'elle plaisantait - tu l'avais bien remarqué - pour te dire que c'était pour désinfecter la plaie de la personne à côté d'elle. Elle ne connaissait même pas son identité...De toute façon on était pas là pour faire ami ami. "Non j'en ai pas. Faites comme bon vous semble pour le soigner." Elle reporta ensuite son attention sur l'homme à ses côtés. Bon enfin tranquille. Tu reportas ton attention sur la porte. Deux personnes étaient toujours à essayer de l'ouvrir, sans succès. Tu n'entendais plus de coup de feu. Tu te demandai bien où se trouvait le tueur. Proche de vous ou était-il partit du centre commercial ? La femme prit alors en compte les paroles de la soi-disant photographe, lui disant qu'il ne devait pas être seul pour faire un coup pareil dans le centre commercial. Elle pensait la même chose que toi, lui disant qu'elle faisait ce qu'elle voulait. Elle voulait s'occuper de la blessure. Cachait-elle un métier de médecin ? Elle en avait pas le physique. La rousse reporta ensuite son attention sur toi, te faisant une remarque sur le flingue que tu portais à l'arrière. Merde elle l'avait remarqué. Elle ne t'étais d'aucune utilité. Mais elle pouvait toujours servir pour faire diversion au cas où le tueur revenait vers vous. "Vous voulez que je l'utilise sur quoi ? Le tueur n'est plus dans les parages.". Et tu comptais pas bouger d'ici. "Je ne bougerai pas d'ici.". Et vous non plus. Le blessé était du côté de la photographe. Répondant qu'il fallait agir intelligemment en terminant par prononcer ton nom de famille. Ils le faisaient exprès vraiment ! "Vous savez quoi ? Faites ce que vous voulez c'est pas mon problème."  Tu entendis des paroles entre le blessé et la rousse puis il reporta ensuite son attention sur toi, te disant que l'idée de prendre les sorties de secours n'était pas une mauvaise idée. Où souhaitaient-ils aller ? Au moins ici ils pouvaient se cacher. Ils étaient vraiment bornés ! Tu pourrais leur proposer de prendre quelques chaises avec eux pour se défendre, une table étant beaucoup trop encombrante. Pouvait-il au moins bouger avec sa balle dans l'épaule ? "Si vous voulez. Mais prenez tout ce que vous pourrez prendre pour vous défendre. Ne sortez pas sans rien.". Toi, tu ne savais pas si tu allais rester ici ou les rejoindre. La jeune mère allait-elle les rejoindre ou rester ici ? Tu aimais pas trop l'idée que vous soyez séparés. "Réfléchissez entre vous, je refuse que l'on soit séparés."


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#Sam 7 Nov - 11:42
Starbucks
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Une sortie de secours ? Les centres commerciaux en regorgent, mais encore faut-il en trouver une dans ce carnage. Les balles continuent à se faire entendre au loin, bien que ce soit de moins en moins fort, signe que les tireurs s’éloignent de votre secteur pour le moment. Alors, allez-vous tenter votre chance tous ensembles ? En passant par un des couloirs de service peut-être ? Ou alors chercher une issue de secours plus loin ?

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#Lun 9 Nov - 14:56
No time to die
L'idée que proposa la métisse rencontra des réactions mitigées. D'abord la jeune mère donna son avis d'une animosité dont elle n'avait pas l'habitude, mais soit , c'était après tout une situation d'urgence. Le garçon cependant la gratifia d'un sourire qui lui fit comprendre qu'il était de son avis. Ce qui la rassura sur ses dires précédents. Mais tout reposé sur la décision de Monsieur je sais tout qui la réfuta prétextant qu'on aurait de quoi se défendre ici. La bonne blague!

"Vous vous croyez au stand de lancer de bouteilles d'une foire ou quoi ? Ce sont des meurtriers ! Ils ont des armes, de vraies armes ! Ce n'est pas avec ça qu'on s'en sortira ! "

La rage commençait à la consumer. Elle était à deux doigts de prendre ses cliques et ses claques et de tenter cette folie en solo. Elle souffla. Elle voulait s'en allait c'est vrai, mais toute seule ça serait plus difficile qu'avec un ou plusieurs acolytes. De plus, si elle s'en sortait et qu'elle apercevait leurs visages dans la catégorie meurtre des journaux le lendemain, elle ne se pardonnerait jamais de n'avoir rien tenté pour les convaincre.

Elle écoutait les répliques allant d'une personne à une autre attendant le moment propice pour ajouter son grain de sel et faire pencher la balance en sa faveur. Quand le soi-disant lieutenant, elle avait encore du mal à le croire, conclut qu'il ne fallait pas se séparer, elle voulut saisir l'occasion. Elle était tout à fait d'accord avec lui pour une fois. Tout à coup, les voix se firent de plus en plus vives et audibles, mais cela n'avait rien avoir avec leurs échanges fougueux. Les coups de feu s'éloignaient.

"Chut ! Écoutez!"

Weyna les regarda avec des yeux ronds. Ils n'étaient plus dans les parages ,c'était le moment ou jamais de se diriger vers les sorties de secours. Mais avec cette nouvelle donnée emmagasinée, l'homme qui l'avait soutenu tout à l'heure resterait-il de son côté ? Pour dire la vérité, elle n'était même plus sûre que son idée soit la bonne. Peut-être avaient-ils fait tout ce qu'ils avaient à faire et qu'ils s'en iraient  ? Mais s'en aller où ?  Le centre commercial était certainement encerclé de centaines de voitures de police. Elle les regarda tour à tour.

"Moi non plus je ne veux pas qu'on se sépare..."

Quoiqu'il se décide, son destin était maintenant lié à ces quatre étrangers.





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